8 octobre 2011

Double assassinat dans la rue Morgue (1932) de Robert Florey

Titre original : « Murders in the Rue Morgue »

Double assassinat dans la rue MorgueA Paris, en 1845, le Docteur Mirakle exhibe un gorille au comportement humain dans une baraque de foire. Pour prouver la parenté de l’homme et du gorille, il mène en secret des expériences où il injecte du sang de gorille dans les veines de jeunes femmes… Double assassinat dans la rue Morgue est librement inspiré d’une nouvelle d’Edgar Allan Poe. Robert Florey et Bela Lugosi ont tous deux été écartés du tournage de Frankenstein et Universal leur donne cette adaptation en guise de consolation. Les décors sont quelque peu inspirés de l’expressionnisme allemand, ils évoquent des films comme Le Cabinet du Docteur Caligari, il faut certainement y voir la patte de Karl Freund, directeur de la photographie. Il faut aussi noter une belle scène de balançoire et une scène finale du gorille sur les toits qui préfigure King Kong. La mise en scène est en revanche un peu terne, assez abrupte aussi. Bela Lugosi est particulièrement convaincant dans son rôle de savant démoniaque. Double assassinat dans la rue Morgue  n’est pas dénué de charmes mais il semble loin des autres films fantastiques de ce début des années trente.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Sidney Fox, Bela Lugosi, Leon Ames, Bert Roach, Arlene Francis
Voir la fiche du film et la filmographie de Robert Florey sur le site IMDB.

Remarques :
* Signalons la présence d’un jeune dialoguiste : John Huston. Il écrit dans ses mémoires : « Mon souci était de faire passer dans les dialogues l’étrange poésie de Poe mais le metteur en scène estima que mon texte était trop littéraire. Avec son assistant, il le réécrivit entièrement au fur et à mesure du tournage. Il en résulte un curieux mélange : un langage moderne dans une ambiance du XIXe siècle ».

* Autre erreur du réalisateur : Si les plans lointains du gorille sont assez réussis en utilisant un acteur déguisé, le metteur en scène a cru bon d’insérer des très gros plans d’un animal véritable. Seulement, au lieu de prendre un gorille, Robert Florey a utilisé un gentil petit chimpanzé qui ne provoque pas vraiment une grande émotion chez le spectateur !

Autres adaptations de cette nouvelle de Poe :
Le fantôme de la Rue Morgue (Phantom of the Rue Morgue) de Roy Del Ruth (1954) avec Karl Malden
Murders in the Rue Morgue de Gordon Hessler (1971) avec Jason Robards

7 octobre 2011

Annie du Klondike (1936) de Raoul Walsh

Titre original : « Klondike Annie »

Annie du KlondikeRose Carlton, chanteuse de cabaret, s’enfuit sur un cargo après avoir poignardé son protecteur qui la retenait prisonnière. Sur le bateau, elle rencontre une missionnaire de l’Armée du Salut qui décède peu après. Recherchée par la police, Rose prend la place de la missionnaire et arrive ainsi au Klondike… Le scénario de Annie du Klondike est assez surprenant. C’est Mae West elle-même qui l’a écrit d’après sa pièce  Frisco Kate écrite en 1921. Il est surprenant car il est étonnamment sage bien que, comme on s’en doute, Mae West sera une missionnaire assez inhabituelle. L’actrice s’amuse avec son image. Il n’était toutefois pas encore assez sage pour la censure qui imposa des coupes (1) ; Mae West était la bête noire de la censure avec ses attitudes provocantes, son déhanchement si particulier et ses jeux de mots souvent très connotés sexuellement (2). Annie du Klondike est une amusante comédie, calme et plutôt bien équilibrée.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Mae West, Victor McLaglen, Phillip Reed, Helen Jerome Eddy
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Voir les autres films de Raoul Walsh chroniqués sur ce blog…

Remarques :
(1) La censure fit enlever la scène où Mae West se bat avec son protecteur chinois : alors qu’il tente de la poignarder car elle cherche à s’enfuir, c’est elle qui le poignarde un peu accidentellement avec sa fameuse dague. Cette scène fait cruellement défaut car la transition est abrupte. La censure fit également enlever la scène où Mae West habille en prostituée la missionnaire décédée pour leurrer la police. 8 minutes sont ainsi perdues.

(2) « Give a man a free hand and he’ll try to put it all over you » (jeu de mot sur le double sens de free hand = « laissez un peu de liberté à un homme et il essayera de vous mettre la main partout » ou « laissez un homme avoir une main libre et il essayera de vous la mettre partout ».)
Autres bonnes réparties :
(parlant des hommes) Between two evils, I always pick the one I never tried before.
(à son partenaire) You ain’t no oil painting but you’re a fascinating monster.

Chansons interprétées par Mae West :
* I’m an occidental woman in an oriental mood for love
* Mister Deep Blue Sea.

6 octobre 2011

Dédée d’Anvers (1948) de Yves Allégret

Dédée d'AnversDédée (Simone Signoret) est entraineuse dans un bar à marins sur le port d’Anvers. Le patron, Monsieur René (Bernard Blier) est bienveillant mais elle est soumise à son souteneur (Marcel Dalio), engagé comme portier. Sa rencontre avec un capitaine italien qui fait de la contrebande avec son cargo (Marcello Pagliero) va bouleverser sa vie… Dédée d’Anvers n’est pas sans rappeler Quai des Brumes par son atmosphère (on pourra aussi trouver que Marcello Pagliero ressemble à Jean Gabin !) Sans être tout à fait dans la veine du réalisme poétique de l’avant-guerre, le film d’Yves Allégret est un film noir et fataliste. Il est servi par une belle interprétation, notamment celle de Simone Signoret qui montre une grande présence à l’écran et apporte beaucoup d’humanité à son personnage, à la fois forte et fragile. Son mari, Yves Allégret, lui offre ainsi le premier de ses grands rôles. L’histoire pêche par son côté très conventionnel et l’on aurait souhaité un peu plus de profondeur dans les personnages. A noter une étonnante scène de bagarre entre marins dans la rue, c’est d’ailleurs presque la seule scène sur l’environnement social. Dédée d’Anvers tire toute sa force de son interprétation.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Bernard Blier, Simone Signoret, Marcello Pagliero, Marcel Dalio, Jane Marken
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Remarque :
Dédée d’Anvers est adapté d’un livre d’Henri La Barthe (sous le pseudonyme Ashelbé), également auteur de Pépé Le Moko.

5 octobre 2011

Le cambrioleur (1957) de Paul Wendkos

Titre original : « The burglar »

Le cambrioleurUn cambrioleur parvient avec ses complices à subtiliser un collier de grande valeur. Malheureusement pour lui, il a été vu par deux policiers en patrouille. Le cambrioleur préfère donc se cacher et d’attendre avant de revendre le collier mais ses complices sont plus impatients… Le cambrioleur est un film noir adapté d’un roman de David Goodis qui en a écrit lui-même l’adaptation. C’est le premier long métrage de Paul Wendkos. Grand admirateur d’Orson Welles, il en reprend l’audace : très inventif dans ses plans de caméra, parfois jusqu’à l’excès mais le plus souvent de façon fort réussie, il étonna la critique et même Columbia qui le prit sous contrat. Il fignola lui-même le montage, ce qui lui prit une année ; le résultat montre une certaine perfection. Le scénario, en revanche, est assez faible, l’histoire tournant rapidement en rond. A noter la belle interprétation de Dan Duryea et même de la jeune Jayne Mansfield : un personnage assez éloigné des rôles de plantureuse idiote dans lesquels elle sera ensuite cantonnée. Le cambrioleur reste assez peu connu, il est pourtant très inventif et original dans sa forme. Les films suivants de Paul Wendkos ne furent pas hélas au niveau de cet étonnant premier essai.
Elle:
Lui : 4 étoiles

Acteurs: Dan Duryea, Jayne Mansfield, Martha Vickers, Peter Capell, Mickey Shaughnessy
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Remake :
Le Casse d’Henri Verneuil (1971) avec Jean-Paul Belmondo.

4 octobre 2011

Boulevard de la mort (2007) de Quentin Tarantino

Titre original : « Death proof »

Boulevard de la mortA deux périodes différentes, un même cascadeur psychopathe attaque un groupe jeunes filles parties faire la bringue… Boulevard de la mort est composé de deux histoires similaires, normalement séparées par quatorze mois, nous dit-on. Seulement Quentin Tarantino se plaît à brouiller les repères : la première est plutôt placée dans les années soixante dix mais comporte des objets ou références actuelles (téléphone portable, mention des images de synthèse, etc.), la seconde histoire est située au temps présent. Comme tous les films de Tarantino, Boulevard de la mort est très bavard, on assiste à de longues discussions assez futiles et émaillées d’un langage assez cru. Il parvient néanmoins à rendre ses personnages assez attachants. Le clou du film est une poursuite automobile assez échevelée et haletante. Quentin Tarantino rend hommage aux films d’actions des années soixante et soixante dix, les références et inspirations sont nombreuses (1). Il s’amuse à ajouter du grain, des rayures, des sautes d’images pour rappeler les conditions de visionnage de l’époque, les copies diffusées étant souvent usées jusqu’à la corde. Beaucoup moins violent et moins racoleur que ses autres films, Boulevard de la mort est assez… euphorisant.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Kurt Russell, Zoe Bell, Rosario Dawson, Vanessa Ferlito, Sydney Tamiia Poitier, Tracie Thoms, Rose McGowan, Jordan Ladd, Mary Elizabeth Winstead
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Remarques :
Initialement, Boulevard de la mort était conçu pour sortir avec le film de Robert Rodriguez Planet Terror, les deux films étant séparés par de fausses bandes-annonces ; l’ensemble était nommé Grindhouse. Devant le peu de succès aux Etats-Unis, les producteurs ont décidé de sortir les films séparément dans les pays non anglophones. Tarantino a alors remonté son film pour passer de 87 minutes à 114 minutes.

(1) Les inspirations les plus évidentes sont Faster, Pussycat! Kill! Kill! De Russ Meyer (1966) et Vanishing Point (Point Limite Zéro) de Richard C. Sarafian (1971).

3 octobre 2011

Les drakkars (1964) de Jack Cardiff

Titre original : « The long ships »

Les drakkarsRecueilli par des moines après un naufrage, un aventurier Viking apprend l’existence d’une gigantesque cloche en or massif. Il est bien décidé à s’en emparer mais va se heurter à un chef Maure qui la recherche depuis des années… Jack Cardiff est considéré par certains comme le meilleur directeur de la photo au monde, on ne sera donc pas surpris que les images de son film Les drakkars soient particulièrement bien rendues, en un superbe Technicolor. Le scénario est très simple, il n’est pas certain que le film ait été tourné dans une optique sérieuse, c’est du moins ce qu’a toujours affirmé Richard Widmark qui trouvait l’histoire un peu ridicule et mettait de l’humour dans son jeu (cela n’aurait toutefois pas été le cas de Sidney Poitier qui a joué avec plus de sérieux). Il faut donc regarder Les drakkars comme un joli divertissement et s’amuser de certaines conventions. Les scènes de combats sont très convaincantes, dotées d’une certaine brutalité. A noter, un instrument maure d’exécution des condamnés assez gigantesque et épouvantable.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Richard Widmark, Sidney Poitier, Russ Tamblyn, Rosanna Schiaffino, Beba Loncar
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Remarques :
Six ans plus tôt, Jack Cardiff avait été caméraman sur l’excellent film de Richard Fleischer Les Vikings (The Vikings, 1958) avec Kirk Douglas et Tony Curtis.

2 octobre 2011

Folie douce (1941) de Jack Conway

Titre original : « Love Crazy »

Folie douceAlors que Steve et Susan Ireland se font une joie de fêter leur quatrième anniversaire de mariage, un enchaînement de circonstances va les plonger dans une situation inextricable… Love Crazy est une screwball comedy assez loufoque. Le scénario est assez remarquable dans le sens où, autant les évènements paraissent peu crédibles, autant le rythme de l’histoire nous fait tout accepter sans broncher et avec même un plaisir certain. Rarement, une histoire n’a été aussi alambiquée et surprenante, versant souvent dans le nonsense. Elle conduira même à montrer William Powell jouer en femme (et, chose très rare, sans moustache) dans une scène assez hilarante. Le couple Myrna Loy / William Powell, n’est certes pas nouveau à l’écran, mais il est ici admirablement utilisé. Jack Conway, réalisateur à la longue filmographie qui passe pour avoir été un exécutant, fait une ici réalisation nette et efficace. Love Crazy est un vrai petit plaisir.
Elle:
Lui : 4 étoiles

Acteurs: William Powell, Myrna Loy, Gail Patrick, Jack Carson, Florence Bates
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1 octobre 2011

Le père de mes enfants (2009) de Mia Hansen-Løve

Le père de mes enfantsUn producteur de films vit intensément sa passion pour le cinéma et son amour pour sa famille. Stressé, ayant de plus en plus de mal à trouver ses financements et même aculé par les dettes, il ne peut se résoudre à voir la faillite économique de sa société de production… Le personnage principal du film Le père de mes enfants est inspiré par le producteur Humbert Balsan qui s’est donné la mort en 2005. La jeune réalisatrice Mia Hansen-Løve l’avait elle-même connu puisqu’il devait financer son premier long métrage Tout est pardonné. Mais ce n’est pas un film biographique, la réalisatrice a plutôt chercher à montrer le conflit interne entre la passion et le désir de mort et aussi dresser un portrait de la production indépendante en France, avec cette éternelle difficulté de faire rencontrer le monde de l’art et celui de l’argent. Pendant une grosse première moitié du film, nous ne quittons jamais le personnage du producteur mais, malgré cela, le portrait dressé est assez superficiel, la réalisatrice utilisant l’imagerie très classique (et très parisienne) de l’homme qui vit intensément : il jongle avec deux téléphones tout en faisant mille choses, fume beaucoup, a du mal à concilier sa vie professionnelle et familiale, fait des excès de vitesse sur le chemin de sa maison de campagne, etc. En revanche, on ne perçoit que difficilement sa sensibilité pour le cinéma (mis à part de lui faire dire qu’un bon réalisateur est le plus souvent impossible) ni de quelle façon il peut conseiller les réalisateurs. Mia Hansen-Løve ne le présente finalement que sous la forme d’une interface avec les banquiers. Dès lors, Le père de mes enfants apparaît comme très conventionnel et ne peut empêcher de générer un certain ennui.
Elle:
Lui : 2 étoiles

Acteurs: Louis-Do de Lencquesaing, Chiara Caselli, Alice de Lencquesaing, Eric Elmosnino, Sandrine Dumas, Dominique Frot
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30 septembre 2011

Sommaire de septembre 2011

Si Paris nous était contéLes aventures extraordinaires d'Adèle Blanc-SecQu'est-il arrivé à Baby Jane?Winter's BoneTillie's punctured romanceVisages d'OrientFrom the manger to the crossLa femme aux cigarettes
Si Paris nous était conté (1956) de Sacha Guitry
Les aventures extraordinaires d’Adèle Blanc-Sec (2010) de Luc Besson
Qu’est-il arrivé à Baby Jane? (1962) de Robert Aldrich
Winter’s Bone (2010) de Debra Granik
Tillie’s punctured romance (1914) de Mack Sennett
Visages d’Orient (1937) de Sidney Franklin
From the manger to the cross (1912) de Sidney Olcott
La femme aux cigarettes (1948) de Jean Negulesco
Selon la LoiLe cercle rougeLa charge victorieuseLes aventures du capitaine WyattLa Ronde de Nuit de RembrandtMammuthLe petit lord FauntleroyGens de Dublin
Selon la Loi (1926) de Lev Kulechov
Le cercle rouge (1970) de Jean-Pierre Melville
La charge victorieuse (1951) de John Huston
Les aventures du capitaine Wyatt (1951) de Raoul Walsh
La Ronde de Nuit de Rembrandt (2008) de Peter Greenaway
Mammuth (2010) de Gustave Kervern et Benoît Delépine
Le petit lord Fauntleroy (1921) de Alfred E. Green et Jack Pickford
Gens de Dublin (1987) de John Huston
L'ennemi public n° 1La fille sur la balançoire
L’ennemi public n° 1 (1934) de W.S. Van Dyke
La fille sur la balançoire (1955) de Richard Fleischer

Nombre de billets : 18

28 septembre 2011

Si Paris nous était conté (1956) de Sacha Guitry

Si Paris nous était contéDevant cinq jeunes étudiants qui boivent ses paroles, Sacha Guitry raconte à sa façon les grandes heures de l’histoire de Paris. Ne se souciant guère de la chronologie et prenant quelques libertés avec l’exactitude, il rapproche des évènements semblables, s’attarde sur tel ou tel épisode ou personnage au gré de sa fantaisie ou de ses affinités… Si Paris nous était conté s’inscrit dans la lignée de Si Versailles m’était conté (1954) et de Napoléon (1955), tout en s’écartant de tout académisme. Sacha Guitry, sentant la maladie le gagner, veut faire fi du sérieux et de l’académisme des films historiques pour raconter l’Histoire comme il lui plaît, sans entraves, de façon vivante. Si l’intention était belle, le résultat est (de façon assez surprenante) plus ennuyeux qu’attendu. L’ensemble est décousu, de nombreuses séquences paraissent longues et mornes, les suites d’évènements (telle les assassinats) sont interminables, certains personnages sont ratés (tel Gérard Philipe en insupportable troubadour), certaines évocations sont pontifiantes. Le passage le plus enlevé est certainement celui de la Bastille avec les multiples évasions de Latude. Sacha Guitry laisse voir son admiration pour certains de ces grands personnages, tel ce portrait qu’il nous dresse de Voltaire. La mort est un thème sous-jacent qui est très présent. Guitry a réutilisé certaines chutes de films précédents et s’est entouré d’une belle pléiade d’acteurs. On aurait tant aimé que résultat soit meilleur que cela!
Elle:
Lui : 1 étoile

Acteurs: Danielle Darrieux, Robert Lamoureux, Pierre Larquey, Jean Marais, Odette Joyeux, Lana Marconi, Michèle Morgan, Gérard Philipe, Sophie Desmarets, Sacha Guitry, Renée Saint-Cyr, Jean Tissier, Pauline Carton, Robert Manuel
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