25 septembre 2024

La Ligne de démarcation (1966) de Claude Chabrol

La Ligne de démarcationPendant la Seconde Guerre mondiale, sous l’occupation allemande, la ligne de démarcation coupe en deux un village du Jura. La résistance s’organise, obligeant les habitants à prendre position et à se dévoiler…
La Ligne de démarcation est un film français de Claude Chabrol, adapté du roman homonyme de Gilbert Renault, alias colonel Rémy, personnage majeur de la Résistance (1). Le récit met en valeur les passeurs qui aidaient les résistants à traverser la ligne de démarcation pour rejoindre la zone libre. Le récit est prenant et met en scène les différents comportements face à l’occupant. On pourra bien entendu trouver les personnages stéréotypés mais c’est un peu inévitable dans ce genre de récit condensé. Le film est ainsi plutôt méprisé par les critiques qui le considèrent trop classique, le qualifie de film de commande (ce qu’il est probablement) et trop peu Chabrolien. Seul le long plan-séquence montrant une patrouille allemande arrivant du fond de l’écran, escortant une famille juive dénoncée par un profiteur, trouve grâce à leurs yeux. Le film est toutefois réussi et reste aujourd’hui un témoignage sur cette époque noire.
Elle: 4 étoiles
Lui : 4 étoiles

Acteurs: Jean Seberg, Maurice Ronet, Daniel Gélin, Jacques Perrin, Stéphane Audran, Reinhard Kolldehoff, Roger Dumas, Mario David, Jean Yanne, Jean-Louis Maury, Noël Roquevert
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(1) Outre ses écrits sur la Résistance, Gilbert Renault est l’auteur de la série de romans policiers Le Monocle noir adaptée en trois films de Georges Lautner (1960-1964).

Jean Seberg et Maurice Ronet dans La Ligne de démarcation de Claude Chabrol.

23 septembre 2024

Les Trafiquants du Dunbar (1951) de Basil Dearden

Titre original : « Pool of London »

Les trafiquants du Dunbar (Pool of London)Port de Londres, 1950. Dan, un Américain, et Johnny, un Jamaïcain, débarquent du navire marchand Dunbar, où ils sont marins. Dan fait de la petite contrebande, bas et cigarettes ; il utilise parfois Johnny pour passer des choses à la douane. Cette fois, Dan va être recruté par des malfrats pour quelque chose de bien plus important…
Les Trafiquants du Dunbar est un film britannique réalisé par Basil Dearden et produit par Ealing Studios. Il s’agit d’un film policier à suspense, le second du réalisateur après le succès de The Blue Lamp (1950), mais Basil Dearden y montre un penchant encore plus net vers le thème du social. Il prend le temps d’approfondir ses personnages, de laisser se développer une romance entre le marin jamaïcain et une jeune vendeuse de tickets. C’est ainsi le premier film britannique à montrer un amour interracial (s’il reste platonique et sans lendemain, il n’est est pas moins bien réel). Le suspense intervient dans la dernière partie du film qui se montre assez intense. Les nombreuses séquences nocturnes montrent un certain travail sur les lumières. Le film est aujourd’hui peu connu. Un excellent polar à connotation sociale. Une fois encore, on se demande pourquoi Basil Dearden est si méconnu.
Elle:
Lui : 4 étoiles

Acteurs: Bonar Colleano, Susan Shaw, Renée Asherson, Earl Cameron
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Remarque :
• Explication du titre original : La Pool of London (en français : « bassin de Londres ») est la partie de la Tamise située entre le London Bridge et Rotherhithe. C’est l’endroit où les grands navires (qui ne pouvaient aller au-delà du London Bridge) accostaient pour décharger leurs marchandises. Avec la généralisation des containers, les années 1960 verront la fermeture de tous les quais et les années 1980 le début de la gentrification des quartiers avoisinants.

Bonar Colleano et Earl Cameron dans Les Trafiquants du Dunbar (Pool of London) de Basil Dearden.
Earl Cameron et Susan Shaw dans Les Trafiquants du Dunbar (Pool of London) de Basil Dearden.

21 septembre 2024

L’Auberge fantôme (1944) de Basil Dearden

Titre original : « The Halfway House »

L'auberge fantôme (The Halfway House)Différents personnages se retrouvent dans un petit hôtel dans une partie isolée du Pays de Galles. Ils sont accueillis par le propriétaire, qui semble se présenter devant eux comme venant de nulle part, et par sa fille. Étonnamment, ils semblaient s’attendre à leur arrivée…
The Halfway House est un film britannique réalisé par Basil Dearden et produit par les studios Ealing. Le scénario est inspiré d’une pièce londonienne de Dennis Ogden créée en 1940. Le premier tiers du film nous présente chacun des personnages ; ils sont tous à un moment très délicat de leur vie, confrontés à un dilemme ou à une crise. Le récit est une fable, assez optimiste qu’il faut replacer dans son contexte historique. Le film a en effet été réalisé alors que l’issue de la guerre était espérée mais pas encore visible (le film est sorti en Angleterre le 5 juin 1944 !) Si le propos a indéniablement un caractère de propagande, c’est de façon assez raffinée et délicate. Seule la fin paraît plus « grossière », moins subtile. Le côté fantastique est tout autant discrètement intégré (ce n’est en aucun cas un film d’horreur). Pour son cinquième long métrage, le jeune Basil Dearden montre une bonne maitrise de la mise en scène. On notera la présence inattendue de Françoise Rosay. Le film est plaisant et de belle facture.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Mervyn Johns, Glynis Johns, Tom Walls, Françoise Rosay, Esmond Knight, Guy Middleton, Alfred Drayton, Valerie White
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Remarque :
• Le brésilien Alberto Cavalcanti est aujourd’hui cité parfois comme coréalisateur (je n’ai trouvé aucune explication). Officiellement, il était producteur associé.
• Je me demande pourquoi l’histoire est très souvent décrite (y compris par des critiques) ainsi : « Pour s’abriter d’un orage, un groupe de personnes trouve refuge dans une vieille auberge… » Il n’y a pas d’orage à l’horizon, il fait même très beau et les voyageurs viennent de leur plein gré ! Avant de le voir, ce type de résumé me faisait penser au film de James Whale The Old Dark House … En réalité, les deux films n’ont rien en commun. En fait, The Halfway House serait plus proche du It’s a wonderful life de Frank Capra (1946).

Françoise Rosay et Tom Walls arrivant à L’auberge fantôme (The Halfway House) de Basil Dearden.
Alfred Drayton, Guy Middleton, Francoise Rosay, Richard Bird et Valerie White
dans L’auberge fantôme (The Halfway House) de Basil Dearden.

18 septembre 2024

Police sans armes (1950) de Basil Dearden

Titre original : « The Blue Lamp »
Autre titre français : « La Lampe bleue »

Police sans armes (The Blue Lamp)Londres, 1949. Dans le quartier populaire de Paddington, le policier vétéran George Dixon apprend le métier à une jeune recrue, Andy Mitchell. Ailleurs dans la ville, deux jeunes désœuvrés préparent le hold-up d’une bijouterie…
The Blue Lamp est un film britannique réalisé par Basil Dearden et produit par Ealing Studios. Le scénario est signé par l’excellent T.E.B. Clarke (Thomas Ernest Bennett Clarke) qui a été lui-même policier volontaire pendant la guerre. L’histoire dresse un portrait du travail des policiers anglais, un portrait qui s’aligne sur l’image traditionnelle du bobby bienveillant. Petit à petit, le rythme s’accélère et la seconde moitié montre une traque des braqueurs de plus en plus haletante. La longue séquence finale sur un champ de courses de lévriers est assez remarquable. La construction est très bien faite. On peut trouver l’ensemble assez classique mais il a un cachet très britannique qui change agréablement des films américains. L’un des deux délinquants est interprété par Dick Bogarde dans l’un de ses tous premiers rôles, il montre une belle présence à l’écran. The Blue Lamp connu un très grand succès au Royaume-Uni : c’est le film qui réalisa le plus d’entrées de l’année 1950. Le personnage du bobby George Dixon sera repris dans une série télévisée, Dixon of Dock Green, qui dura plus de vingt ans sur BBC1 !
Elle:
Lui : 4 étoiles

Acteurs: Jack Warner, Jimmy Hanley, Dirk Bogarde, Robert Flemyng, Bernard Lee, Peggy Evans, Patric Doonan, Bruce Seton
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Remarque :
• Le film étant en noir et blanc, le sens du titre original peut échapper au spectateur non britannique : il fait référence à lanterne bleue qui traditionnellement orne le fronton des commissariats de quartier (et que l’on voit en gros plan au début et à la fin du film).

Dora Bryan et Jack Warner dans Police sans armes (The Blue Lamp) de Basil Dearden.
Dirk Bogarde, Patric Doonan, and Peggy Evans
dans Police sans armes (The Blue Lamp) de Basil Dearden.

16 septembre 2024

Les Seins de glace (1974) de Georges Lautner

Les Seins de glaceEn plein hiver, un écrivain (Claude Brasseur) cherche l’inspiration sur une plage de la Côte d’Azur. Il y rencontre une jeune femme mystérieuse (Mireille Darc) qui lui fait penser à l’héroïne de son roman. Il entreprend la conquête de cette jeune femme étrange qui semble protégée par un puissant avocat (Alain Delon)…
Les Seins de glace est un film français réalisé par Georges Lautner, directement inspiré du roman de Richard Matheson Someone Is Bleeding, paru en 1953 (ce fût le premier roman publié de l’auteur de Je suis une légende). Il s’agit d’un suspense policier, genre inhabituel pour le cinéaste. L’intrigue repose surtout sur le personnage impénétrable interprété par Mireille Darc, qui s’écartait ainsi des rôles légers auxquels elle était habituée. Alain Delon, ici également producteur, désirait apporter une nouvelle dimension à l’actrice. Claude Brasseur a le rôle principal masculin, il est de presque toutes les scènes alors que le personnage interprété par Alain Delon est au second plan mais rendu assez fort par un jeu très sobre. L’histoire est troublante sans n’être jamais ni angoissante ni magnétique. Le déroulement du scénario n’est pas parfait, nous dévoilant des indices beaucoup trop tôt. Le film manque de puissance mais se laisse regarder sans déplaisir.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Alain Delon, Mireille Darc, Claude Brasseur, Emilio Messina, André Falcon
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Mireille Darc, Claude Brasseur et Alain Delon dans Les Seins de glace de Georges Lautner.
Alain Delon et Mireille Darc dans Les Seins de glace de Georges Lautner.

14 septembre 2024

Le Lycéen (2022) de Christophe Honoré

Le LycéenLucas, jeune adolescent, voit son existence voler en éclats à la mort soudaine de son père. Il voit désormais sa vie comme une bête sauvage qu’il lui faut dompter. Avec l’aide de sa mère et de son frère, Lucas va devoir lutter pour apprendre à espérer et aimer de nouveau…
Le Lycéen est un film français écrit et réalisé par Christophe Honoré. Il s’agit d’un récit autobiographique, le cinéaste ayant perdu son père dans des circonstances similaires alors qu’il était encore adolescent. Le film a le mérite de restituer parfaitement le difficile passage de l’adolescence et on peut être séduit et même touché par cette histoire assez tourmentée mais aussi pleine de chaleur. On peut aussi trouver le cocktail très classique d’un certain cinéma français, regretter les effets faciles (caméra portée, scènes crues) et une trop grande longueur. Mais tout le monde sera d’accord pour louer la performance du jeune Paul Kircher. Sans surprise, le film a été bien reçu par la critique.
Elle: 4 étoiles
Lui : 2 étoiles

Acteurs : Paul Kircher, Vincent Lacoste, Juliette Binoche, Erwan Kepoa Falé
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Paul Kircher et Vincent Lacoste et Juliette Binoche dans Le Lycéen de Christophe Honoré.
Paul Kircher, Vincent Lacoste et Erwan Kepoa Falé dans Le Lycéen de Christophe Honoré.

13 septembre 2024

France société anonyme (1974) de Alain Corneau

France société anonymeEn 2222, un ancien trafiquant de drogue est sorti quelques instants de sa cryogénisation pour qu’il raconte son histoire. Il était dans les années 1970 le plus gros pourvoyeur d’héroïne jusqu’à ce qu’une multinationale américaine arrive pour faire légaliser les drogues en France et mettre la main sur un marché juteux…
France société anonyme est le premier long métrage d’Alain Corneau qui avait alors trente ans. Il en a écrit le scénario avec Jean-Claude Carrière. Il s’agit d’un pamphlet politique qui apparaît aujourd’hui très marqué années 70. C’est une critique débridée du capitalisme et de l’impérialisme américain qui avance l’idée que le gouvernement français pourrait légaliser toutes les drogues afin d’abêtir la population et mieux la contrôler, tout ce complot étant ourdi par le capitalisme américain. L’idée est pour le moins originale et aurait pu être intéressante en pure politique fiction mais hélas le développement ne dépasse pas le niveau le plus simple. Filmé avec visiblement peu de moyens, dans deux ou trois décors (vides) style quartiers sordides, avec quelques scènes provocantes de nudité et un discours assez primaire. Rien n’est crédible, à commencer par le pauvre Michel Bouquet en grand trafiquant… puis en leader du « Front des Toxicomanes révolutionnaires » (mouvement qui refuse la légalisation et réclame la « défonce libre »). A sa sortie, certains critiques avaient louangé le film, surtout pour son propos anti-impérialiste. Alain Corneau a fait heureusement beaucoup mieux dès son deuxième film Police Python 357, deux ans plus tard.
Elle:
Lui : 1 étoile

Acteurs: Michel Bouquet, Allyn Ann McLerie, Roland Dubillard, Michel Vitold, Yves Afonso, Ann Zacharias, Daniel Ceccaldi
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Michel Bouquet dans France société anonyme de Alain Corneau.

11 septembre 2024

5 Hectares (2023) de Emilie Deleuze

5 hectaresFranck est un chercheur marié à une hôtesse de l’air. Ayant acheté une maison dans le Limousin, il veut entretenir sa propriété et refuse que son voisin agriculteur continue à y faire paître ses vaches. Pour bien montrer sa détermination, il se lance dans la recherche d’un tracteur à acheter…
5 hectares est un film français réalisé par Émilie Deleuze (fille de Gilles Deleuze). Elle en a co-écrit le scénario avec Marie Desplechin et Patricia Mazuy. Le thème est bien entendu l’impossible intégration d’un citadin dans le monde rural mais l’histoire se concentre surtout son comportement incongru (et absurde) dans son désir de devenir l’égal de son voisin agriculteur. L’humour est essentiellement concentré sur son comportement hors de toute raison. La faiblesse du scénario est hélas le principal problème du film et la bonne prestation de Lambert Wilson (qui semble bien s’amuser, lui) ne suffit pas à sauver l’ensemble. Le film aurait pu être loufoque, il est seulement plutôt ennuyeux.
Elle: 1 étoile
Lui : 2 étoiles

Acteurs: Lambert Wilson, Marina Hands, Lionel Dray, Laurent Poitrenaux
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Lambert Wilson et Marina Hands dans 5 hectares de Emilie Deleuze.

9 septembre 2024

Les Grands Espaces (1958) de William Wyler

Titre original : « The Big Country »

Les grands espaces (The Big Country)Le capitaine James McKay a quitté la marine, désireux de s’installer dans l’Ouest pour y rejoindre sa fiancée Pat Terrill rencontrée sur la côte Est. Très vite, il est confronté à des mœurs et des valeurs viriles qui ne sont pas les siennes. Il se retrouve alors bien malgré lui au cœur d’un conflit opposant la famille de sa fiancée avec celle des Hannassey qui se vouent une animosité réciproque. En cause: un lopin de terre convoité par les deux clans…
Les Grands Espaces est un western américain réalisé par William Wyler, d’après le roman The Big Country de Donald Hamilton. L’histoire se situe dans l’Ouest profond à l’époque de l’open land, avant l’installation de la Loi (le shérif le plus proche est à plus de 300 kms). Deux propriétaires se vouent une haine féroce et le héros de cette histoire va prôner une attitude pacifique en s’immisçant entre les deux, refusant de répondre à la violence par la violence. Si la présence de Gregory Peck ne surprendra personne, car cela correspond à ses convictions, celle de Charlton Heston (qui plus est, dans un second rôle, ce qu’il n’apprécie guère) est plus inattendue mais il faut se souvenir que l’acteur n’a pas toujours été le fanatique supporteur des armes qu’il est devenu à partir des années 70. Au-delà de son propos pacifique, ce qui est remarquable dans ce film est la mise en valeur des grands espaces, le big country du titre. Rarement, les paysages de vastes prairies de l’Ouest ont été si bien mis en valeur à l’écran. Les personnages sont bien définis et assez intenses. L’interprétation est parfaite, pourtant le tournage a été difficile du fait du perfectionnisme de Wyler et de constantes réécritures de scénario (amis avant le tournage, Peck et Wyler sont restés ensuite plusieurs années sans vouloir se parler). La musique, signée Jerome Moross, a été oscarisée. Le succès fut au rendez-vous pour ce grand western de 2h45.
Elle:
Lui : 5 étoiles

Acteurs: Gregory Peck, Jean Simmons, Carroll Baker, Charlton Heston, Burl Ives, Charles Bickford, Alfonso Bedoya, Chuck Connors
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Gregory Peck dans Les Grands Espaces (The Big Country) de William Wyler.
Jean Simmons et Gregory Peck dans Les Grands Espaces (The Big Country) de William Wyler.
Charles Bickford et Charlton Heston dans Les Grands Espaces (The Big Country) de William Wyler.
Burl Ives, Chuck Connors, Jean Simmons, Gregory Peck et Alfonso Bedoya
dans Les Grands Espaces (The Big Country) de William Wyler.
Carroll Baker et Jean Simmons dans Les Grands Espaces (The Big Country) de William Wyler.
Gregory Peck dans Les Grands Espaces (The Big Country) de William Wyler.

8 septembre 2024

La Gueule de l’autre (1979) de Pierre Tchernia

La Gueule de l'autreLors de sa campagne électorale, un homme politique (Michel Serrault) prend peur à l’annonce d’un tueur évadé qui avait promis, dix ans auparavant, de se venger de ceux qui l’ont abandonné et laissé condamner. Son fidèle conseiller (Jean Poiret) engage un sosie, un acteur raté, pour prendre sa place…
La Gueule de l’autre est un film français écrit par Jean Poiret et réalisé par Pierre Tchernia. Il s’agit d’une comédie qui parodie les hommes politiques. La satire n’est jamais très mordante et le ton reste bon enfant. Il y a quelques scènes savoureuses : le débat politique télévisé, le meeting en play-back, le repas mondain. En dehors de ces scènes, qui auraient pu être des sketches, l’histoire traîne en longueurs et en lourdeurs, malgré la présence de bons seconds rôles (Bernadette Lafond, Michel Blanc) hélas sous-employés.
Elle:
Lui : 2 étoiles

Acteurs: Jean Poiret, Michel Serrault, Curd Jürgens, Georges Géret, Roger Carel, Michel Blanc, Dominique Lavanant, Bernadette Lafont
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Roger Carel et Michel Serrault et Curd Jürgens dans La Gueule de l’autre de Pierre Tchernia.