7 novembre 2017

John McCabe (1971) de Robert Altman

Titre original : « McCabe & Mrs. Miller »

John McCabeArrivé dans une petite bourgade minière du nord de l’Ouest américain, un joueur professionnel itinérant décide d’ouvrir un bordel. Il s’associe avec une prostituée pour la gérer… Librement adapté d’un roman d’Edmund Naughton, John McCabe est souvent cité comme l’un des meilleurs représentants du genre que l’on nomme (un peu pompeusement) « le western crépusculaire » des années soixante-dix (les anglo-saxons emploient plus justement le terme « western révisionniste ») : point de soleil brûlant encore moins de désert… la végétation est abondante, il pleut sans arrêt, il fait froid et même la neige (non prévue au scénario) s’installe. Point de héros, ni de noble cause à défendre… rien ni personne n’est reluisant. L’individualisme règne en maître et cette difficile période de transition où la Loi n’existait pas encore est décrite crûment et sans fard (1). John McCabe est un film qui a beaucoup de style avec la musique plaintive de Leonard Cohen dont les paroles collent si bien au propos du film qu’elles sembleraient presque composées spécialement pour lui et la photographie de Vilmos Zsigmond, expert de l’exploitation de la lumière naturelle, qui utilise des filtres jaune-bruns pour créer une atmosphère très prégnante. A mes yeux, la forme très stylée de John McCabe enchante plus que le fond que je dois avouer avoir trouvé un peu ennuyeux.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Warren Beatty, Julie Christie, Shelley Duvall, Keith Carradine
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Remarques :
* Robert Altman a décrit son film comme un « anti-western ».
* Warren Beatty et Julie Christie vivaient ensemble à cette époque et avaient un fort désir de jouer ensemble.
* John McCabe utilise trois chansons de Leonard Cohen : « The Stranger Song », « Sisters of Mercy » et « Winter Lady ».

(1) Beaucoup ont vu aussi dans John McCabe une critique de la concentration économique en sociétés mais, s’il peut sembler probable que ce fut dans les intentions du réalisateur, la démonstration n’est pas (du moins à mes yeux) vraiment probante.

John McCabe
Warren Beatty et Julie Christie dans John McCabe de Robert Altman.

Tournage de John McCabe
Warren Beatty, Vilmos Zsigmond et Robert Altman sur le tournage de John McCabe de Robert Altman.

6 novembre 2017

L’Assaut (1936) de Pierre-Jean Ducis

L'assautLeader politique en pleine ascension et promis à de hautes fonctions, Alexandre Mérital est accusé par un homme au passé trouble d’un vol commis dans sa jeunesse… Film rare, L’Assaut est adapté d’une pièce écrite en 1912 par Henri Bernstein, dramaturge souvent adapté au cinéma (Mélo par Czinner puis par Alain Resnais, Le Bonheur par Marcel L’Herbier, Samson par Maurice Tourneur, Orage par Marc Allégret, etc.) L’intrigue permet de vérifier que les scandales politiques du type « un homme politique personnifiant l’honnêteté se retrouve accusé de malversation » n’est pas spécifique à notre époque récente (!)  La mise en scène de Pierre-Jean Ducis est assez fade, sans éclat malgré une bonne distribution. Charles Vanel tient bien son personnage qui est plus âgé que lui d’environ dix ans. L’assaut n’est pas franchement remarquable mais se regarde tout de même avec intérêt.
Elle:
Lui : 2 étoiles

Acteurs: Charles Vanel, Alice Field, André Alerme, Madeleine Robinson
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Remarques :
* Ingénieur des Travaux Publics et directeur d’usine, Pierre-Jean Ducis s’est tourné vers le cinéma par passion au début des années trente. D’abord assistant, il a réalisé une douzaine de longs métrages et autant de courts métrages, le plus souvent des comédies. Au début des années quarante, il abandonne sans raison clairement établie et reprend son ancien métier d’ingénieur. Il n’est guère cité dans les encyclopédies et autres dictionnaires sur le cinéma. Les informations ci-dessus sont reprises de L’Encinéclopédie de Paul Vecchiali qui est l’un des rares à en parler un tant soit peu longuement.
*A noter, la présence de la presque débutante Madeleine Robinson dans un petit rôle (Georgette).
* Malgré les consonances anglo-saxonnes de son nom, Alice Field est une actrice française (née en Algérie). Son vrai nom est Alice Fille.

L'Assaut
Charles Vanel et Alice Field dans L’assaut de Pierre-Jean Ducis.

4 novembre 2017

Life (2015) de Anton Corbijn

LifeJanvier 1955. Le photographe Dennis Stock, qui travaille pour Magnum et a déjà réussi à placer ses clichés dans le magazine Life, cherche de bons sujets pour que sa démarche artistique soit reconnue. A une réception chez le réalisateur Nicholas Ray, il rencontre James Dean. L’acteur (alors fraichement issu de l’Actor’s Studio de Kazan) vient de tourner A l’est d’Eden qui n’est pas encore sorti et espère être choisi par Nicholas Ray pour La Fureur de vivre
Des trois principaux photographes ayant photographiés James Dean, Dennis Stock est le second (les deux autres sont Roy Schatt et Phil Stern). Anton Corbijn nous fait revivre cette rencontre. Tous deux sont de la même génération, celle qui a eu 20 ans juste après la guerre. Le réalisateur nous montre un James Dean méfiant envers la célébrité, reprenant ainsi l’image traditionnellement associée à l’acteur (alors que James Dean est devenu l’icône que l’on sait après sa mort et que son image de rebelle a été fortement amplifié par la Warner pour des raisons commerciales, deux des trois films qu’il a tournés n’étant pas encore sortis au moment de son accident fatal en septembre 1955). Ceci dit, le sujet principal du film n’est pas tant James Dean mais plutôt le photographe Dennis Stock qui cherche à saisir l’essence de son sujet, montrer sa vraie personnalité. Robert Pattinson est très convaincant dans le rôle de ce photographe mais cela ne compense pas la prestation assez fade de Dane DeHaan. L’ensemble n’est hélas pas très passionnant et il faut vraiment se forcer pour s’intéresser à cette histoire.
Elle: 2 étoiles
Lui : 2 étoiles

Acteurs: Robert Pattinson, Dane DeHaan, Ben Kingsley
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Life
Dane DeHaan est James Dean dans Life de Anton Corbijn (le réalisateur précise qu’il n’a pas cherché la ressemblance physique).

Life
Robert Pattinson est le photographe Dennis Stock dans Life de Anton Corbijn. Il utilise un Leica M3.  Dans cette scène, il est en train de prendre la photo ci-dessous :

James Dean
Photo de James Dean par Dennis Stock à Times Square en janvier 1955. Cette photo verticale est remarquablement construite.  Elle est hélas souvent montrée recadrée en horizontal ce qui lui fait perdre toute sa force. Cette photo est devenue très emblématique après la mort de James Dean : seul et inconnu dans la grande ville, il semble marcher vers un destin qu’il ne connaitra jamais.

2 novembre 2017

La Mouche (1986) de David Cronenberg

Titre original : « The Fly »

La MoucheUn biologiste surdoué qui travaille en solitaire sur la téléportation montre à une jeune journaliste le fruit de ses recherches. Il est sur le point d’aboutir à parvenir à téléporter de la matière vivante et a bien l’intention de le tester sur lui-même… Produit par Mel Brooks, La Mouche de David Cronenberg est le remake de La Mouche noire, film d’horreur de Kurt Neumann (1958). Le thème est très proche de celui de La Métamorphose de Kafka et interroge la définition de l’humain : dans cette lutte entre le corps et l’esprit, jusqu’à quel point est-on humain ? À quel moment perd-on son humanité ? On peut également voir au passage une variation sur la notion très nietzschéenne du Surhomme. Cronenberg va beaucoup plus loin dans ces réflexions que Neumann et son film est nettement plus abouti. Tout cela est assez réjouissant mais, visuellement, ça se gâte : alors que la première version cachait pudiquement le visage du métamorphosé sous un linge, Cronenberg montre toutes les phases de transformation avec un luxe de détails et il faut avoir le cœur bien accroché. On peut s’interroger sur l’intérêt d’un tel étalage.  Adulé par les amateurs du genre, La Mouche reste le plus grand succès commercial de David Cronenberg.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Jeff Goldblum, Geena Davis, John Getz
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La Mouche
Geena Davis et Jeff Goldblum dans La Mouche de David Cronenberg.

La Mouche
Geena Davis et Jeff Goldblum dans La Mouche de David Cronenberg.

Remarque :
Le film a eu une suite qu’il n’est apparemment pas vraiment utile de voir :
La Mouche 2 (The Fly 2) de Chris Walas (1989) avec Eric Stoltz

1 novembre 2017

Mission: Impossible – Rogue Nation (2015) de Christopher McQuarrie

Mission: Impossible - Rogue NationLe chef de la CIA obtient de faire dissoudre l’équipe IMF (Impossible Mission Force) qu’il juge incontrôlable. Ethan Hunt refuse d’abandonner la lutte contre le chef d’un réseau d’agents spéciaux particulièrement dangereux, le Syndicat. Il poursuit seul sa traque mais va-t-il rester seul longtemps ? … Mission: Impossible – Rogue Nation est le cinquième volet de cette franchise si chère à Tom Cruise. Les scènes d’action sont spectaculaires : Tom Cruise qui s’accroche à un avion au décollage (sans trucage ni doublure nous dit-on), une poursuite de motos à une vitesse ahurissante, etc. etc. Ces scènes d’action sont parfaitement exécutées mais laissent une impression de surenchère dans le spectaculaire. Tout le film est centré sur le personnage joué par Tom Cruise ce qui donne un air de James Bond à l’ensemble. Il n’y a plus cette notion de groupe soudé. Simon Pegg est juste l’inévitable geek de service ; il est en outre en charge d’introduire des notes d’humour technologiques (la palme revient au « détecteur de démarche »). Mais le problème principal du film est que l’on ne frémit pas un seul instant pour les personnages, même quand ils sont confrontés aux dangers les plus extrêmes. C’est tout de même un peu gênant…
Elle:
Lui : 2 étoiles

Acteurs: Tom Cruise, Jeremy Renner, Simon Pegg, Rebecca Ferguson, Sean Harris, Alec Baldwin
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Mission: Impossible - Rogue Nation
Tom Cruise au ras du bitume dans Mission: Impossible – Rogue Nation de Christopher McQuarrie (joie des images arrêtées : la moto à l’arrière-plan n’a pas encore touché le parapet que l’explosion est déjà visible).

31 octobre 2017

Sommaire d’octobre 2017

La Grande CombineOuragan sur le CaineStar Trek: NemesisFatty au villagePremier contactLe soleil brille pour tout le mondeJ'accuse!Greystoke, la légende de Tarzan

La Grande Combine

(1966) de Billy Wilder

Ouragan sur le Caine

(1954) de Edward Dmytryk

Star Trek: Nemesis

(2002) de Stuart Baird

Fatty au village

(1919) de Roscoe Arbuckle

Premier contact

(2016) de Denis Villeneuve

Le soleil brille pour tout le monde

(1953) de John Ford

J’accuse!

(1938) de Abel Gance

Greystoke, la légende de Tarzan

(1984) de Hugh Hudson

RollerballL'île mystérieuseTrois couleurs: RougeSicarioLe MiraculéCoffy, la panthère noire de HarlemL'inquiétante dame en noirThe Assassin

Rollerball

(1975) de Norman Jewison

L’île mystérieuse

(1961) de Cy Endfield

Trois couleurs: Rouge

(1994) de Krzysztof Kieslowski

Sicario

(2015) de Denis Villeneuve

Le Miraculé

(1987) de Jean-Pierre Mocky

Coffy, la panthère noire de Harlem

(1973) de Jack Hill

L’inquiétante dame en noir

(1962) de Richard Quine

The Assassin

(2015) de Hou Hsiao-hsien

Veillée d'amourVampires en toute intimité

Veillée d’amour

(1939) de John M. Stahl

Vampires en toute intimité

(2014) de Jemaine Clement et Taika Waititi

Nombre de billets : 18

30 octobre 2017

La Grande Combine (1966) de Billy Wilder

Titre original : « The Fortune Cookie »

La Grande combineLors d’un match de football américain, le caméraman Harry Hinkle est violemment heurté par le joueur Boom Boom Jackson. Le beau-frère d’Harry, un avocat peu scrupuleux, lui conseille de simuler la paralysie pour toucher l’assurance… Après le scandale de Kiss Me Stupid, Billy Wilder et I.A.L. Diamond se retrouvent comme « les parents d’un enfant à deux têtes qui n’osent plus avoir de rapports sexuels ». Les deux compères mettent finalement un terme à leur abstinence en écrivant cette comédie qui fustige cette fois, non plus la luxure, mais la cupidité. Dans ce portrait au vitriol, la vénalité est omniprésente, seul un personnage est épargné : le footballeur noir, dont la naïveté est toutefois trop excessive pour être crédible. L’équilibre entre la satire mordante et l’humour se révèle un peu délicat mais le film regorge de ces one-liners typiques de Wilder, le plus souvent de la bouche de Walter Matthau qui est vraiment le pilier de l’ensemble. L’acteur fut d’ailleurs récompensé par un Oscar. The Fortune Cookie n’est sans doute pas un grand Billy Wilder mais n’en est pas moins plus que plaisant.
Elle: 3 étoiles
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Jack Lemmon, Walter Matthau, Ron Rich, Judi West, Cliff Osmond
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Fortune Cookie
Ron Rich, Jack Lemmon et Walter Matthau dans La Grande Combine de Billy Wilder.

Remarques :
* Comme pour plusieurs de ses films des années soixante (The ApartmentOne, Two, ThreeKiss me Stupid), Billy Wilder reste fidèle au Cinémascope noir et blanc.
* Le tournage a du s’interrompre plusieurs semaines à la suite d’une crise cardiaque de Walter Matthau. Lorsqu’il fut en état de reprendre le tournage, l’acteur dut porter un gros manteau et autres rembourrages pour cacher sa perte de poids.
* Le premier de douze films avec le tandem Jack Lemmon / Walter Matthau.
* Aux Etats-Unis, on appelle « Fortune Cookie » le petit gâteau, servi à la fin du repas dans les restaurants chinois, dans lequel on trouve un morceau de papier où est écrit une maxime, une citation ou un « proverbe chinois ».
* Le film fut distribué au Royaume-Uni sous le titre Meet Whiplash Willie.
* 200 000 dollars de 1966 sont équivalents à 1 500 000 dollars d’aujourd’hui.

The Fortune Cookie
Jack Lemmon et Walter Matthau dans La Grande Combine de Billy Wilder (photo publicitaire).

The Fortune Cookie
Judi West, Jack Lemmon et Cliff Osmond dans La Grande Combine de Billy Wilder (photo publicitaire).

28 octobre 2017

Ouragan sur le Caine (1954) de Edward Dmytryk

Titre original : « The Caine Mutiny »

Ouragan sur le CaineEn 1944, le jeune enseigne Willis Keith est affecté sur le Caine, un navire à la discipline assez lâche. Un nouveau capitaine est nommé pour le reprendre en main. Pointilleux, perfectionniste au point de paraître maniaque, il est pris en grippe par ses officiers. L’un deux commence à insinuer que son comportement est celui d’un paranoïaque… Ouragan sur le Caine est adapté d’un best-seller d’Herman Wouk, prix Pulitzer en 1952. Sous l’impulsion du producteur Stanley Kramer, le scénario a amplifié la paranoïa du capitaine (dans le roman, il était surtout victime du stress des batailles) ce qui créa quelques difficultés pour avoir la coopération de la Navy, absolument nécessaire pour le tournage. Le scénario renvoie bizarrement les deux parties dos à dos et cache une charge assez virulente contre les intellectuels (qui prend une connotation particulière dans cette période de chasse aux sorcières). Humphrey Bogart trouve là un de ces rôles complexes qu’il recherchait dans les années cinquante. Il donne une interprétation assez appuyée, sans doute un peu trop, mais qui lui a valu une nomination aux Oscars. Le film ne donne pas dans la subtilité, assez caricatural, mais se révèle assez prenant tout de même. Ouragan sur le Caine fut un très gros succès et même l’un des plus gros succès de l’histoire de la Columbia.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Humphrey Bogart, José Ferrer, Van Johnson, Fred MacMurray, Robert Francis, Lee Marvin
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Remarques :
* Le roman d’Herman Wouk fut également adapté en pièce, dont les représentations commencèrent quelques mois avant la sortie du film. La pièce ne montrait que le procès. Henry Fonda y tenait le rôle de l’avocat.
* Le film a inspiré un certain Maurice Micklewhite pour prendre comme nom d’artiste Michael Caine.
* Les cicatrices du visage de Van Johnson sont réelles, restes d’un grave accident automobile en 1943.
* Robert Francis s’est tué un an plus tard dans un accident d’avion (qu’il pilotait). Il n’avait que 25 ans et était considéré comme l’une des stars montantes. Il n’a tourné que 4 films (dont un John Ford).

Ouragan sur le Caine
Fred MacMurray, Humphrey Bogart, Robert Francis et Van Johnson dans Ouragan sur le Caine de Edward Dmytryk.

Ouragan sur le Caine

27 octobre 2017

Star Trek: Nemesis (2002) de Stuart Baird

Star Trek: Nemesis2379. Alors que Troi et Riker viennent de se marier, le capitaine Picard reçoit un message prioritaire de Starfleet qui lui confie la mission de se rendre sur Romulus afin de négocier les termes d’un traité avec le nouveau prêteur romulano-rémien… Sur un scénario écrit par John Logan avec l’aide de Brent Spinner (Data), Star Trek: Nemesis vient clore la série de quatre films Star Trek Next Generation. C’est le dixième long-métrage Star Trek. La réalisation est confiée à l’anglais Stuart Baird qui a débuté comme monteur. Le scénario met surtout en avant trois personnages : Data (tiens tiens…), Picard et le méchant de l’histoire interprété par l’anglais Tom Hardy. Les scénaristes ont su trouver des situations nouvelles, ce qui n’est pas si facile après tant de développements et de variations diverses. La bataille de vaisseaux dans l’espace est étonnamment originale. Le film n’eut que peu de succès. Il ne manque pourtant pas d’intérêt.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Patrick Stewart, Jonathan Frakes, Brent Spiner, Tom Hardy
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Star Trek Nemesis
Tom Hardy et Patrick Stewart dans Star Trek: Nemesis de Stuart Baird.

Star Trek Nemesis
Data et son « frère » : Brent Spiner et Brent Spiner dans Star Trek: Nemesis de Stuart Baird.

Star Trek Nemesis
Un face à face assez « percutant » : USS Enterprise vs Sciminar romulien dans Star Trek: Nemesis de Stuart Baird.

26 octobre 2017

Fatty au village (1919) de Roscoe Arbuckle

Titre original : « The Hayseed »
Autre titre français : « Un garçon séduisant »

Fatty au villageFatty et Buster travaillent au Grimes General Store, Fatty est aussi chargé de distribuer le courrier. Il est très épris d’une jeune fille qui est également courtisée par le shérif du village… The Hayseed est le treizième des quatorze films de la collaboration entre Fatty Arbuckle et Buster Keaton. Il est très réussi, non pas tant grâce à Buster Keaton qui n’a pas vraiment ici un très grand rôle, mais grâce à l’humour bien dosé de Fatty qui paraît ici un peu plus raffiné, moins gamin. Al St. John étant parti tenter une carrière en solo, c’est John Coogan (le père de Jackie Coogan, le gamin du futur The Kid) qui interprète le rôle du méchant. Il y a beaucoup de bons gags et le rythme est assez enlevé.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Roscoe ‘Fatty’ Arbuckle, Buster Keaton, Molly Malone, Jack Coogan Sr.
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Un garçon séduisant
Fatty Arbuckle prépare le « fromage suisse » dans The Hayseed de Roscoe ‘Fatty’ Arbuckle.

Un garçon séduisant
Jack Coogan Sr. dans The Hayseed de Roscoe ‘Fatty’ Arbuckle.