13 janvier 2007

Le Sixième Sens (1999) de M. Night Shyamalan

Titre original : The Sixth Sense

Sixième sens Elle :
Le scénario m’a paru invraisemblable, peu fourni et ne m’a absolument pas passionnée. (Abandon)
Note : 1 étoiles

Lui :
Le film est, à mes yeux, bourré d’effets faciles et ne m’a pas vraiment intéressé. Le rythme est très lent. La fin est surprenante mais met en relief quelques incohérences. J’avoue avoir un peu de mal à comprendre pourquoi ce film a eu un tel succès. Je ne dois pas être sensible à ce genre d’histoire.
Note : 2 étoiles

Acteurs: Bruce Willis, Haley Joel Osment
Voir la fiche du film et la filmographie de M. Night Shyamalan sur le site imdb.com.

Il existe un autre film dont le titre français est « Le sixième sens » : il s’agit de « Manhunter » (1986) de Michael Mann.

4 réflexions sur « Le Sixième Sens (1999) de M. Night Shyamalan »

  1. Je dis ça comme ça hein mais vous vous êtes gourré pour l’affiche du film,vous avez pris celle de « le sixième sens » (Manhunter) de Michael Mann sorti en 1987.Bon film d’ailleurs. 🙂
    Sinon,pour aller de mon commentaire sur le film de M. Night Shyamalan,je dois dire que je suis assez de l’avis de monsieur..mais j’ai tout de même eu une fois les jetons (le passage sous la tente) et la fin m’a bien surpris.

  2. Avant « Incassable » et « Signes », aux sujets plus que prometteurs et aux conclusions plus que décevantes, M. Night Shyamalan avait explosé médiatiquement avec ce film qui était pourtant son troisième. Comme la plupart des spectateurs, j’avais été bluffé, au bon sens du terme, par ce final qui a fait couler beaucoup d’encre et qui, bien sûr, pour qui ne connaît pas l’intrigue, peut se révéler un coup de tonnerre. Même si la solution du drame n’est pas vraiment une trouvaille originale (je pense particulièrement à l’excellent « Echelle de Jacob » de Adrian Lyne), il faut reconnaître au réalisateur un art magistral dans l’avènement de ce dénouement.
    Mais, pour une seconde vision quelques années plus tard, se pose, dans le cas de ce type d’oeuvre qui repose grandement sur un final particulièrement réussi, une importante question : la connaissance de l’histoire va-t-elle casser en grande partie, sinon totalement, l’intérêt ressenti primitivement ? Eh bien, dans le cas présent, la réponse est assurément : non ! C’est la preuve que, si la qualité première de ce scénario repose sur sa conclusion, tout son développement révèle, au fil des visions successives, l’excellence de sa progression dramatique et la subtilité avec laquelle le réalisateur scrute, analyse les troubles du jeune Cole. Sans jamais céder au superficiel tapageur, avec un sens de l’ellipse magistral, une sensibilité à fleur de peau, il pénètre très progressivement dans le monde des perceptions extra sensorielles du garçonnet. Et, si Bruce Willis, à peine sorti du « Chacal », de « Couvre-feu » ou d' »Armageddon », surprend fort agréablement dans cette composition toute en finesse d’un psychologue désemparé par un échec thérapeutique, que dire de Haley Joel Osment qui avait fait une apparition dans « Forrest Gump » cinq ans plus tôt ? Les qualificatifs semblent dérisoires pour rendre perceptible le génie de son incarnation ! Découvrir chez un enfant de onze ans une telle intensité dans le regard, dans le jeu, dans le pouvoir d’émotion transmis à la caméra, relève purement et simplement du miracle ! 
    Un seul souhait : que le prochain film de M. Night Shyamalan, « The Village » retrouve le chemin de cette exceptionnelle réussite.

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