9 juin 2025

Les Premiers Hommes dans la Lune (1964) de Nathan Juran

Titre original : « First Men in the Moon »

Les Premiers Hommes dans la Lune (First Men in the Moon)En 1964, une mission astronautique internationale parvient sur la Lune. Les astronautes y découvrent un drapeau britannique et un document écrit : une prise de possession de la Lune au nom de la reine Victoria. Sur Terre, on retrouve Bedford, le dépositaire de ce document, dans une maison de retraite de l’Angleterre. Il raconte…
Les Premiers Hommes dans la Lune est un film britannique réalisé par Nathan Juran, adaptation du roman du même nom de H. G. Wells paru en 1901, lui-même inspiré du roman de Jules Verne, De la Terre à la Lune, paru quelque trente ans auparavant. Le film est une comédie assez plaisante qui s’aligne sur les connaissances scientifiques de 1901. Seul le prologue apporte une note de modernité au récit. L’humour, très présent en milieu de film, repose principalement sur le personnage du savant pittoresque, brillamment interprété par Lionel Jeffries. Encore plus remarquables, les effets spéciaux sont l’œuvre de Ray Harryhausen qui utilise son fameux Dynamation ( équivalent du « stop-motion », « animation en volume » en bon français) pour donner vie aux créatures sélénites. On lui doit aussi le design de l’atterrisseur lunaire du prologue, inspiré de plans de la NASA. Le film n’eut pas le succès espéré.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Edward JuddMartha HyerLionel Jeffries
Voir la fiche du film et la filmographie de Nathan Juran sur le site IMDB.
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Remarque :
• L’idée d’une mission russo-américaine du prologue était assez audacieuse en 1964 : en pleine guerre froide, une telle coopération était loin d’être à l’ordre du jour.

Lionel Jeffries, Edward Judd et Martha Hyer dans Les Premiers Hommes dans la Lune (First Men in the Moon) de Nathan Juran.
Edward Judd et Lionel Jeffries dans Les Premiers Hommes dans la Lune (First Men in the Moon) de Nathan Juran.

Oups! Le film était déjà chroniqué…
Précédente vision : Les premiers hommes dans la lune (1964) de Nathan Juran

3 juin 2025

The Pod Generation (2023) de Sophie Barthes

The Pod GenerationDans un futur proche où la technologie a pris le pas sur la nature, Rachel et Alvy, couple new-yorkais, décident d’avoir un enfant. Soucieuse d’éviter les inconvénients de la grossesse et de ne pas pénaliser sa carrière professionnelle, Rachel souhaite utiliser les services d’une grande compagnie qui permet de porter l’enfant dans un Pod…
The Pod Generation est un film franco-americano-belge de science-fiction, écrit et réalisé par la franco-américaine Sophie Barthes. La gestation artificielle avait déjà été imaginée par Aldous Huxley il y a presque un siècle, donc l’idée n’est pas franchement originale mais Sophie Barthes aborde la question sous un angle romantique et sociétal : cette grossesse artificielle va bien entendu perturber le couple et avoir des conséquences inattendues. La mise en place éveille notre intérêt mais le problème principal du film est que les dites-conséquences ne sont pas si « inattendues » que cela. De même, les dangers de l’intelligence artificielle (ici de type omnisciente) mis en avant restent des plus classiques. Si le film n’apporte rien de nouveau, il reste plutôt amusant mais semble un peu trop long.
Elle:
Lui : 2 étoiles

Acteurs: Emilia Clarke, Chiwetel Ejiofor, Vinette Robinson, Rosalie Craig
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Chiwetel Ejiofor, Rosalie Craig et Emilia Clarke dans The Pod Generation de Sophie Barthes.

15 mai 2025

Mars Express (2023) de Jérémie Périn

Mars ExpressEn l’an 2200, sur Mars, Aline Ruby, détective privée obstinée, et Carlos Rivera son partenaire androïde vont devoir s’aventurer dans les entrailles de la capitale Noctis à la recherche d’une étudiante en cybernétique disparue. Noctis est leur ville, une utopie libertarienne rendue possible par les progrès en robotique, emblème d’un futur tourné vers les étoiles…
Mars Express est un film d’animation français de science-fiction réalisé par Jérémie Périn, son premier long métrage. Il en a écrit le scénario avec Laurent Sarfati. Le film est assez remarquable par la richesse de son histoire, qui tient autant du film noir que du film de science-fiction. Les inspirations sont nombreuses (1), à commencer par Isaac Asimov puisque les robots obéissent aux trois lois établies par l’écrivain. L’environnement est crédible, scientifiquement parlant : outre le comportement des robots, on remarque tout particulièrement le vol spatial et le fonctionnement automatique des voies rapides. Il y a aussi de bonnes trouvailles et même des notes d’humour. Le dessin est réaliste et assez épuré. L’animation n’est pas parfaite sans que ce soit gênant. La fin est ouverte (2). C’est une belle surprise de voir un tel film, de la trempe de Ghost in The Shell par exemple, issu de studios français. Une indéniable réussite.
Elle:
Lui : 5 étoiles

Acteurs (voix) : Léa Drucker, Mathieu Amalric, Sébastien Chassagne, Marthe Keller
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(1) Jérémie Périn indique avoir été influencé par RoboCop, 2001 l’Odyssée de l’espace, Les Maîtres du temps, Blade Runner, Ghost in the Shell, Terminator 2 ou encore le magazine Métal Hurlant.

(2) Le réalisateur précise : « [Avec Laurent Sarfati,] nous avons eu des désaccords sur la fin du film, qui a deux interprétations possibles. Il y en a une qui est de Laurent et l’autre de moi. On a choisi d’en faire une force, de laisser le public interpréter ce qu’il voit. »

Mars Express de Jérémie Périn.
Mars Express de Jérémie Périn.
Mars Express de Jérémie Périn.

11 mai 2025

La Bête (2023) de Bertrand Bonello

La BêteEn 2044, une intelligence artificielle détermine toutes les questions de société. Le taux de chômage est élevé puisqu’elle effectue elle-même de nombreuses tâches et se charge de la répartition du reste du travail. Gabrielle désirerait un travail plus intéressant mais pour cela elle doit purifier son ADN pour effacer toute émotion négative. Une machine la ramène à ses vies antérieures afin de lui permettre de traiter d’éventuels traumatismes…
La Bête est un film science-fiction français écrit et réalisé par Bertrand Bonello. Il s’agit d’une adaptation (très) libre du roman court La Bête dans la jungle d’Henry James. L’idée de base est originale, partant du principe que, pour une intelligence artificielle, les émotions sont devenues une menace puisqu’elles empêchent les gens de prendre des décisions parfaitement rationnelles. Le récit déroute agréablement. En pratique, il se déroule sur trois temporalités, 2044, puis 1910 et 2014, avec des sauts de l’une à l’autre. La partie 1910 (pendant les inondations de Paris) est la plus séduisante, une histoire d’amour impossible très délicate avec des dialogues intelligents et une très belle photographie (cette partie a été tournée en 35mm). La partie 2014 est plus banale et paraît un peu longue. L’ensemble a un petit côté David Lynch pour certains, probablement du fait de certaines scènes 2044. Le film n’est pas sans défaut, le plus embêtant est cette impression finale que tout cela est un peu vain. Le film est centré sur deux acteurs, tous deux remarquables : Léa Seydoux et le britannique George MacKay. La critique a été enchantée, le public un peu moins semble-t-il.
Elle:
Lui : 4 étoiles

Acteurs: Léa Seydoux, George MacKay, Guslagie Malanda
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Remarque :
• Surprenant : le film se clôt avec un QR Code que le spectateur est invité à scanner pour avoir le générique. Bertrand Bonello explique ce choix :  » En général, un générique est un moment d’émotion, avec de la musique, les noms qui défilent, les spectateurs qui se lèvent les uns après les autres et s’apprêtent à retrouver la lumière du dehors. Ici nous sommes dans un monde où les affects ont été bannis, il est donc logique qu’ils le soient aussi du générique « .

George MacKay et Léa Seydoux dans La Bête de Bertrand Bonello.
Léa Seydoux et George MacKay dans La Bête de Bertrand Bonello.

19 avril 2025

Iron Sky (2012) de Timo Vuorensola

Iron Sky2018. Une mission lunaire américaine est envoyée sur la face cachée de la Lune à des fins électoralistes. Les deux astronautes tombent sur une base secrète où les nazis se sont réfugiés depuis la fin de guerre dans le but d’envahir la Terre…
Iron Sky est un film de science-fiction humoristique finlandais réalisé par Timo Vuorensola. Il s’agit d’un véritable OVNI cinématographique, partiellement financé par crowdfunding. Le scénario est totalement farfelu, l’histoire n’est pas sérieuse une seule seconde. De nombreux passages sont vraiment hilarants. Les personnages sont caricaturaux à l’extrême et assez savoureux (1) ; tous les acteurs font une très bonne prestation. Malgré le budget réduit, les effets spéciaux sont très bien réalisés, notamment dans les scènes spatiales. Le film est sorti en salles dans de nombreux pays, mais pas en France. Les réactions du public semblent être plutôt négatives. Iron Sky est bien un OVNI cinématographique…
Elle:
Lui : 4 étoiles

Acteurs: Julia Dietze, Christopher Kirby, Götz Otto, Udo Kier, Peta Sergeant, Stephanie Paul
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(1) La présidente des États-Unis ressemble comme deux gouttes d’eau à Sarah Palin et le bureau ovale est rempli d’animaux empaillés (gouverneur de l’Alaska en 2008, elle avait pris la défense de la chasse en hélicoptère).

Christopher Kirby et Stephanie Paul dans Iron Sky de Timo Vuorensola.
Iron Sky de Timo Vuorensola.
Götz Otto, Julia Dietze et Stephanie Paul dans Iron Sky de Timo Vuorensola
(photo publicitaire)

15 janvier 2025

Stargate : La Porte des étoiles (1994) de Roland Emmerich

Titre original : « Stargate »

Stargate : La Porte des étoiles (Stargate)Rejeté par la communauté des autres égyptologues en raison de ses théories sur les pyramides d’Égypte qui seraient selon lui des lieux d’atterrissage de vaisseaux spatiaux, le docteur Daniel Jackson est recruté pour travailler sur un projet secret de l’armée américaine…
Stargate, la porte des étoiles est un film américain de science-fiction réalisé par Roland Emmerich. Le scénario résulte de la mise en commun de deux histoires, l’une de Romand Emmerich et l’autre du scénariste Dean Devlin. Basé sur l’idée de donner une explication ufologique à la présence des pyramides, le récit se révèle finalement plutôt décevant dans son développement car il est peu riche en évènements. En revanche, les clichés abondent. Les dialogues sont bien pauvres. Il y a cependant quelques bonnes trouvailles et l’ensemble forme un spectacle divertissant. Le film fut un succès et l’idée de base fut exploitée plus profondément (et plutôt mieux semble-t-il) dans une série Stargate SG-1. Plusieurs autres séries suivirent mais les suites au long métrage ne virent jamais le jour.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Kurt Russell, James Spader, Jaye Davidson, Viveca Lindfors, Alexis Cruz, Mili Avital, John Diehl, Djimon Hounsou
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James Spader et Kurt Russell dans Stargate : La Porte des étoiles (Stargate) de Roland Emmerich.

22 décembre 2024

La Planète des singes : Le Nouveau Royaume (2024) de Wes Ball

Titre original : « Kingdom of the Planet of the Apes »

La Planète des singes : Le Nouveau Royaume (Kingdom of the Planet of the Apes)Plusieurs générations après le règne de César, les singes ont définitivement pris le pouvoir. Les humains ont régressé à l’état sauvage et vivent en retrait. Alors qu’un nouveau chef tyrannique construit peu à peu son empire, un jeune singe entreprend un périlleux voyage qui l’amènera à questionner tout ce qu’il sait du passé…
La Planète des singes : Le Nouveau Royaume est un film de science-fiction américain réalisé par Wes Ball. Il s’agit de la suite de La Planète des singes : Suprématie (2017), devenant ainsi le quatrième film du redémarrage (reboot) de la série cinématographique adaptée du roman de Pierre Boulle. L’action se situe 300 ans après l’opus précédent (mais toujours bien avant l’époque du premier film de 1968). Le scénario a de sérieux problèmes de cohérence et, sur ce plan, toute la seconde partie n’est pas vraiment remarquable. L’épilogue, chargé d’ouvrir la voie vers une suite, est bâclé. Malgré ces faiblesses de scénario et une certaine lenteur du récit, on ne s’ennuie pas une seconde grâce à deux personnages forts : le singe Noa, qui offre un beau mélange d’intelligence et de candeur, très humain dans ses expressions, et la jeune fille intrépide Nova qui, bien que très formatée, est attachante. De façon sous-jacente, les thèmes du racisme et de la difficulté du vivre ensemble sont une fois de plus abordés. Celui de la religion l’est également mais les scénaristes ont été plus frileux de s’aventurer très loin sur ce terrain. Bonne réalisation, sans excès d’effets et qui utilise bien les beaux paysages de l’Australie où le film a été tourné. L’ensemble est réussi. La critique a fait la fine bouche mais le film a connu un succès en salles.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Owen Teague, Freya Allan, Kevin Durand, Peter Macon, William H. Macy
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Owen Teague dans La Planète des singes : Le Nouveau Royaume (Kingdom of the Planet of the Apes) de Wes Ball.
Freya Allan dans La Planète des singes : Le Nouveau Royaume (Kingdom of the Planet of the Apes) de Wes Ball.
La Planète des singes : Le Nouveau Royaume (Kingdom of the Planet of the Apes) de Wes Ball.

Tous les films :
A) Cinq films de 1968 à 1973 :
La Planète des singes (Planet of the Apes) (1968) de Franklin J. Schaffner
Le Secret de la planète des singes (Beneath the Planet of the Apes) (1970) de Ted Post
Les Évadés de la planète des singes (Escape From the Planet of the Apes) (1971) de Don Taylor
La Conquête de la planète des singes (Conquest of the Planet of the Apes) (1972) de J. Lee Thompson
La Bataille de la planète des singes (Battle for the Planet of the Apes) (1973) de J. Lee Thompson.

B) Nouvelle adaptation du roman :
La Planète des singes (Planet of the Apes) (2001) de Tim Burton.

C) Série « Reboot » (action située avant celle du roman) :
La Planète des singes : Les Origines (Rise of the Planet of the Apes) (2011) de Rupert Wyatt
La Planète des singes : L’Affrontement (Dawn of the Planet of the Apes) (2014) de Matt Reeves
La Planète des singes : Suprématie (War for the Planet of the Apes) (2017) de Matt Reeves.
La Planète des singes : Le Nouveau Royaume (Kingdom of the Planet of Apes) (2024) de Wes Ball

7 décembre 2024

Battlestar Galactica (2003) de Michael Rymer

Battlestar GalacticaTexte d’introduction : « L’Homme créa les Cylons. Ils furent créés pour faciliter la vie dans les Douze Colonies. Puis le jour vint où les Cylons décidèrent de tuer leurs maîtres. Après une longue lutte sanglante, un armistice fut déclaré. Les Cylons partirent pour un autre monde qui leur appartiendrait. Une station spatiale éloignée fut construite où Cylons et Humains pourraient entretenir des relations diplomatiques. Chaque année, les Coloniaux envoient un officier. Les Cylons n’envoient personne. Personne n’a plus aucune nouvelle d’eux depuis 40 ans. »
Battlestar Galactica (miniseries) est une série TV américaine de science-fiction de 2 x 90 minutes qui a ensuite été remontée en un film de 3 heures pour servir de pilote à la série homonyme (4 saisons, 2005-2008). Cette réinvention du film et de la série Battlestar Galactica (1978-1979) a été écrite par Glen A. Larson, créateur de la série originale, et Ronald D. Moore, scénariste de nombreux épisodes de Star Trek . L’histoire est la même mais elle a été largement dépoussiérée et enrichie. Deux personnages-clés (Starbuck et Boomer) ont été redistribués pour devenir des rôles féminins et tous les personnages ont acquis une indéniable profondeur ; chacun a ses démons intérieurs. L’atmosphère générale est moins détendue, plus sérieuse et plus militaire. Ce film-pilote et la série qui suivra illustrent bien le traumatisme post 11-septembre que l’on retrouve dans de si nombreuses productions hollywoodiennes de la première décennie du XXIe siècle. Bien entendu, le visuel est bien plus spectaculaire avec des effets spéciaux convaincants et bien utilisés. La qualité d’écriture et de réalisation est indéniable. Cette miniseries remporta un tel succès qu’une série hebdomadaire fut aussitôt mise en chantier. Elle durera quatre saisons.
Elle:
Lui : 4 étoiles

Acteurs: Edward James Olmos, Mary McDonnell, Katee Sackhoff, Jamie Bamber, James Callis, Tricia Helfer, Grace Park
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Edward James Olmos (Adama), Mary McDonnell, Jamie Bamber (Apollo), Katee Sackhoff (Starbuck), Tricia Helfer, James Callis (Baltar) et Grace Park (Boomer).
Photo promotionnelle de la série Battlestar Galactica (2004-2007)

3 décembre 2024

Edge of Tomorrow (2014) de Doug Liman

Edge of TomorrowDans un futur proche, des hordes d’affreux extraterrestres ont envahi l’Europe et semblent désormais invincibles : aucune armée au monde n’a réussi à les vaincre. Le commandant William Cage, qui n’a jamais combattu de sa vie, se retrouve forcé de participer à une mission-suicide…
Edge of Tomorrow est un film de science-fiction américain réalisé par Doug Liman. Il s’agit de l’adaptation cinématographique du light novel (roman pour adolescents) japonais All You Need Is Kill de Hiroshi Sakurazaka paru en 2004. La grande originalité de cette histoire est de calquer sa structure sur celle des jeux vidéo on recommence jusqu’à réussir), ce qui donne des possibilités amusantes tout en restant cohérent. Les qualités du film sont plutôt du côté d’un humour, qui sait rester discret. Pour le reste, le film est nourri de scènes d’action très rapides. Le scénario parvient à éviter toute répétition par d’importantes « ellipses » . En revanche, le dénouement, très confus, n’a pas la force qu’il devrait avoir. Succès relativement important mais pas suffisant pour que la suite prévue soit mise en chantier.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Tom Cruise, Emily Blunt, Brendan Gleeson, Bill Paxton
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Emily Blunt et Tom Cruise dans Edge of Tomorrow de Doug Liman.

25 novembre 2024

Galactica: La bataille de l’espace (1978) de Richard A. Colla et Alan J. Levi

Titre original : « Battlestar Galactica »

Galactica: La bataille de l'espace (Battlestar Galactica)Dans un système lointain, douze colonies humaines sont en guerre depuis plus de mille ans contre une race de robots, les Cylons. Alors que la paix est sur le point d’être signée, les Cylons attaquent la flotte et détruisent le vaisseau amiral où les dirigeants humains s’étaient réunis. Ils détruisent ensuite les douze colonies. Seul un petit groupe de vaisseaux parvient à s’échapper, dirigé par le Galactica dont les occupants doivent maintenant trouver une destination…
Battlestar Galactica (alias Saga of a Star World) est un film américain de space-opéra écrit et produit par Glen A. Larson. Créé au départ pour la télévision, il a bénéficié d’une sortie en salles avant de servir de pilote pour une série TV. L’objectif de Universal était bien évidemment de copier Star Wars (1977, 20th Century Fox) et le studio n’a hésité à donner un budget assez conséquent : 8 millions de dollars (à comparer aux 11 millions de Star Wars). Battlestar Galactica est loin d’avoir toutes les qualités de son modèle, le scénario est bien plus pauvre, les dialogues sont souvent désespérants et, si la réalisation est assez soignée avec des effets spéciaux plutôt réussis (pour l’époque), le génie créateur d’un Georges Lucas manque à l’appel. De ce fait, le film a aujourd’hui bien mal vieilli. Le succès à l’époque fut important, suffisamment pour qu’Universal décide de le prolonger avec une série TV qui, bien qu’inégale, est assez réussie grâce au flegme de ses deux personnages principaux : Apollo et Starbuck.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Richard Hatch, Dirk Benedict, Lorne Greene, Herbert Jefferson Jr., Maren Jensen
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Versions :
Battlestar Galactica, version de 2h21 sortie en salles en 1978.
Battlestar Galactica – Saga of a Star World, version TV très légèrement remaniée de 2h15, qui a servi de pilote à la série TV Battlestar Galactica (1978-79, 24 épisodes) et qui est également sortie en salles en 1979.
Remake :
Battlestar Galactica (2003)

Jane Seymour, Dirk Benedict (Starbuck) et Richard Hatch (Apollo)
dans Galactica: La bataille de l’espace (Battlestar Galactica)
Galactica: La bataille de l’espace (Battlestar Galactica)
Maren Jensen, Lorne Greene et Richard Hatch
photo promotionnelle pour Battlestar Galactica.