9 janvier 2017

La Horse (1970) de Pierre Granier-Deferre

La HorseLe patriarche Auguste Maroilleur est un gros propriétaire terrien de Normandie. Quand il découvre de la drogue cachée dans une cabane sur ses terres et que son petit-fils y est mêlé, il décide de régler lui-même le problème afin de le préserver… C’est Pascal Jardin qui a écrit cette adaptation du roman de Michel Lambesc, La horse (surnom de l’héroïne, la drogue). Le film de Pierre Granier-Defferre a été souvent décrit comme un « western normand » et il est vrai qu’il traite de l’auto-défense par les armes, à ceci près que ce n’est pas ici du fait de l’absence de Loi mais pour s’en affranchir afin de préserver une transmission familiale espérée. De façon inhabituelle, du moins pour un film qui se déroule dans le monde paysan, l’action et la violence y tiennent une grande place. Autre similitude avec le western : Il y a peu de dialogues. Le film repose beaucoup sur l’interprétation de Gabin, un rôle fort et dur dans lequel il se révèle magistral mais les seconds rôles sont également fort bien tenus. La musique est de Serge Gainsbourg.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Jean Gabin, Eléonore Hirt, Marc Porel, André Weber, Christian Barbier, Pierre Dux, Julien Guiomar
Voir la fiche du film et la filmographie de Pierre Granier-Deferre sur le site IMDB.

Voir les autres films de Pierre Granier-Deferre chroniqués sur ce blog…

Voir les livres sur Jean Gabin
Voir les livres sur Pierre Granier-Deferre

Remarque :
* Un remake américain avec Mel Gibson serait en projet.

La Horse
Michel Barbey, Jean Gabin et Christian Barbier dans La Horse de Pierre Granier-Deferre.

La Horse
André Weber et Jean Gabin dans La Horse de Pierre Granier-Deferre.

8 janvier 2017

Computer Chess (2013) de Andrew Bujalski

Computer ChessAu début des années quatre-vingt, un tournoi de logiciels d’échecs est organisé dans un motel californien. Le vainqueur devra affrontera un grand maitre international humain… Se présentant sous l’apparence d’un documentaire d’époque, Computer Chess est un film indépendant américain hors du commun. Andrew Bujalski a cherché à recréer l’ambiance du monde de la programmation informatique des années quatre-vingt, lorsque de petites équipes commençaient à mettre un pied dans l’intelligence artificielle. L’image noir et blanc évoque plutôt 1970 que 1980 (la caméra Sony AVC-3260 utilisée date d’ailleurs de 1969, une petite caméra portable très particulière en ce sens qu’elle utilisait un tube sous vide). Andrew Bujalski n’échappe pas aux stéréotypes : les informaticiens sont des nerds à grosses lunettes, mal dans leur peau ou un peu fêlés, employant un jargon incompréhensible au plus grand nombre et suffisamment décalés pour être réceptifs à tous les bonimenteurs mystiques qui passent à proximité. Les propos qu’ils tiennent eux-mêmes relève plus de l’ésotérisme que de l’informatique : ils ont tendance à considérer que l’ordinateur a un comportement autonome (alors que, surtout à cette époque, seul un non-informaticien peut avoir cette approche). Ainsi, sur le fond, l’exploration du concept d’intelligence artificielle reste très superficielle. Andrew Bujalski est né en 1977 et n’a donc pas vécu cette époque ce qui peut expliquer qu’il reste sur des clichés, certes très répandus. Son film est néanmoins pittoresque.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Wiley Wiggins, Patrick Riester, Myles Paige
Voir la fiche du film et la filmographie de Andrew Bujalski sur le site IMDB.
Voir la fiche du film sur AlloCiné.

Remarque :
* Les sous-titres français sont amusants pour un informaticien : dans les rares moments où les dialogues parlent d’informatique pure, cela  donne des résultats étonnants (par exemple, l’effet Garbage In, Garbage Out (GIGO pour les intimes) devient une question de « recyclage des déchets » dans les sous-titres).

Computer chess
Wiley Wiggins et Patrick Riester dans Computer Chess de Andrew Bujalski.

6 janvier 2017

Jodorowsky’s Dune (2013) de Frank Pavich

Jodorowsky's Dune(Documentaire) L’histoire du cinéma est jalonnée de projets avortés qui n’ont jamais vu le jour mais aucun n’a atteint la réputation du Dune de Jodorowsky. Trois ans avant Star Wars, le réalisateur chilien se lance sous la houlette du jeune producteur Michel Seydoux dans la création d’un grand film basé sur le livre de Frank Herbert, réputé inadaptable. Jodorowsky veut en faire plus qu’un film : dans son esprit, ce doit être une œuvre qui ouvre l’esprit, qui change notre vision du monde. Il réunit une superbe brochette de talents : Moebius, Chris Foss, H.R. Giger, Dan O’Bannon (soit la future équipe d’Alien en 1979) pour la création, Orson Welles, David Carradine, Mick Jagger et… Salvador Dali pour l’interprétation, les groupes Pink Floyd et Magma pour la musique. Un story-board de 3 000 dessins est finalisé, enrichi de nombreuses esquisses. Ce projet-fleuve ne fut hélas accepté par aucun studio hollywoodien, les seuls à pouvoir apporter les 15 millions de dollars nécessaires au tournage (1). Quarante ans plus tard, ce documentaire de Frank Pavich nous fait mesurer ce que nous avons raté. Il a longuement interviewé Alejandro Jodorowsky qui en grand conteur nous livre un récit réellement passionnant. Il nous raconte sa vision du film, ses rencontres toutes aussi incroyables et improbables les unes que les autres, avec une multitude de détails. Les autres créateurs apparaissent aussi (à l’exception, hélas, de Moebius et Dan O’Bannon, tous deux décédés). Ce documentaire est loin d’être ennuyeux, il est captivant. C’est aussi une réflexion sur la création car ce projet avorté est finalement la rencontre d’un jeune producteur aventureux avec un créateur débridé.
Elle:
Lui : 5 étoiles

Acteurs:
Voir la fiche du film et la filmographie de Frank Pavich sur le site imdb.com.

Dune de Jodorowsky
Vaisseau-conteneur d’épice dessiné par Chris Foss

(1) 15 millions de dollars est à l’époque une somme très importante pour un film ; à titre de comparaison, Star Wars sera réalisé pour 11M. Toutefois, même actualisée (15 M de 1975 = 65 M de 2016), cette somme est loin des budgets actuels : le dernier Star Wars a coûté 200 millions. Dans les années 70, le film le plus cher est Superman (55 millions en 1978).

Remarques :
* Ce documentaire n’est sorti qu’en 2016 en France. Il est maintenant disponible en coffret DVD avec des suppléments tournés mi-2016 et un épais livret de 132 pages avec des documents intéressants qui complètent le film.

* Projets d’adaptation de Dune :
(Le livret du DVD donne beaucoup plus de détails sur ces différents projets)
1971 : Arthur P. Jacob (producteur de 4 volets de La Planète des Singes) et Robert GreenHut (futur producteur attitré de Woody Allen) prennent une option. David Lean, Charles Jarrott, Haskell Wexler sont successivement pressentis pour la réalisation. Patrick McGoohan (Le Prisonnier) serait Paul Atreides. L’écriture du scénario se révèle très délicate et l’histoire finit par être charcutée. Le projet sera finalement interrompu par le décès d’Arthur P. Jacob en 1973.
1975 : Projet très avancé et ambitieux d’Alejandro Jodorowsky qui ne trouvera pas le financement nécessaire au tournage.
1976 : Dino De Laurentiis prend une option sur les conseils de sa fille. Il demande à Frank Herbert d’écrire un scénario (pour 1 M de dollars d’après son ami Norman Spinrad) qui se révèle inutilisable.
1979 : Dino De Laurentiis achète de nouveau les droits et confie le projet à Ridley Scott qui vient de terminer Alien (avec l’équipe de Jodorowsky !) Après plusieurs versions insatisfaisantes du scénario, Ridley Scott abandonne pour aller tourner Blade Runner.
1983 : Dino De Laurentiis demande à David Lynch de reprendre le projet. Ce sera la première adaptation aboutie :
Dune (1984) par David Lynch avec Kyle MacLachlan et Max von Sydow
un grand échec commercial.
2000 : Adaptation en mini-série TV (3 x 95 mn) :
Dune (2000) par John Harrison avec William Hurt et Alec Newman,
une adaptation fidèle au roman mais qui manque d’ampleur. Suivi de Children of Dune en 2003.
2007 : Projet de Peter Berg pour la Paramount. Abandonné.
2009 : La Paramount confie le projet à Pierre Morel qui finit, lui aussi, par abandonner. Paramount ne renouvelle pas son option.
Fin 2016 : Legendary Entertainment achete les droits. Le réalisateur pourrait être Denis Villeneuve (réalisateur de Premier Contact et du futur Blade Runner 2049).
Le dormeur va-t-il se réveiller ?

Dune Jodorewsky
Le palais de l’impitoyable Baron Harkonnen dessiné par H.R. Giger. De la bouche sort une langue qui sert pour l’atterrissage d’engins volants.

Dune Jodorowsky
Esquisses de costumes par Moebius.

Dune Jodorowsky
Palais de l’Empereur Shaddam IV dessiné par Chris Foss. Grâce à sa formation d’architecte, Chris Foss l’avait conçu pour qu’il soit réellement constructible.

Dune Jodorowsky
Tracteur de convoi d’épice dessiné par Chris Foss.

5 janvier 2017

Slow West (2015) de John Maclean

Slow WestEn 1870, un jeune aristocrate écossais de 16 ans, Jay Cavendish, décide de traverser à cheval l’Ouest américain vers le Colorado à la recherche de son amour, Rose Ross, une jeune paysanne. Son chemin croise celui de Silas Selleck, un homme solitaire et aguerri qui accepte de le prendre sous sa protection… Slow West est un western britannico-néo-zélandais écrit et réalisé par l’écossais John Maclean, ex-musicien de rock, qui signe là son premier film. Avec un tel pedigree, on ne sera pas étonné que Slow West soit un western assez hors du commun. Il évoque quelque peu le très beau True Grit des frères Coen. Le scénario se déroule placidement au rythme de l’avancée des deux personnages et des rencontres qu’ils font en chemin. La naïveté de l’adolescent se trouve confrontée à la réalité violente d’une civilisation balbutiante et c’est cette opposition qui est intéressante. La photographie est très belle (les scènes américaines ont été tournées en Nouvelle-Zélande) et Michael Fassbender fait une excellente prestation. Même s’il ne pourra plaire à tous les amateurs de western, du fait de son rythme et de son contenu, Slow West est un western vraiment remarquable. Un premier coup de maître pour John Maclean. Le film n’est pas encore sorti en salles en France.
Elle:
Lui : 5 étoiles

Acteurs: Kodi Smit-McPhee, Michael Fassbender, Ben Mendelsohn, Caren Pistorius
Voir la fiche du film et la filmographie de John Maclean sur le site IMDB.

 

Slow West
Michael Fassbender et Kodi Smit-McPhee dans Slow West de John Maclean.

Slow West
Kodi Smit-McPhee et Michael Fassbender dans Slow West de John Maclean.

4 janvier 2017

Drôle de couple II (1998) de Howard Deutch

Titre original : « The Odd Couple II »

Drôle de couple IIDix-sept ans après leur dernière rencontre, Oscar apprend que son fils va se marier avec la fille de Felix. Ils se retrouvent pour aller assister au mariage dans le sud de la Californie. Dès le début de leurs retrouvailles, cela se passe mal : Felix se foule la cheville et ce n’est que le début d’un voyage passablement mouvementé… Trente ans après Drôle de couple (c’est presque un record pour une suite), la Paramount réunit à nouveau Walter Matthau et Jack Lemmon pour Drôle de couple II. Maintenant septuagénaires, les deux acteurs se connaissent bien puisqu’ils ont déjà fait dix films ensemble. Et c’est de nouveau Neil Simon qui écrit le scénario, cette fois directement pour le cinéma, ce n’est pas l’adaptation d’une pièce. L’humour repose sur les dialogues avec beaucoup de one-liners (bons mots et réparties en une seule phrase) assez brillantes et sur un enchainement de mini-catastrophes qui peut paraître un peu excessif. Mais l’ensemble reste amusant grâce à ses deux comédiens principaux. C’est l’occasion de les voir ensemble pour la dernière fois, un tandem de grands acteurs de comédies. Pour les deux, Drôle de couple II sera leur avant-dernier film.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Jack Lemmon, Walter Matthau
Voir la fiche du film et la filmographie de Howard Deutch sur le site IMDB.

Drôle de couple 2
Walter Matthau et Jack Lemmon dans Drôle de couple II de Howard Deutch.

Drôle de couple 2
Jack Lemmon et Walter Matthau dans Drôle de couple II de Howard Deutch.

3 janvier 2017

Drôle de couple (1968) de Gene Saks

Titre original : « The Odd Couple »

Drôle de coupleFelix est totalement dévasté par la demande de divorce de sa femme. Ses amis craigne qu’il envisage le suicide. Oscar, journaliste sportif divorcé, lui propose d’emménager chez lui le temps qu’il se remette. Mais leurs tempéraments sont très différents. Oscar aime le désordre de sa vie de célibataire alors que Felix a la manie de tout ranger… Drôle de couple est basé sur une pièce de Neil Simon qui en a écrit l’adaptation. C’est une comédie assez amusante avec des dialogues assez enlevés mais qui a du mal à faire oublier ses origines théâtrales. Tout le film repose sur le grand talent de ses deux interprètes principaux : Jack Lemmon et Walter Matthau, ce dernier ayant joué la pièce à Broadway. Il est certainement dommage qu’elle n’ait été réalisée par un réalisateur plus créatif : on pense bien évidemment à Billy Wilder qui avait dirigé les deux acteurs dans The Fortune Cookie (La Grande Combine) deux ans auparavant (Wilder était d’ailleurs le premier choix de la Paramount mais les négociations ne purent aboutir). Drôle de couple fut un énorme succès populaire.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Jack Lemmon, Walter Matthau
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Remarques :
* Le succès poussa Paramount à en faire une série TV (avec Tony Randall et Jack Klugman dans les rôles principaux) qui dura cinq saisons de 1970 à 1975. Une deuxième série TV dura deux saisons en 1982-83. Une troisième série TV est actuellement en cours (2015- ?).
* Au cinéma, une suite vit le jour en 1998.

The Odd Couple
Walter Matthau et Jack Lemmon dans Drôle de couple de Gene Saks.

Drôle de couple
Jack Lemmon, Walter Matthau, Carole Shelley et Monica Evans dans Drôle de couple de Gene Saks.

Drôle de couple
Jack Lemmon et Walter Matthau dans Drôle de couple de Gene Saks.

2 janvier 2017

Fatty à la clinique (1918) de Roscoe Arbuckle

Titre original : « Good Night, Nurse! »

Fatty à la clinique(2 bobines, 26 mn) A un coin de rue, Fatty, passablement alcoolisé, tente d’allumer sa cigarette sous une pluie battante. Il rentre chez lui et sa femme l’envoie de force dans une clinique où le chirurgien Buster prétend guérir les alcooliques… Good Night, Nurse! fait partie des courts métrages de Fatty Arbuckle avec Buster Keaton. Il se déroule en trois lieux principaux (dans la rue sous la pluie, chez lui, à la clinique) et c’est la dernière partie (celle où Buster Keaton apparaît) qui est la plus inventive. La scène la plus remarquée est celle où Fatty, déguisée en nurse, flirte avec Keaton. Quelques bons gags mais aussi quelques longueurs.
Elle:
Lui : 2 étoiles

Acteurs: Roscoe ‘Fatty’ Arbuckle, Buster Keaton, Al St. John
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Voir les autres films de Roscoe Arbuckle chroniqués sur ce blog…

Voir les livres sur Fatty Arbuckle

Good night Nurse
Buster Keaton et Fatty Arbuckle déguisée en nurse flirtent dans Fatty à la clinique de Roscoe ‘Fatty’ Arbuckle.

2 janvier 2017

Love (1919) de Roscoe Arbuckle

Love (2 bobines, 23 mn) Fatty et la fille du fermier voisin sont amoureux mais le père préfère le fils d’un fermier plus riche qui lui offre la moitié de ses terres… Love est un court métrage tout à fait dans le style de Fatty Arbuckle, c’est-à-dire du pur slapstick avec de bons gags jouant sur son côté grand enfant balourd. Certains gags sont classiques mais d’autres sont assez travaillés, parfois très acrobatiques et ayant visiblement demandé une certaine préparation. Comme souvent avec Fatty, certains gags semblent quelque peu étirés comme cette longue scène où le fermier tombe à de multiples reprises dans un puits très profond. Fatty se retrouve face à son acolyte de longue date, son neveu Al St. John. A noter que Fatty se déguise une nouvelle fois en femme à un moment de l’histoire. Ce court métrage a été redécouvert au début des années 2000.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Roscoe ‘Fatty’ Arbuckle, Al St. John
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Love Fatty
Fatty Arbuckle dans sa « Fordette » dans Love de Roscoe ‘Fatty’ Arbuckle.

2 janvier 2017

Dynamite Doggie (1925) de Roscoe Arbuckle

Dynamite Doggie(2 bobines, 18 mn) Un jeune homme rend visite à sa bien-aimée alors que son père est de sortie. Plus que le père, c’est le chien qu’il redoute… Après que sa carrière d’acteur eut été (injustement) ruinée par un scandale en 1921, Roscoe Fatty Arbuckle a réalisé des petits films comiques sous le pseudonyme William Goodrich (Buster Keaton lui avait suggéré de prendre le nom de Will B. Good, c’est-à-dire phonétiquement « je vais bien me tenir »). A défaut de pouvoir jouer lui-même, il a ainsi dirigé ses anciens acolytes et quelques autres. Si l’histoire de Dynamite Doggie est classique (elle est d’ailleurs proche de celle de Love dont on retrouve certains gags), l’originalité vient de l’utilisation du chien pour créer l’humour, chien qui joue remarquablement bien ! Pete The Dog (c’est son nom) est ici dans un de ses premiers films : il jouera dans près de cent films entre 1924 et 1935 ! Côté humain, c’est le neveu de Fatty, Al St. John, qui tient la vedette. Il a un jeu assez acrobatique, il montre notamment ses talents d’acrobate cycliste qui remontent à son début de carrière. Assez amusant à défaut d’être franchement remarquable, Dynamite Doggie a été redécouvert très récemment.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Al St. John
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dynamite-doggie-large
Al St. John et Pete the Dog dans  Dynamite Doggie de Roscoe Arbuckle.

31 décembre 2016

Sommaire de décembre 2016

Fantastic Mr. FoxLes Galettes de Pont-AvenFriends and LoversLe GuépardBonnie and ClydeGone GirlCapitaine sans peurTotal Recall

Fantastic Mr. Fox

(2009) de Wes Anderson

Les Galettes de Pont-Aven

(1975) de Joël Séria

Friends and Lovers

(1931) de Victor Schertzinger

Le Guépard

(1963) de Luchino Visconti

Bonnie and Clyde

(1967) d’ Arthur Penn

Gone Girl

(2014) de David Fincher

Capitaine sans peur

(1951) de Raoul Walsh

Total Recall

(1990) de Paul Verhoeven

L'Emprise du crimeAssassinats en tous genresCape et poignardL'insoutenable légèreté de l'êtreLooking for RichardLe Mystère AndromèdeLa Demi-Lune rougeLa Bataille de la planète des singes

L’Emprise du crime

(1946) de Lewis Milestone

Assassinats en tous genres

(1969) de Basil Dearden

Cape et poignard

(1946) de Fritz Lang

L’insoutenable légèreté de l’être

(1988) de Philip Kaufman

Looking for Richard

(1996) de Al Pacino

Le Mystère Andromède

(1971) de Robert Wise

La Demi-Lune rouge

(1919) de Alexander Korda

La Bataille de la planète des singes

(1973) de J. Lee Thompson

La Conquête de la planète des singesLes Évadés de la planète des singesLe Secret de la planète des singesLa Planète des singesLa ChaîneTrois couleurs: BlancTrois couleurs: Bleu

La Conquête de la planète des singes

(1972) de J. Lee Thompson

Les Évadés de la planète des singes

(1971) de Don Taylor

Le Secret de la planète des singes

(1970) de Ted Post

La Planète des singes

(1968) de Franklin J. Schaffner

La Chaîne

(1958) de Stanley Kramer

Trois couleurs: Blanc

(1994) de Krzysztof Kieslowski

Trois couleurs: Bleu

(1993) de Krzysztof Kieslowski

Nombre de billets : 23