22 janvier 2019

Des gens comme les autres (1980) de Robert Redford

Titre original : « Ordinary People »

Des gens comme les autresUne famille bourgeoise aisée tente de se reconstruire après une tragédie…
Sur un scénario d’Alvin Sargent, Ordinary People est le premier long métrage de Robert Redford. C’est un film  ambitieux dans la mesure où il nous fait plonger très profondément dans la psychologie des personnages, en particulier celui du fils puisque toute l’histoire est essentiellement racontée au travers de l’adolescent, particulièrement perturbé. Le propos met en relief ce sentiment de culpabilité qui se développe après avoir survécu à une tragédie où d’autres ont péri. Robert Redford montre beaucoup de lucidité et de tact dans son approche, il procède par petites touches, le scénario adoptant une construction originale qui ne repose pas sur une trame narrative forte. Ces petites touches sont autant d’éléments distincts qui nous font mieux cerner la complexité des conflits internes de chacun des personnages. Tout au plus, peut-on reprocher au scénariste d’avoir un peu trop typé le comportement de la mère. L’interprétation est remarquable. Assez étrangement pour ce type de film, Ordinary People rencontra un grand succès et reçut même quatre Oscars. Robert Redford ne signera son deuxième long métrage que huit ans plus tard.
Elle: 5 étoiles
Lui : 5 étoiles

Acteurs: Donald Sutherland, Mary Tyler Moore, Judd Hirsch, Timothy Hutton, M. Emmet Walsh, Elizabeth McGovern
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Ordinary People
Mary Tyler Moore, Timothy Hutton et Donald Sutherland dans Des gens comme les autres de Robert Redford.

12 janvier 2019

Le Val d’enfer (1943) de Maurice Tourneur

Le Val d'enferNoël Bienvenu, patron d’une carrière en Haute-Provence, est veuf et vit avec ses parents. Un ami mourant lui demande de s’occuper de sa fille Marthe, installée à Marseille. Noël découvre qu’elle est sans ressources et lui propose alors de venir vivre chez lui…
Ecrit par Carlo Rim, Le Val d’enfer est un film peu connu de la filmographie de Maurice Tourneur. Il est produit sous l’Occupation par la Continental, société de production aux capitaux allemands. C’est un drame réaliste qui met en scène un homme rude et simple. La description de ses rapports avec sa famille donne presque au film des qualités documentaires : on y voit, par exemple, la mère est très effacée, allant jusqu’à manger sur une chaise en retrait de la table où mangent les hommes. Les rapports entre les personnages sont marqués par une certaine rudesse, la communication étant réduite au minimum. Le fond de l’histoire est assez classique, sur le thème de la femme fatale, et met en valeur les notions du bien et du mal avec, comme lueur, la rédemption, toujours possible. On peut bien entendu voir l’idéologie de Vichy présente, c’est inévitable qu’elle le soit, mais ce serait réducteur de réduire le film qu’à cela. Le Val d’enfer est un film français de qualité, sans doute pas franchement remarquable mais tout de même digne d’intérêt. L’interprétation des quatre rôles principaux est excellente.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Ginette Leclerc, Gabriel Gabrio, Gabrielle Fontan, Édouard Delmont
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Le val d'enfer
Gabriel Gabrio et Ginette Leclerc dans Le Val d’enfer de Maurice Tourneur.

Remarque :
Le Val d’Enfer est le nom donné à un lieu bien réel, une vallée de calcaire située en contrebas du village des Baux-de-Provence où des carrières ont été ouvertes.

Le Val d'enfer
Gabrielle Fontan, Édouard Delmont et Ginette Leclerc dans Le Val d’enfer de Maurice Tourneur.

10 janvier 2019

Captain Fantastic (2016) de Matt Ross

Captain FantasticBen vit dans la forêt, isolé de la société, se consacrant totalement à l’éducation intellectuelle et physique de ses enfants selon des méthodes strictes,même paramilitaires. Sa femme est absente pour le moment, hospitalisée. Un évènement inattendu va forcer la petite famille à faire une incursion dans un monde qui ne leur est pas familier…
Le titre peut induire en erreur : Captain Fantastic n’est pas un film de super-héros. Le propos De Matt Ross est plutôt d’explorer les modes alternatifs d’éducation et de vie. La mise en place, très originale, intrigue fortement mais le scénario se révèle par la suite assez décevant. La crédibilité de l’ensemble est proche du zéro absolu et, de plus, le propos est très ambigu car le personnage tient à la fois du dictateur et du guru de secte. Matt Ross n’a pas de regard critique et se contente de dérouler un road-movie sans grande surprise qui ne mène qu’à pas grand chose. Il parvient toutefois à charmer dans certaines scènes et à rendre ses personnages attachants. Tout cela est plaisant et original mais n’a pas de quoi marquer les esprits.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Viggo Mortensen, George MacKay, Samantha Isler, Annalise Basso, Nicholas Hamilton
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Captain Fantastic
Viggo Mortensen dans Captain Fantastic de Matt Ross.

8 janvier 2019

Tchao Pantin (1983) de Claude Berri

Tchao pantinLe pompiste de nuit d’une station du 18e arrondissement de Paris noie une profonde et permanente tristesse dans l’alcool. Un soir, un jeune juif arabe, petit trafiquant sans envergure, vient se réfugier dans sa station pour échapper à une ronde de police. Il se prend d’amitié pour lui…
Adapté d’un roman d’Alain Page, Tchao Pantin est un film écrit et réalisé par Claude Berri. L’histoire paraîtrait certainement bien plus anodine avec un autre casting : c’est son interprétation qui rend le film remarquable et plus précisément Coluche, pris ici à contre-emploi, en totale opposition avec son image de comique. Il donne une grande profondeur et une grande humanité à son personnage, nous faisant palper son insondable tristesse. A noter que Coluche traversait alors une période difficile dans sa vie personnelle. Face à lui, Richard Anconina montre un certain talent, le film sera pour lui un tremplin. Les décors sont d’Alexandre Trauner. Tchao Pantin sera cinq fois récompensé aux Césars 1984.
Elle: 3 étoiles
Lui : 4 étoiles

Acteurs: Coluche, Richard Anconina, Agnès Soral, Philippe Léotard
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Tchao Pantin
Coluche et Richard Anconina dans Tchao Pantin de Claude Berri.

9 novembre 2018

Blade Runner 2049 (2017) de Denis Villeneuve

Blade Runner 20492049. La production d’androïdes de la Tyrell, les réplicants, a été interdite à la suite de leur révolte trente ans auparavant. La Wallace Corporation a réussi à introduire une nouvelle génération de réplicants encore plus humains. L’un d’entre eux, l’officier K de la Police de Los Angeles, est un « blade runner » : il est chargé de traquer et d’éliminer les réplicants de première génération…
Donner une suite au remarquable Blade Runner de Ridley Scott sorti en 1982 est un vieux rêve d’Hollywood et plusieurs projets ont été envisagé depuis 1999. Même si le film de Denis Villeneuve est loin d’être parfait, le massacre que l’on pouvait craindre n’a pas eu lieu, le film s’éloignant heureusement du cadre très codifié des blockbusters hollywoodiens actuels. L’histoire n’est pas vraiment remarquable, assez faible même. En revanche, l’atmosphère crépusculaire et toxique est prégnante et envoutante. Le rythme est assez lent, hypnotique même, parfois jusqu’à l’excès hélas, l’amplitude des scènes devenant alors de l’emphase. Les références sont multiples, à la fois au film de 1982 et à certains réalisateurs. La recherche esthétique est évidente mais le résultat n’est pas toujours visuellement merveilleux. L’ensemble est certainement trop long.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Ryan Gosling, Harrison Ford, Robin Wright, Ana de Armas, Sylvia Hoeks, Jared Leto
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Blade Runner 2049

Blade Runner 2049
Ryan Gosling et Sylvia Hoeks dans Blade Runner 2049 de Denis Villeneuve.

Blade Runner 2049
Ana de Armas et Ryan Gosling dans Blade Runner 2049 de Denis Villeneuve.

7 octobre 2018

L’évasion de Baruch (1923) de Ewald André Dupont

Titre original : « Das alte Gesetz »

L'évasion de BaruchEn 1860, dans un village juif de Galicie, isolé à la frontière occidentale de l’empire russe, le jeune Baruch se découvre une passion pour le théâtre et rêve de partir à Vienne. Son père, rabbin rigoriste, refuse catégoriquement cette idée totalement contraire aux préceptes de la religion juive…
L’allemand Ewald André Dupont fut l’un des tous premiers critiques de cinéma allemands avant de devenir scénariste puis réalisateur en 1917. C’est avec L’évasion de Baruch qu’il se fera remarquer en 1923 (et aussi avec Variétés, deux ans plus tard). L’histoire est basée sur les mémoires d’Heinrich Laube (1806-1884), dramaturge et directeur de théâtre. Dans son premier tiers, L’évasion de Baruch décrit les coutumes et traditions juives orthodoxes, sans aucune caricature. Par l’ensemble de son film, le réalisateur, lui-même né dans une famille juive, vante les mérites de l’assimilation. L’histoire peut sembler assez classique à nos yeux modernes mais il s’en dégage une grande authenticité. La photographie de Theodor Sparkuhl est assez belle, subtile même : pas d’ombres marquées, la palette est pleine de nuances et de clairs-obscurs. Le film fut un très grand succès à sa sortie. (film muet)
Elle:
Lui : 4 étoiles

Acteurs: Henny Porten, Ernst Deutsch, Werner Krauss, Jakob Tiedtke
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L'évasion de Baruch
Margarete Schlegel et Ernst Deutsch dans L’évasion de Baruch de Ewald André Dupont.

Remarques :
* Le film a longtemps été visible de façon incomplète (sans les intertitres). Lors de la 68e Berlinale, la version restaurée de ce film a été présentée le 16 février 2018, en première mondiale, sous le contrôle de la Deutsche Kinemathek, et avec une musique nouvelle composée par Philippe Schoeller sur une commande de ZDF/ARTE et interprétée par l’Orchester Jakobsplatz München dirigé par Daniel Grossmann.

* La scène de l’audition est assez remarquable : E.A. Dupont nous montre non pas l’acteur-postulant mais les réactions du directeur alors qu’il boit une tasse de thé. C’est un procédé assez nouveau pour l’époque et qui fonctionne ici merveilleusement bien.

L'évasion de Baruch
Henny Porten et Ernst Deutsch dans L’évasion de Baruch de Ewald André Dupont.

27 septembre 2018

Lola Pater (2017) de Nadir Moknèche

Lola PaterA la mort de sa mère, Zino part à la recherche de son père qu’il n’a pas vraiment connu. A l’adresse donnée par le notaire, il ne trouve qu’une femme Lola qui donne des cours de danse orientale…
Ecrit et réalisé par le franco-algérien Nadir Moknèche, Lola Pater aborde un sujet assez délicat à traiter justement : le changement de sexe. Il fait preuve de beaucoup de délicatesse pour décrire cette relation père-fils si particulière et montre une certaine mélancolie. Il trouve un parfait équilibre et distille de belles doses d’humour sans utiliser, et c’est cela qui est remarquable, la caricature. Fanny Ardant est superbe dans ce rôle complexe ; elle nous émeut magnifiquement. Tewfik Jallab donne une bonne intensité à son personnage et le réalisateur Nadir Moknèche soigne ses seconds rôles. Une belle réussite.
Elle: 4 étoiles
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Fanny Ardant, Tewfik Jallab, Nadia Kaci, Lucie Debay, Lubna Azabal
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Lola Pater
Tewfik Jallab et Fanny Ardant dans Lola Pater de Nadir Moknèche.

21 août 2018

Les Grandes Familles (1958) de Denys de La Patellière

Les grandes famillesNoël Schoudler, le patriarche d’une famille de la grande bourgeoisie, dirige un petit empire économique : de l’usine familiale de sucre, ses activités se sont étendues dans la banque et la presse. Son fils unique François juge les méthodes paternelles archaïques et, profitant de l’absence de son père en voyage, entreprend des réformes au journal…
Les Grandes Familles est adapté d’un roman de Maurice Druon, Prix Goncourt en 1948. L’histoire est bourrée de stéréotypes mais le scénario se déroule admirablement bien. L’ajout des dialogues de Michel Audiard apportent une note d’humour et de dérision et donnent une indéniable vivacité à l’ensemble. Tous les personnages sont haïssables. L’interprétation est de haut vol, avec un Jean Gabin qui commence à prendre l’habitude de jouer les patriarches et des seconds rôles fort bien tenus. Le générique, une voix off présentant les personnages un à un, évoque ceux de Sacha Guitry. Denys de La Patellière n’a jamais été un grand réalisateur mais il réussit là un film très bien équilibré. Les Grandes Familles connaitra un bon succès et bénéficiera de multiples passages à la télévision. Il sera vigoureusement vilipendé par les jeunes turcs de la Nouvelle Vague…
Elle:
Lui : 4 étoiles

Acteurs: Jean Gabin, Pierre Brasseur, Jean Desailly, Bernard Blier
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Les Grandes Familles
Jean Desailly, Jean Gabin et Bernard Blier dans Les grandes familles de Denys de La Patellière.

Les Grandes Familles
Pierre Brasseur et Jean Gabin dans Les grandes familles de Denys de La Patellière.

3 février 2018

Le Coupable (1937) de Raymond Bernard

Le CoupablePromis à la riche Marie-Louise Gaude, Jérôme Lescuyer monte à Paris faire des études de droit pour poursuivre la tradition familiale et devenir magistrat. Il tombe amoureux d’une jeune fleuriste, Thérèse Forgeat, qui est enceinte après quelques mois. Mais la guerre est là et Jérôme est mobilisé…
Ce film de Raymond Bernard est la seconde adaptation du roman de François Coppée, Le Coupable, dont Raymond Bernard modifie quelque peu le déroulement. Ce grand mélodrame peut sembler d’abord assez conventionnel mais prend une grande ampleur dans son dernier tiers avec une longue scène de tribunal, forte et émouvante, qui mérite de figurer parmi les grandes scènes de tribunal du cinéma français. Pierre Blanchar se surpasse alors, évitant tout excès de grandiloquence. Pour le reste, le mélodrame se double d’une critique sociale, qui certes n’évite pas les clichés mais doté d’une belle touche d’humour. La présence de tant d’humour au sein du mélodrame est d’ailleurs assez surprenante. L’interprétation est de très bon niveau avec de beaux seconds rôles et une remarquable prestation de Gilbert Gil. La mise en scène de Raymond Bernard est bien maitrisée et la photographie de Robert Lefebvre se distingue par ses cadrages obliques fort bien intégrés.
Elle:
Lui : 4 étoiles

Acteurs: Pierre Blanchar, Madeleine Ozeray, Gabriel Signoret, Suzet Maïs, Junie Astor, Gilbert Gil, Marguerite Moreno
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Remarques :
* Précédente adaptation :
Le Coupable d’André Antoine (1917) avec Romuald Joubé et Sylvie.

* C’est l’un des derniers films de Gabriel Signoret (souvent aux génériques sous le simple nom de Signoret) qui est mort en 1937. Quelques années plus tard, la jeune Simone Kaminker choisira comme nom d’artiste Simone Signoret en hommage à ce grand acteur du théâtre et du cinéma.

Le coupable
Pierre Blanchar et Junie Astor dans Le Coupable de Raymond Bernard.

Le Coupable
Gilbert Gil dans Le Coupable de Raymond Bernard.

Le Coupable
Marguerite Moreno et Gabriel Signoret dans Le Coupable de Raymond Bernard.

23 janvier 2018

Back Home (2015) de Joachim Trier

Titre original : « Louder Than Bombs »

Back HomeAlors que se prépare une exposition consacrée à la photographe de guerre Isabelle Reed trois ans après sa mort, son mari et ses deux fils vont devoir se rapprocher pour parler des circonstances de sa mort… Ecrits par les norvégiens Eskil Vogt et Joachim Trier, Back Home nous plonge au sein d’une famille marquée par la disparition récente de la mère, célèbre photographe souvent absente. Joachim Trier l’a tourné aux Etats-Unis, en anglais (mais la production est norvégienne et européenne). Le cinéaste montre une grande délicatesse dans son approche, aidé, il est vrai, par la très grande qualité de l’interprétation. On pourra lui reprocher un certain étirement et la focalisation sur l’incommunicabilité et les difficultés de l’adolescence. Back Home est plutôt moins enthousiasmant que son précédent film Oslo, 31 août, mais montre néanmoins que Joachim Trier est un cinéaste intéressant à suivre.
Elle: 3 étoiles
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Gabriel Byrne, Isabelle Huppert, Jesse Eisenberg, Devin Druid, Amy Ryan
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Back home
Isabelle Huppert et Gabriel Byrne dans Back Home de Joachim Trier.

Back home
Jesse Eisenberg et Devin Druid dans Back Home de Joachim Trier.

Remarques :
* Le film a été présenté à Cannes sous le titre « Plus fort que les bombes » mais le titre français a été changé pour sa sortie effective, un mois après les attentats du 13 novembre 2015.
* Si le personnage d’Isabelle Reed est fictif, le film utilise des photographies réelles prises par des photographes de guerre, notamment la française Alexandra Boulat qui est décédée en 2007 à l’âge de 45 ans (rupture d’anévrisme).

Back home
La photographe Alexandra Boulat dont certains clichés sont visibles dans Back Home de Joachim Trier.