10 mars 2024

L’Innocent (2022) de Louis Garrel

L'InnocentQuand Abel apprend que sa mère Sylvie, la soixantaine, est sur le point de se marier avec un homme en prison, il panique. Épaulé par Clémence, sa meilleure amie, il va tout faire pour essayer de la protéger. Mais la rencontre avec Michel, son nouveau beau-père, pourrait bien offrir à Abel de nouvelles perspectives…
L’Innocent est un film français co-écrit et réalisé par Louis Garrel. Il s’est partiellement inspiré de sa vie personnelle : sa mère, l’actrice et réalisatrice Brigitte Sy, a animé des ateliers de théâtre en prison et s’est mariée avec un prisonnier. Elle a fait de cette expérience le sujet de son premier long métrage, Les mains libres. Selon Louis Garrel, « L’Innocent, c’est le récit de ce mariage du point de vue du fils. C’est un peu le contrechamp. » En outre, il tente de mêler la comédie avec le film policier, ce qui n’est que partiellement réussi. On peut trouver le film plaisant mais l’ensemble est indéniablement un peu brouillon, trop long à mettre en place et peu précis dans son développement. Côté acteurs, Noémie Merlant sort du lot. La critique a réservé un très bon accueil au film.
Elle: 3 étoiles
Lui : 2 étoiles

Acteurs: Louis Garrel, Roschdy Zem, Noémie Merlant, Anouk Grinberg
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Louis Garrel et Noémie Merlant dans L’Innocent de Louis Garrel.

Homonyme :
L’Innocent de Luchino Visconti (1976) avec Giancarlo Giannini, Laura Antonelli

29 février 2024

Sur la branche (2023) de Marie Garel-Weiss

Sur la brancheMimi, une jeune avocate ayant une maladie psychiatrique tente de reprendre confiance en elle auprès d’un avocat radié du barreau en s’investissant dans la défense de Christophe…
Sur la branche est une comédie franco-belge co-écrite et réalisée par Marie Garel-Weiss, son second long métrage. C’est une fantaisie qui est très originale par ses deux personnages principaux, des personnages « hors des clous » comme le définit la réalisatrice. Ils sont tour à tour surprenants, amusants, et au final attachants tout en montrant de la force. L’approche de la réalisatrice est délicate et elle parvient à un équilibre parfait. Les deux acteurs font une merveilleuse interprétation, ce qui semble logique pour Benoît Poelvoorde car il est dans un registre où il excelle mais plus inattendu pour la jeune Daphné Patakia qui a un rôle plus difficile à tenir. Un film surprenant, qui peut dérouter mais très réussi.
Elle: 3 étoiles
Lui : 4 étoiles

Acteurs: Daphné Patakia, Benoît Poelvoorde, Agnès Jaoui, Raphaël Quenard
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Daphné Patakia et Benoît Poelvoorde et Raphaël Quenard dans Sur la branche de Marie Garel-Weiss.

12 octobre 2023

Les Forçats du pinceau (1927) de Fred Guiol

Titre original : « The Second 100 Years »

Les forçats du pinceau (The Second 100 Years)Emprisonnés, Laurel et Hardy réussissent à s’évader après plusieurs essais infructueux en se faisant passer pour des peintres…
The Second Hundred Years est un film muet américain réalisé par Fred Guiol. Ce film est souvent considéré comme le premier du célèbre duo comique Laurel et Hardy, c’est-à-dire le premier qui montre beaucoup d’interactions entre les deux acteurs pour créer l’humour. Ecrite par Leo McCarey, l’histoire de ce court métrage de deux bobines s’articule en trois parties : 1) La prison où Laurel et Hardy donnent du fil à retordre à leurs gardiens ; 2) L’évasion en se faisant passer pour des peintres, une longue scène hilarante avec un humour absurde du meilleur cru ; 3) le dîner mondain avec un gag délirant de la cerise insaisissable (repris plus tard dans From Soup to Nuts, 1928). James Finlayson est également présent et nous gratifie de fort beaux double-take, sa spécialité. The Second Hundred Years est très réussi et préfigure bien l’humour de Laurel et Hardy.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Stan Laurel, Oliver Hardy, James Finlayson
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Oliver Hardy et Stan Laurel dans Les forçats du pinceau (The Second 100 Years) de Fred Guiol.

14 septembre 2023

Great Freedom (2021) de Sebastian Meise

Titre original : « Große Freiheit »

Great Freedom (Große Freiheit)Incarcéré sous le régime nazi pour homosexualité, Hans Hoffman est ensuite directement envoyé dans une prison d’Allemagne de l’ouest en 1945 pour finir de purger sa peine…
Great Freedom est un film austro-allemand coécrit et réalisé par l’autrichien Sebastian Meise. Le paragraphe 175 du Code Pénal allemand, en vigueur de 1871 jusqu’en 1994, criminalisait les relations sexuelles entre hommes. Les peines de prison ont été alourdies sous le régime nazi et la loi n’a été adoucie sous le régime d’Allemagne de l’ouest qu’en 1969. Great Freedom nous montre le destin d’un homme qui passa ainsi la majeure partie de sa vie en prison. Il se concentre sur sa vie derrière les barreaux sur une période de trente années et sur sa relation avec un co-détenu, d’abord hostile. On peut reprocher au récit de ne pas toujours être très clair, on ne comprend pas bien qu’il quitte un camp nazi pour aller en prison, qu’il est régulièrement relâché pour être repris assez rapidement. Le réalisateur a visiblement voulu nous faire perdre la notion du temps (seules deux dates sont mentionnées : 1945 et 1969). L’ensemble paraît un peu long mais il est difficile d’être trop sévère avec un tel film qui témoigne des persécutions subies. Prix du jury de la section « Un certain regard » au Festival de Cannes 2021.
Elle: 3 étoiles
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Franz Rogowski, Georg Friedrich, Anton von Lucke, Thomas Prenn
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Franz Rogowski et Georg Friedrich dans Great Freedom (Große Freiheit) de Sebastian Meise.

8 septembre 2023

L’écrivain (1985) de Wojciech Has

Titre original : Pismak

PismakDurant la Première Guerre mondiale en Pologne, un jeune journaliste plein d’ambitions littéraires, est emprisonné pour avoir publié un magazine satirique et anticlérical. Il doit y attendre que l’enquête établisse les charges d’accusation. En cellule, il rencontre un célèbre perceur de coffres-forts et un ancien moine taciturne accusé de meurtre. L’apprenti écrivain commence alors à construire une intrigue de roman à partir des histoires que racontent ses compagnons de cellule…
Pismak est un film polonais réalisé par Wojciech Has. Le film est l’adaptation d’un roman de Władysław Terlecki. Il a pour thème les affres de l’écriture et ses corollaires : la difficulté de séparer la réalité et l’imaginaire, la difficulté de définir une éthique de la littérature, la difficulté de donner un but à son écriture. Les dialogues sont d’une grande qualité et la richesse de l’ensemble séduit. Le réalisateur fait également des incursions sur le plan politique fustigeant principalement la bureaucratie et le manque d’humanisme du pouvoir tsariste. Hormis les scènes imaginées par le personnage (ou issues de son passé, on ne sait pas vraiment), toute l’histoire se déroule à l’intérieur de la prison qui ressemble en réalité à un ancien monastère : la cellule est étonnamment vaste et les acteurs semblent y évoluer comme sur une scène de théâtre. De ce fait, une certaine austérité se dégage de l’ensemble mais elle est travaillée et parfaitement sous contrôle : la forme est très belle avec comme toujours avec Wojciech Has cette superbe construction des plans à plusieurs niveaux de profondeur. Le film n’est, semble-t-il, jamais sorti en France.
Elle:
Lui : 4 étoiles

Acteurs: Wojciech Wysocki, Gustaw Holoubek, Janusz Michalowski, Jan Peszek, Zdzislaw Wardejn, Gabriela Kownacka
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Pismak
Wojciech Wysocki et Jan Peszek dans Pismak de Wojciech Has
Gabriela Kownacka dans Pismak de Wojciech Has
Zdzislaw Wardejn et Jan Peszek dans Pismak de Wojciech Has

5 décembre 2022

Un condamné à mort s’est échappé (1956) de Robert Bresson

Sous-titre : « ou Le vent souffle où il veut »

Un condamné à mort s'est échappé ou Le vent souffle où il veutEn 1943, un résistant, Fontaine, est arrêté par les Allemands et emprisonné à la prison Montluc à Lyon. Il met tout en œuvre pour s’évader, imagine un plan, et parvient à force de courage et de travail à s’en procurer les instruments…
Un condamné à mort s’est échappé ou Le vent souffle où il veut est un film français écrit et réalisé par Robert Bresson. Il s’agit de l’adaptation du récit autobiographique d’André Devigny, paru dans la même année chez Gallimard sous le même titre. Ce film est le premier succès commercial de Robert Bresson. Le fil du récit est assez classique mais sa forme donne une force marquée à cette ode au courage et à la volonté. Robert Bresson a en effet enlevé tout le superflu et parvient à un grand dépouillement sans tomber dans l’austérité. Il préfère avoir des acteurs peu aguerris pour éviter le maniérisme du jeu des acteurs connus, utilise un nombre très réduit de lieux, enlève toute scène intermédiaire pour ne garder que celles qui vont vers le but qu’il s’est fixé. Les dialogues sont également très réduits. Il faut noter la remarquable utilisation des bruitages et de la musique du Kyrie de Mozart. L’approche de Robert Bresson donne à son film une puissance et une authenticité rares. Le film connut un grand succès public et critique.
Elle:
Lui : 4 étoiles

Acteurs: François Leterrier, Charles Le Clainche
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Remarque :
* François Leterrier ne poursuivra pas sa carrière d’acteur. Il deviendra assistant-réalisateur, puis scénariste et réalisateur. Ses films les plus connus sont certainement les comédies  Je vais craquer et Tranches de vie adaptées des bandes dessinées de Gérard Lauzier.
* Robert Bresson a ajouté le sous-titre, ou Le vent souffle où il veut, phrase tirée de l’Evangile selon Saint Jean : « Le vent souffle où il veut, et tu en entends le bruit ; mais tu ne sais d’où il vient, ni où il va. Il en est ainsi de tout homme qui est né de l’Esprit ». Le vent ne symbolise donc pas ici la liberté mais l’Esprit, au sens biblique du terme.
« Au cœur du cinéma de Bresson, la liberté terrestre et le salut mystique ne font qu’un. » souligne à ce propos Jean-Michel Frodon dans son ouvrage sur Robert Bresson.

Un condamné à mort s'est échappé ou Le vent souffle où il veutFrançois Leterrier et Charles Le Clainche dans Un condamné à mort s’est échappé de Robert Bresson.

25 mai 2022

Josep (2020) de Aurel

JosepFévrier 1939. Submergé par le flot de Républicains fuyant la dictature franquiste, le gouvernement français les parque dans des camps. Deux hommes séparés par les barbelés vont se lier d’amitié. L’un est gendarme, l’autre est dessinateur…
Josep est un film d’animation français réalisé par Aurel, dessinateur de presse (Le Monde et Le Canard enchaîné) et auteur de bandes dessinées. Ce n’est pas un film d’animation classique, il serait plus exact de le décrire comme étant un « film dessiné » : une succession de dessins en ligne claire avec des pulsations pour leur donner vie et parfois quelques animations sommaires pour les personnages. De temps à autre, de simples esquisses crayonnées (censées avoir été dessinées par le personnage) sont intercalées. Car le sujet principal est le parcours (plus exactement une partie du parcours) de Josep Bartoli, dessinateur caricaturiste et militant communiste catalan : son enfermement en France et son séjour au Mexique où il s’est lié avec Frida Kahlo. Le film d’Aurel nous laisse entrevoir une petite partie de son travail mais surtout lève le voile sur une partie très mal connue de notre histoire, l’existence de ces camps français d’internement de réfugiés espagnols, enfermés dans des conditions vraiment révoltantes. Le film n’est pas sans défaut, il est parfois un peu confus dans son déroulement et certains de ses traits paraissent trop appuyés. Mais il a aussi de grandes qualités et une personnalité forte.
Elle: 3 étoiles
Lui : 4 étoiles

Acteurs (voix) : Sergi López, Bruno Solo, François Morel
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JosepJosep de Aurel.

19 novembre 2021

Compañeros (2018) de Álvaro Brechner

Titre original : « La noche de 12 años »

Compañeros (La noche de 12 años)En 1973, à la suite d’un coup d’État, s’installe en Uruguay une dictature militaire qui s’empresse d’emprisonner les opposants politiques. Parmi eux, trois dirigeants des Tupamaros sont considérés comme des otages qui seront exécutés à la moindre action des quelques compagnons d’armes restés en liberté. Ils seront ainsi incarcérés pendant douze ans, dans des lieux tenus secrets et dans des conditions épouvantables…
Compañeros (traduction du titre original = la nuit de 12 ans) est un film franco-hispano-argento-uruguayen écrit et réalisé par l’uruguayen Álvaro Brechner. Le film raconte les douze années d’emprisonnement vécues par trois des figures les plus célèbres de l’Uruguay contemporaine, dont son ancien président José « Pepe » Mujica, ex-membre des Tupamaros, groupe prônant la lutte armée, créé dans les années 60 en réaction aux milices d’extrême-droite. Le réalisateur ne montre pratiquement pas les tortures (physiques) subies mais se concentre sur leur incarcération dans des lieux minuscules, privés de tout contact, sans sortie, des conditions propices à sombrer dans la folie : « Que reste-t-il d’un homme lorsqu’on lui enlève tout ? » Il nous montre comment ces trois hommes ont réussi à tenir en allant chercher au fond d’eux-mêmes la force nécessaire. Il ne faut pas craindre de voir ce film : il est certes assez dur mais sans excès et, surtout, il nous apprend beaucoup, à la fois sur l’Histoire et sur la nature humaine.
Elle: 4 étoiles
Lui : 4 étoiles

Acteurs: Antonio de la Torre, Chino Darín, Alfonso Tort
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Remarque :
* L’acteur Chino Darín est le fils de l’acteur argentin Ricardo Darín.

Compañeros (La noche de 12 años)Antonio de la Torre dans Compañeros (La noche de 12 años) de Álvaro Brechner.

14 novembre 2021

Le Général de la Rovere (1959) de Roberto Rossellini

Titre original : « Il generale Della Rovere »

Le Général de la Rovere (Il generale Della Rovere)À Gênes en 1943, l’escroc Emanuele Bardone, qui a ses entrées à la Kommandantur, extorque de l’argent aux familles de prisonniers incarcérés par les Allemands en promettant une libération. Dénoncé et capturé, il accepte de collaborer avec l’occupant. Il se fait passer pour un général de la Résistance emprisonné afin d’en démasquer les membres…
Le Général Della Rovere est un film franco-italien réalisé par Roberto Rossellini qui, après les échecs de ses films précédents, a accepté cette commande. Il s’agit de l’adaptation d’un livre d’Indro Montanelli, publié en 1959 et basé sur une histoire vraie. Le film associe deux noms qui ont marqué le néo-réalisme dans la décennie précédente : Roberto Rossellini qui réalise et Vittorio De Sica qui tient le rôle principal. L’histoire en elle-même est assez forte. Rossellini place le récit dans une optique chrétienne en mettant bien en avant les notions de bienveillance, d’acceptation du mal et surtout de la possibilité de rachat et de salut. Sa mise en scène est dénuée de tout artifice et ne conserve que l’essentiel. De Sica fait une prestation remarquable. Le film a été récompensé par un Lion d’Or à la vingtième Mostra de Venise (et par le Prix de l’Office Catholique International du Cinéma).
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Vittorio De Sica, Hannes Messemer, Vittorio Caprioli, Sandra Milo, Giovanna Ralli, Anne Vernon
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Le Général de la Rovere (Il generale Della Rovere)Hannes Messemer et Vittorio De Sica dans Le Général de la Rovere (Il generale Della Rovere) de Roberto Rossellini.
L’homme en arrière-plan est Roberto Rossellini, qui fait un petit caméo à la manière d’Hitchcock.

21 septembre 2021

Où est la liberté (1954) de Roberto Rossellini

Titre original : « Dov’è la libertà…? »

Où est la liberté (Dov'è la libertà...?)Ancien prisonnier récemment libéré après avoir purgé une peine de vingt-deux ans pour crime passionnel, Salvatore Lojacono comparait devant un tribunal pour tentative d’intrusion dans une prison. Interrogé sur ses motivations pour cet acte étrange, il raconte…
Roberto Rossellini a tourné Où est la liberté juste avant Voyage en Italie. La comédie n’est pas son genre de prédilection et il s’est très rapidement désintéressé du film. L’idée des producteurs était de lancer Totò aux Etats Unis où le réalisateur était très prisé pour ses films néoréalistes. Le tournage a été achevé après un an environ, principalement par Mario Monicelli (notamment les scènes de tribunal), quelques scènes étant également confiées à Lucio Fulci et d’autres à Federico Fellini (la scène de l’oreille). L’humour est essentiellement concentré dans les scènes de tribunal où Totò refuse de laisser son avocat le défendre. Il désire en effet retourner en prison, déçu de n’avoir trouvé qu’égoïsme et hypocrisie autour de lui. Le récit en flash-back des quelques jours qu’il a passé dehors est  marqué par un humour plutôt triste,  le portrait dressé de la société italienne n’étant guère reluisant. Certes,  Totò excelle dans ce genre de scènes mais le film reste mineur à la fois dans la filmographie de Rossellini et dans celle de Totò.
Elle:
Lui : 2 étoiles

Acteurs: Totò, Vera Molnar, Franca Faldini, Leopoldo Trieste
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Où est la liberté (Dov'è la libertà...?)Totò dans Où est la liberté (Dov’è la libertà…?) de Roberto Rossellini.