23 décembre 2011

The tree of life (2011) de Terrence Malick

The tree of life - l'arbre de vieUn architecte cinquantenaire se remémore son enfance et s’interroge sur les origines de la vie et sur notre existence. Il revoit son enfance entre un père aimant mais autoritaire, frustré par son existence et une mère pleine d’amour mais passive… The tree of life est un film qui a le mérite de nous surprendre et de ne ressembler à nul autre. Hélas, il n’est pas sans défaut, le premier étant certainement sa longueur et, bien entendu, on peut réagir négativement à son mysticisme fortement teinté de religiosité… Mais que l’on adhère ou pas à cette vision, The Tree of Life fait partie de ces films qui provoque un type de réflexion qui a de moins en moins de place. C’est l’une des forces de ce film. La forme est incontestablement très belle, très aboutie, avec une douceur des mouvements de camera qui nous transporte. Son évocation de la création du monde et l’apparition de la vie est assez magnifique, unique. Le film est également parsemé d’images allégoriques qui le transforment en une sorte de poème cinématographique, avec des poussées lyriques parfois très appuyées. Le cinéma de Terence Malick est hors-norme. The tree of life est un film déroutant mais parfaitement (et joliment) maitrisé.
Elle: 4 étoiles
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Brad Pitt, Sean Penn, Jessica Chastain, Hunter McCracken
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22 décembre 2011

Marchands de poisson (1932) de George Marshall

Titre original : « Towed in a Hole »

Marchands de poisson(Court métrage de 20 minutes) Laurel et Hardy se sont installés à leur compte comme vendeurs de poissons. Ils décident d’acheter un bateau passablement usagé et entreprennent de le remettre à neuf… Après une courte introduction, toute l’action de Towed in a Hole se déroule en un lieu unique, chez un ferrailleur où le bateau est à sec, avec pour seuls et uniques personnages Laurel et Hardy. Cette situation de base est parfaitement utilisée avec une succession ininterrompue de gags, l’ensemble étant parfaitement rythmé. Il faut saluer l’invention dans les gags, les scénaristes ne se contentant du plus évident (le plan avec la scie où Stan Laurel est coincé par le mat est une trouvaille absolument incroyable). Le final est superbe. Towed in a Hole montre Laurel et Hardy dans ce qu’ils font le mieux : une situation simple exploitée à fond avec beaucoup d’interactions entre leurs deux personnages.
Elle:
Lui : 4 étoiles

Acteurs: Stan Laurel, Oliver Hardy
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Towed in a hole

21 décembre 2011

Sous les verrous (1931) de James Parrott

Titre original : « Pardon Us »

Sous les verrousPour avoir vendu illégalement de l’alcool, Laurel et Hardy se retrouvent en prison. A cause d’une dent creuse qui lui joue des mauvais tours, Laurel termine certaines de ses phrases par un sifflement de dédain ce qui va le mettre en délicate posture… Pardon Us est le premier long métrage du tandem Laurel et Hardy et, le moins que l’on puisse dire, c’est que la transition n’est pas facile. Le duo est effectivement habitué au format court, souvent en exploitant à fond une seule situation. Le long métrage impose une histoire plus développée. La construction de Pardon Us est hélas assez bancale et, malgré sa durée courte, le film montre une inconstance dans le rythme et des longueurs ; certains gags semblent étirés au maximum. Il reste quelques bons passages, le meilleur étant à mes yeux la scène de la salle de classe avec un professeur foldingue (James Finlayson) qui évoque un peu Groucho Marx. La scène parmi les ramasseurs de coton est assez étonnante avec Oliver Hardy chantant « Lazy Moon » (l’acteur était excellent chanteur). A noter que le dur à cuire « Tiger » est une satire du personnage joué par Wallace Beery dans The Big House, film à gros budget tourné l’année précédente également pour Hal Roach et dont les décors sont ici réutilisés.
Elle:
Lui : 2 étoiles

Acteurs: Stan Laurel, Oliver Hardy, Walter Long
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Remarques :
A) Après avoir été recapturés, le duo marche en rang avec les autres bagnards. Oliver Hardy a devant lui Hal Roach, le producteur (baissant légèrement la tête), et à côté de lui James Parrott, le réalisateur (avec une petite moustache).
B) Quatre versions supplémentaires furent tournées : une en français, une en espagnol, une en allemand et une en italien. A l’époque (tout début du parlant), on ne doublait pas les acteurs, on refilmait l’ensemble, les acteurs mimant les paroles pendant qu’un autre acteur disait le texte en langue étrangère hors champ. Les personnages secondaires étaient souvent remplacés par des acteurs étrangers. L’affirmation souvent rencontrée que Boris Karloff jouerait dans la version française (aujourd’hui perdue) pour remplacer Walter Long est probablement inexacte (voir dans les commentaires ci-dessous l’explication de Jean-Claude Michel).

20 décembre 2011

La chance d’être femme (1955) de Alessandro Blasetti

Titre original : « La fortuna di essere donna »

La chance d'être femmePrise en photo à son insu au moment où elle raccrochait ses bas, une jeune vendeuse se retrouve à la première page d’un magazine. Ayant toujours rêvé de devenir mannequin ou vedette de cinéma, elle accepte la proposition du photographe qui se propose de la présenter à des gens influents… La chance d’être femme est le troisième film réunissant Sophia Loren et Marcello Mastroianni, tous deux alors en pleine ascension. Alessandro Blasetti est un cinéaste italien qui a eu un rôle important mais ses films les plus marquants se situent à l’époque de l’Italie fasciste des années trente. Il paraît ici moins inspiré dans cette histoire qui est bien conventionnelle et sans surprise. Néanmoins, grâce à ses deux acteurs principaux, le film est loin d’être désagréable, la plastique de l’actrice étant bien entendu largement utilisée. Il y a aussi quelques bons dialogues et une scène très amusante au restaurant où la femme légitime prépare longuement une salade bien particulière… La chance d’être femme n’est pas un mauvais film mais on peut lui reprocher son caractère anodin.
Elle:
Lui : 2 étoiles

Acteurs: Sophia Loren, Marcello Mastroianni, Charles Boyer
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Les films réunissant Sophia Loren / Marcello Mastroianni :
Dommage que tu sois une canaille (1954) d’Alessandro Blasetti
La bella mugnaia (1955) de Mario Camerini
La chance d’être femme (1955) d’Alessandro Blasetti
Hier, aujourd’hui et demain (1963) de Vittorio de Sica
Mariage à l’italienne (1964)  de Vittorio de Sica
Les fleurs du soleil (1970) de Vittorio de Sica
La femme du prêtre (1971) de Dino Risi
La pépée du gangster (1975) de Giorgio Capitani
Une journée particulière (1977) d’Ettore Scola
D’amour et de sang (1978) de Lina Wertmüller
Prêt-à-porter (1994) de Robert Altman

18 décembre 2011

Lola Montès (1955) de Max Ophüls

Lola MontèsSous un chapiteau géant, un cirque reconstitue la vie scandaleuse de Lola Montès avec la présence de la comtesse en personne, en pleine déchéance, livrée en pâture au public… Le dernier film de Max Ophuls a divisé dès sa sortie et continue de diviser aujourd’hui. Max Ophuls a fait des choix audacieux : désirant dénoncer la glorification du spectacle dans notre société, il donne à son film une structure étonnante en le construisant autour d’un spectacle de cirque méprisable et odieux. Sur ce plan, il a réussi puisque c’est effectivement absolument insupportable. Il nous reste donc les flashbacks sur la vie de Lola Montès où le réalisateur nous livre une image parfaite, rehaussée de couleurs superbes avec une maîtrise remarquable de la caméra. Hélas, l’histoire ne captive guère, Martine Carol n’est à aucun moment le personnage de grande courtisane qu’elle devrait être, sensation accentuée par un doublage / postsynchronisation qui nivelle son jeu et celui des autres acteurs (défaut inhérent aux superproductions européennes). Après une sortie catastrophique, le film avait été mutilé par les producteurs. Il faut saluer le travail de la Cinémathèque Française qui a restauré magnifiquement ce film pour le ressortir fin 2008 dans une version la plus proche possible de celle que désirait le réalisateur.
Elle:
Lui : 2 étoiles

Acteurs: Martine Carol, Peter Ustinov, Anton Walbrook, Paulette Dubost, Oskar Werner, Will Quadflieg
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Remarques :
>> Voir le site particulièrement intéressant créé par la Cinémathèque Française pour la ressortie de Lola Montès : http://lolamontes.cinematheque.fr/

17 décembre 2011

Les inconnus dans la ville (1955) de Richard Fleischer

Titre original : « Violent Saturday »
Autre titre français : « Des tueurs dans la ville »

Les inconnus dans la villeTrois gangsters arrivent dans une petite ville minière dans le but de cambrioler la banque… Ce qui est intéressant dans Les inconnus dans la ville, c’est la façon dont Richard Fleischer mêle une intrigue policière (la préparation d’un hold-up) avec le portrait social d’une petite ville. L’osmose n’est pas parfaite sauf dans le dénouement où le hold-up va jouer un rôle de catalyseur et opérer des changements profonds dans la vie de chacun. Les situations sont assez typées mais le scénariste Sydney Boehm a tissé des relations entrecroisées assez complexes entre les différents personnages sur un laps de temps très réduit (24 heures) ce qui donne une vraie richesse au film. Richard Fleischer utilise merveilleusement la couleur et surtout le cadre élargi du Cinémascope. Le fond du propos est cette sempiternelle apologie de la famille américaine, la famille pour laquelle on est prêt à tuer ou à renier sa religion (et bien entendu, les couples sans enfant battent de l’aile et la femme volage, même repentie, sera châtiée…) Les inconnus dans la ville n’en reste pas moins un beau film sur le plan de la forme.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Victor Mature, Richard Egan, Stephen McNally, Virginia Leith, Tommy Noonan, Lee Marvin, Ernest Borgnine
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15 décembre 2011

L’enfer d’Henri-Georges Clouzot (2009) de Serge Bromberg et Ruxandra Medrea

L'enfer d'Henri-Georges ClouzotCe documentaire produit par Serge Bromberg raconte le tournage difficile de L’enfer, film inachevé d’Henri-Georges Clouzot. En 1964, le réalisateur de Quai des Orfèvres obtient des moyens quasi-illimités pour réaliser un film très personnel dont il a écrit lui-même le scénario : l’histoire d’un homme marié à une femme resplendissante et qui développe une jalousie pathologique jusqu’à la névrose. Henri-Georges Clouzot désire y introduire des images nouvelles, expérimentales (1) : ce seront les visions hallucinatoires du mari, scènes imaginaires en couleurs (alors que la réalité est en noir et blanc) modifiées par des effets visuels audacieux. L'enfer d'Henri-Georges Clouzot Le lieu est unique : un hôtel au bord d’un lac encaissé et surplombé par un viaduc pour voie ferrée (2). Intelligemment, le documentaire de Serge Bromberg évite tout les aspects superficiels et se concentre sur la démarche du réalisateur, il nous plonge dans les tourments de la création : acculé par un envahissant désir de perfection, Clouzot ne pourra achever le film, le tournage étant interrompu par un accident cardiaque. Il est bien entendu impossible d’imaginer ce qu’ait pu être le film au final, on a notamment l’impression que les hallucinations du mari auraient tenu une très grande place, mais une chose est sûre, Romy Schneider y aurait été merveilleuse : L'enfer d'Henri-Georges Clouzot éblouissante, pleine de vie, elle illumine toutes les scènes où elle apparaît. Même avec les lèvres bleues (3), son sourire nous fait fondre… Le film de Serge Bromberg a le mérite de laisser une trace de ce film inachevé dont il ne restait jusqu’à présent que 185 boîtes de films soit 13 heures de rushes (la bande son est perdue).
Elle:
Lui : 4 étoiles

Acteurs: Romy Schneider, Serge Reggiani, Dany Carrel, Bérénice Bejo, Jacques Gamblin
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(1) Le documentaire n’en parle que très peu mais Henri-Georges Clouzot était à cette époque fortement critiqué par la Nouvelle Vague. Ce désir d’explorer des voies expérimentales était certainement aussi une réaction à ces critiques. Et ce besoin de faire taire ses détracteurs a probablement aiguillonné son désir de recherche de la perfection, désir qui a toujours été très fort chez Clouzot.

L'enfer d'Henri-Georges Clouzot(2) C’est le Viaduc de Garabit dans le Massif Central, environ 10 kms au sud de Saint-Flour. On peut d’ailleurs apercevoir l’hôtel depuis l’Aire de Garabit sur l’A75.
Autre vue : Vue depuis le pont (D909) où court Serge Reggiani (Google street)

(3) Les lèvres des actrices étaient bleues dans les scènes hallucinatoires pour permettre l’application d’un effet couleur sur l’image (le bleu devenant rouge, permettant ainsi de teinter le lac en rouge). Cela évoque les techniques du cinéma muet où le rouge passant très mal en noir en blanc avec les pellicules de l’époque, toutes les actrices jouaient avec un rouge à lèvres noir.

Remake :
L’Enfer de Claude Chabrol (1994)

14 décembre 2011

Le voleur de Bagdad (1924) de Raoul Walsh

Titre original : « The thief of Bagdad »

Le voleur de BagdadA Bagdad, un habile et impertinent voleur a l’habitude de prendre tout ce qui lui fait envie. Une nuit, il parvient à s’introduire dans le palais du Calife et tombe amoureux de la princesse endormie. Pour pouvoir l’approcher, il se glisse parmi les prétendants à sa main en se faisant passer pour un prince… Inspiré des Contes des mille et une nuits, Le voleur de Bagdad est l’une des plus grosses productions des années vingt. Il est produit par Douglas Fairbanks lui-même, il a aussi écrit une partie du scénario (sous son nom de plume : Elton Thomas). Raoul Walsh de son côté n’avait tourné auparavant que des westerns. Ce sont les décors qui frappent en premier : conçus par William Cameron Menzies, ils nous plongent dans un Bagdad reconstitué dans de gigantesques studios.
Le voleur de Bagdad Les costumes ont fait l’objet d’autant de soins ; riches et variés, ils contribuent à créer une ambiance très forte, très exotique. C’est une féérie visuelle. Douglas Fairbanks a pris une part très active dans la réalisation. Il est bien entendu le pivot central du film : bondissant, exubérant, il accomplit de véritables prouesses physiques qui mettent en valeur sa musculature, ici très apparente puisqu’il est torse nu la plupart du temps. Face à lui, Anna May Wong en traitresse et So-Jin Kamiyama, en machiavélique et fourbe prince mongol, font de belles performances. A la fois film exotique et film fantastique, Le voleur de Bagdad est une luxueuse et envoutante production qui, on le comprend aisément, émerveilla le public sur plusieurs générations.
Elle:
Lui : 4 étoiles

Acteurs: Douglas Fairbanks, Julanne Johnston, Sôjin, Anna May Wong, Brandon Hurst, Snitz Edwards
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Remarques :
* Le grassouillet prince perse est en réalité joué par une femme, la française Mathilde Comont, listée au générique sous le nom M. Comont.
* A noter : le plan final du tapis volant passant devant la lune, 60 ans avant E.T. !

Voir aussi :
Le très beau remake de Michael Powell et Alexandre Korda : Le voleur de Bagdad (1940).

13 décembre 2011

Tillie and Gus (1933) de Francis Martin

Tillie and GusA la mort de son père, une jeune femme naïve est escroquée par un chargé d’affaires véreux qui lui annonce qu’elle n’hérite que d’un bateau à roue à aubes en mauvais état. Une lettre a tout de même été envoyée à Tillie, la sœur du défunt, et à Gus, son mari, tous deux censés être missionnaires. Ils vont réussir à contrecarrer les plans de l’escroc… Tillie and Gus est un film assez court (58 minutes) et globalement assez inégal. Ce n’est pas un des meilleurs de W.C.Fields mais il recèle de beaux moments. Au grand désespoir du réalisateur, W.C.Fields a écrit la plus grande partie de ses dialogues ce qui nous vaut de belles réparties (Tillie : « Tu aimes les enfants, Gus ? » Gus : « Seulement quand ils sont bien cuits ! ») Pour la seconde fois, il fait tandem avec Alison Skipworth, actrice anglaise qui est un peu son pendant féminin.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: W.C. Fields, Alison Skipworth, Julie Bishop, Phillip Trent
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12 décembre 2011

La petite vendeuse (1927) de Sam Taylor

Titre original : « My best girl »

My Best GirlEmployée à la gestion des stocks dans un grand magasin, la jeune Maggie fait connaissance avec Joe, un nouvel employé. Ils tombent amoureux l’un de l’autre. Elle ne sait pas qu’il est en réalité le fils du grand patron, envoyé ici pour faire ses preuves… La petite vendeuse (My Best Girl) est le dernier film muet de Mary Pickford. L’histoire est très gentillette, la fin est particulièrement conventionnelle. Mais le traitement que Mary Pickford et Sam Taylor font de cette histoire rend le film assez intéressant. L’humour est assez présent, il est même omniprésent dans le premier tiers du film qui évolue ensuite avec un peu plus de poésie, notamment dans une scène centrale où les deux amoureux errent dans la grande ville ; cette scène peut faire penser par certains côtés à Sunrise de Murnau. La caméra est souvent assez fuide. Plus que jamais, le jeu de Mary Pickford est riche et complet.
Elle:
Lui : 4 étoiles

Acteurs: Mary Pickford, Charles Rogers, Mack Swain
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Remarques :
* Mary Pickford épousera Charles Rogers 10 ans plus tard, peu après son divorce avec Douglas Fairbanks.
* Mary Pickford ne tournera ensuite que quelques films parlants avant de mettre un terme à sa carrière d’actrice en 1933.