28 décembre 2013

Taxi, roulotte et corrida (1958) de André Hunebelle

Taxi, roulotte et corridaC’est l’été. Maurice, chauffeur de taxi parisien, accroche sa caravane et emmène toute la famille en Espagne. Les vacances vont être quelque peu mouvementées… Taxi, roulotte et corrida fait partie de ces innombrables films où De Funès forgeait son personnage de français râleur mais coriace. Bien sûr, on peut regarder avec une nostalgie bienveillante cette France des années cinquante, s’amuser des trésors d’inventivité déployés pour passer la douane, sourire dans les meilleurs passages, mais l’ensemble n’est pas très relevé, le scénario se révélant être assez simplet. Il y a pourtant de nombreux bons acteurs dans les seconds rôles et aussi une courte apparition de Jacques Dufilho et même de Michel Galabru (en douanier, paraît-il, très difficile à repérer). La jeune Véra Valmont, en pseudo-Marilyn, est chargée d’apporter un peu de sensualité à l’ensemble. Taxi, roulotte et corrida est en réalité plus amusant par le regard qu’il nous permet de porter sur la France de cette époque.
Elle:
Lui : 1 étoile

Acteurs: Louis de Funès, Raymond Bussières, Annette Poivre, Guy Bertil, Véra Valmont, Paulette Dubost
Voir la fiche du film et la filmographie de André Hunebelle sur le site IMDB.

Remarque :
On remarquera, dans la liste des acteurs, Annette Poivre et Sophie Sel… En réalité, Raymond Bussières et Annette Poivre sont mari et femme (comme dans le film donc) et Sophie Sel est leur fille. Poivre et Sel sont bien entendus des noms de scène…

27 décembre 2013

The Grandmaster (2013) de Wong Kar-wai

Titre original : « Yi dai zong shi »

The GrandmasterDans la Chine de 1936, Ip Man est un maitre de kung-fu qui reste invaincu. Lors d’un affrontement avec des maîtres du nord, il fait la connaissance de Gong Er, fille de grand maitre et experte dans l’art des 64 mains… The Grandmaster est librement adapté de la vie de Ip Man, ce maitre chinois des arts martiaux qui est connu pour avoir été le professeur de Bruce Lee et dont la vie semble beaucoup inspirer les cinéastes ces derniers temps. Hormis Ip Man, les autres personnages sont fictifs. Wong Kar-wai a tenu à réaliser un grand film sur le kung-fu, très authentique dans ses combats et sa philosophie. Hélas, l’ensemble est un peu confus et peine à nous captiver vraiment. Le cinéaste a surtout soigné l’esthétisme avec des images façonnées à l’extrême, ciselées, avec une grande utilisation de très gros plans et de ralentis à vitesse variable. Les teintes ocres sont omniprésentes et les intempéries (pluie, neige) viennent rajouter une touche esthétique supplémentaire. Techniquement parlant, l’image est parfaite, sans le moindre défaut (si ce n’est une image parfois saccadée). The Grandmaster est surtout un spectacle, un ensemble sans doute raffiné mais un peu ennuyeux tout de même. Tony Leung fait montre d’une belle présence à l’écran.
Elle:
Lui : 2 étoiles

Acteurs: Tony Leung Chiu Wai, Ziyi Zhang, Chang Chen
Voir la fiche du film et la filmographie de Wong Kar-wai sur le site IMDB.
Voir la fiche du film sur AlloCiné.

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Autres films sur la vie de Ip Man :
Ip Man (Yip Man) de Wilson Yip (2008)
Ip Man 2 (Yip Man) de Wilson Yip (2010)
Ip Man, la legende est née (Yip Man chinchyun) de Harman Yau (2010)

25 décembre 2013

Trafic (1971) de Jacques Tati

TraficMonsieur Hulot est dessinateur dans la petite entreprise automobile Altra où il a conçu une 4L qui se transforme en camping-car avec de multiples gadgets. Il doit aller la montrer au grand salon automobile d’Amsterdam… Après l’échec commercial de Playtime, Tati eut bien du mal à mettre sur pied un nouveau projet et c’est le producteur Robert Dorfmann qui le convainquit d’endosser à nouveau le costume de Monsieur Hulot, ce qu’il s’était promis de ne jamais faire. Par rapport à ses films précédents, on peut toutefois remarquer que Tati s’efface quelque peu pour laisser plus de champ aux autres personnages, notamment le personnage de la jeune attachée de presse anglaise qui est très réussi. Mon Oncle, Playtime et Trafic s’inscrivent dans une même ligne, celle de la description d’un monde dévoré par la mécanisation, où la poésie peine à trouver une petite place. Ici, il nous propose de multiples variations autour des automobiles. Comme toujours, son regard est très fin et les gags sont parfois assez subtils, pas tous visibles à la première vision. De nombreux passages sont des véritables petites merveilles d’humour et d’invention, assorties d’un vrai regard sur notre société. Une fois de plus, le succès ne fut pas au rendez-vous. Boudé par le public, méprisé par la critique, Tati n’aura ainsi tourné que cinq vrais longs métrages, Trafic étant le dernier (1). Avec le recul, nous mesurons mieux ce que le cinéma a perdu en ne sachant pas donner à Tati la place qu’il méritait.
Elle: 5 étoiles
Lui : 5 étoiles

Acteurs: Jacques Tati, Maria Kimberly, Marcel Fraval, Tony Knepper
Voir la fiche du film et la filmographie de Jacques Tati sur le site IMDB.

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(1) Parade, que Tati tournera après Trafic, est plus un spectacle filmé qu’un film scénarisé.

24 décembre 2013

Le Tombeur de ces dames (1961) de Jerry Lewis

Titre original : « The Ladies Man »

Le tombeur de ces damesAprès avoir surpris sa fiancée dans les bras d’un autre homme, le jeune Herbert Herbert Heebert a pris la résolution de se tenir éloigné de la gent féminine. Sans le savoir, il va se faire engager comme homme à tout faire dans un foyer de jeunes filles… Comme toujours avec Jerry Lewis, l’histoire est en réalité une suite de petites scènes qui n’ont pas toujours de rapport entre elles si ce n’est le lieu, une grande maison dont certains murs ont été astucieusement enlevés pour nous permettre de voir l’intérieur de toutes les pièces (principe dit de « la maison de poupée » ou dollhouse effect). Beaucoup de gags et de grimaces. L’ensemble est très inégal mais il y a là de quoi réjouir les plus jeunes spectateurs.
Elle:
Lui : 1 étoiles

Acteurs: Jerry Lewis, Kathleen Freeman, George Raft
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Remarques :
* Mel Brooks a participé à l’écriture du scénario mais comme beaucoup de ses scènes furent coupées au montage final, il demanda que son nom soit enlevé du générique.
* Jerry Lewis glisse quelques clins d’oeil cinématographiques. Citons l’apparition de George Raft dans son propre personnage et un numéro de danse (sur la terrasse avec la femme chauve-souris) qui évoque étrangement le ballet final de Tous en scène (The Band Wagon) de Minnelli.
* Le personnage de Miss Wellenmellon (interprété par Helen Traubel) semble assez inspiré par Margaret Dumont des films des Marx Brothers.

23 décembre 2013

La Tour de Nesle (1955) de Abel Gance

La tour de NesleParis, XIVe siècle, sous le règne de Louis X le Hutin. Tous les matins, des cadavres sont repêchés dans la Seine près de la tour de Nesle. Ce sont les victimes des orgies de Marguerite de Bourgogne et des princesses Blanche et Jeanne… Production franco-italienne, La Tour de Nesle est adapté de la pièce d’Alexandre Dumas et Frédéric Gaillardet qui se sont inspirés d’une légende, probable extrapolation de faits réels (1). Cette pièce fut adaptée plusieurs fois à l’écran. L’histoire est, il est vrai, assez riche avec de nombreux éléments pour éveiller l’intérêt. Abel Gance en fait une bonne adaptation, sans doute pas aussi brillante qu’attendue d’un cinéaste si novateur, mais de belle facture et assez prenante. Le film est en couleurs (Gevacolor) ce qui n’était pas si courant dans le cinéma français de l’époque. Il comporte de courtes scènes de nudité assez audacieuses pour 1955. La Tour de Nesle est un film assez rare. Plus un divertissement qu’un mélodrame, il ne manque pas d’attraits.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Pierre Brasseur, Silvana Pampanini, Paul Guers, Jacques Toja, Michel Bouquet
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Remarques :
* La tour de Nesle fut construite vers 1200 sur la rive gauche de la Seine, face au Louvre. Elle servait à la surveillance et permettait d’interdire le passage nocturne des bateaux. Elle fut détruite au XVIIe siècle pour permettre la construction de la toujours actuelle bibliothèque Mazarine.
* Outre Alexandre Dumas en 1832, Michel Zévaco tira un roman de la même légende, intitulé Buridan, le héros de la tour de Nesle et Maurice Druon écrivit Le Roi de fer dans sa saga historique Les Rois maudits.

Les adaptations :
La Tour de Nesle d’Albert Capellani (1909)
Buridan, le héros de la tour de Nesle de Pierre Marodon (1923)
La Tour de Nesle de Gaston Roudès (1937)
La Tour de Nesle d’Abel Gance (1955)
La Tour de Nesle (Der Turm der verbotenen Liebe) (1968) de l’allemand Franz Antel (alias François Legrand) avec Jean Piat
Les versions de 1923 et 1968 sont plus proches du roman de Zévaco que de Dumas.

(1) La seule chose qui soit certaine, historiquement parlant, est le fait que la princesse Marguerite de Bourgogne (qui n’était pas encore reine) et la Princesse Blanche eurent pour amants deux frères. Tous furent arrêtés pour adultère en 1314 ; les frères furent torturés et écorchés vifs et les princesses emprisonnées. Même lorsque son époux Louis X devint roi, Marguerite resta enfermée. Victime de mauvais traitements, elle fut retrouvée morte peu après dans sa cellule. Elle n’avait que 25 ans. Tout le reste (les orgies, les meurtres, Buridan échappant à la mort, …) ne sont probablement qu’affabulations, une légende autour cette affaire qui ébranla la monarchie.

22 décembre 2013

God Bless America (2011) de Bobcat Goldthwait

God Bless AmericaIrrité par son entourage immédiat et atterré devant la bêtise de la télévision, un quarantenaire prend son arme pour éliminer physiquement certaines personnes, symboles à ses yeux de l’abrutissement général. Il est rejoint par une adolescente de seize ans avec laquelle il fait équipe… Bob Goldthwait, qui a écrit et réalisé God Bless America, vient du stand-up où il excellait dans l’humour noir. Il n’est donc pas surprenant que son film soit particulièrement irrévérencieux. C’est souvent une bonne chose mais cela ne suffit pas. Si l’intention de l’auteur est de provoquer une réflexion sur la direction que prend notre société, les pistes qu’il nous propose sont tout de même assez limitées. D’une part, il se focalise essentiellement sur l’impact de la télévision-poubelle et, d’autre part, il part dans un peu tous les sens : à la manière de l’humour stand-up, il tire sur tout ce qui bouge (au propre comme au figuré), s’en prenant à tous ceux qui ne pensent pas comme lui, que ce soit sur des sujets importants ou très anodins. Autre probable héritage du stand-up, son film repose plus sur des monologues joliment tournés avec des phrases-choc que sur de vrais dialogues suivis. Certains passages sont vraiment amusants mais, au final, avec ses héros qui règlent les problèmes en sortant leurs flingues, God Bless America est plutôt une simple comédie défouloir qui surfe sur la fascination des armes.
Elle:
Lui : 2 étoiles

Acteurs: Joel Murray, Tara Lynne Barr
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21 décembre 2013

Dans la maison (2012) de François Ozon

Dans la maisonAu milieu de copies uniformément navrantes, un professeur de français remarque une dissertation étonnante par la qualité de son écriture et qui se termine par les mots « à suivre ». Il va aider son jeune auteur à poursuivre … Librement adapté de la pièce espagnole de Juan Mayorga, Le Garçon du dernier rang, Dans la maison est une belle variation sur le processus de création. Au travers de l’apprentissage d’un jeune élève par son professeur, François Ozon en décrit habilement le processus, les tâtonnements, les tentations. Il souligne aussi, bien entendu, cette frontière mouvante entre réalité et invention qui ballote selon les désirs, cette tentation de fantasmer le réel. Il joue aussi avec la notion de normalité et de son image par le regard porté par l’adolescent sur la famille d’un de ses amis. C’est également, dans une certaine mesure, une réflexion sur le cinéma. Un peu moins intéressante, car finalement assez commune, est sa vision très critique de l’art conceptuel qu’il place en à-côté, pour apporter une note d’humour. L’interprétation est parfaite. Pour une fois, Luchini ne fait pas du Luchini et joue avec une retenue qui lui va bien. La prestation du jeune Ernst Umhauer est, elle aussi, assez remarquable. Dans la maison est un film élégamment tourné, très satisfaisant.
Elle: 5 étoiles
Lui : 5 étoiles

Acteurs: Fabrice Luchini, Ernst Umhauer, Kristin Scott Thomas, Emmanuelle Seigner, Denis Ménochet, Bastien Ughetto
Voir la fiche du film et la filmographie de François Ozon sur le site IMDB.
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20 décembre 2013

Nightfall (1957) de Jacques Tourneur

NightfallJames Vanning entre dans un bar et y fait la rencontre de Marie Gardner mais, à la sortie, deux hommes le recherchent et le conduisent dans un lieu isolé pour le faire parler… Nightfall est adapté d’un roman policier de David Goodis. L’histoire, finalement assez simple, est très bien amenée car elle ne se dévoile que peu à peu. On peut faire le parallèle avec Out of the Past que Tourneur a réalisé presque dix ans plus tôt car le héros est lui aussi victime de son passé et la construction comporte plusieurs flashbacks. Aldo Ray n’est toutefois pas Robert Mitchum mais, si son interprétation est plus simple, elle est aussi plus naturelle et apporte une forte authenticité à l’ensemble. Le film est tourné en noir et blanc et, de manière assez inhabituelle pour un film noir, comporte de nombreuses scènes en extérieurs, dans la neige qui plus est. Certains plans sont assez remarquables, le plus beau étant indéniablement le face à face des deux malfrats par la fenêtre de la cabane, l’un des plus beaux exemples de « cadre dans le cadre » qui soient. Nightfall est un film certes peu spectaculaire mais joliment tourné, sans temps mort, assez prenant. Nightfall n’est jamais sorti dans les salles en France. Il est, assez injustement, l’un des films les moins connus de Jacques Tourneur.
Elle:
Lui : 4 étoiles

Acteurs: Aldo Ray, Brian Keith, Anne Bancroft, James Gregory, Frank Albertson, Rudy Bond, Jocelyn Brando
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Voir l’analyse du film par François-Olivier Lefèvre sur le site DVD Classik

Remarques :
* Avant de tourner Pulp Fiction, Quentin Tarantino a montré Nightfall à Bruce Willis en lui recommandant de s’inspirer d’Aldo Ray pour interpréter son personnage.
* Les scènes dans la neige peuvent nous faire penser à Fargo. Les Frères Coen ont certainement vu Nightfall avant de tourner leur film.
* Jocelyn Brando (qui interprète la femme de l’enquêteur) est la sœur aînée de Marlon Bando.

19 décembre 2013

Totò le Moko (1949) de Carlo Ludovico Bragaglia

Totò le MokoA la mort de Pépé Le Moko, le caïd de la casbah d’Alger, sa bande lui cherche un successeur et découvre qu’il avait un parent éloigné à Naples. C’est en fait un musicien de rue qui accepte tout de même l’invitation de venir à Alger, croyant qu’il s’agit de diriger un orchestre… Totò le Moko est une parodie du film de Duvivier Pépé le Moko. Totò est un comique italien peu connu en France mais qui a été immensément populaire dans son pays, notamment avec la série des Totò à partir de 1948 qui se prolongea pendant toutes les années cinquante. Comique extravagant, il a un style bien à lui avec ses innombrables mimiques et excelle dans les parodies. Ici, il joue avec tous les codes du film de gangster et les tourne en dérision. Il faut le voir marcher en roulant des épaules comme un caïd. Bien que le départ soit différent, l’histoire de Totò le Moko suit d’assez près celle de Pépé le Moko, avec même des plans très proches et des lieux très similaires. Comme toujours avec les très grands comiques, le rôle du réalisateur est assez réduit, régler les éclairages, vérifier la composition des plans, parce qu’il n’y que Totò qui dirige Totò et il est de tous les plans. Le film n’est sorti en France qu’en 1981.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Totò, Carla Calò, Gianna Maria Canale
Voir la fiche du film et la filmographie de Carlo Ludovico Bragaglia sur le site IMDB.

Remarque :
Dans sa période la plus populaire, entre 1948 et 1967, Totò a joué dans une petite centaine de films, soit une moyenne de quatre à cinq films par an.

Original :
Pépé le Moko de Julien Duvivier (1937) avec Jean Gabin.

18 décembre 2013

Journal d’un curé de campagne (1951) de Robert Bresson

Journal d'un curé de campagneUn jeune prêtre vient d’être nommé vient dans un petit village du nord de la France. Il tient un journal où il consigne ses sentiments. La population l’accueille assez mal. A peine sorti de l’enfance dont il gardé un certain idéalisme intransigeant et handicapé par une mauvaise santé, il ne parvient pas à s’imposer… Journal d’un curé de campagne est adapté très fidèlement du roman de Georges Bernanos. Selon André Bazin, Robert Bresson a ouvert, avec ce film, un nouveau stade de l’adaptation littéraire au cinéma. Le déroulement du récit repose sur ce journal dont son auteur nous récite les phrases au fur et à mesure qu’il les écrit. Avec cette trame linéaire, Bresson apporte un caractère éminemment littéraire à son film accentué par le dépouillement du récit, épuré, spiritualisé. Son jeune héros tente de comprendre le comportement des humains sans parvenir à s’extirper de son tragique destin spirituel. Intransigeant dans son ascétisme mais avide de vie, il reste pour nous en partie un mystère.
Elle:
Lui : 4 étoiles

Acteurs: Claude Laydu, Nicole Maurey
Voir la fiche du film et la filmographie de Robert Bresson sur le site IMDB.

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