10 mars 2024

L’Innocent (2022) de Louis Garrel

L'InnocentQuand Abel apprend que sa mère Sylvie, la soixantaine, est sur le point de se marier avec un homme en prison, il panique. Épaulé par Clémence, sa meilleure amie, il va tout faire pour essayer de la protéger. Mais la rencontre avec Michel, son nouveau beau-père, pourrait bien offrir à Abel de nouvelles perspectives…
L’Innocent est un film français co-écrit et réalisé par Louis Garrel. Il s’est partiellement inspiré de sa vie personnelle : sa mère, l’actrice et réalisatrice Brigitte Sy, a animé des ateliers de théâtre en prison et s’est mariée avec un prisonnier. Elle a fait de cette expérience le sujet de son premier long métrage, Les mains libres. Selon Louis Garrel, « L’Innocent, c’est le récit de ce mariage du point de vue du fils. C’est un peu le contrechamp. » En outre, il tente de mêler la comédie avec le film policier, ce qui n’est que partiellement réussi. On peut trouver le film plaisant mais l’ensemble est indéniablement un peu brouillon, trop long à mettre en place et peu précis dans son développement. Côté acteurs, Noémie Merlant sort du lot. La critique a réservé un très bon accueil au film.
Elle: 3 étoiles
Lui : 2 étoiles

Acteurs: Louis Garrel, Roschdy Zem, Noémie Merlant, Anouk Grinberg
Voir la fiche du film et la filmographie de Louis Garrel sur le site IMDB.
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Louis Garrel et Noémie Merlant dans L’Innocent de Louis Garrel.

Homonyme :
L’Innocent de Luchino Visconti (1976) avec Giancarlo Giannini, Laura Antonelli

2 septembre 2023

Les Deux Cambrioleurs (1930) de James Parrott

Titre original : « Night Owls »

Les deux cambrioleurs (Night Owls)Mis en demeure par son supérieur de mettre fin à une vague de cambriolages, le policier Kennedy demande à Stan et Ollie de simuler un vol par effraction où il pourrait les arrêter en flagrant délit…
Night Owls est une comédie américaine réalisée par James Parrott. En pleine révolution du parlant, Laurel et Hardy ne mirent pas longtemps pour trouver le moyen d’exploiter les nouvelles possibilités du cinéma sonore. Dans cette histoire, il n’y a que peu de paroles mais les sons ont une grande importance : ils doivent faire quelque chose sans bruit mais, bien entendu, ce ne sera pas le cas ! Il y a de bons gags, notamment toute la scène où ils cherchent à entrer dans la maison à cambrioler : le jeu avec les portes et les fenêtres est remarquable. La chute de la version originale est amusante. (2 bobines, 20 minutes)
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Stan Laurel, Oliver Hardy, Edgar Kennedy, James Finlayson, Anders Randolf
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Remarques :
* Night Owls est le premier film avec en générique le célèbre thème musical du duo, « Dance of the Cuckoos ».
* Bizarrement, la version espagnole, Ladrones, dure 36 minutes. Ce sont les mêmes acteurs, les dialogues sont doublés. Comme cette technique n’existait pas encore, il est probable que cette version soit sortie simultanément. Les scènes sont un peu plus longues, quelques gags intermédiaires sont en plus mais, surtout, la fin est totalement différente (ils sont bel et bien arrêtés) et l’histoire s’arrête ensuite brutalement avec une chute qui n’en est pas une. Cela ressemble à une version avant montage définitif.
* Sont également sortis, une version italienne Ladroni et une version en espéranto Ŝtelistoj, toutes deux aujourd’hui perdues. En France, le film a été monté maladroitement avec The Hoose-gow (1929) où Laurel et Hardy sont en prison.

Oliver Hardy et Stan Laurel dans Les deux cambrioleurs (Night Owls) de James Parrott.

13 mai 2022

De sang-froid (1967) de Richard Brooks

Titre original : « In Cold Blood »

De sang-froid (In Cold Blood)1959. Récemment sorti de prison, Perry Smith retrouve son ancien ami Dick Hickock qui lui propose un « coup facile » : s’emparer du contenu du coffre dans la maison d’un agriculteur prospère…
De sang-froid est un film réalisé par Richard Brooks, adaptation du roman homonyme de Truman Capote publié en 1966 et qui a connu un immense succès. L’histoire est inspirée d’un fait divers réel qu’il relate fidèlement, sans ajout fictionnel. Après ses mésententes avec Tennessee Williams sur Sweet Bird of Youth (1962), Richard Brooks a tenu à avoir cette fois les mains libres pour écrire lui-même l’adaptation, sans intervention de Truman Capote. Ce dernier a accepté car (contrairement à Tennessee Williams) il tenait Brooks en haute estime. Le réalisateur a dû batailler avec les studios pour imposer le noir et blanc, nécessaire selon lui pour créer une certaine tension. Il a aussi réussi à refuser de faire jouer les stars que la Columbia désirait engager. Le propos de Brooks est très différent de celui qu’il tenait quelque dix ans auparavant (dans Blackboard Jungle par exemple) : il ne cherche pas à expliquer le geste criminel par l’environnement familial ou social, il relate les faits et dresse le constat d’une violence gratuite. La forme du film est aussi originale que brillante. Richard Brooks prend des libertés étonnantes avec la chronologie dans le déroulement du récit et se montre très inventif sur le montage : nombre de transitions sont inattendues et forcent l’admiration. La musique est signée Quincy Jones. De sang-froid est un film assez superbe et d’une indéniable force.
Elle:
Lui : 5 étoiles

Acteurs: Robert Blake, Scott Wilson, John Forsythe, Paul Stewart, Gerald S. O’Loughlin
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De sang-froid (In Cold Blood)Scott Wilson dans De sang-froid (In Cold Blood) de Richard Brooks.

De sang-froid (In Cold Blood)Robert Blake dans De sang-froid (In Cold Blood) de Richard Brooks.

Remarques :
* La moitié des scènes de la séquence dans la maison des Cutter, qui dure 19 minutes, a été tournée avec uniquement des lampes torches que tiennent les acteurs. Celles-ci étaient dotées de piles surpuissantes qui ne duraient que 3 ou 4 minutes.

* Le roman de Truman Capote a été adapté à la télévision française en 1972 : De sang-froid, téléfilm français réalisé par Abder Isker, avec Michel Beaune, Geneviève Fontanel.
Il a également été adapté en série TV en 1996 : De sang-froid, mini-série américaine réalisé par Jonathan Kaplan.

De sang-froid (In Cold Blood)Gerald S. O’Loughlin, Robert Blake, James Flavin, John Forsythe, Scott Wilson et John Gallaudet
Photo publicitaire pour De sang-froid (In Cold Blood) de Richard Brooks.

20 février 2022

Panic Room (2002) de David Fincher

Panic RoomMeg Altman et sa fille emménagent dans une grande maison que son ancien propriétaire décédé avait équipée d’une Panic Room. Il s’agit d’une pièce sécurisée, destinée à servir de refuge en cas d’agression extérieure. Dès la première nuit, trois malfrats pénètrent dans la maison endormie. Meg surprend les intrus sur les caméras et parvient à se réfugier avec sa fille dans la pièce blindée. Mais elles ignorent encore ce que les cambrioleurs viennent chercher…
Panic Room est un film américain écrit par David Koepp (écrivain que l’on retrouve aux génériques de Jurassic Park, Mission: Impossible et Spider-Man) et réalisé par David Fincher. Il s’agit d’un film à suspense, assez intense, et violent (surtout dans sa dernière partie). C’est un bel exercice de style, en premier sur le plan du scénario. L’idée de départ est vraiment brillante mais pêche un peu par le manque de développements possibles. Le récit montre toutefois quelques beaux rebondissements. A noter qu’hormis quelques plans au début, tout se déroule à l’intérieur de la maison. C’est un exercice de style aussi dans sa forme. Ancien réalisateur de clips et de pubs, David Fincher s’attache à rendre l’ensemble spectaculaire et il y parvient. Certains plans montrent une grande virtuosité, notamment dans les mouvements de caméra. Une séquence notamment (décrite ci-dessous) est vraiment ahurissante et le plus remarquable est que cette virtuosité n’est pas gratuite : la séquence en question a nous fait ressentir physiquement la taille de la maison et a alimenté notre angoisse face au danger. Panic Room n’est donc pas qu’un exercice de style et il est suffisamment original pour rester dans nos mémoires. Gros succès à sa sortie.
Elle:
Lui : 4 étoiles

Acteurs: Jodie Foster, Kristen Stewart, Forest Whitaker, Dwight Yoakam, Jared Leto, Patrick Bauchau
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Remarque :
* Le plan-séquence le plus spectaculaire est situé à 00:15 et dure presque 3 minutes. Voir sur YouTube. Il est remarquable par son large mouvement de caméra qui nous fait passer par des endroits impossibles : si l’on ne remarque pas immédiatement que le premier mouvement arrière nous fait passer entre les barreaux d’une balustrade, il est impossible de ne pas remarquer un peu plus loin que l’on entre dans une serrure et que l’on passe ensuite par l’intérieur de l’anse d’une cafetière…
Il s’agit bien entendu d’un faux plan-séquence. Le plan a été filmé par petits bouts qui ont été ensuite raccordés entre eux par l’ordinateur qui en outre a stabilisé le mouvement. De plus, certains éléments, par exemple la balustrade et la cafetière, ont été ajoutés en synthèse. Le résultat est superbe.

Panic RoomKristen Stewart et Jodie Foster dans Panic Room de David Fincher.

19 octobre 2019

C’est pas parce qu’on n’a rien à dire qu’il faut fermer sa gueule! (1975) de Jacques Besnard

C'est pas parce qu'on n'a rien à dire qu'il faut fermer sa gueule!Max et Riton, deux gangsters minables, acceptent de se mettre sous les ordres de Phano pour faire le gros coup du siècle : voler les fonds de la caisse de retraite de la SNCF entreposés dans un coffre-fort sous la gare de l’Est à Paris. Phano a tout prévu : il suffit de pratiquer une ouverture dans le mur mitoyen situé dans les toilettes de la gare…
L’idée originale de cette comédie humoristique du cinéma populaire français, nous la devons à trois membres de la troupe du Splendid, Thierry Lhermitte, Christian Clavier et Gérard Jugnot. Elle est bien entendu loufoque : afin de ne pas éveiller les soupçons de la « dame-pipi », les trois compères doivent en effet agir sous divers déguisements successifs et passablement pittoresques. Sur ce point, l’humour fonctionne bien mais il manque un développement plus poussé de la situation qui aurait porté le film plus haut. Chacun des trois acteurs principaux s’en donnent à cœur joie pour faire son numéro et les dialoguistes ont écrits dans le style de Michel Audiard, certains dialogues étant même calqués (on peut aussi dire « copiés ») sur des répliques célèbres. De bons moments mais l’ensemble est tout de même décevant.
Elle:
Lui : 2 étoiles

Acteurs: Bernard Blier, Michel Serrault, Jean Lefebvre, Tsilla Chelton
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C'est pas parce qu'on n'a rien à dire qu'il faut fermer sa gueule!Michel Serrault, Bernard Blier et Jean Lefebvre dans C’est pas parce qu’on n’a rien à dire qu’il faut fermer sa gueule! de Jacques Besnard.

23 septembre 2019

La Bonne Année (1973) de Claude Lelouch

La Bonne annéeLe gangster Simon prépare avec un complice le hold-up d’une bijouterie à Cannes. Lors des repérages, il remarque Françoise qui tient une boutique d’antiquités. Il va tout faire pour la rencontrer…
Ecrit et réalisé par Claude Lelouch, La Bonne Année introduit une histoire d’amour dans un film de casse. Le cinéaste porte également un regard sur les changements de société qui s’opéraient en ce début des années soixante-dix. Il crée une opposition entre les deux personnages principaux : Françoise est une femme cultivée et indépendante, bien décidée à être maître de son destin alors que Simon est très traditionnel dans ses principes. Comme s’il craignait de prendre parti, Lelouch laisse la fin ouverte. Le plus réussi est la mise en images de cet amour naissant entre deux personnes que tout oppose. La caméra de Claude Lelouch est très mobile et fait preuve de virtuosité lors de longs plans-séquences (tel celui où Françoise doit ranger son appartement à toute vitesse). L’ensemble est léger et plaisant… mais certains pourront lui reprocher des longueurs et une certaine vacuité.
Elle: 4 étoiles
Lui : 2 étoiles

Acteurs : Lino Ventura, Acteurs: Lino Ventura, Françoise Fabian, Charles Gérard, André Falcon
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La Bonne annéeLino Ventura et Françoise Fabian dans La Bonne Année de Claude Lelouch.

Remarques :
* Assez étrangement, le générique de début s’inscrit sur les images et la musique de la scène finale d’Un homme et une femme (Claude Lelouch, 1966)… avant que l’on découvre qu’il s’agissait en fait d’un film diffusé à des prisonniers.
* Claude Lelouch ne cache pas son aversion pour les intellectuels. Sa mention des mauvaises critiques reçues pour Un homme et une femme est particulièrement évidente lors de la scène très caricaturale du repas.

La Bonne annéeFrançoise Fabian dans La Bonne Année de Claude Lelouch.

30 juillet 2018

Asphalte (1929) de Joe May

Titre original : « Asphalt »

AsphalteDans une bijouterie berlinoise, un jeune policier intervient pour arrêter une voleuse richement vêtue qui tente de l’attendrir sur son sort : elle prétend être sur le point d’être jetée à la rue par manque d’argent et lui demande de passer chez elle pour prendre ses papiers d’identité…
Le réalisateur autrichien Joe May a tenu une bonne place dans les deux premières décennies du cinéma allemand. On lui doit notamment la première version du Tombeau hindou (1921, coécrit avec Fritz Lang qui tournera sa version quelque quarante ans plus tard). Asphalt est l’un de ses films les plus remarqués. L’histoire en elle-même n’est pas des plus originales, énième variation sur le thème de la femme fatale et de l’amour impossible. Le traitement est, en revanche, bien plus remarquable à la fois par l’atmosphère générale de réalisme social et aussi par les expérimentations diverses de montage et de cadrages : l’avant-garde russe n’est pas loin. Le prologue, récemment restauré, en est le meilleur exemple. Joe May nous gratifie aussi de surprenants travelings et abuse quelque peu des effets d’ombres et des cadrages très serrés. Hélas, tous ces effets sont vraiment très visibles, mal intégrés à l’histoire et, dès lors, apparaissent quelque peu artificiels. Du côté des acteurs, Gustav Fröhlich (propulsé deux ans auparavant par Metropolis) fait une bonne prestation, bien qu’un peu terne du fait de son personnage, et la jeune Betty Amann montre une belle présence à l’écran dans un style extrêmement proche de Louise Brooks. Surprenant sans être vraiment notable, le film mérite d’être découvert. (film muet)
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Gustav Fröhlich, Betty Amann, Albert Steinrück
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Asphalt
Betty Amann dans Asphalte de Joe May.

Asphalt
Gustav Fröhlich dans Asphalte de Joe May.

6 avril 2018

Circonstances atténuantes (1939) de Jean Boyer

Circonstances atténuantesVictime d’une panne automobile, le strict procureur Le Sentencier, récemment retraité, trouve refuge avec sa femme dans un petit bistrot de banlieue. Le lieu sert visiblement de repaire à une bande de petits truands sans envergure…
Adaptation d’un roman de Marcel Arnac, Circonstances atténuantes est une joyeuse comédie à l’humour bon enfant. Le principal ressort du film est bien entendu le décalage entre deux mondes qui sont aux antipodes l’un de l’autre. Le propos est résolument optimiste (à défaut d’être réaliste). Le choix des acteurs est certainement prépondérant dans la réussite du film : Michel Simon, assez retenu dans son jeu mais très juste, en homme de loi qui s’encanaille, Arletty à la gouaille unique en son genre en « Marie qu’a d’ça » et aussi toute une kyrielle de seconds rôles très bien tenus, Andrex et Dorville en tête. Le film comprend une chanson qui connaitra un grand succès et traversera le temps : « Comme de bien entendu », chantée par Arletty et Michel Simon.
Elle: 3 étoiles
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Michel Simon, Arletty, Dorville, Andrex, François Simon, Robert Arnoux
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Circonstances atténuantes
Georges Lannes, Arletty, Michel Simon, Dorville, Marie-José, Robert Ozanne dans Circonstances atténuantes de Jean Boyer.

8 décembre 2017

Braquage à l’italienne (2003) de F. Gary Gray

Titre original : « The Italian Job »

Braquage à l'italienne
A Venise, un groupe de six hommes, aux compétences complémentaires, réussit sans violence un coup très audacieux et font main basse sur quelque deux cents lingots d’or. Mais  la séparation du groupe ne se passe aussi bien que prévu…
Braquage à l’italienne est un remake de L’or se barre (The Italian Job) de Peter Collinson (1969), un film resté dans les esprits pour la folle cavalcade de trois Austin Mini dans des lieux les plus inattendus. Nous retrouvons bien entendu ces trois petits bolides dans cette version modernisée pour une course folle, nourrie d’une bonne dose de technologie en plus. Braquage à l’italienne se veut être un film de divertissement, au scénario volontairement simple où la vraisemblance n’est pas indispensable. Il est effectivement plaisant et se regarde sans déplaisir.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Mark Wahlberg, Charlize Theron, Donald Sutherland, Jason Statham, Seth Green, Yasiin Bey, Edward Norton
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The Italian Job
Mark Wahlberg et Charlize Theron dans Braquage à l’italienne de F. Gary Gray.

The Italian Job
Les trois Minis de Braquage à l’italienne de F. Gary Gray.

17 novembre 2017

On a tué Sherlock Holmes (1937) de Karl Hartl

Titre original : « Der Mann, der Sherlock Holmes war »
Autre titre français : « On a arrêté Sherlock Holmes »

On a arrêté Sherlock HolmesDeux hommes se faisant passer pour Sherlock Holmes et le docteur Watson se rendent dans un palace de la Côte d’Azur où leur arrivée ne passe pas inaperçue. On leur demande de résoudre un cas délicat…
Der Mann, der Sherlock Holmes war (littéralement « L’homme qui était Sherlock Holmes ») est un étonnant film allemand de la fin de l’entre-deux-guerres. Son scénario, signé Karl Hartl et Robert Adolf Stemmle, est en effet une variation brillante autour du personnage de Sherlock Holmes. C’est une comédie policière qui exploite fort bien l’usurpation d’identité avec des rebondissements vraiment nombreux qui ne cessent de nous surprendre. Précisons en outre qu’il n’y a ici aucune trace de propagande (1). La mise en scène n’est pas spectaculaire mais utilise fort bien les différents décors. Côté acteurs, Hans Albert montre une belle présence et un indéniable charisme. L’ensemble forme un divertissement particulièrement plaisant, assez original finalement.
Elle:
Lui : 4 étoiles

Acteurs: Hans Albers, Heinz Rühmann, Hilde Weissner
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(1) Toutefois, le petit garçon berlinois qui en sait plus sur un sujet que les grands spécialistes français fut peut-être introduit pour plaire aux autorités de tutelle nazie. Mais il parait difficile de qualifier cela de « propagande ».

On a tué Sherlock Holmes
Hilde Weissner, Heinz Rühmann, Hans Albers et Angelo Ferrari dans On a tué Sherlock Holmes de Karl Hartl.