31 mai 2013

Sommaire de mai 2013

Les aventures de Robinson CrusoéThe DescendantsLes Raisins de la colèreLa Parade du rireVivre sa vieLe baiser du tueurL'Aventurier du TexasPromenade avec l'amour et la mort

Les aventures de Robinson Crusoé

(1954) de Luis Buñuel

The Descendants

(2011) de Alexander Payne

Les Raisins de la colère

(1940) de John Ford

La Parade du rire

(1934) de William Beaudine

Vivre sa vie

(1962) de Jean-Luc Godard

Le baiser du tueur

(1955) de Stanley Kubrick

L’Aventurier du Texas

(1958) de Budd Boetticher

Promenade avec l’amour et la mort

(1969) de John Huston

Poulet aux prunesThe Mystery of the Leaping FishDe bon matinAmericanoChampagneViolence sans raisonPassez muscadeHugo Cabret

Poulet aux prunes

(2011) de Marjane Satrapi et Vincent Paronnaud

The Mystery of the Leaping Fish

(1916) de John Emerson

De bon matin

(2011) de Jean-Marc Moutout

Americano

(2011) de Mathieu Demy

Champagne

(1928) de Alfred Hitchcock

Violence sans raison

(1969) de Kôji Wakamatsu

Passez muscade

(1941) de Edward F. Cline

Hugo Cabret

(2011) de Martin Scorsese

Le HavreLa Flèche et le FlambeauMeurtre mystérieux à ManhattanL'Histoire d'Adèle H.Another Earth

Le Havre

(2011) de Aki Kaurismäki

La Flèche et le Flambeau

(1950) de Jacques Tourneur

Meurtre mystérieux à Manhattan

(1993) de Woody Allen

L’Histoire d’Adèle H.

(1975) de François Truffaut

Another Earth

(2011) de Mike Cahill

Nombre de billets : 21

30 mai 2013

Les Aventures de Robinson Crusoé (1954) de Luis Buñuel

Titre original : « Robinson Crusoe »

Les aventures de Robinson CrusoéSeul rescapé d’un naufrage, Robinson Crusoé se retrouve seul sur une île de l’Atlantique. Il s’organise pour y vivre… Les Aventures de Robinson Crusoé est une oeuvre de commande. Luis Buñuel raconte dans ses mémoires avoir été peu enthousiasmé à l’idée d’adapter le roman de Daniel Defoe avant de s’intéresser à l’histoire. Le résultat est assez proche du livre mais on peut déceler la patte du cinéaste dans les scènes qu’il a ajoutées, les éléments de vie sexuelle et le rêve avec le père, et aussi dans certains passages sur la religion. Les Aventures de Robinson Crusoé est une belle réflexion sur la solitude, le besoin de vie en société. Le tournage prit plusieurs mois car la pellicule Pathécolor demandait une lumière particulière et Buñuel dit avoir été pratiquement aux ordres du chef opérateur. Le film eut beaucoup de succès et reste la meilleure adaptation de ce classique bien connu de la littérature.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Dan O’Herlihy, Jaime Fernández
Voir la fiche du film et la filmographie de Luis Buñuel sur le site IMDB.
Voir les autres films de Luis Buñuel chroniqués sur ce blog…

Principales autres adaptations en long métrage :
L’île du maître (Man Friday) de Jack Gold (1975) avec Peter O’Toole
Crusoe de Caleb Deschanel (1988) avec Aidan Quinn
Robinson Crusoé de Rod Hardy & John Miller (1997) avec Pierce Brosnan

29 mai 2013

The Descendants (2011) de Alexander Payne

The DescendantsSa femme étant tombé dans un coma profond à la suite d’un accident de bateau, Matt doit se rapprocher de ses deux filles, âgées de 10 et 17 ans, tout en gérant la vente d’un grand terrain appartenant à sa famille… Adaptation d’un roman de Kaui Hart Hemmings, The Descendants mêle habilement l’ironie et le drame, avec juste quelques effets faciles pour générer l’émotion, mais sans excès. Alexander Payne traite une nouvelle fois d’une crise existentielle masculine, ici la délicate reconstruction d’une harmonie familiale, et le fait avec une certaine sensibilité. L’histoire se déroule à Hawaï, terre natale de l’auteure du roman qui utilise les différentes iles de l’archipel pour créer une métaphore de l’éclatement de la famille. L’ensemble est assez léger et facile à regarder.
Elle: 4 étoiles
Lui : 3 étoiles

Acteurs: George Clooney, Shailene Woodley, Amara Miller, Nick Krause
Voir la fiche du film et la filmographie de Alexander Payne sur le site IMDB.

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The DescendantsShailene Woodley, George Clooney et Amara Miller dans The Descendants de Alexander Payne.

28 mai 2013

Les Raisins de la colère (1940) de John Ford

Titre original : « The Grapes of Wrath »

Les Raisins de la colèreLorsque Tom Joad rentre chez lui après quatre années d’absence, il trouve la situation bien changée. Après plusieurs récoltes ravagées par les tempêtes de poussière et expulsés sans scrupule par les propriétaires, les fermiers d’Oklahoma quittent leurs terres, attirés par les promesses de travail abondant en Californie… L’adaptation du grand roman de John Steinbeck, Les Raisins de la colère, était au départ un projet de Daryl Zanuck qui en confia la réalisation à John Ford. Touché par cette histoire, le réalisateur y a vu une analogie avec la grande famine de l’Irlande de ses ancêtres. Il la filme avec un grand réalisme, presque documentaire, et une grande honnêteté qui font des Raisins de la colère un film humaniste de grande envergure. C’est sans aucun doute l’un des plus beaux rôles d’Henri Fonda, le plus beau d’après lui, l’acteur contribuant à donner une nature christique à son personnage. Certes, le propos de Steinbeck a été édulcoré, dépolitisé, amoindri mais il reste suffisamment fort, une ode poignante à la dignité humaine.
Elle: 5 étoiles
Lui : 5 étoiles

Acteurs: Henry Fonda, Jane Darwell, John Carradine, Charley Grapewin
Voir la fiche du film et la filmographie de John Ford sur le site IMDB.

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Remarques :
Grappes d'amertume * L’adaptation a été écrite par Nunnally Johnson.
* Le livre de John Steinbeck et le film de John Ford ont été édités en Belgique sous le titre Grappes d’amertume.
* Les Raisins de la colère comporte deux fins et les copies en circulation montrent l’une ou l’autre. John Ford avait terminé son film avec le départ de Tom après sa superbe profession de foi. A la demande de Daryl Zanuck, il fut ajouté une autre scène (de 4 minutes environ) où l’on voit la famille Joad quitter le camp pour un bon travail de plusieurs semaines et Ma Joad dit à son mari : « Nous durerons toujours car nous sommes le peuple. On ne peut nous effacer. »
* Pour juger du caractère réaliste du film, on peut le rapprocher des travaux des grands photographes qui ont travaillé pour la F.S.A. (Farm Security Administration) à la fin des années trente : Walker Evans et Dorothea Lange sont les plus connus, à juste titre d’ailleurs, mais il y a aussi Russell Lee, Arthur Rothstein, Ben Shahn et John Vachon.

27 mai 2013

La Parade du rire (1934) de William Beaudine

Titre original : « The Old-Fashioned Way »

La Parade du rireA la tête d’une troupe de théâtre itinérante, The Great McGonigle (W.C. Fields) laisse des notes d’hôtel impayées et doit ruser pour échapper aux hommes de loi qui le poursuivent. Il arrive dans la ville de Bellefontaine qui abrite l’une de ses grandes admiratrices, une riche veuve qui rêve de jouer sur les planches… The Old-Fashioned Way a un petit côté autobiographique puisque W.C. Fields a débuté sa carrière dans le show business en étant jongleur dans une troupe itinérante et le film nous fait revivre les conditions de vie d’une telle petite compagnie au tout début du XXe siècle. W.C. Fields nous gratifie même d’une reprise de son numéro de jonglage avec son numéro avec les boites de cigares où il nous prouve qu’il n’a pas tant perdu la main. Mais les scènes les plus célèbres du film sont certainement celle où il voit son repas perturbé par un jeune bambin espiègle qu’il ne peut réprimander comme il le souhaiterait (il parvient tout de même à lui administrer un gigantesque coup de pied au derrière, ce qui a beaucoup choqué) et celle où il doit auditionner la riche veuve (il n’y a que W.C. Fields pour donner à un personnage le nom de Cleopatra Pepperday !). Même s’il n’est sans doute pas à ranger parmi les meilleurs films de W.C. Fields, The Old-Fashioned Way reste amusant, l’acteur comique montrant beaucoup de subtilité dans son jeu.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: W.C. Fields, Joe Morrison, Judith Allen, Jan Duggan
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Remarques :
* Le bambin est joué par Baby Leroy qui, à l’âge de deux ans, en était déjà à son 6e film.
* On raconte que W.C. Fields aurait versé du gin dans le biberon de Baby Leroy avant de déclarer, quand le bébé s’est affalé : « Je vous l’avais bien dit qu’il ne tiendrait pas le coup ! »  Difficile, toutefois, de savoir si l’anecdote est vraie…
* La pièce jouée par la troupe du Grand McGonigle est The Drunkard, une pièce dramatique ultra-célèbre du milieu du XIXe siècle. Elle fait partie des temperance play, c’est-à-dire des spectacles écrits pour lutter contre l’alcoolisme. Cette pièce sera ultérieurement portée à l’écran sous forme de comédie ou de parodie :
The Drunkard (1935) de Albert Herman avec James Murray
The villain still pursued her (1940) de Edward F. Cline avec Buster Keaton

26 mai 2013

Vivre sa vie (1962) de Jean-Luc Godard

Vivre sa vie: Film en douze tableauxVendeuse dans un magasin de disques, Nana a du mal à boucler ses fins de mois et se fait expulser de son logement. Pour l’argent, elle se prostitue une première fois et continue ensuite… Troisième long métrage de Jean-Luc Godard, Vivre sa vie porte le sous-titre Film en douze tableaux qui annonce sa structure, assez élégante. C’est le portrait d’une jeune femme de 22 ans qui vend son corps sans vendre son âme, et qui tente de garder le contrôle sur sa vie. Ce portrait prend parfois la forme d’une introspection vue de l’extérieur, ce qui est habile de la part de Godard. Il mêle à cette « pensée en marche » quelques éléments de film noir ; pas toujours très réussie, cette intégration est certainement le côté le moins réussi de son film. Anna Karina est le pivot central de Vivre sa vie : Godard filme celle qui est alors sa femme sous tous les angles, de dos, de face, avec même quelques superbes regards-caméra appuyés. Coiffée à la Louise Brooks, elle montre une magnifique présence, empreinte de naïveté et de douceur. Vivre sa vie est remarquablement construit et développé, Godard montrant une grande maîtrise dans sa réalisation.
Elle: 4 étoiles
Lui : 5 étoiles

Acteurs: Anna Karina, Sady Rebbot
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Remarques :
* Le texte lu par Godard en voix-off dans le dernier tableau est extrait de la nouvelle d’Edgar Allan Poe, « Le Portrait ovale ».
* Le philosophe qui discute avec Anna Karina dans le café est Brice Parain (c’est un vrai plaisir de l’écouter parler).
* Jean Ferrat apparaît dans une scène, devant un jukebox qui joue l’une de ses chansons, « Ma môme ».
* Le jeune homme taciturne qui joue au billard, puis qui lit Edgar Allan Poe est joué par Peter Kassovitz, père de Matthieu Kassovitz.

25 mai 2013

Le baiser du tueur (1955) de Stanley Kubrick

Titre original : « Killer’s Kiss »

Le baiser du tueurEn attendant de prendre le train qui va l’emmener loin de New York, un homme se remémore les évènements des trois derniers jours, comment il s’est mis « dans un sacré pétrin »… Alors âgé de 27 ans, Stanley Kubrick a tourné Le baiser du tueur avec un budget extrêmement réduit, filmant de façon quasiment clandestine dans les rues, tout en décors naturels dans un esprit proche de la Nouvelle Vague. Il en a écrit lui-même le scénario en s’inspirant du climat des livres policiers de Mickey Spillane. Le film n’est pas sans défaut : l’histoire est tout de même assez faible, la direction d’acteurs reste rudimentaire et la postsynchronisation enlève beaucoup de naturel. Toutefois, le film porte en lui beaucoup d’inventivité dans les plans et de soin à leur mise en place, préfigurant ainsi les films futurs du cinéaste. Certaines scènes sont remarquables : le combat de boxe est vraiment étonnant par les multiples angles de caméra et la scène de bagarre dans l’entrepôt de mannequins est une belle trouvaille.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Frank Silvera, Jamie Smith, Irene Kane
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Remarques :
* Ayant utilisé un magnétophone non professionnel, Kubrick a été forcé de postsynchroniser bruitages et dialogues. L’actrice Irene Kane n’étant alors plus disponible, c’est la voix d’une autre actrice, Peggy Lobin, que l’on entend.
* La ballerine est interprétée par Ruth Sobotka qui est la soeur d’Irene Kane également dans la vie réelle. A noter que cette scène constitue un second niveau de flashback, procédé plutôt rare alors.

24 mai 2013

L’Aventurier du Texas (1958) de Budd Boetticher

Titre original : « Buchanan Rides Alone »

L'aventurier du TexasAlors qu’il quitte le Mexique pour revenir à son Texas natal, l’aventurier Tom Buchanan fait halte dans la petite ville frontalière d’Agry Town, sous la coupe de la famille du même nom. Il se retrouve impliqué malgré lui dans une histoire de meurtre…
Adapté d’un roman de Jonas Ward, L’Aventurier du Texas fait partie de la série de westerns de Budd Boetticher avec Randolph Scott. Une fois de plus, l’acteur interprète le rôle d’un homme taciturne dont la droiture est tout en contraste avec la vénalité de ses adversaires. Il se retrouve aux prises d’une famille tiraillée par les rivalités et la cupidité, dont les membres sont typés avec un certain humour. L’histoire est assez simple, certes pas toujours très crédible mais c’est la bêtise des personnages qui donne cette impression. Rebondissements et retournements rapides donnent du rythme à l’ensemble. La photographie est superbe. L’Aventurier du Texas est un western joliment épuré qui se montre divertissant.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Randolph Scott, Barry Kelley, Tol Avery
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23 mai 2013

Promenade avec l’amour et la mort (1969) de John Huston

Titre original : « A Walk with Love and Death »

Promenade avec l'amour et la mortDans la France du XIVe siècle, pendant la guerre de Cent Ans, un jeune étudiant épris de liberté et de poésie quitte Paris pour aller voir la mer. En chemin, il rencontre la mort, omniprésente, mais aussi une jeune fille noble dont il s’éprend… Dans ses mémoires, John Huston affirme n’avoir tourné Promenade avec l’amour et la mort que pour donner à sa fille de 16 ans, Anjelica, un premier rôle et en faire une actrice. C’est un autre jeune débutant qui lui fait face, Assi Dayan, qui n’est autre que le fils de Moshe Dayan (1). Loin du modèle hollywoodien des films historiques, le film de Huston est une réflexion sur l’amour et la liberté. Il est finalement assez marqué par l’époque de son tournage, c’est-à-dire le mouvement hippie et Mai 68 : ces deux êtres purs cherchent à combattre la désolation de la guerre par l’amour, ils aspirent à une vie où ils pourront choisir leur destin sans entrave ni règle de caste. C’est une vision assez originale de cette partie de l’Histoire, plus souvent utilisée pour son côté épique. Assez dépouillé, le film utilise largement les décors naturels. Promenade avec l’amour et la mort n’eut que peu de succès. Pourtant, il ne manque pas d’attrait.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Anjelica Huston, Assi Dayan, Anthony Higgins
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Remarques :
* Ecrit par Dale Wasserman, le scénario de Promenade avec l’amour et la mort est l’adaptation d’un roman de Hans Koningsberger.
Burg Lichtenstein * Le tournage ne put se dérouler en France comme prévu du fait de Mai 68 et de ses revendications salariales, incompatibles avec le budget du film. Le choix se porta alors sur la Tchécoslovaquie mais l’invasion soviétique (fin du Printemps de Prague) empêcha le projet d’aboutir. Le tournage se déroulera finalement en Autriche. Le château à la superbe silhouette élancée est le Burg Lichtenstein (qui, malgré son nom, n’est pas au Liechtenstein, mais dans la ville Maria Enzersdorf, non loin de Vienne).
* Certains costumes, notamment la robe d’Angelica Huston, ont été dessinés par Leonor Fini, la célèbre artiste peintre surréaliste. La musique médiévale a été composée par Georges Delerue.

(1) Moshe Dayan est alors le Ministre de la Défense israélien, bien connu du monde entier pour son rôle prépondérant pendant la guerre des Six Jours. Assi Dayan était alors en rupture avec sa famille et son milieu. Il reviendra ensuite en Israël pour y faire une carrière d’acteur, réalisateur et producteur.

20 mai 2013

Poulet aux prunes (2011) de Marjane Satrapi et Vincent Paronnaud

Poulet aux prunesInconsolable depuis que son violon a été brisé, le grand musicien Nasser Ali Khan décide de mourir. Il se met au lit et attend la mort qui met plusieurs jours à venir, le temps pour lui de se laisser aller à ses rêveries sur son passé… Après Persepolis, Marjane Satrapi adapte avec son comparse, Vincent Paronnaud, une autre de ses bandes dessinées, Poulet aux prunes, cette fois en film avec des acteurs. Grace à une utilisation intelligente de différentes techniques, ils parviennent à créer une atmosphère à mi-chemin entre réalisme et conte persan. Cette atmosphère nous enveloppe pour nous emmener au gré de l’imagination de Marjane Satrapi dans différentes scènes qui, au final, forment un puzzle nous dévoilant la vie de ce musicien. Il y a beaucoup d’excellentes trouvailles et un humour délicat, souvent en forme de subtile dérision. Mis à part Mathieu Amalric, qui ne semble pas à l’aise dans son personnage et montre un jeu rigide et sans chaleur, l’interprétation est à la hauteur des personnages, sans aucun excès. Poulet aux prunes est un film assez joyeux, inventif avec un brin de magie et fort joliment tourné.
Elle: 4 étoiles
Lui : 4 étoiles

Acteurs: Mathieu Amalric, Edouard Baer, Maria de Medeiros, Golshifteh Farahani, Eric Caravaca, Chiara Mastroianni, Jamel Debbouze, Isabella Rossellini
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