1 avril 2006

Le Schpountz (1938) de Marcel Pagnol

Le Schpountz Elle :
Talentueux et irrésistible duo d’acteurs que sont Fernandel et Fernand Charpin ! Marcel Pagnol se livre à une peinture acerbe du milieu du cinéma rongé par ses bassesses et intrigues. Irénée (Fernandel), un brave type naïf de Marseille qu veut devenir acteur est victime d’un canular tendu par une équipe de cinéma peu scrupuleuse. Malgré quelques longueurs, on passe un bon moment.
Note : 4 étoiles

Lui :
Sans être à la hauteur des meilleurs Pagnol, Le Schpountz permet de voir un Fernandel assez exceptionnel et des scènes bien pittoresques de “pagnolade” avec un Fernand Charpin assez en forme lui aussi. Les autres acteurs sont nettement un ton en dessous et l’ensemble est un peu décousu, Pagnol oscillant entre la comédie franche et les réflexions sur le monde du cinéma, sur la fonction du comique, réflexions intéressantes mais bien mal amenées. L’ensemble reste néanmoins très plaisant 65 ans après sa sortie, comportant même quelques scènes d’anthologie.
Note : 4 étoiles

Acteurs: Fernandel, Orane Demazis, Fernand Charpin
Voir la fiche du film et la filmographie de Marcel Pagnol sur le site imdb.com.
Note : ce film a eu un remake en 1999 réalisé par Gérard Oury.

Voir les autres films de Marcel Pagnol chroniqués sur ce blog…

5 réflexions sur « Le Schpountz (1938) de Marcel Pagnol »

  1. Charpin assez en forme ? Les autres nettement en dessous ? Vattier, Poupon, Bellières, Brasseur, Demazis, Castan, en dessous ? En dessous de quoi ? De vos pauvres regards de petits péteux sans doute ? Complaisance, condescendance, indulgence, voici des mots qui vous vont bien mais comme vous les portez mal cependant ! « le Schpountz » est un miracle de film et même s’il ne l’est pas tant que ça, même si les défauts et les manquements peuvent lui être comptés, il se situe néanmoins à mille lieues de tout ce que vous pourrez nous pondre ! Quand on se mêle de critiquer, les amis, et qu’on pousse la subtilité ( votre seule sans doute) jusqu’à préférer la conciliance humiliante à l’éreintement propre, on fait un effort; de vocabulaire et de style; de pensée aussi, si ce n’est pas trop demander. Une critique n’est pas un CV, elle n’est pas faite de mots clés, en tout cas ne doit pas l’être. Or je retrouve dans le vôtre, tous ces pauvres vocables inhérents au genre et qui sont l’outillage des fâcheux qui se mêlent d’écrire, eux qui ne savent pas même penser !
    Qui se mêlent de donner leur avis, s’ils en ont jamais eu l’ombre !

  2. Je dois avouer avoir toujours du mal à comprendre ce genre de réaction, ce besoin d’éprouver tant de mépris et de l’exprimer si expressément.

    Il y a tout de même quelque chose d’amusant : si j’ai bonne mémoire, le Schpountz est un personnage un peu naïf qui se retrouve parachuté dans le milieu du cinéma, au milieu de personnes qui se pensent intellectuellement supérieures à lui et qui le considèrent de haut.

    Le commentaire ci-dessus serait-il un clin d’oeil, ou une illustration de la critique assez sévère que Pagnol porte ainsi au milieu du cinéma ?

    Hum…
    🙂

  3. Ce film est un régal. Il est également le reflet d’une époque.
    Mais même si la société a évolué, combien d’Irénées existent encore de nos jours?
    En effet, Pagnol à travers ce chef-d’oeuvre démontre bien qu’il existait déjà des personnes se croyant dotées d’un « don de Dieu » qui pouvait leur rapporter des millions de francs, « tous simplement ».
    A mon avis, le cinéaste ne critique pas le milieu du cinéma mais dépeint avec son génie une situation qui serait encore d’actualité comme le remake de Gérard Oury tourné avec Smaïn nous l’a rappelé.
    Pascal Djemaa, co-auteur de « Fernandel, mon père » avec Franck Fernandel

  4. Voilà bien le « parisianisme » dans toute sa splendeur !!!
    TOUTE la filmographie de Pagnol ou inspirée de son oeuvre est admirable, du plus modeste au plus génial !!!
    Se permettre de juger voire de jauger les seconds rôles de ce film, entre autre, quel manque de discernement !!!
    Ah !! Qu’il est loin ce temps où même « ceux-ci » valaient leur cachet et ne couraient pas derrière « la statuette » !!!

  5. Les critiques de cinéma et d’arts en général sont aussi utiles que les pigeons pour les statues !

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