19 mars 2015

On a volé un tram (1954) de Luis Buñuel

Titre original : « La ilusión viaja en tranvía »

On a volé un tramDépités de voir le tramway qu’ils viennent de réparer brillamment envoyé à la casse, deux employés de la Compagnie des Transports de Mexico décident de lui faire faire un dernier voyage… On a volé un tram est réalisé par Buñuel dans sa période mexicaine, juste avant La Vie Criminelle d’Archibald de la Cruz. Le réalisateur précise en exergue qu’il s’agit là d’une « petite histoire », sans grand importance en soi mais qui fait partie d’un tout, la vie de la grande métropole mexicaine. C’est une comédie, assez amusante. S’il y a bien quelques petites piques lancées contre le mauvais fonctionnement de l’administration, l’inflation, la corruption ou même sur la religion, elles sont légères. Le ton n’est pas mordant. Luis Buñuel n’a, semble t-il, pas participé à l’écriture du scénario. On a volé un tram est indéniablement un film mineur dans sa filmographie mais, avec ses scènes hautes en couleur, reste plaisant à regarder.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Lilia Prado, Carlos Navarro, Fernando Soto, Agustín Isunza
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On a volé un tram (1954) de Luis Buñuel
Carlos Navarro, Lilia Prado et Fernando Soto dans On a volé un tram de Luis Bunuel

25 janvier 2015

Le Chevalier de Maupin (1967) de Mauro Bolognini

Titre original : « Madamigella di Maupin »

Mademoiselle de MaupinAu XVIIIe siècle, Magdeleine de Maupin, déguisée en abbé, est envoyée par son père au couvent pour la protéger de l’invasion des troupes hongroises. La jeune fille préfère toutefois prendre sa liberté pour rencontrer l’amour. Prise pour un jeune garçon, elle est enrôlée de force par un fougueux capitaine du roi… Cette adaptation du roman de Théophile Gautier Mademoiselle de Maupin est l’unique film d’aventures de Mauro Bolognini. Cette histoire, qui évoque quelque peu le Chevalier d’Eon, est un divertissement léger et assez plaisant à condition de faire preuve d’imagination : aucun effort n’ayant été fait pour travestir un tant soit peu la belle Catherine Spaak en homme ou même en jeune garçon efféminé, on se demande par quel mécanisme mental les autres personnages peuvent ne pas voir qu’il s’agit d’une femme (l’habit était certes plus important à cette époque qu’aujourd’hui, la robe était certainement un élément indissociable de la féminité et inversement, les perruques gênaient-elles à l’identification des sexes ?) Toutes ces réflexions intérieures nous font perdre un peu le fil de l’histoire qui, fort heureusement, n’est guère complexe. Robert Hossein, auréolé du succès d’Angélique Marquise des anges, était un choix sans doute assez facile pour le rôle du séducteur plein de bravoure mais semble ne s’être investi qu’assez mollement dans ce personnage assez pataud. Le Chevalier de Maupin est le premier film en couleurs de Bolognini et l’image est très belle ; le meilleur du film se situe certainement là.
Elle:
Lui : 2 étoiles

Acteurs: Catherine Spaak, Robert Hossein, Tomas Milian
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Remarques :
* Le film aurait eu quelques soucis avec la censure. Pourtant, et en cherchant bien, un seul plan semble pouvoir affoler les sens d’une personne émotive (Catherine Spaak, sortant du bain, vue nue de dos une fraction de seconde dans le reflet d’une flaque d’eau)…
* Le film est de toute évidence post-synchronisé, cela se sent.
* Catherine Spaak joue le rôle d’une mère supérieure dans un remake pour la télévision (RAI en Italie et TF1 en France) : Julie, chevalier de Maupin (2004) avec Sarah Biasini (la fille de Romy Schneider) dans le rôle principal.

Chevalier
Robert Hossein et Catherine Spaak déguisée en garçon dans Le Chevalier de Maupin (1967) de Mauro Bolognini

Le Chevalier de Maupin de Mauro Bolognini
Catherine Spaak déguisée en garçon (si!) et Tomas Milian dans Le Chevalier de Maupin (1967) de Mauro Bolognini

22 janvier 2015

Le Couple invisible (1937) de Norman McLeod

Titre original : « Topper »

Le couple invisibleMarion et George forment un couple de riches oisifs qui mènent une vie de plaisir. Tués sur le coup dans un accident, ils deviennent des fantômes et doivent accomplir au moins une bonne action pour être acceptés au ciel. Ils décident de changer la vie morne et terne de Monsieur Topper, banquier de son état… L’histoire de Topper est tirée d’un roman de Thorne Smith. L’idée du producteur Hal Roach est de faire un film dans le style de The Thin Man qui avait rencontré un grand succès, c’est-à-dire une comédie légère basée sur un couple fantasque et frivole. L’ensemble est très amusant, bien enlevé, avec de beaux effets de transparence ou d’apparition/disparition des personnages. Si Cary Grant est un peu retenu dans son jeu, Constance Bennett est absolument délicieuse mais le plus remarquable est sans doute Roland Young dans le rôle du banquier qui rêve de s’émanciper. Topper remporta un grand succès qui suscita la mise en production de deux suites. Pour des raisons que j’ignore, les critiques ont tendance à bouder cette comédie. Ils ont tort car elle nous fait vraiment passer un bon moment.
Elle:
Lui : 4 étoiles

Acteurs: Constance Bennett, Cary Grant, Roland Young, Billie Burke
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Remarques :
* Initialement, le projet était prévu avec Jean Harlow dans le rôle de Marion et W.C. Fields dans le rôle de Topper mais aucun des deux n’étaient libres.
* Lana Turner (alors âgée de 16 ans) apparaît dans un petit rôle de figuration (une cliente du night-club).
* Topper fut (hélas) le premier film à être colorisé en 1985.
* Mrs. Stuyvesant est interprétée par Hedda Hopper,  l’infâme chroniqueuse ultra-réactionnaire et colporteuse de ragots (concurrente de Louella Parsons). Elle débutera sa chronique l’année suivante alors que sa carrière d’actrice marque le pas.

Suites :
1) Fantômes en croisière (Topper takes a trip) de Norman Z. McLeod (1938) avec Constance Bennett, Roland Young mais sans Cary Grant.
2) Le Retour de Topper (Topper returns) de Roy Del Ruth (1941) avec Joan Blondell et Roland Young.
En outre, Topper a été repris plusieurs fois à la télévision.

Le Couple invisible (1937) de Norman Z. McLeod
(de g. à d.) Roland Young, Cary Grant et Constance Bennett dans Topper.

Le Couple invisible (1937) de Norman Z. McLeod
Au début de Topper, Constance Bennett et Cary Grant se sont endormis dans cette superbe voiture qui a été dessinée par Bohman & Schwartz sur le châssis d’une Buick 1936. Il s’agit d’un modèle unique. En outre, un deuxième volant face au passager a été placé de telle sorte qu’il ne puisse être vu par la caméra afin de donner l’impression, dans certaines scènes, qu’elle roule sans conducteur (ou plus exactement avec un conducteur invisible…)

13 janvier 2015

Quatre au paradis (1938) de Michael Curtiz

Titre original : « Four’s a Crowd »

Quatre au paradisExpert en matière de public relations, Bob Lansford est prêt à tout pour avoir pour client le millionnaire Dillingwell. De son côté, la journaliste Jean Christy veut tout faire pour sauver son journal dirigé par le mollasson Buckley qui fréquente la petite fille de Dillingwell… Inquiet de se retrouvé cantonné aux rôles d’action tels que Robin des Bois, Errol Flynn demanda à la Warner de le faire jouer dans d’autres types de films. Four’s a Crowd est une comédie screwball (1) dont l’histoire est hélas un peu confuse. Errol Flynn y montre certes des talents pour la comédie mais c’est Rosalind Russell (empruntée à la M.G.M.) qui lui vole la vedette, montrant comme toujours une belle présence à l’écran. Olivia de Havilland est dans un rôle de jeune ingénue, comme ce fut souvent le cas au début de sa carrière (elle n’a alors que 21 ans). On ne retrouve pas ici les dialogues enlevés qui sont le bonheur du genre mais le film a de bons moments ; la fin est particulièrement réussie. Hélas pour Flynn, le film ne connut pas le succès espéré ce qui conforta la Warner à l’employer pour d’autres films d’action.
Elle:
Lui : 2 étoiles

Acteurs: Errol Flynn, Olivia de Havilland, Rosalind Russell, Patric Knowles, Walter Connolly
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Four's a Crowd de Michael Curtiz
(de g. à d.) Patric Knowles, Olivia de Havilland, Rosalind Russell et Errol Flynn, le quatuor de Four’s a Crowd de Michael Curtiz.

(1) Le terme screwball désigne un genre de comédies américaines qui fut très populaire entre 1934 et 1942 à base de situations saugrenues, de dialogues enlevés et utilisant le plus souvent les rapports homme/femme comme ressort de l’humour.

23 décembre 2014

Avanti! (1972) de Billy Wilder

Avanti!Un industriel américain se rend en catastrophe en Italie pour rapatrier le corps de son père décédé lors de vacances sur la petite île d’Ischia en face de Naples. Il va y découvrir une facette de la vie de son père dont il ne soupçonnait pas l’existence… Adapté d’une pièce de Samuel Taylor(1), Avanti! est une amusante comédie romantique teintée de satire sociale. Le scénario est remarquablement écrit, tout s’y imbrique parfaitement pour un déroulement savoureux. Il y a là beaucoup d’humour, de belles répliques. L’histoire joue avec les stéréotypes nationaux ; le puritanisme et le pouvoir sont passés sur le grill. Au début des années soixante-dix, le film fut un échec commercial, jugé trop classique par la critique. Peu nous importe aujourd’hui car Avanti! est un film franchement délicieux.
Elle:
Lui : 5 étoiles

Acteurs: Jack Lemmon, Juliet Mills, Clive Revill, Edward Andrews
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(1) Billy Wilder avait auparavant adapté une autre pièce de Samuel Taylor : Sabrina (1954).

Avanti de Billy Wilder
Jack Lemmon et Juliet Mills dans Avanti! de Billy Wilder (le personnage joué par Juliet Mills suit un régime car elle se trouve trop grosse, elle prend « juste une bouchée… pour goûter »).

1 décembre 2014

La Chasse à l’homme (1964) de Edouard Molinaro

La chasse à l'hommeAntoine Monteil doit se rendre à son mariage au grand dam de son ami qui essaie de l’en dissuader… « Le mariage est un piège », tel semble être le leitmotiv de cette comédie à sketches d’Edouard Molinaro. Ici, les jeunes filles en fleurs n’ont qu’une idée en tête : mettre le grappin sur un homme. Cette attaque gentiment subversive (du moins pour l’époque) contre l’institution du mariage se fait sans misogynie excessive, l’histoire de base a d’ailleurs été écrite par une femme, France Roche. Les dialogues sont de Michel Audiard. Le premier sketch avec Jean-Paul Belmondo en voyou rangé mis au pas par Marie Dubois n’est que moyennement réussi. Le second en revanche (avec Micheline Presle, Catherine Deneuve, Bernard Blier) l’est beaucoup plus et les dialogues d’Audiard y sont riches en répliques brillantes. Le meilleur du film est là. La suite est plaisante avec Françoise Dorléac qui joue la fofolle, façon L’Homme de Rio avec toutefois un peu moins de réussite. Comme beaucoup de films à sketches, La chasse à l’homme est un peu inégal mais reste divertissant.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Jean-Claude Brialy, Françoise Dorléac, Claude Rich, Jean-Paul Belmondo, Marie Laforêt, Catherine Deneuve, Marie Dubois, Micheline Presle, Francis Blanche, Bernard Blier
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La Chasse à l'homme d'Edouard Molinaro
Françoise Dorléac et Jean-Claude Brialy

Homonyme :
Chasse à l’homme (Man Hunt) de Fritz Lang (1941)

14 novembre 2014

Smart Money (1931) de Alfred E. Green

Smart MoneyNick Venizelos (Edward G. Robinson) tient un salon de coiffure dans une petite ville mais sa passion, c’est le jeu pour lequel il semble avoir des prédispositions hors du commun et une chance incroyable. Ses amis lui prêtent de l’argent pour aller tenter sa chance dans une grande ville… Smart Money a été tourné peu après le grand succès de Little Caesar avec Edward G. Robinson. James Cagney, qui n’a ici qu’un second rôle, n’était pas encore une grande vedette (1). Le tournage de Smart Money et de Public Enemy ont d’ailleurs été simultanés. Même si les scénaristes sont les mêmes que pour Public Enemy (Kubec Glasmon et John Bright), le ton est ici bien plus modéré pour montrer le monde (illégal) du jeu : pas de violence, c’est tout juste si l’on aperçoit quelques armes, l’ensemble penche plutôt vers la comédie. C’est d’ailleurs l’un des premiers films où Edward G. Robinson montre ses talents pour la comédie. L’équilibre entre les genres est plutôt réussi.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Edward G. Robinson, James Cagney, Evalyn Knapp, Ralf Harolde, Noel Francis
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Smart MoneyRemarques :
*C’est le seul film où Edward G. Robinson et James Cagney apparaissent ensemble. Bien que les deux acteurs aient fait des carrières parallèles, la Warner n’a pas souhaité par la suite les remettre ensemble sur la même affiche.

* Boris Karloff apparait dans un petit rôle (non crédité au générique) de joueur, avec même quelques phrases qu’il prononce avec un accent forcé, de type argotique (vers le début du film, c’est le joueur qui vient jouer sur la table de billard avec le billet de cent dollars extorqué à une jeune femme).

(1) Toutefois, lorsque Smart Money est sorti, Public Enemy était déjà un grand succès et la Warner a donc remonté Cagney vers le haut de l’affiche. (Toutefois le poster ci-dessus, où l’on voit les deux visages, n’est certainement pas d’époque. Il date probablement de la ressortie du film dans les années quarante, voire après).

Edward G. Robinson et James Cagney dans Smart Money
Edward G. Robinson et James Cagney réunis à l’écran…

6 novembre 2014

Brother Orchid (1940) de Lloyd Bacon

Brother OrchidLorsque le chef de gang Little John Sarto (Edward G. Robinson) revient prendre sa place après avoir tenté de se retirer du racket, il la trouve occupée par son ancien bras droit Jack Buck (Humphrey Bogart). Entre les deux hommes, la guerre est déclarée… Brother Orchid illustre la fin d’un genre :  nous sommes bien à la fin de la décennie des films de gangsters. L’idée est ici à la fois d’adoucir le personnage du truand et d’introduire une bonne dose de comédie : Edward G. Robinson décide ainsi de partir en Europe « pour apprendre à avoir de la classe » et l’histoire le verra même enfiler une robe de bure dans un monastère. Aussi étonnant que cela puisse paraître, le mélange des genres est assez réussi : Brother Orchid est très plaisant, avec un humour bien dosé, les seconds rôles sont très bien tenus. Le film connut un certain succès, à son époque du moins.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Edward G. Robinson, Ann Sothern, Humphrey Bogart, Donald Crisp, Ralph Bellamy
Voir la fiche du film et la filmographie de Lloyd Bacon sur le site IMDB.

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Remarques :
* Fatigué des rôles de gangster, Edward G. Robinson n’avait pu obtenir son rôle dans Dr. Ehrlich’s Magic Bullet de William Dieterle (retraçant la vie d’un éminent chercheur en biologie) qu’à la condition de faire un film de gangster supplémentaire. Ce sera Brother Orchid.
* Le film n’est jamais sorti en France.

 

Brother Orchid

8 octobre 2014

Une nuit inoubliable (1942) de Richard Wallace

Titre original : « A Night to Remember »

Une nuit inoubliableRécemment marié, Nancy et Jeff arrivent dans l’appartement qu’ils ont loué au rez de jardin d’un petit immeuble de Greenwich Village. Le propriétaire et les autres locataires ont un comportement étrange, comme s’ils craignaient quelque chose. De plus, l’appartement plongé dans le noir car temporairement sans électricité est un peu inquiétant. Mais le pire est à venir…
A Night to Remember est une comédie policière avec de nombreux éléments de screwball car une bonne part des ressorts de l’humour repose sur les différences entre mari et femme. Le film n’est pas franchement inoubliable (malgré le titre !) mais il se révèle assez plaisant. La prestation de Brian Aherne est excellente et sauve le film car le jeu de Loretta Young est plutôt sans éclat.
Elle:
Lui : 2 étoiles

Acteurs: Loretta Young, Brian Aherne, Jeff Donnell, Sidney Toler, Gale Sondergaard, Donald MacBride
Voir la fiche du film et la filmographie de Richard Wallace sur le site IMDB.

Remarque :
L’appartement du jeune couple est situé 13, Gay Street à New York. Il fait vraiment penser à celui de My Sister Eileen d’Alexander Hall (1942) qui, lui, était situé… 14, Gay Street ! En prenant le même environnement, Columbia espérait certainement profiter quelque peu des retombées du succès de ce film.

Une nuit inoubliable (A Night to Remember)Loretta Young et Brian Aherne dans Une nuit inoubliable (A Night to Remember) de Richard Wallace.

25 septembre 2014

Le docteur se marie (1940) de Alexander Hall

Titre original : « The Doctor Takes a Wife »

Le docteur se marieA la suite d’un concours de circonstances, une jeune écrivaine, qui connait le succès avec un livre à la gloire du célibat, doit faire croire qu’elle vient de se marier avec un docteur…
L’histoire de The Doctor Takes a Wife est un peu complexe à synthétiser mais se résume globalement à la cohabitation forcée d’un homme et d’une femme qui n’ont aucune sympathie l’un pour l’autre. Il y a une certaine originalité dans sa mise en place de cette comédie screwball mais le développement est hélas assez mécanique et prévisible. Pour ne rien arranger, ni Loretta Young, ni Ray Milland ne sont des acteurs qui excellent dans le genre de la comédie et tous deux ont un jeu souvent trop rigide et même maladroit. Ni l’un ni l’autre attire notre sympathie. Le film n’est pas sans bons moments toutefois.
Elle:
Lui : 2 étoiles

Acteurs: Loretta Young, Ray Milland, Reginald Gardiner
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Le docteur se marie (The Doctor Takes a Wife)Ray Milland et Loretta Young dans Le docteur se marie (The Doctor Takes a Wife) de Alexander Hall.