24 décembre 2021

Médecin de campagne (2016) de Thomas Lilti

Médecin de campagneJean-Pierre Werner, médecin de campagne qui ne vit que pour son travail, est obligé de ralentir son activité pour suivre le traitement d’une tumeur cérébrale. Sans le prévenir, son cancérologue lui envoie le médecin Nathalie Delezia pour l’aider dans sa tâche. Ayant l’habitude de toujours tout faire lui-même, Jean-Pierre n’apprécie guère sa venue…
Médecin de campagne est une comédie dramatique française réalisée par Thomas Lilti. C’est son troisième long métrage, le deuxième qui traite du monde médical. Il s’inspire de ses propres souvenirs, des remplacements qu’il a effectués à la fin de ses études de médecine. Considérant que les médecins de campagne sont en voie d’extinction, il a désiré faire un film qui rend hommage à leur travail et à leur rôle social. L’ajout d’une maladie grave touchant son personnage permet non seulement de donner de l’intensité au récit mais aussi d’aborder le thème de la relève. Bien documenté et très authentique, son récit est riche et intéressant. Il n’y a pas cette tension qui marquait son film précédent, Hippocrate, mais notre attention reste entière tout au long de ce film empreint d’un grand humanisme.
Elle: 4 étoiles
Lui : 4 étoiles

Acteurs: François Cluzet, Marianne Denicourt, Christophe Odent, Patrick Descamps
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Médecin de campagneMarianne Denicourt, Félix Moati et François Cluzet dans Médecin de campagne de Thomas Lilti.

23 décembre 2021

Hippocrate (2014) de Thomas Lilti

HippocrateBenjamin Barois commence son internat au service dirigé par son père, le professeur Barois. Enthousiaste, il fait la connaissance d’Abdel Rezzak, un médecin algérien faisant fonction d’interne. Cependant, la dure réalité du travail hospitalier le rattrape bientôt…
Hippocrate est un film français coécrit et réalisé par Thomas Lilti. Il s’agit du premier film de sa série consacrée au métier de médecin, un métier qu’il connait bien puisqu’il est fils de médecin et qu’il a lui-même exercé jusqu’en 2016. Il a donc puisé dans ses souvenirs personnels et tourné dans l’hôpital où il pratiquait. Toute l’histoire se déroule entre ses murs, Thomas Lilti avait l’avantage de connaitre les lieux pour savoir les exploiter au mieux. Le récit met en relief la très forte pression qui s’exerce sur les médecins, l’importance des décisions qu’ils doivent prendre et la nécessité d’exercer dans des conditions qui sont loin d’être optimales. L’humour n’est pas absent, le cinéaste parvient bien à insérer un peu de comédie et aussi de l’émotion. L’ensemble est bien entendu très authentique. Une réussite. Le film a connu un beau succès.
Elle: 3 étoiles
Lui : 4 étoiles

Acteurs: Vincent Lacoste, Jacques Gamblin, Reda Kateb, Marianne Denicourt, Félix Moati, Carole Franck, Philippe Rebbot
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Remarque :
* Le film est adapté en série depuis 2018 sur Canal+ par Thomas Lilti (Hippocrate).

HippocrateVincent Lacoste dans Hippocrate de Thomas Lilti.

HippocrateReda Kateb, Jacques Gamblin et Marianne Denicourt dans Hippocrate de Thomas Lilti.

22 décembre 2021

La Belle de Rome (1955) de Luigi Comencini

Titre original : « La bella di Roma »

La Belle de Rome (La bella di Roma)À Rome, Nannina est fiancée à Mario, un boxeur emprisonné après une bagarre avec un policier. Elle est alors embauchée comme caissière au bistrot d’Oreste, un veuf qui la courtise bientôt. Gracco, un voisin d’Oreste, lui fait également des avances, bien que marié à Ines…
Les films que Luigi Comencini a signés dans les années cinquante sont essentiellement commerciaux, ils n’ont pas les qualités de ses réalisations ultérieures. La Belle de Rome en est un bel exemple : c’est comédie plaisante sans être vraiment remarquable. L’histoire est assez classique : deux hommes tentent de profiter du désarroi d’une jeune femme qui rêve d’ouvrir une trattoria. L’un est assez sincère mais bien trop âgé pour elle, l’autre est hypocrite et marié. Le machisme du mâle italien est donc la cible principale de l’ironie et il faut souligner que le réalisateur ne joue pas trop avec le pouvoir d’attraction de Silvana Pampanini. L’autre cible est la bigoterie mêlée de superstition des personnages, ce qui permet d’introduire un ressort amusant de comédie. La musique est signée Nino Rota. Film peu courant.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Alberto Sordi, Silvana Pampanini, Paolo Stoppa, Antonio Cifariello
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La Belle de Rome (La bella di Roma)Silvana Pampanini et Alberto Sordi dans La Belle de Rome (La bella di Roma) de Luigi Comencini.

21 décembre 2021

Wildlife: Une saison ardente (2018) de Paul Dano

Titre original : « Wildlife »

Wildlife: Une saison ardente (Wildlife)Dans les années 1960, Jerry et Jeannette déménagent dans le Montana en espérant s’intégrer à la bourgeoisie locale. Mais Jerry doit d’abord se contenter d’un emploi subalterne tandis que Jeannette s’ennuie. Peu à peu, le couple se délite sous le regard de leur fils de 14 ans…
Wildlife : Une saison ardente est un film dramatique américain coécrit, coproduit et réalisé par Paul Dano. Il s’agit de la première réalisation de cet acteur trentenaire. Il a présenté cette adaptation d’un roman homonyme de Richard Ford comme le premier film d’une série sur des familles en crise. Ici, tout se déroule de façon presque silencieuse, sans grand éclat. La particularité du récit est d’être vu par les yeux de l’adolescent qui doit se résigner à assister aux écarts de sa mère puis aux excès de son père sans pouvoir intervenir. L’enfant semble montrer une maturité certaine (impression accentuée par la voix très posée de l’acteur Ed Oxenbould, une voix d’adulte) mais aussi un inquiétant désenchantement. Si Jake Gyllenhaal n’est pas franchement remarquable, Carey Mulligan et surtout Ed Oxenbould font de belles prestations. Le récit manque un peu d’intensité et donne une impression de déjà-vu. Le film a été bien accueilli par la critique.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Ed Oxenbould, Jake Gyllenhaal, Carey Mulligan, Bill Camp
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Wildlife: Une saison ardente (Wildlife)Ed Oxenbould, Carey Mulligan et Jake Gyllenhaal dans Wildlife: Une saison ardente (Wildlife) de Paul Dano.

20 décembre 2021

Double détente (1988) de Walter Hill

Titre original : « Red Heat »

Double détente (Red Heat)Ivan Danko, un policier russe, est envoyé à Chicago pour ramener Rostavili, le trafiquant de drogue responsable de la mort de son coéquipier. Le criminel, tombé aux mains de la police américaine dès son arrivée, attend d’être extradé. Mais rien ne va se passer comme prévu…
Double détente (Red Heat) est un film américain coécrit et réalisé par Walter Hill. Depuis que le cinéma existe, mettre deux personnages de caractères opposés en tandem est l’un des ressorts de comédie les plus utilisés. Les américains, qui aiment mettre un nom sur tout, appellent cela les « buddy movies » (films de potes). Pour saluer les prémices d’une détente entre l’Est et l’Ouest, Walter Hill eut donc l’idée de mettre en tandem un policier américain et un policier russe. Bien entendu, ils sont à l’opposé l’un de l’autre : le premier est bavard, brouillon et débraillé, le second est taciturne, méthodique et tiré à quatre épingles. Double détente est indéniablement un film d’action, il n’y a que peu de moments calmes. La réalisation de Walter Hill est musclée et bien maitrisée,  Arnold Schwarzenegger montre beaucoup de présence. L’acteur d’origine autrichienne a en outre l’avantage d’avoir toujours un fort accent étranger qui sied parfaitement au personnage. Sans démériter, l’ensemble finit toutefois un peu par lasser. Pour les amateurs d’action.
Elle:
Lui : 2 étoiles

Acteurs: Arnold Schwarzenegger, Jim Belushi, Peter Boyle, Ed O’Ross, Laurence Fishburne, Gina Gershon
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Double détente (Red Heat)Jim Belushi et Arnold Schwarzenegger dans Double détente (Red Heat) de Walter Hill.

19 décembre 2021

Drunk (2020) de Thomas Vinterberg

Titre original : « Druk »

Drunk (Druk)Danemark. Quatre amis, professeurs dans le même lycée, décident de mettre en pratique la théorie d’un psychologue norvégien selon laquelle l’homme aurait dès la naissance un déficit d’alcool dans le sang. Avec une rigueur scientifique, chacun relève le défi en espérant que leur vie n’en sera que meilleure…
Drunk est un film danois coécrit et réalisé par Thomas Vinterberg, le réalisateur de Festen, cofondateur avec Lars von Trier du mouvement Dogme95. Le film est plutôt une comédie mais il est assez difficile de cerner les intentions réelles du cinéaste (et ses déclarations à ce sujet restent très vagues). S’il a joué l’équilibre entre apologie et condamnation, c’est principalement parce qu’il n’aborde le sujet de l’alcoolisme que sous un seul plan : il montre que l’alcool est un formidable lubrifiant social et se contente de placer quelques évènements plus dramatiques pour éviter d’être accusé d’en faire l’apologie (1). Malgré ces facilités et le fond un peu simpliste, le film reste amusant et séduit par son côté « ode à la vie ». L’ensemble est très nerveux et Mads Mikkelsen fait une belle prestation. Gros succès critique et public, avec moult récompenses à la clef.
Elle: 3 étoiles
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Mads Mikkelsen, Thomas Bo Larsen, Magnus Millang, Lars Ranthe, Maria Bonnevie
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Remarque :
* Le philosophe et psychiatre norvégien Finn Skårderud a démenti avoir écrit que l’homme naît avec un déficit de 0,5g d’alcool dans le sang. Il a écrit une préface au livre « Les Effets psychologiques du vin » de l’Italien Edmondo de Amicis.  « Sur la première page, j’ai écrit qu’après un ou deux verres, oui, tout va plutôt bien, on croit peut-être qu’on est né avec un déficit de 0,5g », a-t-il expliqué au micro de la radio norvégienne NRK. « Mais dans le paragraphe suivant, je démens la thèse dans son intégralité » a-t-il ajouté.
La reprise partielle et trompeuse de ses propos l’a plongé dans l’embarras : « Ça a d’abord été un peu inconfortable parce que je suis tout de même médecin, psychiatre, je traite des gens souffrant d’addictions, je rencontre leurs familles » a-t-il confié à NRK.

(1) Il semble que, culturellement, l’alcool a déjà une très forte acceptation sociale au Danemark, cet encouragement social étant souvent cité comme principal vecteur du problème de l’alcoolisme au Danemark. Donc, finalement, le réalisateur souffle dans le sens du vent.

Drunk (Druk)Thomas Bo Larsen, Lars Ranthe, Mads Mikkelsen et Magnus Millang dans Drunk (Druk) de Thomas Vinterberg.

18 décembre 2021

Family Romance, LLC (2019) de Werner Herzog

Family Romance, LLCDans la foule de Tokyo, un homme a rendez-vous avec Mahiro, sa fille de douze ans qu’il n’a pas vue depuis des années. La rencontre est d’abord froide mais évolue bien et ils promettent de se retrouver. Ce que Mahiro ne sait pas, c’est que ce « père » est en réalité un acteur de la société Family Romance, engagé par sa mère…
Family Romance, LLC est un film vraiment unique en son genre. Ce n’est ni une oeuvre de fiction, ni un documentaire. Non seulement la société Family Romance existe bel et bien mais encore l’acteur principal du film, Ishii Yuichi, en est le fondateur. La société emploie actuellement 800 personnes, 800 acteurs peut-on même dire. Si l’on considère que le cinéma joue constamment avec les barrières entre réel et fiction, on comprend aisément pourquoi mettre en scène Family Romance  LLC a attiré un cinéaste comme Werner Herzog : on ne sait plus très bien où mettre ces barrières si tant est qu’elles existent encore ici. Herzog a tout de même écrit un scénario et a tourné le film avec des moyens très légers, laissant les acteurs improviser. Le cinéaste précise qu’il ne parle pas japonais mais qu’il percevait le sens des échanges. Tous les acteurs sont des non professionnels. Accessoirement, le film nous permet de découvrir un petit pan de la culture japonaise. Un film assez troublant.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Ishii Yuichi, Mahiro Tanimoto, Miki Fujimaki
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Family Romance, LLCIshii Yuichi et Miki Fujimaki dans Family Romance, LLC de Werner Herzog.

Family Romance, LLCMahiro Tanimoto, Ishii Yuichi et Werner Herzog sur le tournage de Family Romance, LLC de Werner Herzog.

17 décembre 2021

Au risque de se perdre (1959) de Fred Zinnemann

Titre original : « The Nun’s Story »

Au risque de se perdre (The Nun's Story) Dans les années 1930, la fille aînée d’un chirurgien réputé de Bruges décide d’entrer dans un couvent. Elle entame avec ferveur son apprentissage de la vie religieuse se forçant à accepter la règle d’obéissance absolue. Devenue sœur Luc, elle suit une formation d’infirmière dans l’espoir d’être envoyée au Congo…
Au risque de se perdre (The Nun’s Story) est un film américain réalisé par Fred Zinnemann. Ce film est une adaptation fidèle du best-seller homonyme de Kathryn C. Hulme en grande partie basé sur la vie d’une de ses amies. Il ne faut pas être rebuté par le sujet car le film est assez passionnant, malgré sa longueur de 2h30. Articulé en trois parties, tout le récit est vu par les yeux de la jeune femme. Nous suivant tout d’abord l’apprentissage de la jeune nonne qui nous est montré avec une précision quasi documentaire. Cette partie nous laisse presque sans voix car il s’agit d’une véritable dépersonnalisation de l’individu qui évoque certains entrainements militaires extrêmes : confinement, discipline implacable, humiliations, bannissement de toute expression pour parvenir à une soumission totale. La deuxième partie se déroule au Congo, une partie qui semble aujourd’hui un peu empreinte de colonialisme paternaliste mais qui voit des développements intéressants. La troisième partie se déroule à nouveau en Belgique. Ce qui est remarquable dans le scénario, c’est l’absence de facilités d’écriture, il n’y a pas d’effets, tout se déroule en douceur, le trait ne semble jamais grossi. Le propos est finalement plutôt philosophique et ne s’égare jamais. Audrey Hepburn est ici assez étonnante, c’est incontestablement l’un de ses meilleurs rôles. La photographie en Technicolor de Franz Planer est superbe. Gros succès à sa sortie.
Elle:
Lui : 4 étoiles

Acteurs: Audrey Hepburn, Peter Finch, Edith Evans, Peggy Ashcroft, Dean Jagger, Mildred Dunnock, Beatrice Straight, Patricia Collinge
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Remarque :
* La scène finale ne comporte pas de musique. D’après Clive Hirschhorn, auteur de Warner Bros Story, il s’agit du seul film Warner sans musique sur le mot « Fin ». Zinnemann a expliqué plus tard qu’il s’agissait de ne froisser personne. Une musique plutôt joyeuse aurait donné l’impression d’approuver la décision de sœur Luc et une partie du public aurait pu s’en offusquer. Une musique triste aurait eu l’effet contraire et aurait froissé une autre partie du public. Initialement farouchement opposé à l’idée, Jack Warner s’est finalement résigné à accepter.

Au risque de se perdre (The Nun's Story)Audrey Hepburn et Edith Evans dans Au risque de se perdre (The Nun’s Story) de Fred Zinnemann.

16 décembre 2021

Un justicier dans la ville (1974) de Michael Winner

Titre original : « Death Wish »

Un justicier dans la ville (Death Wish)La femme et la fille de Paul Kersey sont sauvagement agressées par trois voyous. La police ne fait rien. Homme habituellement tranquille et pacifiste, Paul Kersey décide de se faire justice lui-même…
Un justicier dans la ville est un film américain réalisé par Michael Winner. Il s’agit de l’adaptation du roman homonyme de Brian Garfield qui a écrit son livre après avoir été victime d’agressions. Son propos était toutefois de montrer que les réactions instinctives de justice expéditive ne menaient à rien. Le film de Michael Winner a pris une voie opposée : il prône clairement l’autodéfense et joue sur le plaisir de voir les voyous de tous poils mis sommairement et définitivement hors de nuire. Le terme « exécution sommaire » est toutefois plus approprié. Le propos est très simpliste et manichéen : la police est inefficace  (et montre plus d’ardeur à traquer le justicier qu’à poursuivre les délinquants) donc revenons à l’époque où l’on pouvait user librement de son arme pour résoudre les problèmes. En dehors des évidentes réticences sur le fond, le film est critiquable aussi sur la forme. Charles Bronson ne montre aucune émotion et n’est guère crédible dans son rôle de paisible architecte. Beaucoup de seconds rôles sont très mal joués. Qu’importe ! Le film a trouvé un écho auprès du public à une période où la criminalité était très forte et il connut un immense succès. Avec Clint Eastwood dans L’inspecteur Harry (1971), Charles Bronson est devenu le héraut d’une justice expéditive que certains appelaient de leurs vœux. Le film reste dans l’histoire du cinéma comme l’archétype du « cinéma réactionnaire ».
Elle:
Lui : 2 étoiles

Acteurs: Charles Bronson, Hope Lange, Vincent Gardenia
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Remarque :
* La musique est signée Herbie Hancock.

Un justicier dans la ville (Death Wish)Charles Bronson dans Un justicier dans la ville (Death Wish) de Michael Winner.

Suites (invariablement jugées comme étant de piètre qualité) :
Un justicier dans la ville N°2 (Death Wish II) de Michael Winner (1982) avec Charles Bronson
Le justicier de New York (Death Wish 3) de Michael Winner (1985) avec Charles Bronson
Le justicier braque les dealers (Death Wish 4: The Crackdown) de J. Lee Thompson (1987) avec Charles Bronson
Le justicier – L’ultime combat (Death Wish V: The Face of Death) de Allan A. Goldstein (1994) avec Charles Bronson

Remake :
Death Wish de Eli Roth (2018) avec Bruce Willis

15 décembre 2021

Angel Heart : Aux portes de l’enfer (1987) de Alan Parker

Titre original : « Angel Heart »

Angel Heart : Aux portes de l'enfer (Angel Heart)En 1955, à New York, Louis Cyphre engage un enquêteur privé de seconde zone, Harold Angel, pour retrouver un ancien crooner qui est revenu amnésique de la guerre. Cyphre dit avoir signé avec lui un contrat dont certaines clauses ne deviennent exécutoires qu’à la mort du crooner. Cyphre soupçonne l’hôpital privé où le crooner reçoit un traitement psychiatrique d’émettre de faux rapports…
Angel Heart : Aux portes de l’enfer est un film américano-canado-britannique écrit et réalisé par Alan Parker, basé sur le roman Falling Angel de l’américain William Hjortsberg. Assez mystérieuse, la mise en place de l’intrigue est prometteuse. Alan Parker joue avec les genres, oscillant en permanence entre plusieurs, sans perdre la maitrise de l’ensemble. Peu à peu, l’atmosphère devient de plus en plus glauque et étouffante, mettant le spectateur plutôt mal à l’aise. Hélas, le dernier tiers, qui nous révèle tout, est trop démonstratif et utilise un symbolique assez pesante. Les amateurs d’histoires de sorcellerie portent Angel Heart en très haute estime. Personnellement, je suis plus mitigé… A noter que Mickey Rourke a un jeu bien contrôlé, ce qui est d’autant plus appréciable que c’est chez lui plutôt inhabituel.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Mickey Rourke, Robert De Niro, Lisa Bonet, Charlotte Rampling, Michael Higgins
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Angel Heart : Aux portes de l'enfer (Angel Heart)Mickey Rourke et Charlotte Rampling dans Angel Heart : Aux portes de l’enfer (Angel Heart) de Alan Parker.