9 mai 2023

Les Jeunes Amants (2021) de Carine Tardieu

Les jeunes amantsShauna, 70 ans, divorcée, libre et indépendante, a mis sa vie amoureuse de côté. Elle est cependant troublée par la présence de Pierre, cet homme de 45 ans qu’elle avait tout juste croisé des années plus tôt. Et contre toute attente, Pierre, marié et père de famille, ne voit pas en elle « une femme d’un certain âge », mais une femme, désirable, qu’il n’a pas peur d’aimer…
Les Jeunes Amants est un film français réalisé par Carine Tardieu. Le film aurait dû être tourné par Sólveig Anspach, décédée en août 2015. Il raconte l’histoire d’amour que la mère de Sólveig avait vécue tardivement avec un médecin bien plus jeune qu’elle. Deux jours avant sa mort, Sólveig a demandé à sa co-scénariste Agnès de Sacy de lui faire la promesse que ce projet voie le jour, et qu’il soit réalisé par une femme. Carine Tardieu a fait preuve de beaucoup de délicatesse dans sa mise en scène. Le choix des deux interprètes était important et Fanny Ardant était sans nul doute l’actrice idéale pour apporter tant de douceur, tout comme Melvil Poupaud dont le personnage peut paraître toutefois trop parfait, idéal sans défaut. C’est en tous cas une histoire surprenante.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Fanny Ardant, Melvil Poupaud, Cécile de France, Florence Loiret Caille, Sharif Andoura
Voir la fiche du film et la filmographie de Carine Tardieu sur le site IMDB.
Voir la fiche du film sur AlloCiné.

Les jeunes amantsMelvil Poupaud et Fanny Ardant dans Les jeunes amants de Carine Tardieu.

Les jeunes amantsCécile de France et Melvil Poupaud dans Les jeunes amants de Carine Tardieu.

29 novembre 2022

Le Paltoquet (1986) de Michel Deville

Le PaltoquetDans le bar français d’une ville portuaire coloniale, quatre hommes se retrouvent chaque jour pour jouer au bridge. Un soir, leur partie est interrompue par le commissaire de police ; il enquête sur le meurtre d’un voyageur inconnu dans un hôtel de passe voisin…
Le Paltoquet est un film français écrit et réalisé par Michel Deville. Il s’inspire du roman On a tué pendant l’escale de Franz-Rudolph Falk (pseudonyme de Philippe du Puy de Clinchamps). C’est un film qui nous surprend par sa forme, d’une grande abstraction, aux accents brechtiens, et nous séduit par la brillance de ses dialogues et de son interprétation. C’est un huis-clos, le bar est en fait un vaste hangar vide avec une unique table et un grand hamac, et Michel Deville parvient à insérer ponctuellement d’autres lieux avec une grande élégance de mouvements de caméra. Du grand art. La musique est utilisée pour ponctuer ou même annoncer l’arrivée d’un personnage. L’ensemble est stylisé, aérien. Les jeux de mots fusent. L’intrigue policière n’est pas le plus important mais joue avec le fait que chacun peut être coupable ou victime. Le fond du propos est plutôt sur l’obsession et le fantasme, avec un épilogue buñuellien. L’interprétation est parfaite, le plus remarquable de tous est certainement Michel Piccoli (Le Paltoquet, c’est lui) dans un personnage étrange aux multiples facettes. Un film surprenant, brillant et espiègle, qui pourra toutefois dérouter…
Elle:
Lui : 5 étoiles

Acteurs: Michel Piccoli, Fanny Ardant, Claude Piéplu, Jean Yanne, Daniel Auteuil, Richard Bohringer, Philippe Léotard, Jeanne Moreau, Thuy An Luu
Voir la fiche du film et la filmographie de Michel Deville sur le site IMDB.
Voir la fiche du film sur AlloCiné.

Voir les autres films de Michel Deville chroniqués sur ce blog…
Voir les livres sur Michel Deville

Le PaltoquetJeanne Moreau, Michel Piccoli, Richard Bohringer, Jean Yanne, Fanny Ardant, Daniel Auteuil et Claude Piéplu dans Le Paltoquet de Michel Deville.

8 juin 2022

L’amour à mort (1984) de Alain Resnais

L'amour à mortElisabeth (Sabine Azéma) et Simon (Pierre Arditi) s’aiment profondément depuis quelques mois seulement. Soudainement, Simon meurt. La mort est constatée par un médecin. Pourtant il revient à la vie quelques minutes plus tard…
L’amour à mort est un film français réalisé par Alain Resnais d’après un scénario écrit par Jean Gruault. C’est un film particulièrement riche dans son propos. Le thème en est-il l’Amour, ou bien la mort, ou encore, comme le proposent certains analystes, la séparation ? De toute évidence, tout cela à la fois. Alain Resnais explore la confrontation du sentiment humain le plus fort, l’amour, avec la mort. Il propose plusieurs variations sur la façon dont nous envisageons ou conceptualisons la mort : Elisabeth et Simon, tous deux non-croyants, sont amis avec un couple de pasteurs (Fanny Ardant et André Dussolier) qui apportent des visions bien différentes. Quelques personnages secondaires l’abordent sous un angle encore différent. La forme du film est surprenante : Alain Resnais insère des plans musicaux non figuratifs, noirs avec quelques flocons épars. Polytonale et polyrythmique, la musique d’Hans Werner Henze sur ces plans démarre sur la note où le personnage du plan précédent a fini de parler. Ces plans laissent au spectateur le loisir d’imaginer ce que ne « diraient ni le dialogue, ni les gestes des personnages, ni les images » précise le cinéaste. Cela lui permet également de se libérer du carcan d’un déroulement classique du récit : il ne nous donne que l’essentiel (le « noir musical » peut survenir après un plan de quelques secondes seulement). Coté couleurs, le rouge symbolise l’amour et le noir la mort. Cette forme pourra toutefois rebuter certains spectateurs mais elle est très originale et personnelle, tout en étant au service de son contenu philosophique.
Elle:
Lui : 4 étoiles

Acteurs: Sabine Azéma, Pierre Arditi, Fanny Ardant, André Dussollier, Jean Dasté
Voir la fiche du film et la filmographie de Alain Resnais sur le site IMDB.

Voir les autres films de Alain Resnais chroniqués sur ce blog…
Voir les livres sur Alain Resnais

Remarque :
* Jean Gruault était coscénariste avec François Truffaut pour La Chambre verte (1978) qui traitait également de la mort face à l’amour.

L'amour à mortSabine Azéma et Pierre Arditi dans L’amour à mort de Alain Resnais.

L'amour à mortAndré Dussolier et Fanny Ardant dans L’amour à mort de Alain Resnais.

22 janvier 2021

La Belle Époque (2019) de Nicolas Bedos

La Belle époque (La Belle Époque)Victor, un sexagénaire désabusé, voit sa vie bouleversée le jour où Antoine, un brillant entrepreneur, lui propose une attraction d’un genre nouveau : mélangeant artifices théâtraux et reconstitution historique, cette entreprise propose à ses clients de replonger dans l’époque de leur choix. Victor choisit alors de revivre la semaine la plus marquante de sa vie : celle où, 40 ans plus tôt, il rencontra le grand amour…
La Belle Époque est le second long métrage écrit et réalisé par Nicolas Bedos. Après avoir mis en scène son couple, il met en scène son milieu social, un milieu bourgeois aisé très parisien où il est de bon ton de paraître désabusé et revenu de tout. Ses personnages principaux sont tous odieux et les dialogues ne sont qu’une suite de répliques vachardes. S’il n’y en avait que quelques-unes, ce serait amusant mais, en suite ininterrompue, cela devient consternant. Et quand il abandonne le registre de la méchanceté, Nicolas Bedos tombe dans la mièvrerie la plus plate, la fin en est embarrassante. Il avait pourtant réuni un beau plateau d’acteurs qui sont loin toutefois de se montrer sous leur meilleur jour. Le film a été bien reçu par une partie de la critique et a fait un tabac à la cérémonie des César de 2020.
Elle:
Lui : 2 étoiles

Acteurs: Daniel Auteuil, Guillaume Canet, Doria Tillier, Fanny Ardant, Pierre Arditi, Denis Podalydès
Voir la fiche du film et la filmographie de Nicolas Bedos sur le site IMDB.
Voir la fiche du film sur AlloCiné.

Voir les autres films de Nicolas Bedos chroniqués sur ce blog…

La Belle époque (La Belle Époque)Doria Tillier et Daniel Auteuil dans La Belle époque (La Belle Époque) de Nicolas Bedos.

27 juin 2020

Perdrix (2019) de Erwan Le Duc

PerdrixDans un petit village des Vosges, Pierre Perdrix est un capitaine de gendarmerie de 37 ans installé dans une existence routinière. De passage dans la région, Juliette se fait voler sa voiture par une bande de nudistes révolutionnaires qui prônent le renoncement au superflu et sèment le trouble dans la région en dépouillant les gens. La jeune femme fantasque et fougueuse va bouleverser sa vie…
Erwan Le Duc a écrit et réalisé Perdrix, une comédie sentimentale fortement teintée d’humour qui est son premier long métrage. Il y mêle habilement le saugrenu et la mélancolie ; les petits questionnements existentiels arrivent de façon inattendue. L’humour s’appuie sur toute une galerie de personnages, tous montrant un caractère bien particulier. Le style a parfois été comparé aux films de Wes Anderson, à juste titre. Perdrix est une belle réussite, un film très original, surprenant et très amusant.
Elle: 4 étoiles
Lui : 4 étoiles

Acteurs: Swann Arlaud, Maud Wyler, Fanny Ardant, Nicolas Maury
Voir la fiche du film et la filmographie de Erwan Le Duc sur le site IMDB.
Voir la fiche du film sur AlloCiné.

PerdrixSwann Arlaud et Maud Wyler et Fanny Ardant dans Perdrix de Erwan Le Duc.

PerdrixLa famille Perdrix au grand complet :
Fanny Ardant, Nicolas Maury, Patience Munchenbach et Swann Arlaud dans Perdrix de Erwan Le Duc.

22 décembre 2019

Roman de gare (2007) de Claude Lelouch

Roman de gareUne romancière à succès en quête de personnages pour son nouveau roman, un tueur en série qui vient de s’évader, une coiffeuse qui se fait plaquer par son fiancé…
Tels sont les personnages qui ouvrent le quarantième film de Claude Lelouch qui se plaît à brouiller les pistes et à nous mener en bateau (pardon pour ce jeu de mots facile). Le réalisateur, dont les films précédents avaient plutôt déçu, semble avoir retrouvé toute sa verve et son brio pour filmer cette histoire de façon brillante et enlevée. La mise en place nous intrigue et le déroulé du récit nous captive. Fanny Ardant est en demi-teinte mais Dominique Pinon et Audrey Dana font une belle performance. Roman de gare a été bien accueilli par la critique qui l’a presque unanimement décrit comme le meilleur film de Claude Lelouch depuis de longues années.
Elle: 4 étoiles
Lui : 4 étoiles

Acteurs: Dominique Pinon, Fanny Ardant, Audrey Dana, Michèle Bernier, Myriam Boyer, Zinedine Soualem
Voir la fiche du film et la filmographie de Claude Lelouch sur le site IMDB.
Voir la fiche du film sur AlloCiné.

Voir les autres films de Claude Lelouch chroniqués sur ce blog…
Voir les livres sur Claude Lelouch

Remarques :
* Après l’échec de son précédent film Le Courage d’aimer, s’estimant mal-aimé par la critique, Claude Lelouch a réalisé ce film sous un pseudonyme, celui d’Hervé Picard, afin de se dissimuler auprès des médias. Lorsque le festival de Cannes 2007 a décidé de lui rendre un hommage à l’occasion de ses 50 ans de cinéma, il s’est senti obligé de lever le secret. Le film a ainsi été présenté en sélection officielle hors compétition.

Roman de gareDominique Pinon et Fanny Ardant dans Roman de gare de Claude Lelouch.

20 juillet 2019

Il divo (2008) de Paolo Sorrentino

Titre original : « Il divo – La spettacolare vita di Giulio Andreotti »

Il divoRome, avril 1991. Le président du Conseil Giulio Andreotti forme son septième gouvernement. Mais il va devoir faire face à des défections dans son propre camp et rendre des comptes sur les nombreux soupçons qui pèsent sur lui, notamment sur ses liens supposés avec la Mafia…
Il divo (littéralement « le Divin ») est l’un des surnoms donnés à Giulio Andreotti, personnalité influente de la Démocratie chrétienne qui fut au centre de la vie politique italienne pendant quatre décennies. Paolo Sorrentino nous retrace les toutes dernières années de sa gouvernance avec une évidente envie de virtuosité : il use et abuse d’effets de cadrages, de montage et d’effets sonores qui ne semblent pas convenir au sujet et lassent très rapidement. Le rythme est très enlevé mais cela devient un problème : à moins d’être très au fait de la politique italienne, le spectateur est submergé sous un torrent d’informations. La consultation en catastrophe de la fiche Wikipédia sur Andreotti (une fiche au demeurant un peu chargée) n’a rien arrangé : il y a trop de noms et d’affaires à mémoriser, on est rapidement perdu. Il ne nous reste qu’à admirer la belle prestation de Toni Servillo, totalement impénétrable et renfermé sur lui-même, mais, là encore, sans connaitre l’homme politique, il est difficile de savoir si cette personnification est outrancière ou pas. Paolo Sorrentino n’enquête pas, il rapporte seulement mais il le fait de façon si satirique que son film ne peut être vu que comme une dénonciation de la corruption des hommes politiques. Malgré ses aspects tape-à-l’œil, le film a été plutôt louangé par la critique à sa sortie. Moins par le public…
Elle: 2 étoiles
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Toni Servillo, Flavio Bucci, Carlo Buccirosso, Giorgio Colangeli, Fanny Ardant
Voir la fiche du film et la filmographie de Paolo Sorrentino sur le site IMDB.
Voir la fiche du film sur AlloCiné.

Voir les autres films de Paolo Sorrentino chroniqués sur ce blog…

Il divo
Paolo Sorrentino (entre les deux drapeaux) règle la scène de la rencontre Andreotti-Gorbatchev. Toni Servillo (à gauche) sur le tournage de Il divo de Paolo Sorrentino.

Remarque :
Finalement, nous aurions dû lire le dossier de presse avant de voir le film car il donne des informations qu’il est préférable de connaitre auparavant. Je le reproduis donc ci-dessous (pris sur Allociné) :

« A Rome, à l’aube, quand tout le monde dort, il y a un homme qui ne dort pas. Cet homme s’appelle Giulio Andreotti. Il ne dort pas, car il doit travailler, écrire des livres, mener une vie mondaine et en dernière analyse, prier. Calme, sournois, impénétrable, Andreotti est le pouvoir en Italie depuis quatre décennies. Au début des années quatre-vingt-dix, sans arrogance et sans humilité, immobile et susurrant, ambigu et rassurant, il avance inexorablement vers son septième mandat de Président du Conseil.
A bientôt 70 ans, Andreotti est un gérontocrate qui, à l’instar de Dieu, ne craint personne et ne sait pas ce qu’est la crainte obséquieuse. Habitué comme il l’est à voir cette crainte peinte sur le visage de tous ses interlocuteurs. Sa satisfaction est froide et impalpable. Sa satisfaction, c’est le pouvoir. Avec lequel il vit en symbiose. Un pouvoir comme il l’aime, figé et immuable depuis toujours. Où tout, les batailles électorales, les attentats terroristes, les accusations infamantes, glisse sur lui au fil des ans sans laisser de trace.
Il reste insensible et égal à lui-même face à tout. Jusqu’à ce que le contre-pouvoir le plus fort de ce pays, la Mafia, décide de lui déclarer la guerre. Alors, les choses changent. Peut-être même aussi pour l’inoxydable et énigmatique Andreotti. Mais, et c’est là la question, les choses changent ou n’est-ce qu’une apparence ? Une chose est certaine : il est difficile d’égratigner Andreotti, l’homme qui mieux que nous tous, sait se mouvoir dans le monde. »

3 février 2019

La Femme d’à côté (1981) de François Truffaut

La Femme d'à côtéPropriétaire d’un club de tennis de la région de Grenoble, Madame Jouve raconte un fait divers : Bernard et Arlette Coudray menaient une vie tranquille jusqu’à l’installation de nouveaux voisins, Philippe et Mathilde Bauchard. En fait, Bernard et Mathilde se connaissaient déjà…
La Femme d’à côté est l’avant-dernier film de François Truffaut qui renoue ici avec les histoires d’amour-passion. L’amour chez Truffaut est souvent un sentiment violent, qui fait perdre le contrôle de soi même, qui estropie, qui peut même mener à la folie (Adèle H.) C’est encore le cas dans cette histoire que le réalisateur résume par cette phrase qu’il met dans la bouche de Madame Jouve à la fin du film : « Ni avec toi, ni sans toi ». Truffaut  traite l’amour comme une maladie, de celles dont on ne guérit pas. Cela ne l’empêche pas d’avoir beaucoup de délicatesse avec ses personnages. Fanny Ardant et Gérard Depardieu font un couple très fort, malgré un jeu tout en retenue ; on a parfois l’impression d’entendre Truffaut par la bouche de Depardieu, qui a ici la même diction placide que son réalisateur. Le film est aussi porté par la musique, belle et douloureuse, de Georges Delerue.
Elle: 4 étoiles
Lui : 4 étoiles

Acteurs: Gérard Depardieu, Fanny Ardant, Henri Garcin, Michèle Baumgartner, Véronique Silver
Voir la fiche du film et la filmographie de François Truffaut sur le site IMDB.

Voir les autres films de François Truffaut chroniqués sur ce blog…

Voir les livres sur François Truffaut

La femme d'à côté
Gérard Depardieu, Michèle Baumgartner, Henri Garcin et Fanny Ardant dans La Femme d’à côté de François Truffaut.

27 septembre 2018

Lola Pater (2017) de Nadir Moknèche

Lola PaterA la mort de sa mère, Zino part à la recherche de son père qu’il n’a pas vraiment connu. A l’adresse donnée par le notaire, il ne trouve qu’une femme Lola qui donne des cours de danse orientale…
Ecrit et réalisé par le franco-algérien Nadir Moknèche, Lola Pater aborde un sujet assez délicat à traiter justement : le changement de sexe. Il fait preuve de beaucoup de délicatesse pour décrire cette relation père-fils si particulière et montre une certaine mélancolie. Il trouve un parfait équilibre et distille de belles doses d’humour sans utiliser, et c’est cela qui est remarquable, la caricature. Fanny Ardant est superbe dans ce rôle complexe ; elle nous émeut magnifiquement. Tewfik Jallab donne une bonne intensité à son personnage et le réalisateur Nadir Moknèche soigne ses seconds rôles. Une belle réussite.
Elle: 4 étoiles
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Fanny Ardant, Tewfik Jallab, Nadia Kaci, Lucie Debay, Lubna Azabal
Voir la fiche du film et la filmographie de Nadir Moknèche sur le site IMDB.

Lola Pater
Tewfik Jallab et Fanny Ardant dans Lola Pater de Nadir Moknèche.