24 juillet 2012

A scandal in Paris (1946) de Douglas Sirk

Titre français parfois utilisé : « Scandale à Paris »

Scandale à ParisCette biographie romancée de la première partie de la vie de Vidocq nous raconte comment, après s’être évadé de prison, il est devenu chef de la police… A Scandal in Paris est le troisième film américain de Douglas Sirk. Pour ce film, il a bénéficié d’une totale liberté qui compense largement le budget réduit. Ainsi, il s’agit d’un film assez personnel et Douglas Sirk dira plus tard que c’est là son film préféré. Il est assez européen par son style et par les talents utilisés. A Scandal in Paris est une fantaisie élégante qui utilise avec bonheur les talents naturels de George Sanders pour ce type de rôle, montrant un subtil mélange d’intelligence et de raffinement. Douglas Sirk est surtout connu pour les grands mélodrames de sa fin de carrière. Le méconnu A Scandal in Paris nous montre que le reste de sa filmographie est loin d’être inintéressant.
Elle:
Lui : 4 étoiles

Acteurs: George Sanders, Signe Hasso, Carole Landis, Akim Tamiroff, Gene Lockhart
Voir la fiche du film et la filmographie de Douglas Sirk sur le site IMDB.

Voir les autres films de Douglas Sirk chroniqués sur ce blog…

Remarque :
Jacques Lourcelles a une très belle formule pour décrire A Scandal in Paris : un « film d’esthète où la gravité affleure sans cesse sous les scintillements d’un divertissement très raffiné. »

19 juillet 2012

L’enjeu (1948) de Frank Capra

Titre original : « State of the Union »

L'enjeuFroide et calculatrice, l’héritière d’un groupe de presse s’allie avec un sénateur républicain pour faire élire un candidat à l’élection présidentielle. Celui-ci, intègre et aux idéaux nobles, est d’abord réticent mais se laisse convaincre… Sous couvert de comédie, L’enjeu est une critique assez profonde du monde politique, de ses manœuvres et tractations. Le film fait penser à Mr Smith goes to Washington et à Meet John Doe, que Frank Capra a signés quelques années plus tôt, mais le propos est ici plus pessimiste car l’homme politique en question n’est pas un rêveur un peu naïf mais un homme de grande conviction et un orateur talentueux. Le constat est sans appel : impossible de ne pas se laisser corrompre par les politiciens combinards et de conserver un certain idéal politique. Le tandem Spencer Tracy / Katharine Hepburn fonctionne une fois de plus à merveille avec des dialogues assez relevés et des personnages qui ne sont pas exagérément typés. On peut se demander si le propos n’est pas toujours aussi actuel quelque soixante années plus tard.
Elle:
Lui : 4 étoiles

Acteurs: Spencer Tracy, Katharine Hepburn, Van Johnson, Angela Lansbury, Adolphe Menjou, Lewis Stone
Voir la fiche du film et la filmographie de Frank Capra sur le site IMDB.
Voir les autres films de Frank Capra chroniqués sur ce blog…

Remarques :
* Au moment où le film a été tourné, Harry Truman (démocrate) était presque au terme de son mandat et sa réélection paraissait totalement improbable. Pour cette raison, le choix d’un candidat républicain était alors d’une actualité criante. (Truman fut toutefois réélu en novembre 1948).

* Le film est adapté de la pièce State of the Union qui fut un succès à Broadway entre 1945 et 1947, écrite par Howard Lindsay et Russel Crouse. La critique du monde politique était semble t-il moins acerbe dans la pièce.

* Le personnage central de L’enjeu (joué par Spencer Tracy) peut paraître quelque peu inspiré de l’homme politique américain Wendell Willkie. Ce grand patron a d’abord soutenu activement le parti démocrate dans les années trente avant de rejoindre le parti républicain par opposition au New Deal de Roosevelt. Il est alors choisi pour être le candidat républicain à l’élection présidentielle de 1940. Battu par Roosevelt, il tentera de se présenter à nouveau en 1944. Ses positions libérales et progressistes surprenaient au sein d’un parti de plus en plus conservateur.

* La vie est belle (1946) et L’enjeu (1948) furent les deux seuls films produits par la Liberty Films, société indépendante formée par Frank Capra, William Wyler, George Stevens et Samuel Briskin.

10 juillet 2012

La fiancée des ténèbres (1945) de Serge de Poligny

La fiancée des ténèbresA Carcassonne, un ancien instituteur octogénaire recherche dans de vieux manuscrits le moyen d’accéder au lieu secret des Cathares. Il espère ainsi faire renaître leur religion. Il a pour assistante une jeune fille qu’il a recueillie. Elle se croit victime d’une malédiction qui l’empêche d’aimer. Roland, un jeune compositeur en mal d’inspiration, est attirée par elle… Adaptation d’une nouvelle de Gaston Bonheur « La mort ne reçoit que sur rendez-vous » publiée en 1943, La fiancée des ténèbres illustre bien cette vogue du cinéma français sous l’Occupation pour les films fantastiques, sujets que l’on pouvait tourner sans crainte de sanctions. Il s’agit ici de faire revivre la légende cathare des Albigeois. Le tournage fut rendu difficile par le manque de moyens et la surveillance constante d’un officier allemand. On ne peut s’empêcher d’avoir l’impression que le résultat aurait pu être bien supérieur. Néanmoins, le film reste assez fort ; il parvient à distiller une certaine atmosphère qui nous rappelle celle des Visiteurs du Soir ou des films de Cocteau (1). Sorti après la Libération, La fiancée des ténèbres fut mal compris, toute la partie idyllique se déroulant à Tournebelle fut, semble t-il, plutôt mal perçue. Le film reste, assez injustement, aujourd’hui méconnu.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Pierre Richard-Willm, Jany Holt, Édouard Delmont, Fernand Charpin, Palau, Robert Dhéry, Simone Valère
Voir la fiche du film et la filmographie de Serge de Poligny sur le site IMDB.

Remarque :
Jean Anouilh aurait participé à l’écriture de La fiancée des ténèbres pour une scène d’amour entre Sylvie et Roland.

(1) Jean Cocteau a d’ailleurs collaboré avec Serge de Poligny à l’écriture de son film précédent Le baron fantôme (1943) qui avec La fiancée des ténèbres constituent les deux films notables de ce réalisateur.

28 juin 2012

Mr. Lucky (1943) de H.C. Potter

Mr. LuckyUn teneur de tripot clandestin installé sur un bateau cherche à s’engager dans une association caritative. Son but n’est pas tant de collecter de l’argent pour les soldats américains que de le détourner à son profit. Mais il doit d’abord convaincre la jeune femme qui dirige l’association… Mr. Lucky fait partie de ces films fait pendant la Seconde Guerre mondiale dans le but d’encourager l’esprit civique et le patriotisme des américains. C’est une comédie avec Cary Grant, l’un des acteurs les plus populaires à l’époque. Malgré un bon scénario, le résultat est hélas plutôt décevant : si on note quelques (rares) bons moments, le film n’est guère servi par les dialogues, plutôt plats, ni par une mise en scène qui manque de cohérence et surtout de rythme. Cela ne l’empêcha pas d’être un énorme succès. Sans aucun doute, Mr. Lucky répondait parfaitement aux aspirations du public à ce moment précis.
Elle:
Lui : 2 étoiles

Acteurs: Cary Grant, Laraine Day, Charles Bickford, Gladys Cooper, Kay Johnson, Florence Bates
Voir la fiche du film et la filmographie de H.C. Potter sur le site IMDB.

Remarque :
Le film sera repris en série télévisée à la fin des années cinquante (CBS TV) et adapté en français pour l’ORTF en 1965 sous le titre français Bonne chance M. Lucky.

20 juin 2012

La Chartreuse de Parme (1948) de Christian-Jaque

La Chartreuse de ParmeAu début du XIXe siècle, dans la Principauté de Parme au nord de l’Italie, le jeune Fabrice del Dongo rejoint sa tante, la Sanseverina, qui, tout en étant la maîtresse du premier ministre, porte un grand intérêt à son protégé. Ce dernier va se retrouver emprisonné pour des raisons à la fois politiques et privées… Christan-Jaque fait une adaptation ambitieuse du roman de Stendhal, ambitieuse mais pas très fidèle puisqu’elle en occulte une bonne partie et simplifie le reste. Ces mauvais choix se ressentent principalement dans le derniers tiers du film qui paraît plus faible. En revanche, les décors et l’interprétation sont assez remarquables : Gérard Philipe est parfait pour interpréter ce grand séducteur stendhalien, c’est l’un de ses plus grand rôles à l’écran, Maria Casarès est somptueuse et princière, tous les seconds rôles sont parfaitement tenus. L’interprétation est d’une grande force. La photographie est superbe, très soignée. Pour autant que l’on puisse critiquer son contenu, La Chartreuse de Parme de Christian-Jaque est un film fort et prenant.
Elle:
Lui : 4 étoiles

Acteurs: Gérard Philipe, María Casares, Renée Faure, Lucien Coëdel, Louis Salou, Tullio Carminati, Louis Seigner
Voir la fiche du film et la filmographie de Christian-Jaque sur le site IMDB.

Voir les autres films de Christian-Jaque chroniqués sur ce blog…

8 juin 2012

La corde (1948) de Alfred Hitchcock

Titre original : « Rope »

La cordeDeux jeunes intellectuels étranglent avec une cordelette leur camarade de collège, un acte gratuit basé sur une théorie vaguement nietzschéenne, et reçoivent ensuite les parents de leur victime avec quelques amis pour un cocktail…
La corde est le premier film en couleurs d’Alfred Hitchcock mais il est surtout célèbre pour la gageure technique de filmer en un seul plan comme l’était la pièce en seul acte de Patrick Hamilton dont le film est adapté. En réalité, il y a onze plans en tout (1), à l’époque les bobines ne pouvaient dépasser dix minutes. Unité de lieu, un appartement new-yorkais, unité de temps, l’histoire commence à 19h30 et se termine à 21h15. Par des mouvements de camera, Hitchcock expérimente une autre façon de faire le découpage. La corde est donc en premier un exploit technique qui nécessita une grande préparation, des murs qui pouvaient être écartés pour laisser passer la caméra, un ballet de techniciens pour que personne ne soit dans le champ au mauvais moment. La vue panoramique sur New York que laissent voir les grandes baies vitrées évolue elle aussi : les nuages se déplacent, la nuit tombe lentement. La forme fait passer le contenu au second plan, l’histoire n’étant pas très forte en soi. Le plus remarquable est le climat malsain qui s’installe, c’est d’ailleurs l’un des rares films d’Hitchcock où l’on ne peut s’identifier à l’un des personnages.
Elle:
Lui : 4 étoiles

Acteurs: James Stewart, John Dall, Farley Granger, Edith Evanson, Douglas Dick, Cedric Hardwicke
Voir la fiche du film et la filmographie de Alfred Hitchcock sur le site IMDB.

Voir les autres films de Alfred Hitchcock chroniqués sur ce blog…

Remarques :
* Dans ses entretiens avec Truffaut, Hitchcock (qui aime toujours surprendre par des formules-choc) appelle tout cela « un truc » et ajoute même « complètement idiot ». Il préfère ensuite parler longuement du travail sur l’éclairage que l’utilisation de la couleur obligeait à reconsidérer entièrement.
* La corde est le premier film produit par la propre compagnie d’Hitchcock : Transatlantic pictures (le second et ultime film sera Les Amants du Capricorne).

(1) Les plans durent respectivement 1’54" (ouverture), 9’36", 7’51", 7’18", 7’09", 9’57", 7’36", 7’47", 10′, 4’36" et 5’39" (Jacques Lourcelles – Dictionnaire du cinéma). Plusieurs fois, Hitchcock utilise le moment où un personnage passe devant la caméra pour changer de bobine mais on peut compter 5 changements normaux, dont un large champ-contrechamp.

7 juin 2012

La proie du mort (1941) de W.S. Van Dyke

Titre original : « Rage in Heaven »

La proie du mortUn fils de bonne famille, mentalement instable, épouse la dame de compagnie de sa mère. Rapidement, il imagine que sa femme aime son ami d’enfance dont il a toujours été plus ou moins jaloux… Adapté d’un roman signé James Hilton, La proie du mort a été fait dans des conditions particulières : Robert Montgomery, n’appréciant guère que la MGM lui fasse endosser à nouveau le rôle d’un paranoïaque (1), avait décidé de faire la grève du zèle et de débiter son texte sans intonation (2). Le film n’est donc généralement pas bien considéré, le jeu distancié et impassible de Montgomery étant au centre des critiques (certains louèrent toutefois le style qu’il avait trouvé pour le rôle… il est vrai que cela accentue le caractère étrange du personnage). La proie du mort mérite tout de même notre attention. Le suspense y est assez réussi. L’ensemble est prenant grâce aux bonnes prestations d’Ingrid Bergman et de George Sanders et aussi grâce à une bonne fin, bien qu’un peu précipitée.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Robert Montgomery, Ingrid Bergman, George Sanders, Lucile Watson
Voir la fiche du film et la filmographie de W.S. Van Dyke sur le site IMDB.

Voir les autres films de W.S. Van Dyke chroniqués sur ce blog…

(1) Robert Montgomery avait eu beaucoup de succès avec La force des ténèbres (Night must fall) de Richard Thorpe (1937) où il interprétait le rôle d’un psychopathe.
(2) Ingrid Bergman raconte ainsi le tournage dans son autobiographie. Robert Montgomery les avait prévenus, George Sanders et elle, dès le début du tournage qu’il ne jouerait pas le jeu. Résultat : deux metteurs en scène ont déclaré forfait avant que W.S. Van Dyke (qu’Ingrid Bergman trouvait odieux) ne prenne la relève.

31 mai 2012

Anna Karénine (1948) de Julien Duvivier

Titre original : « Anna Karenina »

Anna KarénineMariée à un membre du gouvernement, Anna Karénine fait la connaissance du comte Vronsky lors d’un voyage à Moscou. Le jeune officier tombe instantanément amoureux… Anna Karénine, le célèbre roman de Tolstoï, avait déjà été porté deux fois à l’écran et interprété par Greta Garbo. Julien Duvivier en donne sa version durant sa période anglaise. L’adaptation est signée Jean Anouilh. Assez curieusement, Duvivier ne parvient à restituer ni la richesse ni la force du roman. On peut probablement chercher la cause de cet échec du côté de l’interprétation : Vivien Leigh est une actrice d’une grande beauté et au jeu mesuré mais, à aucun moment, elle n’est Anna Karénine et semble bien lointaine (1). Ralph Richardson surjoue son personnage de mari trompé et Kieron Moore n’a aucune présence. Le résultat est plutôt ennuyeux et, surtout, sans passion.
Elle:
Lui : 2 étoiles

Acteurs: Vivien Leigh, Ralph Richardson, Kieron Moore
Voir la fiche du film et la filmographie de Julien Duvivier sur le site IMDB.
Voir les autres films de Julien Duvivier chroniqués sur ce blog…

(1) Julien Duvivier a, plus tard, déclaré : « Anna Karénine est une femme qui donne, Vivien Leigh ne savait que prendre. »

Adaptations du roman de Tolstoï :
Love de Edmund Goulding (1927) avec Greta Garbo et John Gilbert
Anna Karénine de Clarence Brown (1927) avec Greta Garbo et Fredric March
Anna Karénine de Julien Duvivier  (1948) avec Vivien Leigh
Anna Karénine de Aleksandr Zarkhi (1967) avec Tatyana Samojlova
Anna Karénine de Bernard Rose (1997) avec Sophie Marceau
Anna Karénine de Joe Wright (2012) avec Keira Knightley

Sur le tournage de Anna Karénine de Julien DuvivierBelle brochette de talents sur le tournage d’Anna Karénine : (de g. à dr.) le directeur de la photographie Henri Alekan, le producteur Alexander Korda, Orson Welles venu en visiteur, Vivien Leigh et Julien Duvivier.

26 mai 2012

Berlin Express (1948) de Jacques Tourneur

Berlin ExpressJuste après la fin de la seconde guerre mondiale, un américain, un anglais, une française et un officier russe assistent à une tentative d’attentat dans un train. La personne visée est un professeur allemand chargé par alliés de présider une commission pour l’unification de l’Allemagne vaincue… Berlin Express est remarquable comme étant le premier film américain tourné dans l’Allemagne de l’après-guerre. Le film a ainsi un réel aspect documentaire : il montre les villes dévastées de Frankfort et de Berlin, vaste champs de ruines où les cigarettes jouent le rôle de monnaie. L’histoire, écrite par Curt Siodmack (frère de Robert Siodmack), est certainement moins remarquable, prônant l’entente entre les peuples tout en restant dans les stéréotypes. Elle montre toutefois les difficultés de l’Europe à se reconstruire, une impérieuse nécessité qui demandaient à surmonter les divisions, sans sous-estimer le danger de la présence des nostalgiques du nazisme. La mise en place de l’intrigue est très bien réalisée, avec un puzzle qui s’assemble peu à peu et une voix-off qui fait naître la tension. L’interprétation manque sans doute un peu d’éclat, Merle Oberon a ici peu de présence. Tout en restant en deçà des grands films de Jacques Tourneur, Berlin Express reste très intéressant à regarder.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Merle Oberon, Robert Ryan, Charles Korvin, Paul Lukas
Voir la fiche du film et la filmographie de Jacques Tourneur sur le site IMDB.

Voir les autres films de Jacques Tourneur chroniqués sur ce blog…

26 avril 2012

La vie de bohème (1945) de Marcel L’Herbier

La vie de bohèmeDans le Quartier Latin des années 1840, quatre jeunes artistes sans le sou vivent difficilement mais gaiment. Ils se nomment « les mousquetaires de la bohème ». Rodolphe, le poète, fait la rencontre de Mimi… La vie de bohème est adapté du roman autobiographique d’Henry Murger (Rodolphe dans le film), roman mis en opéra par Puccini en 1896 (« La Bohème »). Marcel L’Herbier a tourné cette grande production en 1942 sous l’Occupation mais la lenteur du montage ne permettra de ne le sortir qu’en 1945. Malgré toutes les restrictions, le film bénéficie de décors soignés et d’une certaine ampleur. Le film commence de façon tourbillonnante (tonitruante même), sur le registre de la fantaisie et devient de plus en plus grave ensuite. Le déroulement de la narration est loin d’être parfait même si le découpage en quatre saisons est assez séduisant. Louis Jourdan est parfait, Maria Denis sans doute un peu trop âgée pour le rôle. Marcel L’Herbier adopte une réalisation très classique, sans doute un peu trop, et ce grand mélodrame parait hélas un peu désuet aujourd’hui.
Elle:
Lui : 2 étoiles

Acteurs: María Denis, Louis Jourdan, Giselle Pascal, Suzy Delair, Alfred Adam, Louis Salou
Voir la fiche du film et la filmographie de Marcel L’Herbier sur le site IMDB.

Voir les autres films de Marcel L’Herbier chroniqués sur ce blog…

Autres adaptations :
La vie de bohème d’Albert Capellani (1916)
La bohème de King Vidor (1926) avec Lilian Gish et John Gilbert
Mimi de Paul L. Stein (1935) avec Douglas Fairbanks Jr
La Bohème de Luigi Comencini (1988) avec Barbara Hendricks (opéra)
La vie de bohème d’Aki Kaurismäki (1992)