10 avril 2022

La Vérité (2019) de Hirokazu Kore-eda

La VéritéGrande vedette de cinéma, Fabienne change la perception que le public a d’elle en publiant ses mémoires. À sa demande, sa fille installée aux États-Unis revient en France avec sa famille. La relation entre les deux femmes a toujours été difficile et les retrouvailles sont houleuses…
La Vérité est un film franco-japonais écrit et réalisé par Hirokazu Kore-eda. Le réalisateur japonais signe là son premier long métrage réalisé hors du Japon et dans une langue qui lui est étrangère. Il a en effet tourné en France, avec une distribution entièrement française et une équipe française. Le fond du propos peut paraître classique, les délicates relations mère-fille, mais il y introduit une réflexion sur la vérité et le mensonge : « Qu’est-ce qui fait qu’une famille est une famille ? Est-ce la vérité ou le mensonge ? Et vous, que choisiriez-vous entre une vérité cruelle et un doux mensonge ? » (1) Cette réflexion prend place dans un milieu qui a une relation particulière à la vérité : après tout, un acteur ne fait-il pas que mentir ? Il est assez étonnant de voir Catherine Deneuve interpréter un personnage si odieux qui pourrait être elle-même. L’actrice semble jouer sans hésiter sur cette ambigüité. Enfin, dernière finesse de Kore-eda, il insère un film dans le film, un tournage en cours, dont le propos retourne comme un gant la situation mère-fille. Si l’on peut qualifier l’ensemble du propos de philosophique, le ton général reste léger et l’approche délicate. La fin du film est un peu gentillette mais cela n’enlève rien à ses qualités. La Vérité a été bien accueilli par la critique, un peu moins bien par le public semble t-il.
Elle: 3 étoiles
Lui : 4 étoiles

Acteurs: Catherine Deneuve, Juliette Binoche, Ethan Hawke, Clémentine Grenier, Manon Clavel, Alain Libolt
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(1) Extrait de la note d’intention de Hirokazu Kore-eda.

La VéritéCatherine Deneuve et Juliette Binoche et Ethan Hawke dans La Vérité de Hirokazu Koreeda.

Homonyme :
La Vérité (1960) de Henri-Georges Clouzot avec Brigitte Bardot

8 avril 2022

L’Homme de nulle part (1956) de Delmer Daves

Titre original : « Jubal »

L'homme de nulle part (Jubal)Jubal Troop est recueilli par Shep Horgan, riche éleveur qui l’embauche. Peu à peu il se voit confier de plus en plus de responsabilités, au grand dam de Pinky, régisseur du domaine qui est ainsi relégué à la seconde place…
L’Homme de nulle part (Jubal) est un western réalisé par Delmer Daves. Si l’intrigue repose sur les thèmes classiques de la convoitise et la jalousie, le film montre une richesse et une profondeur qui le fait sortir du lot. Certains critiques l’ont qualifié de « western psychologique » mais nous nous contenterons de dire que les caractères sont décrits avec naturel et une grande acuité. La tension s’installe sans que l’on en ait conscience et culmine dans le dernier quart du film. L’interprétation est parfaite, de l’affable Glenn Ford au malfaisant Rod Steiger en passant par Ernest Borgnine (toujours doté d’une belle présence) et le jeune Charles Bronson. Encore un beau et intense western signé Delmer Daves.
Elle:
Lui : 4 étoiles

Acteurs: Glenn Ford, Ernest Borgnine, Rod Steiger, Valerie French, Felicia Farr, Charles Bronson
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L'homme de nulle part (Jubal)Ernest Borgnine et Glenn Ford dans L’homme de nulle part (Jubal) de Delmer Daves.

L'homme de nulle part (Jubal)Rod Steiger et Jack Elam dans L’homme de nulle part (Jubal) de Delmer Daves.

L'homme de nulle part (Jubal)Charles Bronson dans L’homme de nulle part (Jubal) de Delmer Daves.

Homonymes :
L’homme de nulle part,  film franco-italien réalisé par Pierre Chenal en 1937
L’homme de nulle part (Chelovek niotkuda), film soviétique réalisé par Eldar Riazanov et sorti en 1961.

7 avril 2022

Des hommes et des dieux (2010) de Xavier Beauvois

Des hommes et des dieuxDans un monastère dans un village isolé au milieu des montagnes algériennes, une petite communauté de neuf moines catholiques mènent une vie simple, austère, rythmée par la prière et les tâches quotidiennes. Une place importante est accordée au travail de la terre, à l’aide aux démunis, aux soins apportés aux malades…
Des hommes et des dieux est un film français réalisé par Xavier Beauvois, inspiré librement de l’assassinat des moines de Tibhirine en Algérie en 1996, pendant la guerre civile algérienne qui a opposé l’Armée nationale populaire (ANP) et divers groupes islamistes. Ce n’est pas un récit l’enlèvement des moines mais plutôt de ce qui l’a précédé, les quelques mois où le danger grandissait et où la question  « partir ou rester » se posait. Bien entendu, la question se pose ici en termes théologiques mais aussi, et surtout, en termes humains. Xavier Beauvois dresse en effet un portrait en profondeur de ces hommes et la question de la Foi est finalement très peu abordée. Il nous place ainsi très près de ses personnages et l’excellente interprétation encourage cette proximité. Le film est lent mais jamais ennuyeux. Des hommes et des dieux est un très beau film, assez unique en son genre.
Elle:
Lui : 4 étoiles

Acteurs: Lambert Wilson, Michael Lonsdale, Olivier Rabourdin, Philippe Laudenbach, Jacques Herlin, Loïc Pichon, Xavier Maly, Jean-Marie Frin, Sabrina Ouazani, Olivier Perrier
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Des hommes et des dieux Olivier Rabourdin et Lambert Wilson dans Des hommes et des dieux de Xavier Beauvois.

Des hommes et des dieuxMichael Lonsdale et Sabrina Ouazani dans Des hommes et des dieux de Xavier Beauvois.

5 avril 2022

Alphaville, une étrange aventure de Lemmy Caution (1965) de Jean-Luc Godard

Alphaville, une étrange aventure de Lemmy CautionDans un futur pas si lointain, les autorités des « pays extérieurs » envoient l’agent secret Lemmy Caution en mission à Alphaville, éloignée de quelques années-lumière de la Terre. Il y découvre une cité contrôlée par un ordinateur qui régit la vie des habitants et a banni bon nombre de sentiments humains…
Alphaville, une étrange aventure de Lemmy Caution (ou simplement,  Alphaville) est un film français de science-fiction écrit et réalisé par Jean-Luc Godard. Il s’agit d’une variation sur l’un des thèmes majeurs de la science-fiction, la description d’un monde totalitaire dominé par une technologie qui asservit la population. Par une approche très particulière, Godard rend cette prospective très actuelle. Il a utilisé les immeubles parisiens les plus modernes en ambiance nocturne pour créer une atmosphère étrange. Les tours en verre n’en paraissent que plus inhumaines et angoissantes. Il utilise tout aussi astucieusement leur architecture intérieure, particulièrement leurs longs couloirs. On peut noter nombre de références, souvent humoristiques, littéraires mais surtout cinématographiques. Godard s’amuse plus avec les codes du film noir qu’avec ceux de science-fiction. Alphaville est bien entendu un film très particulier qui pourra susciter des réactions variées.
Elle:
Lui : 4 étoiles

Acteurs: Eddie Constantine, Anna Karina, Akim Tamiroff
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Alphaville, une étrange aventure de Lemmy CautionEddie Constantine et Anna Karina dans Alphaville, une étrange aventure de Lemmy Caution de Jean-Luc Godard.

Remarque :
* La fameuse scène « des portes », qui a notamment servi à lier les sujets de l’émission « Cinéma, Cinémas » de Claude Ventura, a été tournée dans la Maison de la Radio, récemment inaugurée.

Alphaville, une étrange aventure de Lemmy CautionEddie Constantine dans Alphaville, une étrange aventure de Lemmy Caution de Jean-Luc Godard.

4 avril 2022

La Ritournelle (2014) de Marc Fitoussi

La RitournelleBrigitte et Xavier sont éleveurs en Normandie où ils ont une exploitation prospère. Leurs deux enfants viennent de quitter le giron familial, et le couple se retrouve dans un incertain tête-à-tête, enfermé dans une routine qui pèse de plus en plus à Brigitte…
La Ritournelle est un film français coécrit et réalisé par Marc Fitoussi. Le thème en est la lassitude du couple avec une vision globalement assez optimiste. Hormis le milieu choisi, celui de l’agriculture, milieu assez peu représenté dans le cinéma, il n’y a pas de grande originalité dans cette histoire mais le talent des acteurs permet de rendre le film plaisant. A noter, un beau moment de poésie avec un numéro d’acrobaties (du fils) vraiment étonnant.
Elle: 3 étoiles
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Isabelle Huppert, Jean-Pierre Darroussin, Michael Nyqvist, Pio Marmaï, Marina Foïs
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La RitournelleIsabelle Huppert et Jean-Pierre Darroussin dans La Ritournelle de Marc Fitoussi.

3 avril 2022

Terminator (1984) de James Cameron

Titre original : « The Terminator »

Terminator (The Terminator)Dans le futur, une guerre oppose ce qui reste de l’humanité aux machines dirigées par Skynet, une intelligence artificielle. En 2029, voyant la résistance humaine menée par un certain John Connor sur le point de triompher, Skynet envoie dans le passé un Terminator, un assassin cybernétique à l’apparence humaine, afin de tuer la mère de John Connor en 1984, avant qu’il soit conçu…
Terminator est un film de science-fiction américain réalisé par James Cameron. Il en a coécrit le scénario avec Gale Anne Hurd, également productrice. L’histoire est assez brillante, exploitant les paradoxes temporels du voyage dans le temps. Le paradoxe de situation de départ n’est en effet pas le seul, il y en a plusieurs. On peut toutefois regretter que cette base de scénario ne donne au final qu’un film d’action dont le principal attrait réside dans le plaisir pervers, mais jouissif, de massacres d’une machine à tuer. Terminator s’inscrit à un tournant de la science-fiction au cinéma où l’action s’est introduite pour ensuite phagocyter le genre (hélas). James Cameron s’est montré très habile : avec un budget de série B, il est parvenu à réaliser un film crédible et haletant, qui avance de façon implacable, comme une fuite en avant dans un tunnel. Le film connut un succès que personne n’attendait.
Elle:
Lui : 4 étoiles

Acteurs: Arnold Schwarzenegger, Michael Biehn, Linda Hamilton, Paul Winfield, Lance Henriksen
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Terminator (The Terminator)Michael Biehn et Linda Hamilton dans Terminator (The Terminator) de James Cameron.

Série des films Terminator :
Terminator (The Terminator) de James Cameron (1984)
Terminator 2 : Le Jugement dernier (Terminator 2 : Judgment Day) de James Cameron (1991)
Terminator 3 : le soulèvement des machines (Terminator 3: Rise of the machines) de Jonathan Mostow (2003)
Terminator Renaissance (Terminator Salvation) de McG (2009)
Terminator: Genisys (Terminator: Genisys) de Alan Taylor (2015)
Terminator: Dark Fate de Tim Miller (2019)

1 avril 2022

Le Labyrinthe du silence (2014) de Giulio Ricciarelli

Titre original : « Im Labyrinth des Schweigens »

Le Labyrinthe du silence (Im Labyrinth des Schweigens)Allemagne, Francfort-sur-le-Main, 1958. Interpellé par un journaliste, le jeune procureur Johann Radmann commence à enquêter sur les camps de la mort d’Auschwitz. Il découvre l’horreur et rassemble des pièces décisives pour inculper de nombreuses personnes…
Le Labyrinthe du silence est un film historique allemand coécrit et réalisé par Giulio Ricciarelli dont c’est le premier long métrage (Giulio Ricciarelli est italien mais vit en Allemagne). Le film s’inspire de ce que l’on a appelé le « Second procès d’Auschwitz », procès visant 22 membres de la direction du camp, qui s’est déroulé en 1964-65, c’est-à-dire 16 ans après le Procès de Nuremberg. Le film ne montre pas le procès mais retrace la recherche de preuves par un jeune procureur (personnage composite puisque dans la réalité ils furent trois). Le réalisateur s’attache à montrer la difficile prise de conscience d’une société qui avait évacué ces souvenirs encombrants : c’était un sujet dont on ne parlait pas et, pour les plus jeunes à la fin des années cinquante, le nom d’« Auschwitz » n’évoquait rien. Le réalisateur a su choisir une approche intelligente du sujet, évitant tout effet, sans reconstitution de scènes du camp. Il ne cherche pas non plus à donner des leçons mais plutôt à susciter une réflexion sur la responsabilité individuelle, sujet qui reste (et restera certainement toujours) d’actualité.
Elle:
Lui : 4 étoiles

Acteurs: Alexander Fehling, André Szymanski, Friederike Becht, Johannes Krisch, Johann von Bülow
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Le Labyrinthe du silence (Im Labyrinth des Schweigens)Alexander Fehling dans Le Labyrinthe du silence (Im Labyrinth des Schweigens) de Giulio Ricciarelli.

31 mars 2022

Sommaire de mars 2022

Le CélibataireLe Dingue du PalaceDallas Buyers ClubPlace VendômeMad Max 2 : Le DéfiMad MaxMeurtre à l’italienneAvant de t’aimer

Le Célibataire

(1955) de Antonio Pietrangeli

Le Dingue du Palace

(1960) de Jerry Lewis

Dallas Buyers Club

(2013) de Jean-Marc Vallée

Place Vendôme

(1998) de Nicole Garcia

Mad Max 2 : Le Défi

(1981) de George Miller

Mad Max

(1979) de George Miller

Meurtre à l’italienne

(1959) de Pietro Germi

Avant de t’aimer

(1949) de Elmer Clifton et Ida Lupino

Les Filles du Docteur MarchTous les matins du mondeNous avons gagné ce soirTristanaFaire faceLes adolescentesLe TrainArabesque

Les Filles du Docteur March

(2019) de Greta Gerwig

Tous les matins du monde

(1991) de Alain Corneau

Nous avons gagné ce soir

(1949) de Robert Wise

Tristana

(1970) de Luis Buñuel

Faire face

(1950) de Ida Lupino

Les adolescentes

(1960) de Alberto Lattuada

Le Train

(1973) de Pierre Granier-Deferre

Arabesque

(1966) de Stanley Donen

Super 8A Man Called AdamLa Tête à l’enversPolice

Super 8

(2011) de J.J. Abrams

A Man Called Adam

(1966) de Leo Penn

La Tête à l’envers

(2017) de Josef Hader

Police

(2020) de Anne Fontaine

Nombre de films présentés : 20

30 mars 2022

Le Célibataire (1955) de Antonio Pietrangeli

Titre original : « Lo scapolo »

Le Célibataire (Lo scapolo)Paolo Anselmi est célibataire et il entend bien le rester. Il court les femmes et voudrait multiplier les aventures. Mais la vie de Paolo est solitaire et toutes ses tentatives de séduction ne sont pas couronnées de succès…
Le Célibataire est un film italien réalisé par Antonio Pietrangeli. Il en a coécrit le scénario avec Ruggero Maccari et Ettore Scola. Alberto Sordi était déjà assez connu et commençait à enchaîner les tournages. Ici, son personnage est celui qu’il interprétera si souvent, un « italien moyen » un peu lâche et plutôt pitoyable. Le propos fustige le machisme ambiant, le refus du mariage reposant sur la crainte de perdre une liberté fantasmée, nourrie par les affabulations et récits d’aventures. Si le thème général paraît bien classique, il faut garder à l’esprit que nous sommes en 1955, donc au tout début de la grande époque de la comédie italienne. Le scénario est assez libre dans les enchainements de scènes, l’ensemble manque parfois un peu de liant ; ce sont des tranches de vie. Le film peine à s’envoler et reste assez mineur, mais sa date de sortie pousse à une certaine indulgence.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Alberto Sordi, Sandra Milo, Nino Manfredi, Madeleine Fischer
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Remarque :
* Alberto Sordi est resté célibataire toute sa vie.

Le Célibataire (Lo scapolo)Alberto Sordi dans Le Célibataire (Lo scapolo) de Antonio Pietrangeli.

28 mars 2022

Le Dingue du Palace (1960) de Jerry Lewis

Titre original : « The Bellboy »

Le Dingue du Palace (The Bellboy)Stanley est groom dans un grand hôtel de Miami. Il est calme et ne dit pas un mot : comme on lui coupe la parole à chaque fois qu’il commence une phrase, tout le monde est persuadé qu’il est muet. Un jour, la superstar de cinéma, Jerry Lewis arrive dans cet hôtel. Tout le monde note la ressemblance avec Stanley…
Le Dingue du Palace est le premier film entièrement écrit, produit, réalisé et interprété par Jerry Lewis. Un (faux) producteur nous l’annonce en début de film : il n’y a pas vraiment d’histoire suivie, le film est une suite de gags dans des situations diverses à l’intérieur de l’hôtel. Ces gags sont de qualités inégales, beaucoup trop ont une chute que l’on devine à l’avance. Certains de ces gags sont sublimes, le plus bel exemple est celui où il mime un chef d’orchestre, mais ils sont hélas peu nombreux. Bizarrement, la présence de l’alter ego célèbre dans le même hôtel n’est que très peu exploitée. Globalement, l’humour se situe dans la veine des grands comiques muets (ou « presque muets ») tels Chaplin, Stan Laurel (qui apparaît dans le film personnifié par son imitateur, Bill Richmond) ou encore Jacques Tati. Le Dingue du Palace n’est pas le meilleur film de Jerry Lewis mais il y a là de quoi se détendre.
Elle:
Lui : 2 étoiles

Acteurs: Jerry Lewis, Alex Gerry, Bob Clayton
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Remarque :
* Jerry Lewis, en tant que groom, prononce exactement 24 mots, tous dans la toute dernière scène du film.

Le Dingue du Palace (The Bellboy)Jerry Lewis  (essayant de porter une valise sans poignée)
dans Le Dingue du Palace (The Bellboy) de Jerry Lewis.