14 septembre 2023

Great Freedom (2021) de Sebastian Meise

Titre original : « Große Freiheit »

Great Freedom (Große Freiheit)Incarcéré sous le régime nazi pour homosexualité, Hans Hoffman est ensuite directement envoyé dans une prison d’Allemagne de l’ouest en 1945 pour finir de purger sa peine…
Great Freedom est un film austro-allemand coécrit et réalisé par l’autrichien Sebastian Meise. Le paragraphe 175 du Code Pénal allemand, en vigueur de 1871 jusqu’en 1994, criminalisait les relations sexuelles entre hommes. Les peines de prison ont été alourdies sous le régime nazi et la loi n’a été adoucie sous le régime d’Allemagne de l’ouest qu’en 1969. Great Freedom nous montre le destin d’un homme qui passa ainsi la majeure partie de sa vie en prison. Il se concentre sur sa vie derrière les barreaux sur une période de trente années et sur sa relation avec un co-détenu, d’abord hostile. On peut reprocher au récit de ne pas toujours être très clair, on ne comprend pas bien qu’il quitte un camp nazi pour aller en prison, qu’il est régulièrement relâché pour être repris assez rapidement. Le réalisateur a visiblement voulu nous faire perdre la notion du temps (seules deux dates sont mentionnées : 1945 et 1969). L’ensemble paraît un peu long mais il est difficile d’être trop sévère avec un tel film qui témoigne des persécutions subies. Prix du jury de la section « Un certain regard » au Festival de Cannes 2021.
Elle: 3 étoiles
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Franz Rogowski, Georg Friedrich, Anton von Lucke, Thomas Prenn
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Franz Rogowski et Georg Friedrich dans Great Freedom (Große Freiheit) de Sebastian Meise.

25 mai 2023

La Loi de Téhéran (2019) de Saeed Roustayi

Titre original : « Metri shesh va nim »

La Loi de Téhéran (Metri shesh va nim)Samad est détective à la brigade des stupéfiants de Téhéran. C’est un flic obstiné et fougueux à la recherche d’un chef de file de la drogue, Naser Khakzad. Il va tenter de remonter la filière depuis les revendeurs jusqu’au laboratoire…
La Loi de Téhéran (traduction du titre original : « Six millions et demi », c’est l’estimation du nombre de toxicomanes en Iran) est un film iranien écrit et réalisé par Saeed Roustayi, jeune réalisateur, juste trentenaire. C’est un film assez étonnant, qui jongle entre le thriller et le documentaire. C’est sans jugement ni complaisance que le réalisateur nous fait suivre le détective et aussi le trafiquant dont il dresse un portrait assez approfondi. En fait, il s’attache plus à nous montrer les hommes et nous fait découvrir un Iran ravagé par la drogue (la loi punit de mort la détention de drogue, que ce soit 30 grammes ou 30 kgs, ce qui a encouragé les trafiquants à jouer gros).  Son film est moderne dans son équilibre, avec peu de temps morts mais sans effet inutile. Il montre ainsi une belle intensité. Une réussite.
Elle:
Lui : 4 étoiles

Acteurs: Payman Maadi, Navid Mohammadzadeh, Parinaz Izadyar, Farhad Aslani
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La Loi de Téhéran (Metri shesh va nim)Houman Kiai, Payman Maadi et Navid Mohammadzadeh dans La Loi de Téhéran (Metri shesh va nim) de Saeed Roustayi.

22 mars 2023

Les Deux Amis (2015) de Louis Garrel

Les deux amisClément, figurant de cinéma, est fou amoureux de Mona, vendeuse dans une sandwicherie de la gare du Nord sans savoir qu’elle doit impérativement rentrer tous les soirs dans la prison où elle est détenue. Clément désespère de ne pas parvenir à lui donner un rendez-vous. Son meilleur (et seul) ami, Abel, vient l’aider à conquérir Mona…
Les deux amis est un film français réalisé par Louis Garrel. Il en a co-écrit le scénario avec Christophe Honoré, une adaptation très libre de la pièce  Les Caprices de Marianne d’Alfred de Musset. Il s’agit de son premier long métrage. Il y a de bonnes choses, Louis Garrel multiplie les incursions dans différents genres et trouve un ton qui lui est particulier : l’assemblage comprend un triangle amoureux, du burlesque et de l’humour potache, des personnages volubiles et insouciants parfois jusqu’à l’idiotie. Alors on se demande pourquoi le film est plutôt ennuyeux. Sans doute, ce ton si particulier est-il trop parisien, trop intellectualisé ; l’ensemble ne parvient à se détacher d’une certaine artificialité. L’insistance des deux amis finit par exaspérer.
Elle:
Lui : 2 étoiles

Acteurs: Golshifteh Farahani, Vincent Macaigne, Louis Garrel
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Les deux amisLouis Garrel, Vincent Macaigne et Golshifteh Farahani dans Les deux amis de Louis Garrel.

5 décembre 2022

Un condamné à mort s’est échappé (1956) de Robert Bresson

Sous-titre : « ou Le vent souffle où il veut »

Un condamné à mort s'est échappé ou Le vent souffle où il veutEn 1943, un résistant, Fontaine, est arrêté par les Allemands et emprisonné à la prison Montluc à Lyon. Il met tout en œuvre pour s’évader, imagine un plan, et parvient à force de courage et de travail à s’en procurer les instruments…
Un condamné à mort s’est échappé ou Le vent souffle où il veut est un film français écrit et réalisé par Robert Bresson. Il s’agit de l’adaptation du récit autobiographique d’André Devigny, paru dans la même année chez Gallimard sous le même titre. Ce film est le premier succès commercial de Robert Bresson. Le fil du récit est assez classique mais sa forme donne une force marquée à cette ode au courage et à la volonté. Robert Bresson a en effet enlevé tout le superflu et parvient à un grand dépouillement sans tomber dans l’austérité. Il préfère avoir des acteurs peu aguerris pour éviter le maniérisme du jeu des acteurs connus, utilise un nombre très réduit de lieux, enlève toute scène intermédiaire pour ne garder que celles qui vont vers le but qu’il s’est fixé. Les dialogues sont également très réduits. Il faut noter la remarquable utilisation des bruitages et de la musique du Kyrie de Mozart. L’approche de Robert Bresson donne à son film une puissance et une authenticité rares. Le film connut un grand succès public et critique.
Elle:
Lui : 4 étoiles

Acteurs: François Leterrier, Charles Le Clainche
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Remarque :
* François Leterrier ne poursuivra pas sa carrière d’acteur. Il deviendra assistant-réalisateur, puis scénariste et réalisateur. Ses films les plus connus sont certainement les comédies  Je vais craquer et Tranches de vie adaptées des bandes dessinées de Gérard Lauzier.
* Robert Bresson a ajouté le sous-titre, ou Le vent souffle où il veut, phrase tirée de l’Evangile selon Saint Jean : « Le vent souffle où il veut, et tu en entends le bruit ; mais tu ne sais d’où il vient, ni où il va. Il en est ainsi de tout homme qui est né de l’Esprit ». Le vent ne symbolise donc pas ici la liberté mais l’Esprit, au sens biblique du terme.
« Au cœur du cinéma de Bresson, la liberté terrestre et le salut mystique ne font qu’un. » souligne à ce propos Jean-Michel Frodon dans son ouvrage sur Robert Bresson.

Un condamné à mort s'est échappé ou Le vent souffle où il veutFrançois Leterrier et Charles Le Clainche dans Un condamné à mort s’est échappé de Robert Bresson.

19 novembre 2021

Compañeros (2018) de Álvaro Brechner

Titre original : « La noche de 12 años »

Compañeros (La noche de 12 años)En 1973, à la suite d’un coup d’État, s’installe en Uruguay une dictature militaire qui s’empresse d’emprisonner les opposants politiques. Parmi eux, trois dirigeants des Tupamaros sont considérés comme des otages qui seront exécutés à la moindre action des quelques compagnons d’armes restés en liberté. Ils seront ainsi incarcérés pendant douze ans, dans des lieux tenus secrets et dans des conditions épouvantables…
Compañeros (traduction du titre original = la nuit de 12 ans) est un film franco-hispano-argento-uruguayen écrit et réalisé par l’uruguayen Álvaro Brechner. Le film raconte les douze années d’emprisonnement vécues par trois des figures les plus célèbres de l’Uruguay contemporaine, dont son ancien président José « Pepe » Mujica, ex-membre des Tupamaros, groupe prônant la lutte armée, créé dans les années 60 en réaction aux milices d’extrême-droite. Le réalisateur ne montre pratiquement pas les tortures (physiques) subies mais se concentre sur leur incarcération dans des lieux minuscules, privés de tout contact, sans sortie, des conditions propices à sombrer dans la folie : « Que reste-t-il d’un homme lorsqu’on lui enlève tout ? » Il nous montre comment ces trois hommes ont réussi à tenir en allant chercher au fond d’eux-mêmes la force nécessaire. Il ne faut pas craindre de voir ce film : il est certes assez dur mais sans excès et, surtout, il nous apprend beaucoup, à la fois sur l’Histoire et sur la nature humaine.
Elle: 4 étoiles
Lui : 4 étoiles

Acteurs: Antonio de la Torre, Chino Darín, Alfonso Tort
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Remarque :
* L’acteur Chino Darín est le fils de l’acteur argentin Ricardo Darín.

Compañeros (La noche de 12 años)Antonio de la Torre dans Compañeros (La noche de 12 años) de Álvaro Brechner.

14 novembre 2021

Le Général de la Rovere (1959) de Roberto Rossellini

Titre original : « Il generale Della Rovere »

Le Général de la Rovere (Il generale Della Rovere)À Gênes en 1943, l’escroc Emanuele Bardone, qui a ses entrées à la Kommandantur, extorque de l’argent aux familles de prisonniers incarcérés par les Allemands en promettant une libération. Dénoncé et capturé, il accepte de collaborer avec l’occupant. Il se fait passer pour un général de la Résistance emprisonné afin d’en démasquer les membres…
Le Général Della Rovere est un film franco-italien réalisé par Roberto Rossellini qui, après les échecs de ses films précédents, a accepté cette commande. Il s’agit de l’adaptation d’un livre d’Indro Montanelli, publié en 1959 et basé sur une histoire vraie. Le film associe deux noms qui ont marqué le néo-réalisme dans la décennie précédente : Roberto Rossellini qui réalise et Vittorio De Sica qui tient le rôle principal. L’histoire en elle-même est assez forte. Rossellini place le récit dans une optique chrétienne en mettant bien en avant les notions de bienveillance, d’acceptation du mal et surtout de la possibilité de rachat et de salut. Sa mise en scène est dénuée de tout artifice et ne conserve que l’essentiel. De Sica fait une prestation remarquable. Le film a été récompensé par un Lion d’Or à la vingtième Mostra de Venise (et par le Prix de l’Office Catholique International du Cinéma).
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Vittorio De Sica, Hannes Messemer, Vittorio Caprioli, Sandra Milo, Giovanna Ralli, Anne Vernon
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Le Général de la Rovere (Il generale Della Rovere)Hannes Messemer et Vittorio De Sica dans Le Général de la Rovere (Il generale Della Rovere) de Roberto Rossellini.
L’homme en arrière-plan est Roberto Rossellini, qui fait un petit caméo à la manière d’Hitchcock.

21 septembre 2021

Où est la liberté (1954) de Roberto Rossellini

Titre original : « Dov’è la libertà…? »

Où est la liberté (Dov'è la libertà...?)Ancien prisonnier récemment libéré après avoir purgé une peine de vingt-deux ans pour crime passionnel, Salvatore Lojacono comparait devant un tribunal pour tentative d’intrusion dans une prison. Interrogé sur ses motivations pour cet acte étrange, il raconte…
Roberto Rossellini a tourné Où est la liberté juste avant Voyage en Italie. La comédie n’est pas son genre de prédilection et il s’est très rapidement désintéressé du film. L’idée des producteurs était de lancer Totò aux Etats Unis où le réalisateur était très prisé pour ses films néoréalistes. Le tournage a été achevé après un an environ, principalement par Mario Monicelli (notamment les scènes de tribunal), quelques scènes étant également confiées à Lucio Fulci et d’autres à Federico Fellini (la scène de l’oreille). L’humour est essentiellement concentré dans les scènes de tribunal où Totò refuse de laisser son avocat le défendre. Il désire en effet retourner en prison, déçu de n’avoir trouvé qu’égoïsme et hypocrisie autour de lui. Le récit en flash-back des quelques jours qu’il a passé dehors est  marqué par un humour plutôt triste,  le portrait dressé de la société italienne n’étant guère reluisant. Certes,  Totò excelle dans ce genre de scènes mais le film reste mineur à la fois dans la filmographie de Rossellini et dans celle de Totò.
Elle:
Lui : 2 étoiles

Acteurs: Totò, Vera Molnar, Franca Faldini, Leopoldo Trieste
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Où est la liberté (Dov'è la libertà...?)Totò dans Où est la liberté (Dov’è la libertà…?) de Roberto Rossellini.

29 juillet 2021

Le Dernier Témoin (1960) de Wolfgang Staudte

Titre original : « Der letzte Zeuge »

Le Dernier Témoin (Der letzte Zeuge)En pleine réunion, un industriel est interrompu par un coup de fil personnel urgent. Sa jeune maitresse l’informe qu’elle vient de retrouver son bébé assassiné dans son appartement. Désemparée, elle va chercher refuge chez un ancien amant. Quand la police arrive sur les lieux, la mère est tout de suite soupçonnée du crime…
Le Dernier Témoin est un film allemand réalisé par Wolfgang Staudte. Il est basé sur un livre de Maximilian Vernberg qui mettait en cause le fonctionnement de la justice allemande de l’époque, critiquant les enquêtes préliminaires expéditives, les conditions primitives de la détention provisoire et les partis-pris moraux des tribunaux. Son livre ne trouvera un éditeur qu’après son adaptation en film. Les scénaristes Robert A. Stemmle et Thomas Keck ont créé un scénario pour illustrer le propos. Nous assistons aux interrogatoires qui ne ménagent guère les suspects, puis à l’enquête de l’avocat de la défense. L’ensemble est prenant même si l’on peut être déçu après la projection de réaliser qu’il est entaché de nombreuses incohérences. Toutefois, le but initial de critiquer le système judiciaire allemand est bien atteint. Le film a connu un certain succès en Allemagne à sa sortie.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Martin Held, Hanns Lothar, Ellen Schwiers, Jürgen Goslar, Adelheid Seeck
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 Le Dernier Témoin (Der letzte Zeuge)Ellen Schwiers (au centre) dans Le Dernier Témoin (Der letzte Zeuge) de Wolfgang Staudte.

4 octobre 2020

L’enfer dans la ville (1959) de Renato Castellani

Titre original : « Nella città l’inferno »

L'enfer dans la ville (Nella città l'inferno)Injustement accusée et condamnée pour un vol perpétré dans la maison de ses patrons, Lina, jeune bonne provinciale et naïve, est incarcérée dans une prison romaine tenue par des religieuses. Elle se lie avec Egle, une prostituée que la vie et la prison ont endurcie. À l’écoute de l’histoire de Lina, Egle comprend qu’elle a été dupée par un bellâtre qui avait promis de l’épouser. Elle la conseille pour prouver son innocence…
L’enfer dans la ville est adapté d’un roman d’Isa Mari, Roma, Via delle Mantellate publié en 1953. Les deux personnages principaux sont assez classiques mais l’intérêt du récit est surtout dans la reconstitution de la vie carcérale, sans misérabilisme. Très relevé, le tableau est sans doute un peu édulcoré car il n’y a aucune tension entre les détenues ; on y chante plus que l’on y crie et une grande solidarité les unit. Anna Magnani fait une prestation exubérante, volubile et explosive, on l’a déjà vue souvent dans ce type de rôle de prostituée au grand cœur. Face à elle, Giulietta Masina a un peu du mal à se faire une place. Alberto Sordi fait une courte apparition en mystificateur, épouvantablement surjoué. Même si Renato Castellani n’est pas réputé pour être un grand réalisateur, le cinéaste a bien su recréer le huis clos carcéral et montre le même humanisme que dans ses œuvres d’inspiration neoréaliste du début des années cinquante. Ce film peu connu mérite d’être découvert.
Elle:
Lui : 3 étoiles
<

Acteurs: Anna Magnani, Giulietta Masina, Cristina Gaioni
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L'enfer dans la ville (Nella città l'inferno)Cristina Gaioni et Anna Magnani dans L’enfer dans la ville (Nella città l’inferno) de Renato Castellani.

20 novembre 2019

Sans pitié (2017) de Sung-hyun Byun

Titre original : « Bulhandang »

Sans pitié (Bulhandang)Dans une prison, le jeune Jo Hyun-soo parvient à se faire remarquer par un mafieux respecté de tous qui le prend sous son aile. Après sa libération, il se met à son service, au sein d’un gang qui achète de la drogue à des trafiquants russes…
Sans pitié est le troisième long-métrage du jeune réalisateur sud-coréen Sung-hyun Byun, après un film musical et une comédie romantique. Il a écrit le scénario de ce polar mafieux sur la base d’une bande dessinée. Il se distingue des autres films du genre en premier par son style, très travaillé, avec une très belle photographie. Sur le thème de la fidélité/trahison, le scénario réserve constamment des surprises (à condition de ne pas avoir trop lu sur le film avant de le visionner) grâce à une habile construction qui nous dévoile peu à peu les intentions des protagonistes. Le fait de voir un acteur au visage poupin interpréter le rôle principal contribue à donner une atmosphère particulière, un peu irréelle (l’acteur est membre d’un boys band de pop sud-coréenne). L’ensemble évoque Scorsese ou même Tarantino. Peu distribué, Sans pitié est un film assez brillant… mais il n’a pas fait l’unanimité auprès de la critique.
Elle:
Lui : 4 étoiles

Acteurs: Kyung-gu Sol, Si-wan Im, Kyeong-yeong Lee, Hye-jin Jeon
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Sans pitié (Bulhandang)Si-wan Im et Kyung-gu Sol dans Sans pitié (Bulhandang) de Sung-hyun Byun.

Homonymes :
Sans pitié (Senza pietà) d’Alberto Lattuada (1948) avec Carla Del Poggio, John Kitzmiller et Giulietta Masina
Sans pitié (No Mercy) de Richard Pearce (1986) avec Richard Gere et Kim Basinger