Nombre de films présentés : 16
30 juin 2020
Blog cinéma, commentaires de films ... (anciennement films.blog.lemonde.fr)
30 juin 2020
Nombre de films présentés : 16
29 juin 2020
Dans les années 1750, le prêtre jésuite espagnol Père Gabriel pénètre dans la jungle aux confins de l’Argentine, du Paraguay et du Brésil dans le but de convertir la communauté Guarani au christianisme. Il gagne leur confiance grâce à la musique. Il est rejoint par un ancien mercenaire et marchand d’esclave qui cherche à se racheter d’avoir tué son frère. Mais un traité signé en Europe a établi le partage entre portugais et espagnols sur ces territoires; De plus, les gouvernements cherchent à diminuer l’influence des Jésuites…
Sur un scénario de l’anglais Robert Bolt (qui a beaucoup écrit pour David Lean), The Mission relate de façon très condensée les quelque 150 ans d’histoire des missions catholiques guaranies (1). Le britannique Roland Joffé, souvent décrit comme un cinéaste engagé (qualificatif qui peut convenir à la première moitié de sa filmographie), montre la réalité de la conquête du Nouveau Monde par les espagnols et les portugais, et surtout le dilemme moral des hommes d’église partagés entre humanisme et obéissance aux autorités de tutelle. Mais, dans ce film, ce ne sont pas les intentions qui posent problème mais la volonté évidente de créer un film commercial à grand spectacle, avec force effets de caméra, utilisation de décors naturels grandioses (les chutes d’Iguazú) et une musique tonitruante et grandiloquente d’Ennio Morricone. Tout cela est bien trop visible et donne un caractère artificiel à l’ensemble qui nous éloigne du récit.
Elle: –
Lui :
Acteurs: Robert De Niro, Jeremy Irons, Ray McAnally, Aidan Quinn, Cherie Lunghi, Liam Neeson
Voir la fiche du film et la filmographie de Roland Joffé sur le site IMDB.
Voir les autres films de Roland Joffé chroniqués sur ce blog…
Remarque :
* Palme d’Or au Festival de Cannes 1986. Ce choix surprenant a été d’autant plus critiqué que la sélection cette année-là était de grande qualité.
(1) Le terme exact pour désigner les missions catholiques en Amérique du Sud des XVIIe et XVIIIe siècles est « réductions » (« réduire » étant à prendre ici dans le sens de « soumettre »). Une réduction est un village autonome administré par un conseil élu uniquement composé d’Indiens. Le territoire lui-même est contrôlé et administré par les Jésuites qui veillent à garder son indépendance vis-à-vis des colonies espagnoles et portugaises voisines.
Robert De Niro et Jeremy Irons dans Mission (The Mission) de Roland Joffé.
27 juin 2020
Dans un petit village des Vosges, Pierre Perdrix est un capitaine de gendarmerie de 37 ans installé dans une existence routinière. De passage dans la région, Juliette se fait voler sa voiture par une bande de nudistes révolutionnaires qui prônent le renoncement au superflu et sèment le trouble dans la région en dépouillant les gens. La jeune femme fantasque et fougueuse va bouleverser sa vie…
Erwan Le Duc a écrit et réalisé Perdrix, une comédie sentimentale fortement teintée d’humour qui est son premier long métrage. Il y mêle habilement le saugrenu et la mélancolie ; les petits questionnements existentiels arrivent de façon inattendue. L’humour s’appuie sur toute une galerie de personnages, tous montrant un caractère bien particulier. Le style a parfois été comparé aux films de Wes Anderson, à juste titre. Perdrix est une belle réussite, un film très original, surprenant et très amusant.
Elle:
Lui :
Acteurs: Swann Arlaud, Maud Wyler, Fanny Ardant, Nicolas Maury
Voir la fiche du film et la filmographie de Erwan Le Duc sur le site IMDB.
Voir la fiche du film sur AlloCiné.
Swann Arlaud et Maud Wyler et Fanny Ardant dans Perdrix de Erwan Le Duc.
La famille Perdrix au grand complet :
Fanny Ardant, Nicolas Maury, Patience Munchenbach et Swann Arlaud dans Perdrix de Erwan Le Duc.
25 juin 2020
La duchesse de Maulévrier a le coeur accueillant, un mari « aveugle » et un ami dévoué qui lui présente un homme qu’il vient de rencontrer, le comte de Latour-Latour. La duchesse et le comte deviennent amants. De son côté, le duc de Maulévrier, académicien, cherche un nouvel immortel pour un fauteuil vacant. A la suite d’un quiproquo, il sera amené à patronner la candidature de l’amant de sa femme…
L’Habit vert est adapté d’une pièce écrite en 1913 par Robert de Flers (marquis de La Motte-Lézeau, comte de Flers…) et Gaston Arman de Caillavet. Cette comédie ridiculise fortement l’Académie française qui semble ne pas s’en être offusquée puisqu’elle a accueilli Robert de Flers en son sein quelques années plus tard, en 1920! C’est aussi une critique des institutions puisque le président de la République est lui aussi tourné en ridicule. Les acteurs s’en donnent à cœur joie, Elvire Popesco et Jules Berry ont un jeu très exubérant qui pourra agacer. Bien qu’assez conventionnelle, l’histoire est assez amusante grâce à des dialogues assez savoureux mais le film souffre du manque d’inspiration de la mise en scène de Roger Richebé. Le film donne en effet beaucoup trop l’impression de n’être que du théâtre filmé.
Elle: –
Lui :
Acteurs: Elvire Popesco, Victor Boucher, Jules Berry, André Lefaur, Pierre Larquey, Meg Lemonnier, Bernard Blier
Voir la fiche du film et la filmographie de Roger Richebé sur le site IMDB.
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Remarque :
* Bernard Blier, dans un tout petit rôle non crédité au générique, est ici dans un de ses tous premiers films (ses premières apparitions au cinéma datent de cette année 1937).
(à gauche) Elvire Popesco et Jules Berry et ??
(à droite) Elvire Popesco, Meg Lemonnier, André Lefaur et Victor Boucher
dans L’habit vert de Roger Richebé.
23 juin 2020
Dans les montagnes de l’est du Kentucky, à la fin du XIXe siècle, deux familles voisines se font la guerre depuis toujours pour des raisons oubliées. Un jour arrive un ingénieur pour construire une voie ferrée. Il trouve intelligemment une conciliation avec les deux clans mais c’est un homme instruit qui amène avec lui les mœurs de la ville…
Basé sur un roman de John Fox Jr., The Trail of the Lonesome Pine (il est préférable d’oublier le titre français aussi inapproprié qu’un peu ridicule) est à mi-chemin entre le western et le mélodrame. Il s’inscrit dans l’histoire du cinéma comme étant le premier film en Technicolor trichrome tourné en extérieurs (1). Henry Hattaway met à l’épreuve cette innovation en pratiquant des mouvements difficiles (du fait de la corpulence des caméras) et en explorant toutes ses possibilités et limites en termes de profondeur de champ. Le rendu des couleurs est excellent, mettant en valeur les tons automnaux des décors naturels de forêt (2). L’histoire montre, de façon un peu caricaturale, l’arrivée de la civilisation dans les contrées reculées et l’ouverture vers l’éducation. Pour sa quatrième apparition sur les écrans, et pour la première fois dans un film de premier plan, Henry Fonda donne beaucoup de présence et de force à son personnage obtus et parvient à le rendre, non pas sympathique, mais assez charismatique.
Elle: –
Lui :
Acteurs: Sylvia Sidney, Fred MacMurray, Henry Fonda, Fred Stone, Nigel Bruce
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(1) Le procédé utilisé dans les années 20 était le Technicolor bichrome (rouge et vert). Le premier film utilisant le Technicolor trichrome (rouge, vert, bleu) a été un film d’animation de 8 minutes des studios Walt Disney, Des arbres et des fleurs (Flowers and Trees, 1932), issu des Silly Symphonies. Le premier long métrage fut Becky Sharp de Rouben Mamoulian et Lowell Sherman (1935) tourné en studios. Le suivant, The Trail of the Lonesome Pine, est ainsi le premier à être tourné en extérieurs.
(2) En outre, les accessoiristes et costumiers n’étant pas encore habitués à travailler en couleurs, beaucoup d’objets sont dans différentes teintes de bruns et de gris ce qui était habituel lorsque l’on travaillait en noir et blanc.
Henry Fonda (à gauche), Sylvia Sidney et Fred MacMurray (à droite)
dans La Fille du bois maudit (The Trail of the Lonesome Pine) de Henry Hathaway.
Remarque :
Le roman de John Fox avait déjà été porté trois fois à l’époque du muet (films perdus) :
– The Trail of the Lonesome Pine (1914) réalisé par Frank L. Dear
– La Piste du pin solitaire (The Trail of the Lonesome Pine, 1916) réalisé par Cecil B. DeMille, avec Charlotte Walker et Theodore Roberts
– De la haine à l’amour (The Trail of the Lonesome Pine, 1923) réalisé par Charles Maigne, avec Mary Miles Minter et Antonio Moreno
21 juin 2020
Dans un futur proche, de très fortes surcharges électromagnétiques occasionnent des dégâts sur Terre et dans les bases lunaires. La source des ces surcharges serait une station installée près de Neptune par Clifford McBride, héros de la conquête spatiale disparu seize ans auparavant lors de cette mission. Son fils, l’ingénieur et astronaute de la NASA Roy McBride, est envoyé en mission secrète sur la lune pour tenter de le contacter…
James Gray fait ses premiers pas dans l’univers de la science-fiction avec Ad Astra, qu’il a conçu, coécrit (avec Ethan Gross) et réalisé. Son film s’inscrit dans la veine classique du genre tout en ayant une personnalité très forte. Pour simplifier, on pourrait le présenter comme un croisement entre 2001, l’odyssée de l’espace et Apocalypse Now (1), une forme de voyage initiatique en milieu hostile. C’est un très beau film, lent, plutôt introspectif (avec la voix off de Roy qui nous communique ses pensées), suivant une trame narrative forte avec quelques scènes d’action fulgurantes. Au cours du récit pointe la lutte entre le devoir, les aspirations à œuvrer pour le bien de l’humanité et la filiation, l’attachement au père. Les images sont de toute beauté. Brad Pitt est de (presque) tous les plans, l’acteur a également produit le film. Ad Astra ne répond pas aux canons de la science-fiction moderne devenue un sous-genre du film d’action. Est-ce pour cette raison que, malgré de bonnes critiques, le film a été un échec commercial ? Ad Astra est pourtant un film superbe.
Elle: –
Lui :
Acteurs: Brad Pitt, Tommy Lee Jones, Donald Sutherland, Loren Dean
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Remarque :
* Ad Astra signifie « vers les étoiles » en latin. C’est une partie de la locution latine « Ad astra per aspera » (« Vers les étoiles à travers les difficultés ») souvent associée à la conquête de l’espace.
(1) James Gray dit avoir été inspiré par le roman Au cœur des ténèbres de Joseph Conrad, le même qui avait fortement inspiré Coppola.
Ad Astra de James Gray.
Brad Pitt dans Ad Astra de James Gray.
Ad Astra de James Gray.
Ad Astra de James Gray.
Ad Astra de James Gray.
19 juin 2020
En 1963, après l’échec de l’attentat du Petit-Clamart, trois dirigeants de l’OAS engagent un tueur professionnel pour assassiner le président Charles de Gaulle. Totalement inconnu des services de police, son nom de code est Chacal et pour payer ses services, l’OAS commet une série de braquages qui éveille l’attention de la police française. Mais comment trouver un homme dont on ne sait rien ? …
Chacal est un film franco-britannique tiré d’un best-seller de Frederick Forsyth, journaliste anglais qui avait suivi le Général de Gaulle lors du putsch d’Alger. Précisons tout de suite que ces évènements n’ont jamais eu lieu mais la bonne connaissance du sujet rend l’ensemble très crédible. Le récit est en effet particulièrement documenté, nous suivons pas à pas l’enquête dont tous les mécanismes sont détaillés. Cette précision est au prix d’une indéniable froideur et aussi d’une certaine longueur (2h23) mais le film se révèle être vraiment très prenant (bien que nous connaissions d’avance l’issue puisque nous savons que le Général n’a pas été assassiné). Tourné en grande partie en France, sa distribution compte beaucoup d’acteurs français. La superbe musique est signée Georges Delerue.
Elle: –
Lui :
Acteurs: Edward Fox, Michael Lonsdale, Terence Alexander, Michel Auclair, Delphine Seyrig
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Remarques :
* On peut remarquer dans de petits rôles Jean Sorel (Jean-Marie Bastien-Thiry), Jacques François (Pascal), Philippe Léotard (policier qui contrôle Chacal à la fin), Andréa Ferréol (femme de ménage à l’Hôtel « La Bastide de Tourtour »), Féodor Atkine (un des tireurs de l’OAS dans l’Attentat du Petit Clamart)
* Remake américain :
Le Chacal (The Jackal) de Michael Caton-Jones avec Bruce Willis, Richard Gere et Sidney Poitier, l’histoire étant transposée aux Etats-Unis.
Edward Fox et Delphine Seyrig dans Chacal (The Day of the Jackal) de Fred Zinnemann.
17 juin 2020
Pour assister à un match de football de l’équipe italienne, un petit groupe d’italiens arrivent à Paris bien décidés à profiter de la ville…
Paris est toujours Paris est le second long métrage de fiction de Luciano Emmer après son très remarqué Dimanche d’août (1950). Il en est différent car, si ce dernier reposait sur des observations sociologiques et se positionnait dans la veine du néoréalisme, Paris est toujours Paris est une farce touristique. Son humour repose essentiellement sur le décalage entre l’image que l’on se fait d’une ville (Paris romantique) et la réalité. C’est une ironie un peu triste car les aspirations des personnages ne paraissent pas si déraisonnables. Marcello Mastroianni est ici dans un de ses tous premiers rôles. Yves Montand (ami personnel de Luciano Emmer) fait une apparition dans son propre rôle en chanteur dans un petit club. Le directeur de la photographie est Henri Alekan. Pratiquement invisible depuis plus de soixante ans, le film a été fort bien restauré en 2018.
Elle: –
Lui :
Acteurs: Aldo Fabrizi, Henri Guisol, Ave Ninchi, Hélène Rémy, Marcello Mastroianni, Lucia Bosè, Yves Montand
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Ave Ninchi, Aldo Fabrizi, Lucia Bosè et Marcello Mastroianni dans Paris est toujours Paris (Parigi è sempre Parigi) de Luciano Emmer.
15 juin 2020
Mamma Roma, prostituée romaine d’une quarantaine d’années, tente de refaire sa vie et reprend avec elle son fils Ettore, âgé de seize ans, qui ignore son passé et a grandi à la campagne. Elle travaille désormais comme vendeuse sur un petit marché et nourrit beaucoup d’espoir pour son fils. Elle est prête à se sacrifier pour qu’il ait une vie meilleure…
Mamma Roma est le deuxième long métrage de Pasolini. C’est un film très ancré dans le sillage du courant néoréaliste, c’est le film le plus néoréaliste de sa filmographie. Il dresse un portrait de ces faubourgs pauvres de Rome et met en relief la difficulté de se sortir de son milieu social. Le cinéaste montre déjà des traits qui marqueront ses films ultérieurs : une lumière très blanche et une approche personnelle et artistique de sa façon de filmer (1). On ne peut que remarquer ses longs mouvements de caméra, les plus spectaculaires étant les travelings-arrière d’Anna Magnani arpentant le pavé tout en se lançant dans un long monologue et accompagnée par des personnages successifs. Anna Magnani fait ici l’une de ses prestations les plus mémorables.
Elle: –
Lui :
Acteurs: Anna Magnani, Ettore Garofolo, Franco Citti
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Remarques :
* Mamma Roma n’est sorti en France qu’en janvier 1976, peu après l’assassinat du cinéaste en novembre 1975.
* Mamma Roma a été tourné dans le quartier Don Bosco à Rome, alors en pleine « modernisation ». Dans le terrain vague, ce sont les vestiges antiques du Parc des aqueducs et de l’aqueduc de l’Aqua Claudia. Le dôme que l’on aperçoit au loin, symbole tutélaire, est celui de la basilique San Giovanni Bosco.
(1) La scène de mariage du début évoque la peinture murale de La Cène de Vinci, la scène finale christique évoque le tableau La Lamentation sur le Christ mort d’Andrea Mantegna. La musique est également très présente, souvent en contraste avec la scène.
Ettore Garofolo et Anna Magnani dans Mamma Roma de Pier Paolo Pasolini.
13 juin 2020
Étienne quitte ses parents et sa petite amie pour aller suivre des études de cinéma à Paris. C’est pour lui une ouverture sur d’autres personnes, ses colocataires successifs et d’autres étudiants passionnés comme lui par le septième art. Il cherche également à réaliser son premier court métrage…
Jean-Paul Civeyrac a écrit et réalisé Mes provinciales, un récit inspiré de sa propre expérience quand il a quitté sa province pour aller à Paris suivre des études à la Fémis. Trente ans plus tard, il en est à son neuvième long métrage. L’atmosphère générale de ses films d’auteur incite à le comparer à des cinéastes des années soixante-dix tels que Eustache, Rohmer ou Rivette. Son personnage central est assez réservé et mélancolique mais très ouvert aux autres, peu assuré dans ses choix mais avide de nouvelles connaissances. Ses discussions philosophiques ou artistiques avec ses amis lui ouvrent l’esprit. Le film a été tourné en un mois et demi, en noir et blanc, avec des acteurs débutants qui jouent avec naturel. Mes provinciales est un récit intéressant et attachant.
Elle:
Lui :
Acteurs: Andranic Manet, Gonzague Van Bervesseles, Corentin Fila, Sophie Verbeeck
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Andranic Manet dans Mes provinciales de Jean-Paul Civeyrac.
Remarques :
* Le film soviétique regardé par Etienne dans sa chambre avec ses deux amis est La Porte Ilitch (ou Le Bastion d’Ilitch, Le Poste d’Ilitch) (Застава Ильича) de Marlen Khutsiev (1962). Le film sera sévèrement remanié par les autorités soviétiques pour ressortir en 1965 sous le titre Mne dvadtsat let (= J’ai vingt ans). La version initiale ne sera réhabilitée que vingt ans plus tard en 1987. Pour en savoir plus…
* Jean-Paul Civeyrac a dirigé le département réalisation de la Fémis de 2000 à 2010. Il est lui-même issu de la promotion 1991 de cette formation.
* Les Provinciales (titre complet : Lettres écrites par Louis de Montalte à un provincial de ses amis et aux RR. PP. Jésuites sur le sujet de la morale et de la politique de ces Pères) est un ensemble de dix-huit lettres, en partie fictives, écrites par Blaise Pascal. C’est le livre acheté par Etienne au début du film.