13 août 2009

Cow-boy (1958) de Delmer Daves

Titre original : Cowboy

Cow-boyElle :
(pas vu)

Lui :
On retrouve souvent dans les westerns de Delmer Daves le thème de l’homme qui découvre un autre mode de vie. C’est le cas ici dans ce film adapté du livre autobiographique de Frank Harris. Simple employé d’un hôtel de Chicago, le jeune Frank force la main à un convoyeur de troupeau pour partir avec ses hommes et vivre la vie d’un vrai cow-boy. L’histoire est assez simple mais bien dosée dans sa progression. Le film est avant tout remarquable par sa photographie, Delmer Daves utilisant merveilleusement la flamboyance du Technicolor et de larges mouvements de camera : un vrai régal visuel. Cowboy a par certains côtés l’apparence d’un documentaire tant il nous plonge dans cet univers auquel rêvait le jeune citadin. C’est aussi un film sur l’amitié avec un beau face à face entre l’apprenti cow-boy Jack Lemmon, assez convaincant dans ce rôle pourtant à contre-emploi, et Glenn Ford très à l’aise dans son rôle d’homme aguerri et bougrement séduisant. Cowboy nous offre vraiment un très beau spectacle et un western assez… authentique.
Note : 3 étoiles

Acteurs: Glenn Ford, Jack Lemmon, Anna Kashfi, Brian Donlevy
Voir la fiche du film et la filmographie de Delmer Daves sur le site IMDB.

Voir les autres films de Delmer Daves chroniqués sur ce blog…

3 réflexions sur « Cow-boy (1958) de Delmer Daves »

  1. Sans dire que D. Daves est un grand réalisateur, il est vrai qu’il a fait quelques bons films. Mais personnellement je trouve Cow-Boy très faible, sonnant faux. Pourtant il y a Glenn Ford, comédien très sousestimé qui fit une carrière remarquable.
    En ce qui concerne le western, Daves a fait bien mieux que « Cow-Boy », il a fait  » 3 h 10 pour yuma », toujours avec Glenn Ford et Van Heflin, évidemment rien à voir avec le remake avec R. Crowe. Et puis Daves a fait aussi un autre très beau western, « La dernière caravane » que je conseille vivement à ceux qui ne l’ont pas vu.

    http://alexandre.clement.over-blog.com/

  2. Sans doute pas le meilleur Daves, mais quand même bigrement attachant… Et pour tout dire pas loin d’être indispensable ! Ne serait-ce que parce qu’il me permet
    de retrouver Glenn Ford, son acteur fétiche, et de me rendre compte que ce duo évoque terriblement celui que constituait Anthony Mann et James Stewart dans la série de films qu’ils nous ont offerts.
    Franchement un vrai régal !

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