7 octobre 2014

Flesh and Bone (1993) de Steve Kloves

Flesh and BoneJeune garçon, Arliss est témoin du meurtre par son père d’une famille entière dans une ferme isolée du Texas. Trente ans plus tard, alors qu’il parcourt les routes pour réalimenter les distributeurs placés dans les stations service et les bars, il fait la rencontre Kay, une jeune femme un peu paumée…
Ecrit et réalisé par Steve Kloves, Flesh and Bone nous immerge dans les grands espaces du sud profond des Etats-Unis. Le film est à la fois un road-movie, un thriller ou encore un film intimiste. C’est surtout un film d’atmosphère qui fait indéniablement montre d’un certain style. A l’errance des personnages répondent la simplicité et l’immensité des décors. Dennis Quaid et Meg Ryan sont des acteurs que l’on est habitué à voir dans des rôles plus légers et pourtant, ici, ils parviennent bien à restituer l’épaisseur de leur personnage. Le résultat est ainsi un mélange assez subtil d’intensité dramatique et de charme. Au regard de ses qualités, Flesh and Bone est trop peu connu.
Elle:
Lui : 4 étoiles

Acteurs: Dennis Quaid, Meg Ryan, James Caan, Gwyneth Paltrow
Voir la fiche du film et la filmographie de Steve Kloves sur le site IMDB.

Remarques :
* Steve Kloves n’a réalisé que deux films. Le premier est Susie et les Baker Boys (1989) avec Michelle Pfeiffer et Jeff Bridges et le second est ce Flesh and Bone quatre ans plus tard. Par la suite, Steve Kloves, qui a débuté comme scénariste, écrira l’adaptation des premiers Harry Potter.
* Meg Ryan et Dennis Quaid étaient alors mari et femme. C’est leur troisième film ensemble.

Flesh and BoneMeg Ryan et Dennis Quaid dans Flesh and Bone de Steve Kloves.

6 octobre 2014

Les adieux à la reine (2012) de Benoît Jacquot

Les adieux à la reineArrivée depuis peu à la cour, une jeune liseuse est au service de la reine Marie-Antoinette qu’elle approche de très près et qu’elle admire profondément. Au lendemain de la prise de la Bastille, toute la cour est en émoi et s’interroge sur les intentions du roi et de la reine… Adapté d’un roman de Chantal Thomas, Les adieux à la reine nous fait vivre les trois jours qui suivirent le 14 juillet 1789 à travers les yeux d’une jeune servante pleine de dévotion envers sa reine. Ces trois jours ne sont remplies que d’attentes, d’interrogations, d’hésitations, il n’y a donc pas de grands évènements dans cette histoire dont l’objet est avant tout de dresser le portrait de cette jeune fille, mélange de naïveté et de détermination. Benoit Jacquot filme avec délicatesse et surtout sait trouver le ton juste. Nous sommes ici loin des reconstitutions démonstratives, aux décors flamboyants : l’univers des adieux à la reine est plus celui des antichambres, des couloirs, des chambres minuscules, des communs encombrés, des éclairages à la bougie (et des mauvaises dentitions …) Léa Seydoux donne une interprétation parfaite de son personnage. Les seconds rôles sont très bien définis ce qui donne une certaine ampleur à ce film empreint d’une grande sensibilité.
Elle: 4 étoiles
Lui : 4 étoiles

Acteurs: Léa Seydoux, Diane Kruger, Virginie Ledoyen, Noémie Lvovsky, Michel Robin
Voir la fiche du film et la filmographie de Benoît Jacquot sur le site IMDB.

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Les adieux à la reine (2012) de Benoît JacquotDiane Kruger et Léa Seydoux dans Les adieux à la reine de Benoît Jacquot.

5 octobre 2014

La Sonate à Kreutzer (1956) de Eric Rohmer

La sonate à Kreutzer(Moyen métrage de 46 mn) Parvenu à une certaine réussite dans son métier, un architecte (Eric Rohmer) considère qu’il doit se marier pour parfaire sa position sociale. Il jette son dévolu sur une jeune fille effacée et plutôt solitaire… Librement adapté d’une nouvelle de Tolstoï, La Sonate à Kreutzer d’Eric Rohmer a longtemps été considéré comme perdu. Fait avec peu de moyens, c’est un film assez sombre sur un homme très conformiste dont le seul souci est la représentation sociale. Eric Rohmer en interprète le rôle principal avec sa longue, et parfois inquiétante, silhouette longiligne. Il n’y a pas de son direct ; la bande sonore est bâtie autour du récit en voix-off du personnage qui se raconte (et s’analyse) sur un fond musical (reprenant la Sonate pour violon et piano nº9 de Beethoven, dite La Sonate à Kreutzer). Outre le fait de nous faire assister à la naissance d’un grand cinéaste, ce film de jeunesse nous plonge dans l’atmosphère de la petite équipe qui marquera tant la Nouvelle Vague.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Eric Rohmer, Jean-Claude Brialy, Françoise Martinelli
Voir la fiche du film et la filmographie de Eric Rohmer sur le site IMDB.
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Remarque :
Dans la séquence se déroulant dans les bureaux des Cahiers du cinéma, on peut voir toute l’équipe des Cahiers de cette époque : Bazin, Godard, Rohmer, Chabrol, Truffaut et Charles Bitsch…

La Sonate à KreutzerJean-Claude Brialy et Eric Rohmer dans La Sonate à Kreutzer de Eric Rohmer.

4 octobre 2014

La ballade des sans-espoirs (1961) de John Cassavetes

Titre original : « Too Late Blues »

La ballade des sans-espoirsPianiste et compositeur de jazz, Ghost refuse les compromissions et préfère jouer dans les parcs ou les écoles plutôt que de devoir ne plus jouer ce qu’il aime. Dans une soirée, il rencontre une jeune chanteuse Jess, un peu perdue, ne sachant comment démarrer sa carrière… Après un premier film très personnel Shadows (1961), John Cassavetes a fait une incursion dans le système hollywoodien conventionnel avec deux réalisations. Too Late Blues est la première des deux (1). En total contraste avec Shadows, Cassavetes adopte une structure plus classique mais il parvient à conserver une belle authenticité et à rester très près de ses personnages. Le film est généralement très mal considéré mais il ne manque pourtant pas de qualité ni d’intérêt. Il illustre bien cette errance des artistes, cette difficulté à se situer et à s’affirmer face à un système et le trouble que cela engendre dans les relations personnelles, laissées de côté. C’est le crooner Bobby Darin qui en interprète le rôle principal qui visiblement n’est pas toujours à l’aise avec les méthodes de semi-improvisation de Cassavetes. La musique est interprétée par Benny Carter, Red Mitchell et Milt Bernhart.
Elle:
Lui : 4 étoiles

Acteurs: Bobby Darin, Stella Stevens, Everett Chambers
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(1) le second est A Child is Waiting (1963) pour le producteur Stanley Kramer. Ensuite, il faudra attendre 1968 avec Faces pour sa réalisation suivante, très personnelle celle-là.

La ballade des sans-espoirs (Too Late Blues)Stella Stevens et Bobby Darin dans La ballade des sans-espoirs (Too Late Blues) de John Cassavetes.

2 octobre 2014

Livre : Dictionnaire du cinéma italien (2014)

Ses créateurs de 1943 à nos jours
Collectif sous la direction de Mathias Sabourdin – – Editions Nouveau Monde

Dictionnaire du cinéma italien Au regard de l’importance du cinéma italien, les ouvrages en français qui lui sont consacrés ne sont pas si nombreux. Ce Dictionnaire du cinéma italien vient combler un manque en nous offrant un panorama assez exhaustif des créateurs sur une période allant de 1943 (l’émergence du néoréalisme) à nos jours. Mais cet ouvrage de près de 1250 pages est bien plus qu’un simple dictionnaire car il nous propose un regard nouveau, une analyse très actuelle, sur l’œuvre de ces créateurs : ce sont majoritairement des réalisateurs, mais aussi des scénaristes, producteurs, chefs-opérateurs, décorateurs (mais, assez logiquement, pas des acteurs).

Comme le fait remarquer Jean A. Gili dans sa préface, la forme n’est pas sans rappeler les 50 ans de cinéma américain de Tavernier et Coursodon : chaque entrée du dictionnaire est constituée d’une présentation commentée sur plusieurs pages de l’œuvre du créateur, film par film. Cette forme a l’avantage de permettre plusieurs approches de lecture : lire les commentaires sur un film précis et le replacer dans son contexte, avoir une vision de l’ensemble de l’oeuvre d’un créateur, ou encore, faire des découvertes au hasard des pages. L’index en fin de volume est assez fourni mais se limite hélas aux noms propres, les titres de films n’y figurent pas (ce qui aurait permis à partir d’un titre de trouver que, outre le réalisateur, le scénariste ou le chef-opérateur est également présent dans le dictionnaire).

Les articles sont particulièrement intéressants et riches. La philosophie générale n’est pas de chercher la neutralité (finalement stérile) des dictionnaires mais d’évaluer, de porter des jugements, tout en restant à l’écart des dogmes. L’ambition est de porter un nouveau regard sur le cinéma italien (à ce titre, notons que l’introduction précise que la majorité de la vingtaine de contributeurs a entre 30 et 40 ans).

Indéniablement, ce Dictionnaire du cinéma italien va constituer un précieux livre de référence pour beaucoup de cinéphiles.
Note: 5 étoiles

Voir la fiche du livre sur Livres-cinema.info
Le livre sur le site de l’éditeur
Le livre sur Amazon
ou en Librairies sur Price minister…

1 octobre 2014

Pepi, Luci, Bom et les autres filles du quartier (1980) de Pedro Almodóvar

Titre original : « Pepi, Luci, Bom y otras chicas del montón »

Pepi, Luci, Bom et les autres filles du quartierPepi est violée par un policier qui habite en face de chez elle. Elle décide de se venger en poussant sa femme, aux forts penchants masochistes, à le quitter… En 1980, alors que Franco n’est mort que depuis cinq ans, l’Espagne se libère peu à peu la chape de plomb imposée par le dictateur. Pedro Almodovar s’engouffre par la brèche ainsi ouverte et signe là un film corrosif et provocateur, porté par cette liberté nouvelle qui gagne tout le pays. Ses personnages sont hauts en couleur : homosexuels exubérants, transsexuels, masochistes et même une femme à barbe. Un peu brouillon, le film est très marqué par son époque et, vu aujourd’hui, il est surtout intéressant en ce qu’il illustre à la fois l’immense changement du pays et qu’il préfigure le cinéma d’Almodovar. Le tournage (en 16 mm) s’est étalé sur une année car le financement a été difficile à réunir, les moyens utilisés sont rudimentaires mais cela n’a pas empêché Pepi, Luci, Bom et les autres filles du quartier de connaître un beau succès en Espagne.
Elle:
Lui : 2 étoiles

Acteurs: Carmen Maura, Félix Rotaeta, Cecilia Roth
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Remarques :
* Pepi, Luci, Bom et les autres filles du quartier n’est pas à proprement parler le premier long métrage d’Almodovar puisqu’il avait déjà réalisé un film en Super-8, Folle… folle… fólleme Tim!, en 1978.
* Alaska y los Pegamoides (Alaska et les Pegamoides) est un groupe madrilène, considéré comme l’un des plus représentatifs de la scène punk-rock de l’Espagne des années quatre-vingt. Et c’est donc Alaska elle-même qui joue le rôle de Bom.

Pepi, Luci, Bom et les autres filles du quartier (Pepi, Luci, Bom y otras chicas del montón)Alaska, Carmen Maura et Eva Siva dans Pepi, Luci, Bom et les autres filles du quartier (Pepi, Luci, Bom y otras chicas del montón) de Pedro Almodóvar.

30 septembre 2014

Sommaire de septembre 2014

ChicagoJours de pêche en PatagonieLes IntrigantesLe docteur se marieMeurtre d'un bookmaker chinoisLa ComtesseBilly le menteurVoyage au bout de l'enfer
Chicago (1931) de Tay Garnett
Jours de pêche en Patagonie (2012) de Carlos Sorin
Les Intrigantes (1954) de Henri Decoin
Le docteur se marie (1940) de Alexander Hall
Meurtre d’un bookmaker chinois (1976) de John Cassavetes
La Comtesse (2009) de Julie Delpy
Billy le menteur (1963) de John Schlesinger
Voyage au bout de l’enfer (1978) de Michael Cimino
La femme et le pantinUn jour sans finL'Aigle des mersLes OiseauxL'ami américainLa Bête humaineIl était une fois dans l'OuestLes Amitiés particulières
La femme et le pantin (1935) de Josef von Sternberg
Un jour sans fin (1993) de Harold Ramis
L’Aigle des mers (1940) de Michael Curtiz
Les Oiseaux (1963) de Alfred Hitchcock
L’ami américain (1977) de Wim Wenders
La Bête humaine (1938) de Jean Renoir
Il était une fois dans l’Ouest (1968) de Sergio Leone
Les Amitiés particulières (1964) de Jean Delannoy
Les Anges sauvagesLe Temps de la colèreMiss Bala
Les Anges sauvages (1966) de Roger Corman
Le Temps de la colère (1956) de Richard Fleischer
Miss Bala (2011) de Gerardo Naranjo

Nombre de billets : 19

29 septembre 2014

Chicago (1931) de Tay Garnett

Titre original : « Bad Company »

ChicagoUn jeune avocat qui travaille pour la pègre désire se retirer pour pouvoir se marier avec une jeune femme sans savoir qu’elle n’est autre que la soeur du concurrent de son patron. Le mariage est toutefois autorisé afin de faire cesser la lutte entre les deux gangs… Si Bad Company est un film qui a été plutôt mal perçu à sa sortie, il est considéré aujourd’hui comme l’un des plus particuliers des gangster films du début des années trente. En un sens, on peut trouver qu’il préfigure Le Parrain car il se focalise plus les relations humaines à l’intérieur d’une famille de la pègre et les implications psychologiques des crimes commis que sur l’action et les coups d’éclats. Comme pour compenser ce fait, Tay Garnett a concocté une scène finale qui a marqué les esprits : un duel furieux à la mitraillette de plusieurs minutes. Chicago Mais le plus intéressant est certainement le portrait du caïd Goldie, psychopathe au comportement névrotique, et aussi celui de cette jeune femme qui découvre avec effroi que non seulement elle a épousé un gangster mais aussi qu’elle vient elle-même de ce milieu. On pourra noter l’influence des expressionnistes notamment dans cette scène où l’ombre d’une main géante se profile au-dessus du personnage principal sur le point de tomber dans un piège.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Helen Twelvetrees, Ricardo Cortez, John Garrick, Frank Conroy
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Chicago (Bad Company)Helen Twelvetrees et Ricardo Cortez dans Chicago (Bad Company) de Tay Garnett.

Homonymes :
Chicago de Franck Urson (1927) avec Phyllis Haver
Chicago de Rob Marshall (2002) avec Catherine Zeta-Jones et Renée Zellweger
Bad Company de Robert Benton (1972) avec Jeff Bridges
Bad Company (Duo mortel) de Damian Harris (1995) avec Laurence Fishburne
Bad Company de Joel Schumacher (2002) avec Anthony Hopkins

27 septembre 2014

Jours de pêche en Patagonie (2012) de Carlos Sorin

Titre original : « Días de pesca »

Jours de pêche en PatagonieA 52 ans et après quelques ennuis de santé, Marco Tucci a une autre vision de la vie. Parti de Buenos-Aires, il se rend dans le sud de l’Argentine, en Patagonie, à la fois pour se trouver un nouveau hobby, la pêche au gros, et pour tenter de revoir sa fille qu’il a perdue de vue depuis quelques années… Ecrit et réalisé par l’argentin Carlos Sorin, Jours de pêche en Patagonie est film très humain reposant sur une histoire très simple. De cet homme qui a décidé de se tourner vers les autres, nous partageons les rencontres et les aspirations et peu à peu nous découvrons un peu de sa personnalité. Tout est en nuances, en petits riens qui finissent par former un tout. Carlos Sorin n’utilise aucun effet, aucun mouvement de caméra sophistiqué, mais il sait restituer une belle chaleur humaine. Hormis les deux acteurs principaux, le père et la fille, tous les autres acteurs sont non-professionnels.
Elle: 4 étoiles
Lui : 4 étoiles

Acteurs: Alejandro Awada, Victoria Almeida
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Remarque :
* Non seulement la ville de Puerto Deseado existe vraiment (port de pêche isolé de 10 000 habitants non loin de la Terre de Feu, à environ 2 000 kms de Buenos-Aires) mais la petite société qui organise l’excursion de pêche en mer existe elle aussi réellement.

Jours de pêche en Patagonie (Días de pesca)Alejandro Awada dans Jours de pêche en Patagonie (Días de pesca) de Carlos Sorin.

26 septembre 2014

Les Intrigantes (1954) de Henri Decoin

Les intrigantesLe très connu directeur de théâtre Paul Rémi est accusé d’avoir poussé son associé Bazine d’une haute passerelle. C’est une lettre anonyme à la police qui le désigne comme un meurtrier alors qu’il affirme qu’il s’agit d’un accident… Les Intrigantes est un film policier signé Henri Decoin, réalisateur dont les meilleurs films sont précisément dans ce genre. C’est un film dont on parle assez peu et, lorsqu’il est cité, c’est souvent du fait de la présence de Jeanne Moreau, ici dans l’un de ses premiers rôles assez convaincants. Pourtant, Les Intrigantes est un film qui ne manque pas d’attrait avec une intrigue bien mise en place. Son intérêt principal est toutefois de nous faire partager la vie d’un théâtre et d’une petite troupe qui met sur pied une pièce qu’ils savent être de piètre qualité (l’auteur de la pièce est interprété par Louis de Funès, ici dans un rôle non comique). L’ensemble manque un peu de puissance, reste en deçà des meilleurs films d’Henri Decoin, mais se regarde sans déplaisir.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Raymond Rouleau, Jeanne Moreau, Raymond Pellegrin, Etchika Choureau, Louis de Funès, Robert Hirsch
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Remarques :
* Les intrigantes est adapté d’un roman policier de Jacques Robert, La Machination. L’auteur a participé à l’écriture du scénario.
* Impossible de ne pas remarquer ce plan assez étonnant où le visage de Jeanne Moreau se reflète dans les verres de lunettes de Raymond Pellegrin qui la maintient au sol (le reflet aurait certainement gagné à être un peu moins net). Ce plan fait penser au célèbre plan de L’Inconnu du Nord-Express d’Alfred Hitchcock (1951).

Les IntrigantesJeanne Moreau dans Les Intrigantes de Henri Decoin.