21 juin 2023

Moonfall (2022) de Roland Emmerich

MoonfallUne force mystérieuse fait dévier la Lune de son orbite et l’envoie sur une trajectoire de collision avec la Terre, menaçant la vie telle que nous la connaissons…
Moonfall est un film de science-fiction américain co-écrit, co-produit et réalisé par Roland Emmerich. Il ne faut pas trop chercher le réalisme et la vraisemblance dans cette histoire, il s’agit surtout de créer un suspense et de permettre à Roland Emmerich de faire ce qu’il aime le plus : tout casser. Hélas, le suspense est très classique (les héros vont devoir sauver le monde tout en faisant face à de graves problèmes personnels et familiaux) et les scènes de destruction ne sont pas très spectaculaires. Comme souvent, la première moitié plus « psychologique », est assez ennuyeuse, l’action se montrant plus dans la seconde. Le visuel est un peu décevant. Tout cela se laisse regarder mais forme un ensemble vraiment abracadabrant.
Elle:
Lui : 2 étoiles

Acteurs: Halle Berry, Patrick Wilson, John Bradley, Charlie Plummer, Donald Sutherland
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MoonfallJohn Bradley, Patrick Wilson et Halle Berry dans Moonfall de Roland Emmerich.

Moonfall Moonfall de Roland Emmerich.

21 juin 2020

Ad Astra (2019) de James Gray

Ad AstraDans un futur proche, de très fortes surcharges électromagnétiques occasionnent des dégâts sur Terre et dans les bases lunaires. La source des ces surcharges serait une station installée près de Neptune par Clifford McBride, héros de la conquête spatiale disparu seize ans auparavant lors de cette mission. Son fils, l’ingénieur et astronaute de la NASA Roy McBride, est envoyé en mission secrète sur la lune pour tenter de le contacter…
James Gray fait ses premiers pas dans l’univers de la science-fiction avec Ad Astra, qu’il a conçu, coécrit (avec Ethan Gross) et réalisé. Son film s’inscrit dans la veine classique du genre tout en ayant une personnalité très forte. Pour simplifier, on pourrait le présenter comme un croisement entre 2001, l’odyssée de l’espace et Apocalypse Now (1), une forme de voyage initiatique en milieu hostile. C’est un très beau film, lent, plutôt introspectif (avec la voix off de Roy qui nous communique ses pensées), suivant une trame narrative forte avec quelques scènes d’action fulgurantes. Au cours du récit pointe la lutte entre le devoir, les aspirations à œuvrer pour le bien de l’humanité et la filiation, l’attachement au père. Les images sont de toute beauté. Brad Pitt est de (presque) tous les plans, l’acteur a également produit le film. Ad Astra ne répond pas aux canons de la science-fiction moderne devenue un sous-genre du film d’action. Est-ce pour cette raison que, malgré de bonnes critiques, le film a été un échec commercial ? Ad Astra est pourtant un film superbe.
Elle:
Lui : 5 étoiles

Acteurs: Brad Pitt, Tommy Lee Jones, Donald Sutherland, Loren Dean
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Remarque :
* Ad Astra signifie « vers les étoiles » en latin. C’est une partie de la locution latine « Ad astra per aspera » (« Vers les étoiles à travers les difficultés ») souvent associée à la conquête de l’espace.

(1) James Gray dit avoir été inspiré par le roman Au cœur des ténèbres de Joseph Conrad, le même qui avait fortement inspiré Coppola.

 Ad AstraAd Astra de James Gray.

 Ad AstraBrad Pitt dans Ad Astra de James Gray.

 Ad AstraAd Astra de James Gray.

 Ad AstraAd Astra de James Gray.

 Ad AstraAd Astra de James Gray.

22 janvier 2019

Des gens comme les autres (1980) de Robert Redford

Titre original : « Ordinary People »

Des gens comme les autresUne famille bourgeoise aisée tente de se reconstruire après une tragédie…
Sur un scénario d’Alvin Sargent, Ordinary People est le premier long métrage de Robert Redford. C’est un film  ambitieux dans la mesure où il nous fait plonger très profondément dans la psychologie des personnages, en particulier celui du fils puisque toute l’histoire est essentiellement racontée au travers de l’adolescent, particulièrement perturbé. Le propos met en relief ce sentiment de culpabilité qui se développe après avoir survécu à une tragédie où d’autres ont péri. Robert Redford montre beaucoup de lucidité et de tact dans son approche, il procède par petites touches, le scénario adoptant une construction originale qui ne repose pas sur une trame narrative forte. Ces petites touches sont autant d’éléments distincts qui nous font mieux cerner la complexité des conflits internes de chacun des personnages. Tout au plus, peut-on reprocher au scénariste d’avoir un peu trop typé le comportement de la mère. L’interprétation est remarquable. Assez étrangement pour ce type de film, Ordinary People rencontra un grand succès et reçut même quatre Oscars. Robert Redford ne signera son deuxième long métrage que huit ans plus tard.
Elle: 5 étoiles
Lui : 5 étoiles

Acteurs: Donald Sutherland, Mary Tyler Moore, Judd Hirsch, Timothy Hutton, M. Emmet Walsh, Elizabeth McGovern
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Ordinary People
Mary Tyler Moore, Timothy Hutton et Donald Sutherland dans Des gens comme les autres de Robert Redford.

13 octobre 2018

L’aigle s’est envolé (1976) de John Sturges

Titre original : « The Eagle Has Landed »

L'aigle s'est envoléL’enlèvement de Mussolini de sa prison en 1943 donne l’idée à Adolf Hitler d’enlever Winston Churchill. Il demande qu’une telle opération soit mise sur pied. Un voyage du premier ministre anglais sur la côte est anglaise offre une opportunité…
L’aigle s’est envolé (The Eagle Has Landed) est adapté d’un roman (entièrement fictionnel) de l’anglais Jack Higgins. La production est anglaise mais c’est l’américain John Sturges, grand faiseur de westerns, qui a été choisi pour le diriger. Il n’est pas certain qu’il se soit beaucoup impliqué dans le projet (1). Ce sera son ultime long métrage. Les ingrédients de l’intrigue sont très classiques mais le déroulement est efficace, le montage imprimant un rythme assez soutenu à l’ensemble. On peine toutefois à croire à ce commando plutôt original et quelques aspects restent confus, notamment l’interaction avec l’IRA. En fait, le registre est surtout celui du divertissement. Le film connut un grand succès à sa sortie.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Michael Caine, Donald Sutherland, Robert Duvall, Jenny Agutter, Donald Pleasence, Anthony Quayle
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Remarques :
* L’adaptation est signée Tom Mankiewicz, le fils du réalisateur Joseph L. Mankiewicz.
* The Eagle Has Landed fut la première phrase prononcée depuis la lune en 1969 (donc antérieure au roman, paru en 1975).

(1) Dans son autobiographie, Michael Caine rapporte les paroles du producteur Jack S. Wiener affirmant que  John Sturges n’était pas revenu pour participer au montage, ni à la post-production. De son coté, Tom Mankiewicz a déclaré que Sturges ne s’était pas impliqué et que c’est la monteuse Anne V. Coates qui a sauvé le film.

The Eagle has landed
Michael Caine, Sven-Bertil Taube, Robert Duvall et Donald Sutherland dans L’aigle s’est envolé de John Sturges.

2 avril 2018

Aux postes de combat (1965) de James B. Harris

Titre original : « The Bedford Incident »

Aux postes de combatEn pleine Guerre froide, un journaliste (Sidney Poitier) est héliporté à bord d’un destroyer de Marine américaine au large du Groenland pour un reportage. Son capitaine (Richard Widmark) traque un insaisissable sous-marin soviétique qu’il soupçonne de violer les eaux territoriales de l’OTAN…
Producteur de films de Stanley Kubrick, l’américain James B. Harris n’a que peu tourné lui-même. The Bedford Incident est sa première réalisation. Il s’agit de l’adaptation d’un roman de Mark Rascovich, un suspense basé sur le jeu du chat et de la souris, mêlé d’un zeste de folie obsessionnelle qui pourrait le rapprocher de Dr Folamour. On retrouve en effet cette crainte de l’emballement dans l’équilibre de la terreur où le moindre faux-pas peut provoquer un cataclysme nucléaire. La tension monte constamment, bien entretenue par le personnage du commandant jusqu’au-boutiste auquel Richard Widmark (qui est aussi producteur) donne chair. Il s’agit d’une production britannique, avec des capitaux américains : les moyens sont visiblement limités, on le ressent dans les scènes d’extérieur (icebergs et maquettes) sans que cela n’entrave sa force. The Bedford Incident n’eut que peu de succès et reste assez méconnu aujourd’hui. Il mérite mieux que cela.
Elle:
Lui : 4 étoiles

Acteurs: Richard Widmark, Sidney Poitier, James MacArthur, Martin Balsam, Eric Portman
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The Bedford Incident
Richard Widmark dans Aux postes de combat de James B. Harris.

Remarques :
* James B. Harris a produit The Killing, Paths of Glory et Lolita mais a cessé son partenariat avec Kubrick avant Dr. Folamour. Certaines sources le créditent d’avoir participé à l’écriture de ce dernier mais rien n’est moins sûr.

* The Bedford Incident n’est pas basé sur des faits réels mais on sait depuis l’ouverture des archives soviétiques qu’un incident presque similaire a eu lieu. En octobre 1962 (donc avant la crise de Cuba), un sous-marin soviétique a été pris en chasse par un destroyer américain. Ce dernier, ignorant la présence d’armes nucléaires dans le sous-marin, a utilisé des charges explosives pour forcer le forcer à faire surface. Pensant qu’une 3e guerre mondiale avait éclaté, le capitaine soviétique voulut répliquer mais, fort heureusement, fut empêché par le commandant de la flotte qui se trouvait exceptionnellement à bord.

The Bedford Incident
Eric Portman, Sidney Poitier et Richard Widmark dans Aux postes de combat de James B. Harris.

The Bedford Incident
L’un des tous premiers rôles de Donald Sutherland : Aux postes de combat de James B. Harris.

8 décembre 2017

Braquage à l’italienne (2003) de F. Gary Gray

Titre original : « The Italian Job »

Braquage à l'italienne
A Venise, un groupe de six hommes, aux compétences complémentaires, réussit sans violence un coup très audacieux et font main basse sur quelque deux cents lingots d’or. Mais  la séparation du groupe ne se passe aussi bien que prévu…
Braquage à l’italienne est un remake de L’or se barre (The Italian Job) de Peter Collinson (1969), un film resté dans les esprits pour la folle cavalcade de trois Austin Mini dans des lieux les plus inattendus. Nous retrouvons bien entendu ces trois petits bolides dans cette version modernisée pour une course folle, nourrie d’une bonne dose de technologie en plus. Braquage à l’italienne se veut être un film de divertissement, au scénario volontairement simple où la vraisemblance n’est pas indispensable. Il est effectivement plaisant et se regarde sans déplaisir.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Mark Wahlberg, Charlize Theron, Donald Sutherland, Jason Statham, Seth Green, Yasiin Bey, Edward Norton
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The Italian Job
Mark Wahlberg et Charlize Theron dans Braquage à l’italienne de F. Gary Gray.

The Italian Job
Les trois Minis de Braquage à l’italienne de F. Gary Gray.

2 juillet 2016

Les Douze Salopards (1967) de Robert Aldrich

Titre original : « The Dirty Dozen »

Les douze salopardsPendant la Seconde Guerre mondiale, peu avant le Débarquement de Normandie, un major un peu rebelle se voit confier une mission très particulière : prendre douze criminels condamnés à des peines très lourdes et les entrainer en vue d’une mission suicide en échange d’une amnistie. Il s’agit d’aller attaquer un château en Bretagne où se réunissent de nombreux généraux allemands et d’en tuer le plus possible… Les Douze Salopards est adapté d’un roman d’E.M. Nathanson paru en 1965. Aucun élément ne permet d’avancer qu’une telle mission ait pu exister même si l’on pense plus ou moins certain que les armées ont utilisé des délinquants militaires pour des missions suicide. Le propos de Robert Aldrich est de montrer le vrai visage de la guerre, que la guerre ne peut être propre. Les Douze Salopards est donc un film profondément antimilitariste (rappelons que le film a été tourné en pleine période de la guerre du Vietnam), ce qui ne l’a pas empêché Aldrich d’être accusé d’avoir fait un film fasciste et hyper-violent. Assez paradoxalement, c’est la conséquence de la réalisation très efficace d’Aldrich : le film peut effectivement être perçu au premier degré, c’est à dire comme un film de guerre classique, malgré le cynisme du commandement, malgré les scènes censées provoquer le rejet, malgré la cruauté affichée. Il paraît même certain que ce fut le plus souvent le cas. Sur la forme, Aldrich prend son temps, décrivant assez longuement tout le processus de conditionnement mais il est servi par un remarquable plateau d’acteurs, d’où se détachent nettement Lee Marvin, John Cassavetes, Charles Bronson et Donald Sutherland. Le film connut un très grand succès.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Lee Marvin, Ernest Borgnine, Charles Bronson, Jim Brown, John Cassavetes, Richard Jaeckel, George Kennedy, Ralph Meeker, Robert Ryan, Telly Savalas, Donald Sutherland
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Remarques :
* The Dirty Dozen parait assez proche de The Secret Invasion de Roger Corman (1964).
* The Dirty Dozen a connu trois suites sous forme de téléfilms.
* Un remake serait en cours.

The Dirty Dozen
Lee Marvin dans Les douze salopards de Robert Aldrich.

23 février 2016

La Grande Attaque du train d’or (1979) de Michael Crichton

Titre original : « The First Great Train Robbery » (UK)
Autre titre : « The Great Train Robbery » (USA)

La Grande attaque du train d'orEn 1855, un chargement d’or part chaque mois en train de Londres à Folkestone sur la côte pour assurer la paye de l’armée pendant la Guerre de Crimée. Toutes les précautions sont prises pour s’assurer qu’il arrive à bon port et aucun hold-up n’a jamais été tenté dans un train en mouvement, mais cela n’empêche pas Edward Pierce de projeter de s’en emparer. Il conçoit pour cela un plan assez sophistiqué… Pour écrire son roman La grande attaque du train d’or, Michael Crichton s’était inspiré librement d’un fait divers réel. Il édulcore encore l’histoire pour l’adaptation cinématographique qu’il réalise lui-même, ajoutant un soupçon de comédie et en typant les personnages pour les singulariser davantage. Le résultat est effectivement un beau divertissement avec son lot de bons mots et de bonnes scènes d’action. La Grande attaque du train d'or Sean Connery incarne parfaitement le cerveau de ce hold-up, avec son mélange de distinction, d’audace et de cynisme. Il s’inscrit dans la lignée des grands bandits sympathiques. L’acteur a accompli lui-même les scènes sur le toit du train roulant à pleine vitesse. Mais le plus remarquable dans ce film est certainement la qualité de la reconstitution, avec notamment de vastes scènes de rue vraiment convaincantes d’authenticité.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Sean Connery, Donald Sutherland, Lesley-Anne Down
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Remarque :
Le titre international est The Great Train Robbery.
L’adjectif first fut ajouté en Angleterre car la presse anglaise avait l’habitude d’appeler The Great Train Robbery un hold-up survenu en 1963.

La grande attaque du train d'or
Donald Sutherland et Sean Connery dans La Grande attaque du train d’or de Michael Crichton.

Homonyme :
The Great Train Robbery d’Ewin S. Porter (1903), grand classique des premières années du cinéma.

2 octobre 2013

Le jour du fléau (1975) de John Schlesinger

Titre original : « The Day of the Locust »

Le jour du fléauDans les années trente, un jeune directeur artistique, fraichement diplômé de l’université, arrive à Hollywood pour travailler à la Paramount. Il tombe amoureux de sa voisine, une jeune blonde qui rêve de gloire et d’argent mais doit se contenter de petits rôles de figuration… En adaptant le court roman satirique Nathanael West (1), John Schlesinger en a modifié le propos pour donner une vision apocalyptique d’Hollywood. La reconstitution est très minutieuse, appliquée même. Le scénario se disperse et s’essouffle sur quelques personnages plutôt mal définis. Le film est très inégal, le plus souvent long et ennuyeux avec toutefois quelques grandes scènes plus marquantes : citons le tournage de Waterloo qui se transforme en désastre et surtout, bien entendu, la scène finale, la première d’un film où la foule est prise de folie, sorte de Gomorrhe moderne. Cette dernière scène a assuré la renommée de ce Jour du fléau.
Elle:
Lui : 1 étoile

Acteurs: Donald Sutherland, Karen Black, Burgess Meredith, William Atherton, Geraldine Page
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Remarques :
* Le titre original, littéralement « le jour des sauterelles », fait référence à l’une des dix plaies d’Égypte de la Bible (les sauterelles couvrirent toute la terre, bloquant le soleil et dévorant toutes les plantes).
* La première du film The Bucaneer (Les Flibustiers) de Cecil B. DeMille eut lieu en janvier 1938 à La Nouvelle Orléans (et non à Hollywood). Cette première attira effectivement une foule de 15 000 personnes ce qui engendra de gigantesques embouteillages paralysant la ville (mais il n’y eut pas d’émeute…)
* On peut reprocher à l’acteur jouant le rôle de Dick Powell (arrivant à la première) de ne pas vraiment lui ressembler. Il s’agit pourtant de son fils : Dick Powell Jr.

(1) Nathanael West a écrit le roman The Day of the Locust (en français : L’Incendie de Los Angeles) en 1939. Il a été lui-même scénariste pour la Columbia et connaît donc bien le milieu du cinéma à Hollywood. Le livre décrit toutefois plus les personnes qui gravitent autour des gens de cinéma que les gens de cinéma eux-mêmes.