4 septembre 2017

Retour à l’aube (1938) de Henri Decoin

Retour à l'aubeA Thaya, en Hongrie, Anita vient d’épouser le chef de gare. Elle doit se rendre à Budapest pour assister à l’ouverture du testament d’un parent éloigné. Elle va y passer une nuit qui va la marquer à jamais… Après un intermède hollywoodien écourté (l’actrice s’y ennuyait), Danielle Darrieux revient en France. Cette histoire, tirée d’un roman de la romancière autrichienne Vicki Baum, se révèle parfaite pour elle et Henri Decoin va se surpasser pour mettre en valeur son épouse de 21 ans. Plus que tout autre, Retour à l’aube est le film qui révèle Danielle Darrieux en tant qu’actrice : il montre qu’elle peut faire beaucoup plus que porter des belles toilettes, chanter ou faire la moue. Certaines scènes, comme ses crises de nerfs dans le commissariat et la scène finale, prouvent qu’elle peut insuffler à elle seule une forte intensité dramatique dans une scène. Et son jeu est aussi beaucoup plus nuancé. De son côté, Henri Decoin a su profiter du séjour hollywoodien pour améliorer son sens du rythme et du découpage. Une belle réussite pour le metteur en scène et son actrice.
Elle:
Lui : 4 étoiles

Acteurs: Danielle Darrieux, Pierre Dux, Jacques Dumesnil, Pierre Mingand, Raymond Cordy
Voir la fiche du film et la filmographie de Henri Decoin sur le site IMDB.

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Remarque :
* Le tournage s’est entièrement déroulé en Hongrie.

Retour à l'aube
Pierre Dux et Danielle Darrieux dans Retour à l’aube de Henri Decoin.

Retour à l'aube
Pierre Mingand et Danielle Darrieux dans Retour à l’aube de Henri Decoin.

Retour à l'aube
Jacques Dumesnil et Danielle Darrieux dans Retour à l’aube de Henri Decoin.

Retour à l'aube
Samson Fainsilber, Danielle Darrieux et Louis Florencie dans Retour à l’aube de Henri Decoin.

2 septembre 2017

Les Patriotes (1994) de Eric Rochant

Les patriotesPar idéalisme, un jeune juif parisien de 18 ans décide de partir en Israël. Postulant pour entrer au Mossad, il est finalement recruté par un service indépendant appelé Unité 238. Il est envoyé en mission à Paris… Après le succès, aussi énorme qu’inattendu, d’Un monde sans pitié, Eric Rochant a pu bénéficier d’un budget très important pour tourner cette histoire d’espionnage qui détaille les méthodes impitoyables des services secrets. Le jeune réalisateur a visiblement été très inspiré par John Le Carré pour l’écrire. Le film démarre très bien mais s’essouffle ensuite par manque de rythme. Le restant du film se déroule mollement et paraît bien long ; nous regardons d’un œil presque distrait des évènements pourtant assez extraordinaires. Le film met en scène une fictive « unité 238 », unité sans aucun doute inspirée du « Lekem », service en marge du Mossad et spécialisé dans le renseignement scientifique ; ce service, dont l’existence fut longtemps tenue secrète même en Israël, fut officiellement supprimé en 1986 à la suite de l’affaire Pollard qui est très similaire à celle de Jeremy Pelman dans le film. Eric Rochant se concentre sur la mise en place de la manipulation des individus, plutôt que sur l’action ; en soi, ce n’est pas un problème, bien entendu, mais demanderait un personnage central plus fort. Ce n’est hélas pas le cas et Yvan Attal paraît bien fade. Les seconds rôles sont assez bien tenus ; c’est le premier grand rôle de Sandrine Kiberlain qui montre une belle présence. Le film fut un échec commercial.
Elle: 2 étoiles
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Yvan Attal, Richard Masur, Yossi Banai, Nancy Allen, Maurice Bénichou, Sandrine Kiberlain, Bernard Le Coq, Jean-François Stévenin, Emmanuelle Devos
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Les Patriotes
Yvan Attal et Richard Masur dans Les patriotes de Eric Rochant.

Les Patriotes
Sandrine Kiberlain dans Les patriotes de Eric Rochant.

1 septembre 2017

La Rose et la flèche (1976) de Richard Lester

Titre original : « Robin and Marian »

La Rose et la flècheAprès la mort du roi Richard Cœur de Lion au siège du château de Châlus-Chabrol (près de Limoges), Robin des Bois et son fidèle Petit-Jean rejoignent l’Angleterre. Ils sont heureux de retrouver leur forêt de Sherwood après vingt années de croisade et de batailles. Ils découvrent que Marianne est devenue religieuse. Elle est sur le point d’être expatriée à la suite des démêlés entre le roi et le pape. Robin s’oppose à son arrestation par le shérif de Nottingham… La Rose et la flèche est un très beau film sur la fin d’un personnage légendaire. Il ne faut surtout pas s’attendre à voir un film classique de cape et d’épée. Le film est en réalité assez difficile à décrire. Le ton général est très mélancolique, élégiaque, avec une touche d’humour. On peut y voir en filigrane une réflexion sur les idéaux, l’âge, la constance. Mais le plus remarquable, à mes yeux, est la sensibilité dont fait preuve Richard Lester et aussi la profondeur des deux personnages joués par Sean Connery et Audrey Hepburn. Les deux acteurs font une très belle interprétation, délicate, empreinte d’une grande humanité. Le final est étonnant par la façon dont Lester y place une scène d’amour qu’il semble avoir constamment repoussée. La Rose et la flèche est un film qui mériterait d’être plus connu.
Elle:
Lui : 4 étoiles

Acteurs: Sean Connery, Audrey Hepburn, Robert Shaw, Richard Harris, Nicol Williamson
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Remarques :
* Richard Lester a 44 ans au moment du tournage, c’est-à-dire l’âge de ses personnages.
* Audrey Hepburn fait ici son retour sur les écrans après neuf ans d’interruption pour élever ses enfants.

La Rose et la Flèche
Audrey Hepburn et Sean Connery dans La Rose et la flèche de Richard Lester.

31 août 2017

Sommaire d’août 2017

Laura nudaPrincess BridePeter's Friends4 mariages et 1 enterrementAlien, le 8ème passagerStar Trek: InsurrectionUne veine de?Que le spectacle commence

Laura nuda

(1961) de Nicolò Ferrari

Princess Bride

(1987) de Rob Reiner

Peter’s Friends

(1992) de Kenneth Branagh

4 mariages et 1 enterrement

(1994) de Mike Newell

Alien, le 8ème passager

(1979) de Ridley Scott

Star Trek: Insurrection

(1998) de Jonathan Frakes

Une veine de?

(1951) de Irving Cummings

Que le spectacle commence

(1979) de Bob Fosse

While We're YoungKaili BluesLes BêtisesJe suis une légendeUne nouvelle annéeLes Frères KaramazovLa RuéeJournal intime

While We’re Young

(2014) de Noah Baumbach

Kaili Blues

(2015) de Bi Gan

Les Bêtises

(2015) de Rose Philippon et Alice Philippon

Je suis une légende

(2007) de Francis Lawrence

Une nouvelle année

(2014) de Oksana Bychkova

Les Frères Karamazov

(1958) de Richard Brooks

La Ruée

(1932) de Frank Capra

Journal intime

(1993) de Nanni Moretti

La fièvre monte à El PaoLa Belle ÉquipeMarried to OrderLa Grande PagailleTaxi TéhéranPlus fort que le diableGunga Din

La fièvre monte à El Pao

(1959) de Luis Buñuel

La Belle Équipe

(1936) de Julien Duvivier

Married to Order

(1918) de Charley Chase

La Grande Pagaille

(1960) de Luigi Comencini

Taxi Téhéran

(2015) de Jafar Panahi

Plus fort que le diable

(1953) de John Huston

Gunga Din

(1939) de George Stevens

Nombre de billets : 23

30 août 2017

Laura nuda (1961) de Nicolò Ferrari

Laura nudaLaura n’a pas encore vingt ans. Elle n’est guère enthousiaste d’accepter la demande de Franco, jeune homme très sage qui la presse de l’épouser. Elle s’interroge sur son devenir, sa relation avec les hommes, la place que la femme doit tenir… Malgré un titre quelque peu racoleur (exploité par les distributeurs comme on peut le voir sur l’affiche), Laura nuda est un film sensible, assez délicat qui questionne la place de la femme dans la société des années soixante. Laura est très belle, les fiancés potentiels se bousculent devant elle mais elle n’en tire aucune vanité. Cela provoque chez elle plutôt un certain désenchantement car elle ressent que l’intérêt des hommes se placent surtout sur le plan de la sexualité. En outre, l’empressement de sa meilleure amie à se jeter dans le mariage et la maternité la laisse dubitative. Nicolò Ferrari, qui a coécrit le scénario, trouve le ton juste pour ce portrait générationnel qui a un petit parfum de Nouvelle Vague (plus sur le fond que sur la forme qui reste classique). Giorgia Moll, actrice rare, donne une belle interprétation de son personnage. Totalement inédit en France (jusqu’à sa diffusion en 2017 au Cinéma de Minuit de Patrick Brion), Laura nuda est vraiment une étonnante découverte.
Elle: 3 étoiles
Lui : 4 étoiles

Acteurs: Giorgia Moll, Tomas Milian, Anne Vernon, Nino Castelnuovo
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Remarque :
* Nicolò Ferrari est âgé de 32 ans au moment du tournage. Il a été auparavant assistant-réalisateur sur le Bel Antonio de Mauro Bolognini (1960) et a participé à l’écriture de deux films de la série des Hercule sous le pseudonyme Archibald Zounds Jr. Par la suite, il réalisera un second long-métrage en 1970 et, bien plus tard, trois documentaires. Ceci explique qu’il soit absent des dictionnaires de réalisateurs et des livres sur le cinéma italien.

Laura Nuda
Nino Castelnuovo (debout), Anne Vernon, Giorgia Moll et Françoise De Quental dans Laura nuda de Nicolò Ferrari.

Giorgia Moll
Giorgia Moll (portrait de la Warner, donc probablement ca. 1963).

29 août 2017

Princess Bride (1987) de Rob Reiner

Titre original : « The Princess Bride »

Princess BrideUn petit garçon malade reçoit la visite de son grand-père qui lui lit un conte, les aventures mouvementées de la Princesse Bouton d’Or et de son ancien valet de ferme… Princess Bride est tiré d’un livre de William Goldman qui en a écrit lui-même l’adaptation. Le plus remarquable dans cette histoire est qu’elle peut aussi bien être vue par des jeunes enfants, qui y verront un beau conte de fées, que par des adultes qui se régaleront de l’humour au second degré, présent du début à la fin. C’est un humour assez élégant, que l’on pourrait qualifier de british si tout ce petit monde n’était pas américain (on peut pratiquement dire que seuls Cary Elwes et les lieux de tournages sont anglais). Le film de Rob Reiner est aussi un hommage au cinéma de cape et d’épée, Errol Flynn et Douglas Fairbanks en tête, Cary Elwes ayant été choisi entre autres pour sa ressemblance avec Fairbanks. Mandy Patinkin fait une brillante prestation. La musique est de Mark Knopfler. Partant d’un succès mitigé à sa sortie, Princess Bride a bâti sa réputation au fil des ans et certaines de ses répliques ont été largement reprises depuis. C’est un petit bijou d’humour dont on peut se délecter.
Elle:
Lui : 5 étoiles

Acteurs: Cary Elwes, Mandy Patinkin, Chris Sarandon, Christopher Guest, Robin Wright, Peter Falk, Billy Crystal
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Princess Bride
Robin Wright et Cary Elwes dans Princess Bride de Rob Reiner.

Princess Bride
« Inconceivable! » : Mandy Patinkin, Wallace Shawn et André The Giant dans Princess Bride de Rob Reiner.

Princess Bride
Mandy Patinkin et Cary Elwes, habillé exactement comme Douglas Fairbanks dans The Mark of Zorro (1920).

Princess Bride
Les méchants : Chris Sarandon et Christopher Guest dans Princess Bride de Rob Reiner.

Princess Bride
Billy Crystal dans Princess Bride de Rob Reiner.

Remarques :
* Robin Wright et Cary Elwes sont tombés amoureux l’un de l’autre sur le tournage.
* André The Giant, qui interprète Fezzik, est d’origine française et mesure 2m24. Catcheur professionnel, il est alors âgé de 40 ans. Il décèdera cinq ans plus tard en 1993. Il n’a tourné que dans deux longs métrages.

26 août 2017

Peter’s Friends (1992) de Kenneth Branagh

Titre français parfois utilisé : « Les Amis de Peter »

Peter's FriendsAlors qu’il vient d’hériter de la vaste propriété de son père, Peter invite ses amis qu’il a perdu de vue depuis l’époque où ils faisaient ensemble les quatre cents coups, dix ans auparavant… Certes, l’idée de base d’une bande de copains foldingues qui se retrouvent X années plus tard n’est pas en soi très originale. De plus, les personnages sont vraiment très typés, proches de la caricature. Et pourtant, cette histoire écrite en couple par Rita Rudner (qui interprète l’américaine Carol) et Martin Bergman (qui co-produit) fonctionne parfaitement ; ses personnages sont finalement attachants malgré tous leurs travers et défauts car ils n’en sont pas moins très humains et généreux. Il y a un mélange bien dosé de tensions (au pluriel) et d’humour. Les dialogues sont vifs, avec leur lot de bons mots et de répliques parfois assassines. La musique est particulièrement riche (Pretenders, Tears for Fears, Prefab Sprout, Terence Trent D’Arby, Eric Clapton, Cyndi Lauper, etc.) Sans être un grand film, Peter’s Friends est un film plaisant, sans doute un peu superficiel mais qui nous fait passer un bon moment.
Elle: 4 étoiles
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Hugh Laurie, Kenneth Branagh, Stephen Fry, Alphonsia Emmanuel, Emma Thompson, Imelda Staunton, Rita Rudner
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Peter's friends
En haut : Stephen Fry, Phyllida Law, Hugh Laurie ; en bas : Alphonsia Emmanuel, Kenneth Branagh, Emma Thompson, Imelda Staunton dans Peter’s Friends de Kenneth Branagh.

Peter's friends
(de g. à dr.) Rita Rudner, Kenneth Branagh, Alex Lowe, Emma Thompson, Stephen Fry, Alphonsia Emmanuel, Imelda Staunton, Tony Slattery, Phyllida Law, Hugh Laurie.
Photo publicitaire pour Peter’s Friends de Kenneth Branagh.

25 août 2017

4 mariages et 1 enterrement (1994) de Mike Newell

Titre original : « Four Weddings and a Funeral »

4 mariages et 1 enterrementCharles assiste aux mariages de ses amis tout en se désespérant de ne pas trouver l’âme-sœur… Ecrite par Richard Curtis et réalisée avec peu de moyens par Mike Newell, cette amusante comédie fut un succès planétaire inattendu. Elle doit ce succès à son ton, léger et plein de fraîcheur, et à la présence de Hugh Grant qui devint le symbole de la séduction élégante et du flegme britannique. L’acteur sera ensuite enfermé dans ce type de rôles. Les seconds rôles (essentiellement masculins) sont également très bien dosés et bien tenus : tous ces personnages forment un assemblage hétéroclite qui contribue à la singularité de l’ensemble. Le film porte bien son titre puisque nous assistons vraiment à quatre mariages et à un enterrement : nous ne savons pas si les personnages vivent entre ces évènements… Le film fait une apologie amusante du coup de foudre. Même s’il paraît encore plus anecdotique avec le recul, le film reste léger et plaisant.
Elle: 3 étoiles
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Hugh Grant, Andie MacDowell, James Fleet, Simon Callow, John Hannah, Kristin Scott Thomas, Charlotte Coleman
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4 mariages et un enterrement
Kristin Scott Thomas et Hugh Grant dans 4 mariages et 1 enterrement de Mike Newell.

24 août 2017

Alien, le 8ème passager (1979) de Ridley Scott

Titre original : « Alien »

Alien - Le 8ème passagerLe cargo spatial Nostromo se dirige vers la Terre avec une importante cargaison de minerai dans ses soutes. Les sept membres d’équipage sont prématurément réveillés par l’ordinateur qui vient de détecter un étrange signal provenant d’une planète… Plus proche du film d’horreur que de science-fiction, Alien a marqué ces deux genres ; son influence sur bon nombre de films ultérieurs est indéniable. La réussite du film doit beaucoup à l’alchimie parfaite de tous les éléments qui le composent. Ses décors tranchent avec les codes de l’époque grâce à la vision d’artistes comme Giger et des intérieurs du vaisseau au look industriel, parfois presque organiques. Le fait d’avoir donné le rôle principal à une femme est également novateur pour ce genre d’histoires. Si l’histoire reste simple, la mise en scène est parfaite ; on a parfois dit qu’il s’agissait d’une série B avec un budget premium. La tension est extrême, insupportable. Les couloirs sombres renforcent le fort sentiment de claustrophobie. Si Ridley Scott nous épargne la vision de la mort des victimes, la scène de l’ « accouchement » est de celles que l’on n’oublie pas.
Elle:
Lui : 4 étoiles

Acteurs: Tom Skerritt, Sigourney Weaver, Veronica Cartwright, Harry Dean Stanton, John Hurt, Ian Holm, Yaphet Kotto
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Suites :
Aliens – Le retour (Aliens) de James Cameron (1986)
Alien 3 (Alien³) de David Fincher (1992)
Alien, la résurrection (Alien Resurrection) de Jean-Pierre Jeunet (1997)
Prequelles :
Prometheus de Ridley Scott (2012)
Alien: Covenant de Ridley Scott (2017)

Alien
Sigourney Weaver, Tom Skerritt et John Hurt dans Alien – Le 8ème passager de Ridley Scott.

Alien
L’intérieur du cargo spatial Nostromo dans Alien – Le 8ème passager de Ridley Scott.

Alien
Les décors sont parfois presque organiques. Sigourney Weaver et son chat dans Alien – Le 8ème passager de Ridley Scott.

Alien
L’équipage du Nostromo : Harry Dean Stanton, Ian Holm, John Hurt, Veronica Cartwright, Tom Skerritt, Sigourney Weaver et Yaphet Kotto dans Alien – Le 8ème passager de Ridley Scott (photo publicitaire).

23 août 2017

Star Trek: Insurrection (1998) de Jonathan Frakes

Star Trek: InsurrectionLes Ba’ku forment une petite communauté sur une planète isolée. Ils ont renoncé au monde moderne pour un mode de vie simple et proche de la nature. Ils ignorent qu’ils sont observés de très près par les Son’a qui en accord avec la Fédération veulent découvrir le secret de l’étrange pouvoir de leur planète… Neuvième film de la série Star Trek, troisième film de la série Generations, Star Trek: Insurrection bénéficie d’une histoire qui ne manque pas d’intérêt : elle mêle en effet aux thèmes classiques du space-opéra des préoccupations sociales très contemporaines (l’écologie, le déplacement de populations pour faire main basse sur des ressources naturelles, …) Elle a toutefois le défaut de manquer un peu d’ampleur et de richesse, ce qui a fait dire à beaucoup que c’était là plus le scénario d’un épisode de la série que d’un film. En outre, la fin semble un peu bricolée : elle a en effet été ajustée après les projections-tests. L’ensemble est toutefois de bonne facture et assez prenant, on ne s’ennuie pas un seul instant. Pour la première fois, toutes les images dans l’espace sont entièrement faites sur ordinateur : les maquettes sont mises au placard. Sans être l’un des meilleurs films de la série, Star Trek: Insurrection est très plaisant.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Patrick Stewart, Jonathan Frakes, Brent Spiner, F. Murray Abraham, Donna Murphy
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Star Trek: Insurrection
Donna Murphy et Patrick Stewart dans Star Trek: Insurrection de Jonathan Frakes.

Star Trek: Insurrection
Patrick Stewart et Brent Spiner dans Star Trek: Insurrection de Jonathan Frakes.

Star Trek: Insurrection
L’Enterprise suivi par plusieurs vaisseaux Son’a dans Star Trek: Insurrection de Jonathan Frakes.

Star Trek: Insurrection
Le Collecteur de Star Trek: Insurrection de Jonathan Frakes.
Voir le site Ex Astris Scientia pour admirer d’autres vaisseaux Son’a…