1 août 2020

Les Grandes Vacances (1967) de Jean Girault

Les grandes vacancesSon fils Philippe ayant échoué au bac, M. Bosquier décide de l’envoyer étudier en Angleterre. En contrepartie, il accueille Shirley, la fille de Mac Farrel, un distillateur de whisky écossais. Mais Philippe préfère rester en vacances en France et envoie son copain Michonnet à sa place…
L’histoire en elle-même n’est pas l’élément le plus important dans cette comédie burlesque. Elle est surtout là pour engendrer des poursuites rocambolesques avec le maximum de moyens de locomotion différents. Elle doit aussi permettre à Louis de Funès de s’énerver et piquer de grandes colères pour notre plus grand plaisir. Vu aujourd’hui, le film se révèle plutôt amusant. A noter que la scène du repas anglais traduit les forts préjugés de l’époque envers la cuisine anglaise. Enorme succès populaire à sa sortie.
Elle: 3 étoiles
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Louis de Funès, Ferdy Mayne, Martine Kelly, Claude Gensac
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Remarques :
* Le cascadeur Jean Falloux est décédé pendant le tournage de ce film lors d’une cascade aérienne. Il était l’époux de la speakerine Anne-Marie Peysson. Ce film lui est dédié.
* Le fils sage est interprété par le fils de Louis de Funès, Oliver de Funès, qui a tourné dans six films avec lui.
* La scène de la fête des mariages semble trop incroyable pour être inventée. Effectivement, Gretna Green existe bel et bien. Voici ce que nous dit Wikipédia : « Gretna Green est un village du Sud de l’Écosse, célèbre pour la possibilité qu’il offrait aux couples mineurs de s’y marier sans autorisation des parents (…) Gretna Green est l’un des lieux du monde les plus populaires pour se marier. Il s’y célèbre en effet quelque 5 000 mariages chaque année. Sa réputation dans ce domaine a commencé en 1754. »  Etonnant… non ?

Les grandes vacancesLouis de Funès et Maurice Risch dans Les grandes vacances de Jean Girault.

21 juin 2020

Ad Astra (2019) de James Gray

Ad AstraDans un futur proche, de très fortes surcharges électromagnétiques occasionnent des dégâts sur Terre et dans les bases lunaires. La source des ces surcharges serait une station installée près de Neptune par Clifford McBride, héros de la conquête spatiale disparu seize ans auparavant lors de cette mission. Son fils, l’ingénieur et astronaute de la NASA Roy McBride, est envoyé en mission secrète sur la lune pour tenter de le contacter…
James Gray fait ses premiers pas dans l’univers de la science-fiction avec Ad Astra, qu’il a conçu, coécrit (avec Ethan Gross) et réalisé. Son film s’inscrit dans la veine classique du genre tout en ayant une personnalité très forte. Pour simplifier, on pourrait le présenter comme un croisement entre 2001, l’odyssée de l’espace et Apocalypse Now (1), une forme de voyage initiatique en milieu hostile. C’est un très beau film, lent, plutôt introspectif (avec la voix off de Roy qui nous communique ses pensées), suivant une trame narrative forte avec quelques scènes d’action fulgurantes. Au cours du récit pointe la lutte entre le devoir, les aspirations à œuvrer pour le bien de l’humanité et la filiation, l’attachement au père. Les images sont de toute beauté. Brad Pitt est de (presque) tous les plans, l’acteur a également produit le film. Ad Astra ne répond pas aux canons de la science-fiction moderne devenue un sous-genre du film d’action. Est-ce pour cette raison que, malgré de bonnes critiques, le film a été un échec commercial ? Ad Astra est pourtant un film superbe.
Elle:
Lui : 5 étoiles

Acteurs: Brad Pitt, Tommy Lee Jones, Donald Sutherland, Loren Dean
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Remarque :
* Ad Astra signifie « vers les étoiles » en latin. C’est une partie de la locution latine « Ad astra per aspera » (« Vers les étoiles à travers les difficultés ») souvent associée à la conquête de l’espace.

(1) James Gray dit avoir été inspiré par le roman Au cœur des ténèbres de Joseph Conrad, le même qui avait fortement inspiré Coppola.

 Ad AstraAd Astra de James Gray.

 Ad AstraBrad Pitt dans Ad Astra de James Gray.

 Ad AstraAd Astra de James Gray.

 Ad AstraAd Astra de James Gray.

 Ad AstraAd Astra de James Gray.

20 mai 2020

Comme des rois (2017) de Xabi Molia

Comme des roisEscroc à la petite semaine, Joseph Peretti ne travaille bien qu’en association avec son fils Micka qui est de plus en plus las de se faire traiter comme un moins que rien par lui. Et, avec une fille célibataire enceinte, une grand-mère à charge, une femme qui ne travaille pas et un propriétaire qui veut récupérer ses loyers, les lendemains ne chantent guère pour Joseph Peretti…
Comme des rois est le troisième long métrage de Xavier Molia qui en a écrit le scénario. Il traite de la transmission et des rapports père-fils dans le cadre très particuliers d’arnaqueurs de petit calibre. Le cinéaste dit avoir voulu garder une forme de légèreté et d’humour tout en traitant de la dureté des conditions sociales. Ce n’est pas vraiment le cas. On est plutôt atterré par la multiplication des plans foireux du père, ce qui bloque toute empathie, et le misérabilisme du propos finit par mettre mal à l’aise. C’est le genre de film que l’on n’ose pas trop condamner et, dès lors, on se raccroche aux branches en louant la prestation des acteurs… C’est ce qu’a fait la critique qui a  louangé ce film finalement assez déprimant.
Elle: 2 étoiles
Lui : 2 étoiles

Acteurs: Kad Merad, Kacey Mottet Klein, Sylvie Testud
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Homonyme :
Comme des rois de François Velle (1997) avec Stéphane Freiss.

Comme des roisKacey Mottet Klein et Kad Merad dans Comme des rois de Xabi Molia.

10 mai 2020

Herbes flottantes (1959) de Yasujirô Ozu

Titre original : « Ukikusa »

Herbes flottantes (Ukikusa)Une petite troupe de théâtre kabuki débarque dans un village de pêcheurs au sud du Japon. Il y a des années, leur meneur, Komajuro, avait eu une aventure avec l’une des habitantes. De leur brève union est né un garçon, Kiyoshi, qui ignore tout de l’identité de son père. Mais ce dernier n’est pas le seul à qui Komajuro a caché la vérité. Lorsque Sumiko, sa maîtresse actuelle et comédienne de la troupe, découvre l’existence de Kiyoshi et de sa mère, elle décide de se venger…
Yasujirô Ozu avait déjà mis en scène en 1934 cette histoire qu’il a écrite avec Tadao Ikeda. Ce très beau film, Histoires d’herbes flottantes, était muet et en noir et blanc. Le cinéaste l’aimait beaucoup et il a décidé vingt cinq ans plus tard d’en faire une nouvelle version. C’est un très beau mélodrame, qui s’installe lentement et aborde les thèmes de la responsabilité et de l’image de soi. Comme toujours avec Ozu, la forme est enthousiasmante. Le film est graphiquement très beau, avec ses plans fixes à la composition complexe (multiples plans et multiples cadres) et une utilisation de la couleur assez remarquable (il enrichit ses plans de « taches » de couleur rouge à la façon d’un peintre). La vision d’un film d’Ozu est toujours une expérience assez unique et Herbes flottantes ne déroge pas à la règle.
Elle: 4 étoiles
Lui : 5 étoiles

Acteurs: Ganjirô Nakamura, Machiko Kyô, Ayako Wakao, Hiroshi Kawaguchi, Haruko Sugimura
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Remarques :
* Les « herbes flottantes » du titre font référence aux lentilles d’eau ; cette plante flottante figure souvent dans la poésie japonaise comme allégorie pour les errements ou une vie sans but.
* Précédente version :
Histoires d’herbes flottantes (Ukikusa monogatari) (muet, 1934) de Yasujirô Ozu

Herbes flottantes (Ukikusa)Ayako Wakao dans Herbes flottantes (Ukikusa) de Yasujirô Ozu.
(bel exemple de ces fameux regards-caméra spécifiques à Ozu)

Herbes flottantes (Ukikusa)Machiko Kyô et Ganjirô Nakamura dans Herbes flottantes (Ukikusa) de Yasujirô Ozu.
Une séquence étonnante où les deux personnages, en violente dispute, sont séparés par une pluie battante formant rideau.

1 mai 2020

Coup de fouet en retour (1956) de John Sturges

Titre original : « Backlash »

Coup de fouet en retour (Backlash)Jim Slater n’a jamais connu son père. Il sait qu’il a été massacré par les Apaches alors qu’il cherchait de l’or avec cinq compagnons. L’un a survécu mais n’est pas allé chercher de secours, préférant garder l’or. Jim se met à la recherche de celui qui a laissé mourir son père…
Basé sur un roman de Frank Gruber, le scénario de Backlash a été écrit par Borden Chase, grand scénariste de westerns à qui l’on doit les plus beaux d’Anthony Mann et le Red River d’Howard Hawks. Si Backlash n’est sans doute au même niveau, c’est dû plus à l’approche simple et directe de Sturges qu’à l’histoire en elle-même qui est l’une des plus originales du genre : ce western a en effet des accents psychanalytiques étonnants. C’est une véritable recherche du père et celle-ci va prendre un tour inattendu. Les deux personnages principaux sont très bien interprétés, Richard Widmark étant ici dans un rôle plus positif et complexe qu’à l’habitude (et sans exploitation de son rire si particulier). Certains personnages secondaires paraissent en revanche quelque peu surjoués (William Campbell notamment). Affublé d’un titre français assez bizarre, Backlash est un western plutôt original et même surprenant.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Richard Widmark, Donna Reed, William Campbell, John McIntire
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Remarque :
* Backlash en anglais courant signifie « contrecoup » mais étymologiquement le sens premier est plutôt l’équivalent de notre expression « retour de manivelle », sens qui s’applique mieux à cette histoire.

Coup de fouet en retour (Backlash)Richard Widmark et Donna Reed dans Coup de fouet en retour (Backlash) de John Sturges.

11 avril 2020

Deux fils (2018) de Félix Moati

Deux filsDivorcé, Joseph vit avec ses deux fils. Ivan, le plus jeune, est en colère contre ses deux modèles qu’il voit s’effondrer, car son grand frère Joachim ressasse sa dernière rupture amoureuse, au risque de mettre en péril ses études de psychiatrie, et son père a décidé de troquer sa carrière réussie de médecin pour celle d’écrivain…
Deux fils est écrit et réalisé par Félix Moati. Pour son premier long métrage, il a choisi de mettre en scène ce portrait familial où chacun des trois membres est en pleine crise existentielle. Félix Moati cite Woody Allen comme cinéaste qui l’a le plus influencé et il est vrai qu’il parvient lui aussi à ce subtil mélange de déprime et de comédie. Il fait aussi montre d’originalité dans les rapports père-fils. Les dialogues et situations sont assez savoureux. Le film fonctionne aussi très bien grâce à un beau trio d’acteurs : Benoît Poelvoorde, ici avec un jeu très sobre, Vincent Lacoste et le jeune Mathieu Capella, très étonnant par sa présence. Une belle réussite. Deux fils a été plutôt bien accueilli par la critique mais, assez bizarrement, moins bien par le public.
Elle: 3 étoiles
Lui : 4 étoiles

Acteurs: Vincent Lacoste, Benoît Poelvoorde, Mathieu Capella, Anaïs Demoustier
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Deux filsMathieu Capella, Benoît Poelvoorde et Vincent Lacoste dans Deux fils de Félix Moati (photo publicitaire).

23 août 2019

Foxtrot (2017) de Samuel Maoz

FoxtrotUne famille israélienne doit affronter une terrible nouvelle à propos de leur fils en poste sur un check-point isolé…
Foxtrot est le second long métrage du réalisateur israélien Samuel Maoz qui en a écrit le scénario. Contrairement à son film précédent Lebanon, cette histoire n’est pas autobiographique. Le réalisateur porte un regard sur son pays et surtout sur la  présence toujours forte de la Shoah dans la mémoire collective. Ainsi, certaines circonstances vont révéler des fêlures, des faiblesses profondes qui trouvent leurs origines dans ce « legs » lourd et générateur de culpabilité. La forme est originale, surtout par les cadrages et le placement de la caméra : le plus spectaculaire sont ces vues de haut, à la verticale, qui donne le sentiment que les personnages sont de petits pions sur un vaste échiquier. Dans la partie dans le désert, le cinéaste utilise des éléments oniriques ou surréalistes pour souligner l’absurdité de la situation. Finalement, il joue plus avec la forme qu’il n’étoffe son contenu, c’est sans doute le reproche que l’on peut lui faire mais son film mérite d’être remarqué.
Elle: 3 étoiles
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Lior Ashkenazi, Sarah Adler, Yonaton Shiray
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Remarque :
* La ministre israélienne de la Culture, Miri Regev, a fortement critiqué le film en proclamant qu’il donnait une mauvaise image de l’armée israélienne. Comme souvent en pareil cas, ces attaques ont apporté au film une publicité inespérée et Foxtrot a connu un fort succès commercial en Israël.

FoxtrotLior Ashkenazi et Sarah Adler dans Foxtrot de Samuel Maoz.

FoxtrotLior Ashkenazi dans Foxtrot de Samuel Maoz.

27 juin 2019

Call Me by Your Name (2017) de Luca Guadagnino

Call Me by Your NameEté 1983. L’américain Elio Perlman, 17 ans, passe ses vacances avec ses parents dans leur propriété en Italie. Son père, éminent professeur spécialiste de la culture gréco-romaine, reçoit l’un de ses étudiants américains, le séduisant Oliver, qui prépare son doctorat…
C’est James Ivory qui a écrit l’adaptation de Call Me by Your Name, le premier roman d’André Aciman. Il devait également le réaliser mais les producteurs préférèrent confier le tournage à l’italien Luca Guadagnino. Le thème général est l’exploration de la notion de désir ; il s’agit de l’éveil à l’homosexualité d’un jeune homme dans un milieu aisé et intellectuel. Les personnages sont tous particulièrement séduisants par leur érudition et leur grande ouverture d’esprit mais ils sont si parfaits qu’ils en deviennent un peu caricaturaux. Il n’y a pas une fausse note dans le tableau. Le récit est délicat mais aurait certainement gagné à être un peu plus concis, notamment dans sa seconde moitié. Le film est plaisant mais il ne fait nul doute (à mes yeux du moins) que James Ivory aurait su introduire plus de nuances. Call Me by Your Name a suscité un véritable engouement auprès de la critique et du public.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Armie Hammer, Timothée Chalamet, Michael Stuhlbarg, Amira Casar, Esther Garrel
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Caméo : Auteur du roman, André Aciman fait une apparition en interprétant Mounir, l’un de deux membres du couple homosexuel en visite (dans une scène qui semble n’avoir d’autre intérêt que de le faire apparaître d’ailleurs…)

 

Call Me by Your Name
Amira Casar, Michael Stuhlbarg, Armie Hammer et Timothée Chalamet dans Call Me by Your Name de Luca Guadagnino.

21 mars 2019

Le Musée des merveilles (2017) de Todd Haynes

Titre original : « Wonderstruck »

Le Musée des merveillesDans les années 1970, Ben rêve du père qu’il n’a jamais connu et va se mettre en quête de le retrouver. Dans les années 1920, la jeune Rose, sourde et muette, idolâtre sa mère, actrice célèbre qu’elle ne voit jamais et fugue pour la retrouver…
Le Musée des merveilles est adapté d’un roman de Brain Selznick auquel on devait déjà le roman adapté par Scorsese Hugo Cabret. Pour une fois, il est certainement préférable d’en savoir un peu sur le film avant de le voir car je dois avouer avoir passé une bonne partie des deux heures de projection à me demander quel pouvait être le sujet de cette histoire. Tout me paraissait assez confus, et finalement assez vide. L’émotion n’arrive que dans les quinze dernières minutes quand l’histoire nous est (enfin) révélée et l’émerveillement promis par le titre suit peu de temps après avec une curiosité dont j’ignorais l’existence (et qui se trouve bien au Queens Museum de New York), seul élément vraiment original de cette histoire finalement bien conventionnelle. Le film a toutefois reçu un bon accueil de la Critique.
Elle:
Lui : 2 étoiles

Acteurs: Oakes Fegley, Millicent Simmonds, Julianne Moore
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Le Musée des merveilles
Millicent Simmonds dans Le Musée des merveilles de Todd Haynes.

Le Musée des merveilles
Jaden Michael, Oakes Fegley et Julianne Moore dans Le Musée des merveilles de Todd Haynes.

11 février 2019

Au revoir là-haut (2017) de Albert Dupontel

Au revoir là-hautDans les derniers jours de la Première Guerre mondiale, Albert, modeste comptable, a la vie sauve grâce à l’intervention d’un autre soldat, gravement blessé à la mâchoire dans l’opération. Lorsque celui-ci lui annonce qu’il ne veut pas retourner dans sa richissime famille, il l’aide à changer d’identité et reste avec lui…
Au revoir là-haut est l’adaptation du roman de Pierre Lemaitre, prix Goncourt et best-seller en librairies. Albert Dupontel en a repris le style coloré mais de façon outrancière. La mise en scène est extravagante et tonitruante ; finalement, elle est étouffante. Derrière tout ce déballage assez racoleur, l’histoire passe bien entendu au second plan : c’est avant tout un spectacle qui s’appuie sur une atmosphère rétro-fantastique, volontairement un peu dérangeante,  à la manière de Caro et Jeunet. Notre avis est toutefois minoritaire puisque le film connut un grand succès auprès du public et d’une partie de la critique.
Elle: pas d'étoile
Lui : 2 étoiles

Acteurs: Albert Dupontel, Laurent Lafitte, Nahuel Pérez Biscayart, Niels Arestrup, Émilie Dequenne, Mélanie Thierry
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Au revoir là-haut
Albert Dupontel, Héloïse Balster et Nahuel Pérez Biscayart dans Au revoir là-haut de Albert Dupontel.