5 octobre 2020

Charlie Chan at Monte Carlo (1937) de Eugene Forde

Charlie Chan at Monte CarloDe passage à Monte Carlo, Charlie Chan et son fils Lee se retrouvent fortuitement au centre d’une enquête : un meurtre commis dans le milieu de la haute finance…
Charlie Chan at Monte Carlo (il n’y a pas de titre français car le film n’est pas sorti en France) est le dernier film de la série Charlie Chan avec Warner Oland. L’acteur suédois est mort d’une pneumonie quelques mois plus tard pendant une tournée dans son pays natal, la Suède. Car Warner Oland était en effet suédois, il affirmait juste avoir quelques racines en Mongolie pour expliquer ses traits un peu asiatiques. Bien que ne présentant aucun défaut majeur, le film manque un peu de brillance, paraît plus anodin. Contrairement à l’habitude, le dénouement ne surprend guère. Keye Luke a tendance à surjouer son personnage de fils turbulent mais Harold Huber mérite une mention particulière car il apporte beaucoup d’humour et de panache au personnage du policier français. La série continuera avec l’acteur Sidney Toler.
Elle:
Lui : 2 étoiles

Acteurs: Warner Oland, Keye Luke, Virginia Field, Sidney Blackmer, Harold Huber, Kay Linaker
Voir la fiche du film et la filmographie de Eugene Forde sur le site IMDB.

Voir les autres films de Eugene Forde chroniqués sur ce blog…

Charlie Chan at Monte CarloWarner Oland, Keye Luke et Harold Huber dans Charlie Chan at Monte Carlo de Eugene Forde.

Une réflexion sur « Charlie Chan at Monte Carlo (1937) de Eugene Forde »

  1. Apparemment, les prétendues « quelques racines mongoles » de Warner Oland sont douteuses, il n’y en a aucune trace dans sa généalogie connue.

    Sachant qu’il est originaire du nord de la Suède, dans l’espace appelé habituellement « Laponie », je pense qu’il a surtout des origines… sami.

    Les Sami (autrefois appelés « Lapons ») ont des traits que l’on pourrait qualifier d’asiatiques. À l’époque de Warner Oland, leur culture était négligée et la Suède avait plutôt honte d’inclure un peuple considéré comme primitif. Le « bon Suédois » était un viking, la double origine ethnique du pays n’était pour le moins pas valorisée ! Dans ce contexte, il est très logique que Warner Oland n’ait pas osé assumer ses origines lapones (je reprends ici le terme de l’époque, pour être raccord) et ait cherché plutôt à expliquer sa physionomie par une origine plus « valorisante » vu l’exotisme asiatique d’alors.

    Heureusement, tout cela a changé, et aujourd’hui des sportifs et artistes (la championne de ski Anja Paërson, par exemple) n’hésitent pas à revendiquer leur double culture. Les Sami restent un peu sous-reconnus mais c’est sans commune mesure avec le début du XXe siècle. Pour certains, c’est même aujourd’hui une fierté pour la Suède.

    Cela étant, cette mystification sur ses origines l’a sans doute aidé à obtenir des rôles de Chinois (sa seule physionomie n’aurait peut-être pas suffi).

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