4 septembre 2020

Le Bon filon (1930) de James W. Horne

Titre original : « Laughing Gravy »

Le Bon filon (Laughing Gravy)Oliver et Stanley ont adopté un chien alors que leur propriétaire, un homme irascible logeant juste en dessous, interdit la présence d’animaux. Hélas, en pleine nuit, alors qu’il neige au dehors, Stanley est pris de hoquet, ce qui fait aboyer l’animal…
Laughing Gravy reprend le thème du court muet Angora Love (1929) à ceci près que la chèvre est remplacée par un chien. La version initiale de Laughing Gravy était prévue pour durer 3 bobines soit 30 minutes environ. C’est cette version qui fut utilisée à l’export. Mais, le producteur Hal Roach faisait alors pression sur le duo pour qu’il reste sur le format de 2 bobines, soit 20 minutes environ. La seconde situation (Stanley apprend qu’il va recevoir un héritage à la condition de se séparer de son ami Oliver) fut ainsi écartée et une fin alternative (maison placée en quarantaine et suicide du propriétaire) fut tournée pour être distribuée aux Etats-Unis. La partie avec le chien est assez réussie avec de multiples variations autour du même thème et une utilisation astucieuse du froid et de la neige. Le titre anglais est une allusion à un alcool (les Etats-Unis sont alors en pleine Prohibition), le titre français est plus difficile à expliquer (quel est donc ce « filon » qui serait bon ?)
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Stan Laurel, Oliver Hardy
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Le Bon filon (Laughing Gravy)Oliver Hardy et Stan Laurel dans Le Bon filon (Laughing Gravy) de James W. Horne.

3 septembre 2020

La Guerre du feu (1981) de Jean-Jacques Annaud

La Guerre du feuIl y a 80 000 ans, au Paléolithique, la tribu des Oulhamr est attaquée par une tribu de néanderthaliens (?) simiesques. Dans leur fuite, ils perdent les quelques braises qu’ils conservaient précieusement. Trois d’entre eux partent à la recherche du feu et vont faire des rencontres inattendues dans leur quête…
La Guerre du feu est un film d’aventure préhistorique adapté du roman homonyme écrit en 1909 par J.-H. Rosny aîné. Bien que revendiquée à sa sortie, la proximité avec les connaissances scientifiques n’est pas le point fort du film. Il condense des évolutions qui se sont étalées sur des dizaines, voire des centaines, de milliers d’années (procédé scénaristique compréhensible), fait coexister différents types d’humanoïdes de périodes différentes et le propos se calque plus sur l’imagerie populaire que sur les connaissances scientifiques (même la possession du feu ne semble plus aujourd’hui être un paramètre si important de l’évolution). Mais l’élément le plus remarquable du film est dans sa forme : il n’y a aucune parole compréhensible, tout est suggéré par le comportement des personnages pour mettre en avant quelques sentiments primaires, tels la peur, la défense, la faim ou l’amour. Ce dernier sentiment peut faire sourire parfois, mais nous sommes ici dans une fiction destinée à un public large et ces ressorts scénaristiques sont excusables (du moins courants). A sa sortie, le film connut un très grand succès et a engendré un certain engouement pour la Préhistoire. Sur le plan cinématographique, il est assez remarquable par sa forme.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Everett McGill, Ron Perlman, Nicholas Kadi
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Remarques :
* Le langage Oulhamr parlé par les membres des trois tribus d’Homo sapiens a été inventé par l’écrivain, musicien et linguiste britannique Anthony Burgess (surtout connu pour être l’auteur du roman L’Orange mécanique). Les dialogues du film sont conçus à partir d’une langue inventée par Burgess réunissant l’anglais, le français, l’italien, le portugais…
* Importante dans le déroulement du récit pour renforcer l’atmosphère et les sentiments suggérés, la musique a été composée par Philippe Sarde.
* Le film a été tourné au Canada, en Ecosse et au Kenya.

 La Guerre du feuRon Perlman, Nicholas Kadi et Everett McGill dans La Guerre du feu de Jean-Jacques Annaud.

2 septembre 2020

Où est la maison de mon ami? (1987) de Abbas Kiarostami

Titre original : « Khane-ye doust kodjast? »

Où est la maison de mon ami? (Khane-ye doust kodjast?)A Koker, petit village rural iranien, un écolier s’aperçoit qu’il a ramené chez lui par erreur le cahier d’un camarade de classe en plus du sien. Sachant que son ami risque d’être renvoyé s’il ne rend pas ses devoirs sur son propre cahier, il part à sa recherche dans le village voisin pour lui redonner. Mais la quête est difficile car il ne connait pas son adresse précise…
Où est la maison de mon ami?  est le quatrième film de l’iranien Abbas Kiarostami. C’est celui avec lequel nous l’avons découvert en France à la fin des années 1980. Le réalisateur en a écrit le scénario qui est d’une grande simplicité apparente. Mais, en suivant la quête de cet enfant, c’est un certain portrait de la société iranienne que nous découvrons, remplie d’interdits de toutes sortes pour un enfant de huit ans et une vision très archaïque du rôle de l’éducation. Particulièrement bien interprété, le petit garçon est très attachant par sa ténacité : il bute en permanence sur des obstacles, sur l’indifférence des adultes, il ne se laisse pas décourager par les fausses pistes. Il n’abandonne jamais. Où est la maison de mon ami? est le premier volet de ce que l’on appelle la Trilogie de Koker. Il est suivi de Et la vie continue (1991) et Au travers des oliviers (1994).
Elle: 3 étoiles
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Babek Ahmed Poor
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Où est la maison de mon ami? (Khane-ye doust kodjast?)Babek Ahmed Poor dans Où est la maison de mon ami? (Khane-ye doust kodjast?) de Abbas Kiarostami.

1 septembre 2020

2 Days in New York (2012) de Julie Delpy

2 Days in New YorkAprès son divorce, Marion est désormais installée à New York, où elle vit avec Mingus, un journaliste de radio, et leurs deux enfants qu’ils ont eus de relations antérieures. Marion est photographe et prépare son exposition. Son père, sa sœur et son petit copain (qui est en fait un ex de Marion et qui n’était pas prévu du tout) débarquent à New York pour le vernissage. Les personnalités débridées des trois arrivants vont provoquer des tensions au sein du couple…
Ecrit et réalisé par Julie Delpy, 2 Days in New York est la suite de son très réussi 2 Days in Paris (2007). Hélas, il ne montre pas du tout les mêmes qualités. La réalisatrice dit avoir voulu jouer sur l’absurde pour créer l’humour mais, en réalité, on est surtout frappés par la très grande bêtise des trois visiteurs du couple. Les personnages ne sont pas pittoresques, ils ne sont pas loufoques… non, ils sont consternants. De ce fait, le ton si original que la réalisatrice avait su trouver dans le précédent opus n’est plus là, tout paraît forcé et le film donne l’impression d’être une très mauvaise copie de Woody Allen.
Elle: pas d'étoile
Lui : 1 étoile

Acteurs: Chris Rock, Julie Delpy, Albert Delpy, Alexia Landeau, Alexandre Nahon
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Julie Delpy, Chris Rock et Albert Delpy dans 2 Days in New York de Julie Delpy.

31 août 2020

Sommaire d’août 2020

ShéhérazadeValmontUne fille facileCotton ClubMusic of my LifeRoméo et JulietteRetour à BollèneLa Bohémienne

Shéhérazade

(2018) de Jean-Bernard Marlin

Valmont

(1989) de Milos Forman

Une fille facile

(2019) de Rebecca Zlotowski

Cotton Club

(1984) de Francis Ford Coppola

Music of my Life

(2019) de Gurinder Chadha

Roméo et Juliette

(1968) de Franco Zeffirelli

Retour à Bollène

(2017) de Saïd Hamich

La Bohémienne

(1936) de James W. Horne et Charley Rogers

La PrièreTout ce qu’il me reste de la révolutionCharlie Chan à BroadwayCharlie Chan aux jeux olympiquesChambre 212Tant qu’il y aura des hommesBlanche comme neigeQuand Harry rencontre Sally...

La Prière

(2018) de Cédric Kahn

Tout ce qu’il me reste de la révolution

(2018) de Judith Davis

Charlie Chan à Broadway

(1937) de Eugene Forde

Charlie Chan aux jeux olympiques

(1937) de H. Bruce Humberstone

Chambre 212

(2019) de Christophe Honoré

Tant qu’il y aura des hommes

(1953) de Fred Zinnemann

Blanche comme neige

(2019) de Anne Fontaine

Quand Harry rencontre Sally…

(1989) de Rob Reiner

Pouic-PouicBlack Snake: La légende du serpent noirC’est ma femmeMaître Hardy et son valet StanCeux qui travaillentLes Bons VivantsLes Grandes Vacances

Pouic-Pouic

(1963) de Jean Girault

Black Snake: La légende du serpent noir

(2019) de Thomas N’Gijol et Karole Rocher

C’est ma femme

(1929) de Lloyd French

Maître Hardy et son valet Stan

(1928) de Emmett J. Flynn

Ceux qui travaillent

(2018) de Antoine Russbach

Les Bons Vivants

(1965) de Gilles Grangier et Georges Lautner

Les Grandes Vacances

(1967) de Jean Girault

Nombre de films présentés : 23

30 août 2020

Shéhérazade (2018) de Jean-Bernard Marlin

ShéhérazadeA Marseille, le jeune Zachary, 17 ans, sort d’un court séjour en prison. S’échappant du foyer d’éducation, il rencontre Shéhérazade, une très jeune prostituée qui va l’accueillir chez elle…
Ecrit et réalisé par Jean-Bernard Marlin, dont c’est le premier long métrage, Shéhérazade est une fiction très réaliste dans le milieu de la petite délinquance. Le réalisateur connait très bien la ville de Marseille pour y avoir grandi et son histoire, qui s’inspire d’un fait divers, a de solides bases documentaires. Il a choisi de faire jouer des acteurs non professionnels, très proches de leur personnage. Certains des acteurs sortaient de prison et avaient encore des jugements au tribunal pendant le tournage. Ils sont tous assez remarquables, jouant avec beaucoup de naturel ce qui donne une grande authenticité à l’ensemble. Dylan Robert a une grande présence à l’écran. L’histoire est certes terrible mais aussi très forte et elle nous montre qu’une histoire d’amour peut naître dans un environnement qui ne s’y prête guère. Le film a été récompensé de trois Césars.
Elle: 4 étoiles
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Dylan Robert, Kenza Fortas, Idir Azougli
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ShéhérazadeDylan Robert et Kenza Fortas dans Shéhérazade de Jean-Bernard Marlin.

Homonyme :
Shéhérazade de Pierre Gaspard-Huit (1963) avec Anna Karina

29 août 2020

Valmont (1989) de Milos Forman

ValmontElevée dans un couvent, la jeune Cécile de Volanges est promise en mariage au comte de Gercourt qui, de ce fait, rompt avec son amante la Marquise de Merteuil. Pour se venger, cette dernière fait appel au vicomte de Valmont…
Sorti seulement quelques mois après Les Liaisons dangereuses de Stephen Frears, Valmont lui est assez différent. Jean-Claude Carrière et Miloš Forman ont fortement simplifié le récit du roman de Choderlos de Laclos (dont ils n’avaient d’ailleurs pas les droits). Il en résulte un film plus léger, moins dramatique (notamment dans sa fin), plus joyeux. Le machiavélisme cruel a laissé la place au libertinage. Annette Bening est pétillante. La reconstitution est soignée, le réalisateur a pris le temps pour peaufiner ses scènes. L’écriture est parfaite et la grande maitrise de Forman dans la mise en scène est manifeste. Le résultat est séduisant : le film est à la fois un régal visuel et un divertissement élégant. Alors que le film de Frears a connu le succès, Valmont (doté d’un budget double) a été un échec commercial, une catastrophe même (1), beaucoup de critiques et de spectateurs ne pardonnant pas les libertés prises par rapport au roman (dont il n’est, rappelons-le, qu’inspiré). Il serait temps de le réhabiliter…
Elle: 4 étoiles
Lui : 4 étoiles

Acteurs: Colin Firth, Annette Bening, Meg Tilly, Fairuza Balk, Siân Phillips, Jeffrey Jones, Henry Thomas
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(1) Claude Berri a déclaré qu’il s’agissait du plus grand échec financier de sa carrière de producteur.

ValmontAnnette Bening et Colin Firth dans Valmont de Milos Forman.

ValmontMeg Tilly et Annette Bening dans Valmont de Milos Forman.

28 août 2020

Une fille facile (2019) de Rebecca Zlotowski

Une fille facileNaïma est une jeune fille de 16 ans, qui vit à Cannes. Sa mère y est femme de ménage dans un des palaces. Sa cousine Sofia, une jeune femme délurée, vient passer les vacances avec elle, et lui fait découvrir son mode de vie de « fille facile ». Elles rencontrent un riche quadragénaire brésilien sur un yacht de grand luxe…
La réalisatrice Rebecca Zlotowski a réussi un beau coup de communication en déclarant avoir été inspiré par Eric Rohmer (plus précisément par le film de 1967 La Collectionneuse). Cette analogie a été reprise en chœur par une bonne partie de la critique qui a été plus que bienveillante envers le film. En réalité, nous en sommes loin, le regard porté sur ces deux jeunes filles reste très superficiel et le babillage est sans réel intérêt. Il n’y a même pas de quoi être consterné. Pour pimenter l’ensemble, la réalisatrice a choisi de faire jouer la « fille facile » par une escort-girl qui a accédé à la notoriété à la rubrique des faits divers ultra-médiatisés (et qui a, de toute évidence, rendu les fabricants de silicone un peu plus riches). Vu le nombre d’entrées, le public ne semble pas être tombé dans le panneau.
Elle: 2 étoiles
Lui : 1 étoile

Acteurs: Mina Farid, Zahia Dehar, Benoît Magimel, Nuno Lopes
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 Une fille facileMina Farid, Zahia Dehar, Benoît Magimel et Nuno Lopes dans Une fille facile de Rebecca Zlotowski.

27 août 2020

Cotton Club (1984) de Francis Ford Coppola

Titre original : « The Cotton Club »

Cotton Club (The Cotton Club)1928. Le « Cotton Club » est un club de jazz newyorkais tenu par un gangster notoire. Les noirs s’y produisent mais ne peuvent y entrer comme clients. Dans cet environnement, un jeune trompettiste blanc, pris malgré lui sous son aile par un caïd, et un danseur noir tentent de se frayer un chemin et cherchent l’amour…
Après les échecs de Coup de Cœur et de Rusty James, Francis Ford Coppola accepte bon gré mal gré la commande de Robert Evans, un des producteurs du Parrain douze ans auparavant. Evans voulait le diriger lui-même mais, à défaut, tente de reconstituer la dream team du Parrain avec Mario Puzo à l’écriture. Le film est au final surtout remarquable par son esthétique et ses numéros musicaux. Dans la réalité, ce club a vu se produire les plus grands musiciens de l’époque, de Duke Ellington à Cab Calloway, et le film parvient bien à recréer l’effervescence et l’atmosphère censée y régner. La reconstitution est somptueuse. Il est dommage que l’histoire greffée par-dessus soit totalement inintéressante. Bien reçu par la critique, le film fut un échec commercial.
Elle:
Lui : 2 étoiles

Acteurs: Richard Gere, Gregory Hines, Diane Lane, Lonette McKee, Bob Hoskins, Nicolas Cage
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Remarque :
* Le personnage joué par Richard Gere est lointainement inspiré de George Raft : avant d’être une star d’Hollywood, ce dernier a en effet été employé comme chauffeur par Owney Madden, le gangster propriétaire du Cotton Club. George Raft n’a cependant jamais été musicien, en revanche il était danseur professionnel dès l’âge de 18 ans.

Cotton Club (The Cotton Club)Diane Lane et Richard Gere dans Cotton Club de Francis Ford Coppola.

26 août 2020

Music of my Life (2019) de Gurinder Chadha

Titre original : « Blinded by the Light »

Music of my Life (Blinded by the Light)Dans l’Angleterre de la fin des années 1980, Javed, adolescent d’origine pakistanaise, grandit à Luton, une petite ville qui n’échappe pas au difficile climat social de l’époque Tatcher. Il se réfugie dans l’écriture pour échapper au racisme et au destin que son père, très conservateur, imagine pour lui. Mais sa vie va être bouleversée le jour où l’un de ses camarades lui fait découvrir l’univers de Bruce Springsteen…
Music of my Life est inspiré du livre autobiographique Greetings from Bury Park du journaliste Sarfraz Manzoor. Ce Britannique d’origine pakistanaise y évoque son enfance, son rêve de devenir écrivain, ses rapports complexes avec son père et sa passion pour la musique de Bruce Springsteen. La réalisatrice Gurinder Chadha réalise un film dans l’esprit de son Joue-la comme Beckham (2002) et met en évidence les tiraillements d’une jeunesse anglo-indienne écartelée entre traditions et modernisme. La musique de Bruce Springsteen, et surtout ses paroles qui prônent l’émancipation face au déterminisme social, vont jouer le rôle de déclencheur et permettre à l’adolescent d’écouter ses aspirations. Le ton général est léger avec des scènes joyeuses et enlevées ; c’est un  feel-good movie. C’est aussi un bel hommage aux textes de Bruce Springsteen.
Elle: 3 étoiles
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Viveik Kalra, Kulvinder Ghir, Dean-Charles Chapman, Nell Williams, Hayley Atwell
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Music of my Life (Blinded by the Light)Viveik Kalra dans Music of my Life (Blinded by the Light) de Gurinder Chadha.