19 mai 2014

Les pionniers de la Western Union (1941) de Fritz Lang

Titre original : « Western Union »

Les pionniers de la Western UnionPoursuivi par une bande de cavaliers, Vance Shaw vient en aide à un homme blessé, seul au milieu des montagnes désertiques. Quelques mois plus tard, alors qu’il vient d’être embauché comme convoyeur de troupeau, il découvre que son patron n’est autre que son blessé… Après le succès du Retour de Frank James, Fritz Lang enchaîne avec un second western, Les pionniers de la Western Union, qui nous fait revivre l’épopée de la pose de la première ligne télégraphique traversant les Etats Unis. Si le film se conforme aux codes du genre, il comporte indéniablement certains éléments propres à Fritz Lang, à commencer par le fait d’avoir un héros prisonnier de son destin. Et il y a bien entendu l’absence de happy end, avec une fin tragique, poignante même, un implacable constat d’échec. Ces éléments pourront sembler insuffisants pour considérer ce deuxième western de Fritz Lang comme une oeuvre très personnelle du réalisateur (il faudra attendre pour cela son troisième western, le merveilleux Rancho Notorious). A défaut de cela, Les pionniers de la Western Union reste un film plaisant à regarder.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Robert Young, Randolph Scott, Dean Jagger, Virginia Gilmore, John Carradine
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Remarque :
Certains éléments de comédie auraient été ajoutés au scénario par le producteur, Darryl F. Zanuck, avec l’assentiment de Fritz Lang.

18 mai 2014

Le retour de Frank James (1940) de Fritz Lang

Titre original : « The Return of Frank James »

Le retour de Frank JamesAlors qu’il s’était rangé pour vivre anonymement dans une petite ferme, Frank James se lance à la poursuite de Charlie et Bob Ford qui ont lâchement assassiné son frère Jesse James… Le retour de Frank James est la suite du film Jesse James (Le Brigand bien aimé) d’Henry King qui avait rencontré un franc succès l’année précédente. Fritz Lang n’est sans doute pas très à l’aise à l’idée de tourner un western mais il n’est guère en mesure de refuser après l’échec de You and Me (Casier judiciaire, 1938). Il dût même faire des concessions (1). Son western est indéniablement plutôt atypique, le réalisateur étant bien plus créatif dans les scènes assez sombres où il peut jouer avec les ombres et la lumière que sous le grand soleil. Ce sont ces scènes (le hold-up, le train, la grange finale) qui sont les plus remarquables. La présence d’une longue scène de procès est également inhabituelle pour un western. L’ensemble est toutefois un peu terne. Huit acteurs du film d’Henry King reprennent ici leur rôle dont Henry Fonda et Henry Hull. Le retour de Frank James est également le premier film de Gene Tierney, âgée de 19 ans, qui, à défaut de faire une prestation mémorable en jeune suffragette, montre d’indéniables qualités photogéniques.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Henry Fonda, Gene Tierney, Jackie Cooper, Henry Hull, John Carradine
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Remarques :
* La première scène est la reprise de la scène finale de Jesse James (Le Brigand bien aimé) d’Henry King.
* Le retour de Frank James est le premier film en couleurs de Fritz Lang.
* L’histoire s’écarte franchement de la réalité historique puisque Frank James ne s’est jamais lancé à la recherche des assassins de son frère.
* Le scénario prévoyait une histoire d’amour entre Frank James et la jeune journaliste mais Darryl F. Zanuck préféra retirer ces scènes par crainte d’un procès de la veuve de Frank James.

(1) Non seulement, il dut abandonner son légendaire monocle pour de simples lunettes mais surtout il dut présenter des excuses à Henry Fonda pour l’avoir traité quelque peu durement sur le tournage de You Only Live Once (1937) !

15 mai 2014

Le drame de Shanghaï (1938) de Georg Wilhelm Pabst

Le drame de ShanghaïA Shanghai, l’émigrée russe Kay est chanteuse dans une boite de nuit. Elle sous l’emprise d’une organisation politique secrète, le Serpent noir, aux activités criminelles. Kay a une fille qu’elle a placée dans un pensionnat de Hong Kong. Ayant achevé ses études, elle vient rejoindre sa mère qu’elle n’a pas vue depuis sept ans… Film français, Le drame de Shanghaï est adapté d’un roman d’Oscar Paul Gilbert. L’espionnage et l’exotisme étaient, en ces années trente, tous deux très en vogue. Hélas, l’atmosphère manque d’intensité et le film peine à convaincre. Le jeu des acteurs paraît bien rigide, surtout celui de Christiane Mardayn, actrice autrichienne dont la grande beauté lui donne néanmoins une belle présence à l’écran. Louis Jouvet ne semble pas bien à son aise (ce qui toutefois va bien avec son personnage qui est, lui-même, très mal à l’aise avec le rôle qu’il doit jouer). Le drame de Shanghaï a cependant pour lui les dialogues d’Henri Jeanson et quelques belles scènes, et même de très belles comme celle de la mort de xxx(1) dans la foule à la fin du film, une scène franchement inoubliable.
Elle:
Lui : 2 étoiles

Acteurs: Christl Mardayn, Louis Jouvet, Raymond Rouleau, Elina Labourdette
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Remarque :
Dans les années trente, le grand réalisateur allemand Georg Wilhelm Pabst a réalisé plusieurs films en France et même un aux Etats-Unis. Ensuite, pendant la guerre, il est resté en Allemagne ce qui lui fut reproché.

(1) Ne comptez pas sur moi pour raconter les fins de films…

14 mai 2014

Impasse des Deux Anges (1948) de Maurice Tourneur

Impasse des Deux AngesActrice de music-hall, Marianne est sur le point d’abandonner sa carrière pour épouser le marquis Antoine de Fontaines qui lui confie un superbe collier de diamants pour la cérémonie. La veille du mariage, elle voit revenir Jean, l’un de ses anciens amours au passé trouble… Ultime réalisation de Maurice Tourneur, Impasse des Deux Anges n’est pas parfaitement représentatif du talent de ce réalisateur. L’histoire, écrite par Jean-Paul Le Chanois, entremêle une histoire d’amour sur une trame policière avec une peinture sociale, mais aucun de ces trois éléments n’est vraiment convaincant et l’ensemble peut paraître bancal. Le plus réussi est encore l’atmosphère, tout à fait dans la veine du réalisme poétique des années trente. Cette atmosphère est soulignée par un joli effet de double exposition dans les flashbacks qui rend les personnages transparents.
Elle:
Lui : 2 étoiles

Acteurs: Paul Meurisse, Simone Signoret, Marcel Herrand, Danièle Delorme, Jacques Baumer
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13 mai 2014

L’aveu (1944) de Douglas Sirk

Titre original : « Summer Storm »

L'aveuDans la Russie de 1912, peu avant la Révolution, le jeune juge de province Fedor Petroff est fiancé à Nadena Kalenine. Il est également ami avec le riche comte Volsky et c’est chez ce dernier qu’il fait la connaissance de la fille du bucheron du domaine, Olga, et tombe sous le charme… Summer Storm est inspiré d’une nouvelle de Tchekhov, La Partie de chasse. Deuxième film américain de Douglas Sirk, il fait partie de ce que l’on a coutume d’appeler « la première période américaine » du réalisateur, celle où il n’était pas encore totalement entré dans le moule d’Hollywood. Effectivement, Summer Storm est bien plus un film européen dans l’âme qu’un film américain. Douglas Sirk dit avoir bénéficié d’une totale liberté artistique pour tourner ce projet qui lui tenait à coeur, avec peu de moyens certes mais sans contrainte. Il brosse avec talent le portrait d’un lâche et d’une arriviste dans un monde sur le point de basculer. Le style est sobre, le déroulement du scénario est remarquable. Si Linda Darnell n’est pas toujours parfaitement crédible en paysanne, George Sanders est parfait dans ce type de rôle de personnage assez veule mais le plus surprenant est le choix d’Edward Everett Horton pour interpréter le comte, l’acteur apportant une pointe comique dans un registre tragique. Cela donne à cette adaptation une note assez personnelle et ajoute à cette impression d’être en équilibre entre deux mondes.
Elle:
Lui : 4 étoiles

Acteurs: Linda Darnell, George Sanders, Edward Everett Horton, Anna Lee, Hugo Haas
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Homonyme :
L’aveu de Costa-Gavras (1970) avec Yves Montand et Simone Signoret.

11 mai 2014

Ma femme est une sorcière (1942) de René Clair

Titre original : « I Married a Witch »

Ma femme est une sorcièreA la veille d’une élection importante, un politicien ambitieux voit sa vie bouleversée par l’irruption d’une jeune femme qui s’est mis en tête de le séduire. Celle-ci est ni plus ni moins que la réincarnation d’une sorcière brûlée vive 270 ans plus tôt par le lointain ancêtre puritain du politicien… I Married a Witch est adapté d’un roman de Thorne Smith dont la série des Topper venait d’être l’objet de trois longs métrages (1). Cette histoire de sorcière facétieuse avait tout pour plaire à René Clair qui était alors aux Etats Unis. Il parvient parfaitement à mêler humour et fantastique et réalise une comédie amusante et légère qui met joliment en valeur Veronica Lake. L’année 1942 fut très favorable à l’actrice : avec ce film et les deux films noirs This Gun for Hire et The Glass Key, elle devint une star et sa coiffure fut adoptée par bon nombre de femmes américaines (2). Remarquablement bien écrit, I Married a Witch est un film très amusant et plein de fraîcheur.
Elle:
Lui : 4 étoiles

Acteurs: Fredric March, Veronica Lake, Susan Hayward, Cecil Kellaway
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Remarques :
Ma femme est une sorcière * Dans un arrangement absolument unique dans l’histoire du cinéma, United Artists, qui était en manque de productions, a acheté 21 films à Paramount. I Married a Witch est le premier d’entre eux. The Crystall Ball d’Elliott Nugent (1943) et Young and Willing d’Edward Griffith (1943) sont les deux autres longs métrages d’importance (le reste se compose de 5 Harry Sherman, westerns de série B entre 1942 et 1944 et de 13 Hopalong Cassidy, westerns moyens métrages, entre 1942 et 1948).

* Le site IMDB souligne qu’aucune sorcière ne fut jamais brûlée aux Etats-Unis. Cette méthode d’exécution des sorcières était spécifique à l’Europe. Aux Etats Unis, les sorcières de Salem furent pendues.

(1) Topper (Le couple invisible) de Norman Z. McLeod (1937) avec Cary Grant ,
Topper Takes a Trip (Fantômes en croisière) de Norman Z. McLeod (1938) avec Roland Young,
Topper Returns (Le Retour de Topper) de Roy Del Ruth (1941) avec Roland Young.

(2) La coiffure de Veronica Lake, de longs cheveux blonds ondulés avec une boucle qui recouvre la partie droite du front et parfois l’oeil droit (coiffure surnommée « Peekaboo »), a été instanténément adoptée par d’innombrables jeunes femmes. Cela posa un sérieux problème car, en cette période de guerre, les femmes travaillaient souvent dans les usines d’armements où cette coiffure occasionnait des accidents. On ne cessa de demander à Veronica Lake de changer de coiffure, ce qu’elle ne fit que bien plus tard et ce qui accéléra sans doute sa perte de popularité.

8 mai 2014

Obsession (1976) de Brian De Palma

ObsessionA La Nouvelle Orléans, Michael Courtland est un promoteur immobilier qui a réussi. Sa femme et sa fille sont tuées lors d’un enlèvement. N’ayant pas payée la rançon sur les conseils de la police, il se considère responsable de leur mort. Quinze ans plus tard, il accepte d’accompagner son associé en Italie pour affaires. Il en profite pour retourner à l’endroit où il avait rencontré sa femme… Fort bien écrit par Brian De Palma et Paul Schrader(1), Obsession est une belle réussite du réalisateur, probablement son premier « grand film ». L’intrigue et le climat sont assez étranges et l’on ne sait jamais très bien où De Palma veut nous emmener. On retrouve ici plusieurs de ses thèmes favoris dont (et surtout) celui du double. Les références à Hitchcock (principalement Vertigo, mais aussi Marnie) sont nombreuses mais Obsession n’est en aucun une copie, ni même un film « à la manière de ». Pourtant ce sont ces références hitchcockiennes qui lui ont valu parfois des jugements sévères (reproches qui seront souvent faits à De Palma). Malgré tout, Obsession est une oeuvre très personnelle, assez brillante, sans effet superflu si ce n’est la musique de Bernard Herrmann qui est parfois très appuyée. L’acteur Cliff Robertson a ici une très grande présence.
Elle:
Lui : 5 étoiles

Acteurs: Cliff Robertson, Geneviève Bujold, John Lithgow
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(1) Paul Schrader venait également de signer le scénario de Taxi Driver. Il passera à la réalisation peu après.

7 mai 2014

5 cartes à abattre (1968) de Henry Hathaway

Titre original : « 5 Card Stud »

5 cartes à abattreDans une petite bourgade du Far-West, une partie de poker tourne mal : l’un des joueurs, un étranger, est surpris à tricher. Furieux, les autres joueurs le pendent, un seul d’entre eux (Dean Martin) essaie de s’opposer et se fait assommer. Peu après, les participants à ce lynchage se font tuer un à un… 5 cartes à abattre est adapté d’un roman de Ray Gaulden (1). C’est un western assez atypique : il est en réalité plus proche d’un film policier à suspense que d’un western. Robert Mitchum interprète ici un pasteur qui manie le colt et la Bible avec autant de dextérité, une composition qui n’est pas sans rappeler celle de La Nuit du chasseur. Cette similitude atténue quelque peu le suspense. On pourra aussi regretter que certains personnages secondaires soient bien mal développés. Inger Stevens et surtout Roddy McDowall font une belle prestation. L’ensemble n’est pas mémorable, sans toutefois être déplaisant à regarder. La musique est de Maurice Jarre et l’entêtante chanson du générique est interprétée par Dean Martin.
Elle:
Lui : 2 étoiles

Acteurs: Dean Martin, Robert Mitchum, Inger Stevens, Roddy McDowall
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Remarques :
* 5 Card Stud est le nom d’une variante de poker (1 carte fermée et 4 cartes ouvertes)

* Homonyme (sans aucun autre point commun) :
5 Card Stud de Hank Saroyan (2002) avec Khrystyne Haje

(1) Un autre film, La Main qui Venge (Dark City) de William Dieterle (1950) avec Charlon Heston et Lizabeth Scott, repose sur une histoire assez proche : c’est un film noir se déroulant à l’époque actuelle, en milieu urbain, où un joueur se suicide par pendaison après avoir perdu de l’argent qui ne lui appartenait pas dans une partie de poker. Ne croyant pas au suicide, son frère venait se faire justice.

6 mai 2014

Livre : La Vie tumultueuse des producteurs

par Yonnick Flot (Séguier, 2014)

La Vie tumultueuse des producteurs de Yonnick Flot Dans l’imaginaire collectif, l’image du producteur du cinéma repose indéniablement sur des clichés : un homme au gros cigare ne voyant dans le cinéma qu’un moyen de gagner beaucoup d’argent. Si certains d’entre eux peuvent correspondre plus ou moins à cette image, il ne faut pas oublier que d’autres ont œuvré par amour du 7e art et ont eu un rôle primordial dans la création. Ces producteurs passionnés ont eu en effet une vie quelque peu agitée et Gérard Lebovici, en photo sur la couverture avec Catherine Deneuve, en est l’un des plus beaux exemples. C’est cette passion que Yonnick Flot se propose de nous raconter ici.

La plupart sont des producteurs français et toutes les époques sont représentées même si celle des années 60 aux années 80 est la plus fertile. Citons Randolph Hearst, Joseph Kennedy, les époux Noailles, Gaston Gallimard, Alfred Greven (intéressant récit de la Continental pendant l’Occupation), Gérard Lebovici, Raoul Lévy, Jean-Pierre Rassam, Jean-Claude Dague, Claude Berri, Roger Vadim, Daniel Toscan du Plantier, Roger Richebé, Henri Diamant-Berger, Georges de Beauregard, Pierre Braunberger, etc. Ces récits de Yonnick Flot sont toujours intéressants, souvent surprenants, ils éclairent l’envers du décor et nous permettent de mieux appréhender de processus de création d’un film.

Voir plus de détails sur ce livre…

6 mai 2014

Main dans la main (2012) de Valérie Donzelli

Main dans la mainLorsqu’Hélène croise accidentellement Joachim, il se produit un étrange phénomène : ils sont liés l’un à l’autre par un sort qui les oblige à rester constamment l’un près de l’autre et à effectuer les mêmes gestes… Ecrit et réalisé par Valérie Donzelli, Main dans la main est un de ces films dont on aimerait qu’il soit plus réussi. En effet, sous des apparences de comédie sentimentale, il se présente comme une variation amusante sur le coup de foudre et sur l’amour fusionnel qui est ici retourné pour devenir une contrainte. C’est aussi une variation sur le thème du couple et même du « trouple » puisque chacun des deux siamois était précédemment en « faux couple », elle avec une amie fragile, lui avec une soeur possessive. Hélas, ces réflexions ne sont pas aussi poussées qu’on pourrait le souhaiter et, d’autre part, le film semble manquer quelque peu de cohérence. Main dans la main reste néanmoins assez amusant, même si le film ne réussit pas tous ses effets de fantaisie du fait d’une certaine faiblesse des dialogues. Valérie Lemercier fait une belle prestation.
Elle:
Lui : 2 étoiles

Acteurs: Valérie Lemercier, Jérémie Elkaïm, Béatrice de Staël, Valérie Donzelli
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Remarque :
* Jérémie Elkaïm interprète « The Man I love » de George Gershwin dans la langue des signes. Il s’agit en réalité d’une chorégraphie de la danseuse Pina Bausch.