1 février 2023

Comme un avion (2015) de Bruno Podalydès

Comme un avionDepuis son enfance, Michel est passionné par les pionniers de l’Aéropostale et les avions mais n’a jamais osé franchir le pas. Par un pur hasard, alors qu’il cherche un exemple de palindrome sur Internet, il découvre que la forme d’un kayak ressemble à celle du fuselage d’un avion. C’est me début d’une nouvelle passion…
Comme un avion est un film français écrit et réalisé par Bruno Podalydès. C’est un film qui procure beaucoup de plaisir à regarder, sans effets ni esbroufe. Il est doté d’un humour subtil, d’une forme de détachement délicat du réel qui devient poétique. Beaucoup de fraîcheur aussi et même d’innocence. Cette fois Bruno Podalydès s’octroie le premier rôle, un personnage lunaire qu’il interprète avec beaucoup de naturel. Sa relation avec les objets évoque des cinéastes comme Jacques Tati. Les seconds rôles sont variés et bien utilisés, très bien interprétés. Tout cela est très drôle, on s’amuse vraiment.
Elle: 4 étoiles
Lui : 5 étoiles

Acteurs: Bruno Podalydès, Sandrine Kiberlain, Agnès Jaoui, Vimala Pons, Denis Podalydès, Michel Vuillermoz, Jean-Noël Brouté, Pierre Arditi, Noémie Lvovsky, Samir Guesmi
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Comme un avionBruno Podalydès dans Comme un avion de Bruno Podalydès.

Comme un avionJean-Noël Brouté, Bruno Podalydès et Michel Vuillermoz dans Comme un avion de Bruno Podalydès.

Comme un avionVimala Pons, Bruno Podalydès et Agnès Jaoui dans Comme un avion de Bruno Podalydès.

Comme un avionPierre Arditi et Bruno Podalydès dans Comme un avion de Bruno Podalydès.

Homonyme :
Comme un avion (2002) de Marie-France Pisier avec Bérénice Bejo et Guillaume Depardieu.

8 juin 2022

L’amour à mort (1984) de Alain Resnais

L'amour à mortElisabeth (Sabine Azéma) et Simon (Pierre Arditi) s’aiment profondément depuis quelques mois seulement. Soudainement, Simon meurt. La mort est constatée par un médecin. Pourtant il revient à la vie quelques minutes plus tard…
L’amour à mort est un film français réalisé par Alain Resnais d’après un scénario écrit par Jean Gruault. C’est un film particulièrement riche dans son propos. Le thème en est-il l’Amour, ou bien la mort, ou encore, comme le proposent certains analystes, la séparation ? De toute évidence, tout cela à la fois. Alain Resnais explore la confrontation du sentiment humain le plus fort, l’amour, avec la mort. Il propose plusieurs variations sur la façon dont nous envisageons ou conceptualisons la mort : Elisabeth et Simon, tous deux non-croyants, sont amis avec un couple de pasteurs (Fanny Ardant et André Dussolier) qui apportent des visions bien différentes. Quelques personnages secondaires l’abordent sous un angle encore différent. La forme du film est surprenante : Alain Resnais insère des plans musicaux non figuratifs, noirs avec quelques flocons épars. Polytonale et polyrythmique, la musique d’Hans Werner Henze sur ces plans démarre sur la note où le personnage du plan précédent a fini de parler. Ces plans laissent au spectateur le loisir d’imaginer ce que ne « diraient ni le dialogue, ni les gestes des personnages, ni les images » précise le cinéaste. Cela lui permet également de se libérer du carcan d’un déroulement classique du récit : il ne nous donne que l’essentiel (le « noir musical » peut survenir après un plan de quelques secondes seulement). Coté couleurs, le rouge symbolise l’amour et le noir la mort. Cette forme pourra toutefois rebuter certains spectateurs mais elle est très originale et personnelle, tout en étant au service de son contenu philosophique.
Elle:
Lui : 4 étoiles

Acteurs: Sabine Azéma, Pierre Arditi, Fanny Ardant, André Dussollier, Jean Dasté
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Remarque :
* Jean Gruault était coscénariste avec François Truffaut pour La Chambre verte (1978) qui traitait également de la mort face à l’amour.

L'amour à mortSabine Azéma et Pierre Arditi dans L’amour à mort de Alain Resnais.

L'amour à mortAndré Dussolier et Fanny Ardant dans L’amour à mort de Alain Resnais.

22 janvier 2021

La Belle Époque (2019) de Nicolas Bedos

La Belle époque (La Belle Époque)Victor, un sexagénaire désabusé, voit sa vie bouleversée le jour où Antoine, un brillant entrepreneur, lui propose une attraction d’un genre nouveau : mélangeant artifices théâtraux et reconstitution historique, cette entreprise propose à ses clients de replonger dans l’époque de leur choix. Victor choisit alors de revivre la semaine la plus marquante de sa vie : celle où, 40 ans plus tôt, il rencontra le grand amour…
La Belle Époque est le second long métrage écrit et réalisé par Nicolas Bedos. Après avoir mis en scène son couple, il met en scène son milieu social, un milieu bourgeois aisé très parisien où il est de bon ton de paraître désabusé et revenu de tout. Ses personnages principaux sont tous odieux et les dialogues ne sont qu’une suite de répliques vachardes. S’il n’y en avait que quelques-unes, ce serait amusant mais, en suite ininterrompue, cela devient consternant. Et quand il abandonne le registre de la méchanceté, Nicolas Bedos tombe dans la mièvrerie la plus plate, la fin en est embarrassante. Il avait pourtant réuni un beau plateau d’acteurs qui sont loin toutefois de se montrer sous leur meilleur jour. Le film a été bien reçu par une partie de la critique et a fait un tabac à la cérémonie des César de 2020.
Elle:
Lui : 2 étoiles

Acteurs: Daniel Auteuil, Guillaume Canet, Doria Tillier, Fanny Ardant, Pierre Arditi, Denis Podalydès
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La Belle époque (La Belle Époque)Doria Tillier et Daniel Auteuil dans La Belle époque (La Belle Époque) de Nicolas Bedos.

20 juillet 2020

Le Grand Alibi (2008) de Pascal Bonitzer

Le Grand alibiDans la demeure cossue d’un notable de province, la maîtresse de maison reçoit des convives pour le week-end. Pierre, médecin brillant et coureur impénitent, est venu accompagné de son épouse effacée ; il se retrouve sous le même toit qu’Esther, son amante. Il y a là également Philippe, écrivain alcoolique, et Marthe, une amie de la famille. Une invitée de dernière minute sème le trouble dans la maisonnée : il s’agit de Lea, une actrice italienne qui a eu une liaison passionnée avec Pierre…
Le Grand Alibi est l’adaptation du roman d’Agatha Christie, Le Vallon (The Hollow). Pascal Bonitzer a supprimé le personnage d’Hercule Poirot pour le remplacer par un policier plus « ordinaire ». La mise en place est un peu confuse, les personnages ont des relations particulières entre eux qui ne sont pas toujours faciles à percevoir. Certains personnages ne sont pas très bien définis, d’autres sont un peu trop outrés dans leurs particularités. Le personnage du policier est franchement raté. Malgré ces défauts, le film se regarde sans déplaisir, l’ensemble est assez léger. Le dénouement pourra toutefois laisser le spectateur perplexe.
Elle: 3 étoiles
Lui : 2 étoiles

Acteurs: Miou-Miou, Lambert Wilson, Valeria Bruni Tedeschi, Pierre Arditi, Anne Consigny
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Remarque :
* Ne pas confondre avec :
Le Grand alibi (Stage Fright) d’Alfred Hitchcock (1950). Pascal Bonitzer justifie cette appropriation d’un titre existant en arguant qu’il ne s’agit pas d’un bon film d’Hitchcock (!)
Le sens du titre est d’ailleurs obscur. Pascal Bonitzer l’explique ainsi : « Le titre s’est imposé à moi, car c’est le paradoxe même sur quoi le film se fonde, si l’on songe à la signification du mot alibi : être ailleurs. » (Le sens de cette explication ne s’est pas imposé à nous, je le crains.)

Le Grand alibiPierre Arditi, Anne Consigny et Matthieu Demy dans Le Grand alibi de Pascal Bonitzer.

18 septembre 2016

Smoking/No Smoking (1993) de Alain Resnais

Smoking/No SmokingDans une petite ville du nord de l’Angleterre, Celia Teasdale est la femme du directeur d’école, un homme renfrogné et alcoolique. Miles Coombes est le meilleur ami de son mari, sa femme volage Rowena alimente les commérages. Le jardinier de l’école, Lionel Hepplewick, propose d’arranger le jardin des Teasdale. Il fréquente Sylvie Bell, l’employé de maison des Teasdale… Smoking/No Smoking est adapté d’une pièce de l’anglais Alan Ayckbourn dont il conserve les deux grandes originalités : tous les rôles sont interprétés par seulement deux acteurs (5 pour Sabine Azéma et 4 pour Pierre Arditi) et l’histoire explore de nombreuses variantes suivant les grandes décisions prises par tel ou tel personnage. Pendant les quelque 5 heures que totalisent les deux films (qui peuvent être vus dans un ordre quelconque), il y a ainsi 14 variations. Smoking/No Smoking Elles aboutissent à des situations très différentes avec, à chaque fois, un développement intermédiaire (5 jours ou 5 semaines plus tard) et un épilogue (5 ans plus tard) toujours assez fort. Les dialogues écrits par Agnès Jaoui et Jean-Pierre Bacri apportent beaucoup d’humour à l’ensemble. Sabine Azéma et Pierre Arditi font tous deux une superbe performance, interprétant des personnages de styles très différents. L’ensemble est élégant et très plaisant. Smoking/No Smoking était indéniablement une entreprise hasardeuse mais se révèle être parfaitement réussi.
Elle: 4 étoiles
Lui : 5 étoiles

Acteurs: Sabine Azéma, Pierre Arditi
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Remarques :
* La pièce d’Alan Ayckbourn comportait seize variations et était prévue pour être jouée sur huit soirs consécutifs, deux variations par soir. Alain Resnais n’en a gardé que quatorze, deux variations jugées trop british ayant été écartées (une partie de cricket et une pièce médiévale).
* Alain Resnais adaptera deux autres pièces d’Alan Ayckbourn par la suite : Coeurs (2006) et Aimer, boire et chanter (2014).

Smoking / No smoking
Sabine Azéma et Pierre Arditi dans Smoking de Alain Resnais.

Smoking / No smoking
Pierre Arditi et Sabine Azéma dans No Smoking de Alain Resnais.

Smoking / No smoking
Sabine Azéma et Pierre Arditi dans No Smoking de Alain Resnais.

27 avril 2014

Vous n’avez encore rien vu (2012) de Alain Resnais

Vous n'avez encore rien vuUn dramaturge a laissé des instructions très précises à exécuter après sa mort. Il demande à une douzaine d’acteurs qui ont tous joué dans les versions successives de sa pièce Eurydice de venir dans sa maison. Là, une bande vidéo enregistrée du dramaturge leur demande de visionner une mise en scène de la même pièce par une jeune troupe de comédiens… Quel que soit le jugement que l’on porte sur Vous n’avez encore rien vu, il est indéniable qu’Alain Resnais avait encore, à 89 ans, les moyens de nous surprendre. L’idée est fondre en seul film plusieurs interprétations d’une même pièce de Jean Anouilh (1). Abolissant la frontière de l’écran, les acteurs présents interviennent pour donner leur propre version. Ce sont ainsi trois versions qui se s’entrecroisent et se superposent, Resnais ayant fait l’assemblage final qu’au moment du montage. Le début n’est pas tout à fait convaincant, le film étant alors presque irritant mais, alors qu’une version s’impose d’elle-même, le film gagne en intensité. On mesure alors tout le talent du couple formé par Pierre Arditi et Sabine Azéma qui nous font totalement oublier qu’ils ont trois fois l’âge de leurs personnages et rendent bien pâles les autres interprètes. Mais on se retrouve alors à regarder une pièce de Anouilh et c’est un peu la limite de l’exercice : l’assemblage des trois versions est un beau challenge de réalisation et surtout de montage mais cela apporte t-il au spectateur autre chose qu’une comparaison ? Certes, cela montre qu’une histoire forte peut s’affranchir du temps et même de l’espace mais on peut le prouver avec une seule mise en scène épurée. Surprenant et étonnant, Vous n’avez encore rien vu nous laisse sur des impressions un peu mitigées mais reste un plaisir à regarder.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Pierre Arditi, Sabine Azéma, Mathieu Amalric, Lambert Wilson, Anne Consigny, Anny Duperey, Hippolyte Girardot, Michel Piccoli, Denis Podalydès, Michel Robin, Michel Vuillermoz
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Remarque :
La jeune troupe est la Compagnie de la Colombe. Cette partie a été entièrement filmée et mise en scène par Bruno Podalydès de façon totalement indépendante. Alain Resnais n’en a vu les images qu’au moment du montage.

(1) Il s’agit de la pièce Eurydice, écrite par Jean Anouilh en 1942, sous l’Occupation. Le film s’inspire également de la pièce Cher Antoine ou l’amour raté (écrite en 1969) pour la partie du dramaturge mort qui réunit ses principaux acteurs dans sa demeure.

Vous n'avez encore rien vu
Lambert Wilson, Anne Consigny, Mathieu Amalric, Sabine Azéma et Pierre Arditi dans Vous n’avez encore rien vu de Alain Resnais.

26 septembre 2012

Mon oncle d’Amérique (1980) de Alain Resnais

Mon oncle d'AmériqueMon oncle d’Amérique est basé sur les recherches d’Henri Laborit sur le comportement humain qu’il voit influencé par quatre éléments : la subsistance, la récompense, la punition (qui peut engendrer la lutte ou la fuite) et l’inhibition. Alain Resnais illustre son propos avec le parcours professionnel et sentimental de trois personnages, deux hommes et une femme. La construction est élégante : récits et exposé des théories sont subtilement entremêlés, avec une belle utilisation de la voix-off ; Alain Resnais sait en outre trouver la juste distanciation pour attiser notre intérêt. Plus que le récit en lui-même, c’est ici la démarche intellectuelle qui importe mais le film reste très facilement abordable. Seul un grand réalisateur comme Alain Resnais pouvait réussir à éviter tous les travers et trouver l’équilibre parfait. Bien entendu, un tel film pourra être apprécié diversement, trop didactique pour les uns, critiquable du fait des théories exposées pour les autres (le film fut assez mal reçu par les milieux scientifiques). Mais il n’est nul besoin d’adhérer pleinement aux théories de Laborit pour apprécier le film, Mon oncle d’Amérique est enthousiasmant à la fois par sa forme et aussi en tant que film qui stimule la réflexion.
Elle: 4 étoiles
Lui : 5 étoiles

Acteurs: Gérard Depardieu, Nicole Garcia, Roger Pierre, Nelly Borgeaud, Pierre Arditi
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Remarque :
Les deux petites îles bretonnes du film Mon oncle d’Amérique sont les îles Logoden, dans le Golfe du Morbihan. L’une des deux est effectivement privée. Détail amusant : le nom Logoden est dérivé du breton Logod qui signifie « les souris ».

Mon oncle d'Amérique

29 juin 2012

Bancs publics – Versailles rive droite (2009) de Bruno Podalydès

Bancs publicsFace à un immeuble de bureaux, un homme a mis sa fenêtre une large  banderole : « Homme seul »… Tel est le point de départ de Bancs publics (Versailles rive droite), le troisième et ultime film de la trilogie de Bruno Podalydès dite des « gares de Versailles ». Cette fois, il est totalement sur le registre de l’humour, le film étant une succession de saynètes à peine reliées par un fil conducteur. L’humour s’installe doucement, lors de la première partie dans les bureaux, et s’intensifie au fur et à mesure que le film avance. Dans le square, nous avons une succession de situations jouant sur les rapports humains et la dernière partie, dans le magasin de bricolage, est une suite ininterrompue de mini-scènes utilisant beaucoup nos rapports aux objets (et aux outils !) D’une manière générale, la quantité de gags est impressionnante, c’est un humour qui semble jouer avec l’absurde mais en réalité toutes les situations sont plausibles, on peut les rencontrer dans la vie réelle. Le film nous donne un recul énorme et c’est alors qu’elles nous paraissent absurdes voire anachroniques. Le type d’humour est assez proche de celui du regretté Raymond Devos. L’humour très fin, parfois par petites touches, le jeu avec les objets, la petite dose de poésie, tout cela nous fait aussi inévitablement penser à Jacques Tati. La liste des acteurs qui ont participé est impressionnante, chacun apportant son jeu personnel ce qui donne au film une grande richesse. Bancs publics (Versailles rive droite) n’a pas eu le succès qu’il méritait, c’est dommage car c’est une petite merveille d’humour.
Elle:
Lui : 5 étoiles

Acteurs: Denis Podalydès, Florence Muller, Samir Guesmi, Olivier Gourmet, Bruno Podalydès
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Liste des acteurs les plus connus ayant participé :
Mathieu Amalric, Pierre Arditi, Michel Aumont, Josiane Balasko, Didier Bourdon, Bernard Campan, Micheline Dax, Catherine Deneuve, Julie Depardieu, Emmanuelle Devos, Vincent Elbaz, Nicole Garcia, Hippolyte Girardot, Chantal Lauby, Pascal Légitimus, Thierry Lhermitte, Michael Lonsdale, Chiara Mastroianni, Benoît Poelvoorde, Catherine Rich, Claude Rich, Elie Semoun, Bruno Solo

Ce film fait partie d’une trilogie de Bruno Podalydès portant le nom des gares de Versailles :
Versailles Rive Gauche (1992), court-métrage de 45 mn
Dieu seul me voit – Versailles-Chantiers (1998) série de 6 x 1h tournée en 1996 ramenée à 2 heures pour la sortie en salles en 1998.
Bancs publics – Versailles Rive Droite (2009)