10 octobre 2022

Annette (2021) de Leos Carax

AnnetteHenry, star de stand-up, et Ann, cantatrice de renommée internationale, forment un couple épanoui, constamment sous le feu des projecteurs. Mais au cœur d’une tempête naît un tragique instant qui donne à leur destin et à celui d’Annette, leur fille, une orientation inattendue…
Annette est un film musical franco-germano-belge, réalisé par Leos Carax, son sixième long métrage en trente-sept ans. Plus que « comédie musicale », le terme qui me semble le plus approprié pour le qualifier est « opéra rock » (personnellement, il m’a évoqué le Tommy des Who). L’histoire et la musique sont signées par le groupe californien Sparks, ce duo formé dans les années soixante dix par les frères Ron et Russell Mael, qui n’ont rien perdu de leur talent de création. La musique est excellente. Il s’agit d’un drame de la passion et de la jalousie, qui n’est pas sans montrer une certaine noirceur, avec aussi quelques allusions au mouvement #metoo. Leos Carax a su en faire une œuvre filmique assez unique qui prend des formes variées et inattendues, d’une grande audace aussi (le personnage d’Annette est là pour en témoigner). Il a su insuffler un lyrisme plutôt baroque à l’ensemble, souligné par de belles fulgurances. Le film a été très bien reçu par la critique et assez bien par le public qui a parfois été dérouté par son originalité. C’est assurément le film le plus accessible de Leos Carax, du moins à ce jour.
Elle:
Lui : 5 étoiles

Acteurs: Adam Driver, Marion Cotillard, Simon Helberg
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AnnetteAdam Driver et Marion Cotillard dans Annette de Leos Carax.

AnnetteLe superbe plan séquence du générique présente l’équipe de Annette de Leos Carax :
(1er rang) Simon Helberg, Marion Cotillard et Adam Driver
(2e rang) Russell Mael (derrière Marion Cotillard) et Ron Mael (à droite)
(à l’arrière) Leos Carax (avec le chapeau) et sa fille

8 avril 2022

L’Homme de nulle part (1956) de Delmer Daves

Titre original : « Jubal »

L'homme de nulle part (Jubal)Jubal Troop est recueilli par Shep Horgan, riche éleveur qui l’embauche. Peu à peu il se voit confier de plus en plus de responsabilités, au grand dam de Pinky, régisseur du domaine qui est ainsi relégué à la seconde place…
L’Homme de nulle part (Jubal) est un western réalisé par Delmer Daves. Si l’intrigue repose sur les thèmes classiques de la convoitise et la jalousie, le film montre une richesse et une profondeur qui le fait sortir du lot. Certains critiques l’ont qualifié de « western psychologique » mais nous nous contenterons de dire que les caractères sont décrits avec naturel et une grande acuité. La tension s’installe sans que l’on en ait conscience et culmine dans le dernier quart du film. L’interprétation est parfaite, de l’affable Glenn Ford au malfaisant Rod Steiger en passant par Ernest Borgnine (toujours doté d’une belle présence) et le jeune Charles Bronson. Encore un beau et intense western signé Delmer Daves.
Elle:
Lui : 4 étoiles

Acteurs: Glenn Ford, Ernest Borgnine, Rod Steiger, Valerie French, Felicia Farr, Charles Bronson
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L'homme de nulle part (Jubal)Ernest Borgnine et Glenn Ford dans L’homme de nulle part (Jubal) de Delmer Daves.

L'homme de nulle part (Jubal)Rod Steiger et Jack Elam dans L’homme de nulle part (Jubal) de Delmer Daves.

L'homme de nulle part (Jubal)Charles Bronson dans L’homme de nulle part (Jubal) de Delmer Daves.

Homonymes :
L’homme de nulle part,  film franco-italien réalisé par Pierre Chenal en 1937
L’homme de nulle part (Chelovek niotkuda), film soviétique réalisé par Eldar Riazanov et sorti en 1961.

27 juillet 2021

Les Envoûtés (2019) de Pascal Bonitzer

Les envoûtésColine, pigiste pour un magazine féminin, est envoyée au fin fond des Pyrénées interviewer Simon, un artiste un peu sauvage qui aurait vu lui apparaître le fantôme de sa mère à l’instant de sa mort. Interview qu’elle est d’autant plus curieuse de faire que sa voisine, la belle Azar, prétend, elle aussi, avoir vu pareillement son père. Simon tente de séduire Coline, qui lui résiste…
Les Envoûtés est un film français réalisé par Pascal Bonitzer, assez librement inspiré de la nouvelle Les Amis des amis d’Henry James. Précisons d’emblée que si cette nouvelle, et donc le film, peuvent être classées dans le genre fantastique, c’est principalement la psychologie des personnages qui est au centre du récit et non les effets du genre. Hélas, le film de Pascal Bonitzer ne parvient pas à convaincre. Le cinéaste a visiblement cherché à créer une atmosphère étrange sans y parvenir vraiment. Même le titre paraît artificiel ou, au moins, inapproprié (1). Le scénario se montre plutôt tortueux, à l’instar du dédale de sentiments de ses deux personnages principaux. L’ensemble manque franchement de clarté. Les thèmes explorés sont (du moins me semble t-il) ceux de l’absence et de la jalousie incontrôlée, celle qui peut engendrer une certaine paranoïa.
Elle: 2 étoiles
Lui : 2 étoiles

Acteurs: Sara Giraudeau, Nicolas Duvauchelle, Nicolas Maury, Anabel Lopez, Josiane Balasko
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(1) Pour la question sur le sens du titre, le dossier de presse donne la réponse : « Pascal Bonitzer a eu l’idée de faire Les Envoûtés il y a longtemps. Il avait d’abord tenté d’adapter le roman de jeunesse de Witold Gombrowicz, intitulé en français Les Envoûtés (dont il a ensuite repris le titre pour son film), qui est centré sur une histoire à demi sérieuse de maison hantée. »
En bref, le titre était celui d’un projet abandonné… Ce n’est donc pas étonnant qu’il paraisse si inapproprié (car personne n’est « envouté » à proprement parler dans cette histoire).

 Les envoûtésSara Giraudeau et Nicolas Duvauchelle dans Les envoûtés de Pascal Bonitzer.

27 novembre 2020

Les rois de la gaffe (1935) de Charley Rogers

Titre original : « The Fixer Uppers »

Les rois de la gaffe (The Fixer Uppers)Stan et Laurel font du porte à porte pour vendre des cartes de vœux. Ils tentent de consoler une femme éplorée parce que son mari, un peintre, est devenu totalement indifférent. Stanley lui donne l’idée de rendre son mari jaloux et c’est Oliver qui va jouer le rôle de l’amant. Hélas, le mari est un homme colérique et le provoque en duel…
The Fixer-Uppers reprend le thème de The Slipping Wives (1927), l’un des tous premiers courts métrages muets de Laurel et Hardy. Le scénario ne montre pas beaucoup de subtilités. On se rend compte après quelques minutes que l’histoire se déroule à Paris car le mari est un peintre français (avec, comme il se doit, moustaches et béret), probablement pour rendre son personnage plus impulsif et tempétueux. Il est interprété avec une certaine exubérance par Charles Middleton.
Elle:
Lui : 2 étoiles

Acteurs: Stan Laurel, Oliver Hardy, Mae Busch, Charles Middleton
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Les rois de la gaffe (The Fixer Uppers)Mae Busch, Oliver Hardy, Stan Laurel et Charles Middleton dans The Fixer Uppers de Charley Rogers.

27 novembre 2020

Slipping Wives (1927) de Fred Guiol

Titre français : « En plein méli-mélo »

En plein méli-mélo (Slipping Wives)La jeune épouse d’un peintre célèbre se plaint auprès d’un ami que son mari ne « l’embrasse plus que les dimanches et jours fériés ». L’ami lui conseille de le rendre jaloux et de payer un homme pour la séduire ostensiblement…
Slipping Wives est le deuxième court métrage produit par Hal Roach avec Stan Laurel et Oliver Hardy. Si les deux acteurs sont bien présents dans le même film, le duo n’est pas encore vraiment formé (l’affiche ci-contre est visiblement plus récente) : Oliver n’a qu’un rôle secondaire de majordome alors que Stan Laurel est bien plus mis en avant, jouant le rôle d’un innocent livreur de peinture forcé d’endosser le costume de séducteur. Le film repose surtout sur son incapacité à tenir ce rôle. Le plus amusant est qu’il n’a pas vraiment compris qui est le mari et qui est l’ami. Toutefois, l’ensemble ne montre aucun éclat particulier par rapport aux standards du cinéma comique de l’époque. Le même thème sera repris plus tard par le duo dans The Fixer Uppers (1935).
Elle:
Lui : 2 étoiles

Acteurs: Priscilla Dean, Herbert Rawlinson, Stan Laurel, Oliver Hardy, Albert Conti
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En plein méli-mélo (Slipping Wives)Priscilla Dean, Stan Laurel et Herbert Rawlinson dans Slipping Wives de Fred Guiol.

10 mai 2020

Herbes flottantes (1959) de Yasujirô Ozu

Titre original : « Ukikusa »

Herbes flottantes (Ukikusa)Une petite troupe de théâtre kabuki débarque dans un village de pêcheurs au sud du Japon. Il y a des années, leur meneur, Komajuro, avait eu une aventure avec l’une des habitantes. De leur brève union est né un garçon, Kiyoshi, qui ignore tout de l’identité de son père. Mais ce dernier n’est pas le seul à qui Komajuro a caché la vérité. Lorsque Sumiko, sa maîtresse actuelle et comédienne de la troupe, découvre l’existence de Kiyoshi et de sa mère, elle décide de se venger…
Yasujirô Ozu avait déjà mis en scène en 1934 cette histoire qu’il a écrite avec Tadao Ikeda. Ce très beau film, Histoires d’herbes flottantes, était muet et en noir et blanc. Le cinéaste l’aimait beaucoup et il a décidé vingt cinq ans plus tard d’en faire une nouvelle version. C’est un très beau mélodrame, qui s’installe lentement et aborde les thèmes de la responsabilité et de l’image de soi. Comme toujours avec Ozu, la forme est enthousiasmante. Le film est graphiquement très beau, avec ses plans fixes à la composition complexe (multiples plans et multiples cadres) et une utilisation de la couleur assez remarquable (il enrichit ses plans de « taches » de couleur rouge à la façon d’un peintre). La vision d’un film d’Ozu est toujours une expérience assez unique et Herbes flottantes ne déroge pas à la règle.
Elle: 4 étoiles
Lui : 5 étoiles

Acteurs: Ganjirô Nakamura, Machiko Kyô, Ayako Wakao, Hiroshi Kawaguchi, Haruko Sugimura
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Remarques :
* Les « herbes flottantes » du titre font référence aux lentilles d’eau ; cette plante flottante figure souvent dans la poésie japonaise comme allégorie pour les errements ou une vie sans but.
* Précédente version :
Histoires d’herbes flottantes (Ukikusa monogatari) (muet, 1934) de Yasujirô Ozu

Herbes flottantes (Ukikusa)Ayako Wakao dans Herbes flottantes (Ukikusa) de Yasujirô Ozu.
(bel exemple de ces fameux regards-caméra spécifiques à Ozu)

Herbes flottantes (Ukikusa)Machiko Kyô et Ganjirô Nakamura dans Herbes flottantes (Ukikusa) de Yasujirô Ozu.
Une séquence étonnante où les deux personnages, en violente dispute, sont séparés par une pluie battante formant rideau.

6 mai 2020

Jalouse (2017) de David Foenkinos et Stéphane Foenkinos

JalouseNathalie, professeur de lettres divorcée, est subitement passée de mère attentionnée à jalouse maladive. Si sa première cible est sa ravissante fille de 18 ans, son champ d’action s’étend bientôt à ses amis, ses collègues, voire son voisinage…
Le romancier David Foenkinos a écrit avec son frère Stéphane le scénario de Jalouse (ce n’est donc pas l’adaptation d’un de ses romans). Ils l’ont réalisé en tandem, c’est leur second long métrage après La Délicatesse en 2011. Il s’agit d’une comédie qui nous montre les multiples formes de la jalousie et leurs effets destructeurs. Engendrée par un mal-être, cette jalousie multiforme ne fera que le renforcer. Bien entendu, les réactions du personnage peuvent paraître souvent un peu extrêmes mais cela permet de mieux faire ressortir les travers et défauts que tout à chacun peut avoir plus faiblement. Le film nous montre en quelque sorte comment ne pas être, une leçon de vie en creux. Karin Viard est parfaite dans ce rôle car elle parvient à donner de l’épaisseur et de la complexité à cette femme devenu odieuse, sans la rendre détestable. L’humour est très présent, un humour souvent grinçant mais qui rend l’ensemble léger et enlevé. Les frères Foenkinos signent là une comédie plaisante et intelligente.
Elle: 3 étoiles
Lui : 4 étoiles

Acteurs: Karin Viard, Dara Tombroff, Anne Dorval, Anaïs Demoustier
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Remarque :
* Dara Tombroff, qui interprète la fille de Karin Viard, est une jeune danseuse, sans expérience préalable d’actrice.

JalouseAnaïs Demoustier et Karin Viard dans Jalouse de David et Stéphane Foenkinos.

28 janvier 2020

Miraï, ma petite soeur (2018) de Mamoru Hosoda

Titre original : « Mirai no Mirai »

Miraï, ma petite soeur (Mirai no Mirai)Kun est un petit garçon qui voit sa vie perturbée par l’arrivée d’une petite sœur qui monopolise toute l’attention de ses parents. Il la prend rapidement en grippe. Au fond de son jardin, où il se réfugie, se trouve un arbre généalo-magique qui le propulse dans un monde fantastique où vont se mêler passé et futur…
La famille est un thème qui revient souvent dans la filmographie du japonais Mamoru Hosoda et Miraï, ma petite sœur met ainsi en scène certains problèmes de la parentalité et de l’apprentissage. Tout est vu par les yeux du jeune garçon avec de fréquentes incursions dans le fantastique qui vont permettre aux autres membres de sa famille de lui montrer la voie. La famille est ainsi présentée comme une entité perpétuelle. L’autre idée développée est que la richesse de la vie se forme à partir de petits évènements, en apparence anodins. Le dessin est assez beau, avec un  travail sur la conception de la maison d’architecte où se déroulent toutes les scènes « réelles ». Les séquences en réalité alternative sont assez riches visuellement. L’animation est un peu saccadée. Tout cela est charmant, tout en étant doté d’une indéniable personnalité.  A noter que Mamoru Hosoda a créé son propre studio : le Studio Chizu.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs:
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Miraï, ma petite soeur (Mirai no Mirai)Miraï, ma petite soeur (Mirai no Mirai) de Mamoru Hosoda.

6 décembre 2018

Je retourne chez maman (1952) de George Cukor

Titre original : « The Marrying Kind »

Je retourne chez mamanFlorence et Chet Keefer sont au tribunal pour finaliser une procédure de divorce. La femme juge leur fait raconter leurs sept ans de vie commune…
Parmi les sept comédies que Garson Kanin (ici avec sa femme Ruth Gordon) a écrit pour George Cukor, The Marrying Kind est assez remarquable, probablement la plus audacieuse. Le film a en effet un petit parfum de néo-réalisme car il décrit de façon assez minutieuse le quotidien de la vie de couple avec ses joies mais aussi ses déceptions et ses rancoeurs. Mais le plus étonnant est cette façon de mêler habilement la comédie, la critique sociale et le drame. La séquence du pique-nique est stupéfiante (surtout si on n’a pris soin d’éviter de trop lire sur le film avant de la visionner) et bouleversante. C’est une très grande scène. Cukor montre une fois de plus que sa palette ne se limite à la comédie.
Elle:
Lui : 4 étoiles

Acteurs: Judy Holliday, Aldo Ray, Madge Kennedy, John Alexander, Mickey Shaughnessy
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Remarque :
* Comme trop souvent, le titre français semble avoir été choisi par un enfant de dix ans.

The Marrying Kind
Aldo Ray et Judy Holliday dans Je retourne chez maman de George Cukor.

25 mars 2018

Rien sur Robert (1999) de Pascal Bonitzer

Rien sur RobertDidier est un critique et auteur en vue. Il se querelle avec son amie qui se montre très dure et désagréable avec lui. Pour aider un ami, il accepte une invitation à dîner chez un intellectuel qui l’exécute devant toute la tablée… Comme dans plusieurs de ses films, Pascal Bonitzer construit Rien sur Robert autour d’un personnage central intellectuel, imparfait, angoissé, frustré. Didier semble avoir toujours le dessous dans ses rapports avec les femmes et envie constamment le talent des autres. Cela nous donne une comédie plutôt cruelle qui fut parfois comparée à Woody Allen. Il y a toutefois une grosse différence : Pascal Bonitzer ne cherche visiblement pas à engendrer l’empathie. Son personnage nous est tout de suite présenté sous un jour peu glorieux : il a écrit une tribune pour assassiner un film qu’il n’a pas vu (1). Il n’y a d’ailleurs aucun personnage vraiment positif dans cette histoire. Même si tout cela n’aboutit sur pas grand-chose, l’ensemble est amusant et montre un ton particulier.
Elle: 2 étoiles
Lui : 4 étoiles

Acteurs: Fabrice Luchini, Sandrine Kiberlain, Valentina Cervi, Michel Piccoli, Bernadette Lafont, Laurent Lucas, Denis Podalydès, Edouard Baer
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Remarque :
* Le titre du film fait référence à la scène dans la librairie où la vendeuse annonce à un client qu’elle n’a rien sur Robert Desnos. Il ne semble pas avoir d’autre rapport avec l’histoire. Pascal Bonitzer a dit avoir choisi ce titre parce qu’à l’époque il cherchait des ouvrages sur le poète Robert Desnos et ne parvenait pas à en trouver.

(1) Allusion à une tribune d’Alain Finkielkraut sur le film Underground d’Emir Kusturica (juin 1995).

Rien sur Robert
Fabrice Luchini et Sandrine Kiberlain dans Rien sur Robert de Pascal Bonitzer.