25 février 2024

Barbie (2023) de Greta Gerwig

BarbieBarbieland est un monde parfait où les poupées Barbie vivent joyeusement, persuadées d’avoir rendu les filles humaines heureuses. Mais un jour, une Barbie commence à se poser des questions. Elle part pour le monde réel afin de retrouver la fille à laquelle elle appartenait afin de pouvoir retrouver sa perfection. Dans sa quête, elle est accompagnée par un Ken qui est fou amoureux d’elle…
Barbie est un film américano-britannique réalisé par Greta Gerwig, qui en a écrit le scénario avec Noah Baumbach. Le projet répond à la volonté de Mattel de changer l’image de ses poupées, accusées d’enfermer les femmes dans des stéréotypes depuis leur plus jeune âge. Le film est ainsi une pure opération de marketing. Pour ce faire, Mattel n’a pas hésité à faire appel à une réalisatrice connue pour ses positions plutôt féministes. Assez logiquement, même en prenant tout au second degré, le résultat est ambigu, le fond du propos étant noyé dans la promotion de son contraire. Vu en oubliant cela, comme un simple divertissement, le film manque un peu de folie et, le scénario, d’audace. C’est amusant mais, personnellement, je m’attendais à bien plus amusant. On attend toujours que le film décolle enfin, mais cela ne vient jamais. Finalement, le point fort du film est un dream-ballet (principe calqué sur Singing in the Rain), uniquement masculin, joliment chorégraphié et éclairé. Grâce à une intense promotion relayée complaisamment par la presse, le succès a été énorme et les récompenses nombreuses (1).
Elle: 1 étoile
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Margot Robbie, Ryan Gosling, Kate McKinnon, Emma Mackey, Michael Cera, Will Ferrell
Voir la fiche du film et la filmographie de Greta Gerwig sur le site IMDB.
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(1) Greta Gerwig est la première réalisatrice à réaliser un film remportant plus d’un milliard de dollars de recettes. Dans la liste des plus gros succès du box-office mondial, le film est actuellement en 14e position. Voir

Margot Robbie dans Barbie de Greta Gerwig.

24 février 2024

Don Camillo… Monseigneur! (1961) de Carmine Gallone

Titre original : « Don Camillo monsignore… ma non troppo »

Don Camillo... Monseigneur! (Don Camillo monsignore... ma non troppo)Près de dix ans ont passé. Don Camillo et Peppone sont devenus respectivement Monsignore (*) et sénateur à Rome. Les anciennes querelles sont oubliées et le climat est officiellement à la « détente ». Toutefois, la perspective d’un nouveau conflit dans leur village opposant la mairie à l’Eglise va les faire revenir à Brescello…
Don Camillo Monseigneur est un film italien réalisé par Carmine Gallone. Il s’agit du quatrième opus de la série des Don Camillo basée sur les personnages créés par l’écrivain Giovannino Guareschi. Les scénaristes jouent bien entendu sur la rivalité entre Peppone et Don Camillo, utilisant des mécanismes maintenant bien rodés mais qui fonctionnent toujours. L’humour est prévisible mais sans exagération, il se déguste comme une madeleine. Comme toujours, l’humour est souvent au détriment des communistes mais c’est sans méchanceté. Fernandel et Gino Cervi ont un jeu un plus calme mais tiennent bien leur rôle. Je dois avouer avoir trouvé le film bien plus plaisant que dans mon souvenir.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Fernandel, Gino Cervi, Gina Rovere, Valeria Ciangottini
Voir la fiche du film et la filmographie de Carmine Gallone sur le site IMDB.

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(*) Monsignore = Prélat, haut dignitaire de la cour papale.

Fernandel et Gino Cervi dans Don Camillo… Monseigneur! (Don Camillo monsignore… ma non troppo) de Carmine Gallone.

Remarque :
• A plusieurs reprises, on aperçoit cet étonnant pont provisoire sur le Pô, long de plus de 400 mètres, fait de dizaines de barques alignées sur lesquelles repose la route. Nous sommes pourtant 16 ans après la fin de la guerre.

Scène de Don Camillo… Monseigneur! (Don Camillo monsignore… ma non troppo) de Carmine Gallone.

23 février 2024

Mission : Impossible – Dead Reckoning, partie 1 (2023) de Christopher McQuarrie

Titre original : « Mission: Impossible – Dead Reckoning Part One »

Mission : Impossible - Dead Reckoning, partie 1 (Mission: Impossible - Dead Reckoning Part One)En mer de Béring, le sous-marin russe Sebastopol, doté d’une nouvelle intelligence artificielle pouvant le rendre virtuellement invisible, périt mystérieusement. Parmi les corps flottant sous la banquise, deux officiers ont chacun la moitié d’une clé autour du cou. Ethan Hunt reçoit une nouvelle mission : il doit retrouver Ilsa Faust, ancienne agent des services secrets britanniques, qui aurait récupéré une moitié de cette clé…
Mission impossible : Dead Reckoning, partie 1 est un film américain réalisé par Christopher McQuarrie. C’est le septième opus de la série de films inspirée par la série télévisée Mission impossible créée par Bruce Geller et diffusée dans les années 1960-1970. C’est l’un des plus réussis car il montre un bel équilibre entre les scènes d’actions qui forment le corps du spectacle et un scénario, sur une thématique actuelle, qui leur donne de la substance et du sens. Les cascades ne donnent pas l’impression d’être outrancières, y compris la plus spectaculaire (et médiatisée), le saut à moto d’une montagne. On ne s’ennuie pas une seconde malgré les quelque 2h40. Gros succès mais insuffisant, semble-t-il, pour couvrir le budget.
Elle:
Lui : 4 étoiles

Acteurs: Tom Cruise, Hayley Atwell, Ving Rhames, Simon Pegg, Rebecca Ferguson, Vanessa Kirby, Esai Morales, Pom Klementieff
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Hayley Atwell et Tom Cruise dans Mission : Impossible – Dead Reckoning, partie 1 de Christopher McQuarrie.

22 février 2024

Man Up (2015) de Ben Palmer

Man UpA 34 ans, Nancy se désole de rester célibataire malgré les efforts de son entourage pour provoquer des rencontres. A la suite d’un malentendu, elle prend la place d’une autre fille dans un blind date avec Jack, 40 ans, récemment divorcé…
Man Up est une comédie romantique britannique réalisée par Ben Palmer. Si le point de départ est original (et pas du tout improbable), le développement montre les clichés assez habituels du genre. Néanmoins, le film fonctionne bien et se révèle vraiment plaisant car l’alchimie entre les deux acteurs principaux, tous deux excellents, fonctionne bien. L’américaine Lake Bell est souvent à la limite du too much mais sans vraiment passer la ligne et Simon Pegg fait une fois de plus preuve de beaucoup d’humour, toujours très amusant. Une petite touche « déjantée » vient se greffer par l’intermédiaire d’un personnage secondaire qui n’a jamais oublié son amour d’enfance. Non sorti en salles en France, le film fait passer un bon moment.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs : Simon Pegg, Lake Bell, Rory Kinnear, Olivia Williams, Ophelia Lovibond
Voir la fiche du film et la filmographie de Ben Palmer sur le site imdb.com.
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Simon Pegg et Lake Bell dans Man Up de Ben Palmer.

21 février 2024

Les Résultats du féminisme (1906) de Alice Guy

Les résultats du féminismeLes rôles sont inversés. Les hommes font les tâches ménagères tandis que les femmes se comportent comme des mufles… jusqu’à ce que les hommes se révoltent…
Les Résultats du féminisme est un film muet français de 7 minutes, réalisé par Alice Guy. S’il n’y a rien de remarquable dans la forme, une série de saynètes filmées en caméra fixe (ce qui est tout à fait habituel pour l’époque), le film est remarquable et étonnant par le fond. Le propos est de dire : « Si les femmes se comportaient envers les hommes comme les hommes se comportent envers les femmes, les hommes se rebelleraient. » Vu ainsi, le propos est clairement féministe. Mais alors quel est le sens du titre ? Est-ce pour se moquer des antiféministes qui prédisaient l’apocalypse (1) ? Ou bien, le titre fut-il choisi par Gaumont ?… Une autre interprétation, plus basique, serait de voir le film une charge contre le féminisme ; ce serait toutefois étonnant de la part d’Alice Guy qui a, elle-même, subi les préjugés envers les femmes. Quoi qu’il en soit, le film est à nos yeux d’aujourd’hui une belle curiosité. Alice Guy a refait le film aux États-Unis en 1912 sous la forme d’une suspense policier, qu’elle a intitulé In the Year 2000 (film perdu).
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs:
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(1) Présentation en 1912 du remake américain par le journal Moving Picture World :
« Un grand nombre de pronostiqueurs nous terrifient souvent avec des visions de ce qui se passera lorsque les femmes dirigeront une Terre où les hommes seront subordonnés et accessoires. C’est une question plutôt délicate à trancher. Aujourd’hui, (…) il est difficile de prédire jusqu’où les femmes s’élèveront. (…) » (lire…)

Les résultats du féminisme de Alice Guy.

21 février 2024

What’s the World Coming To (1926) de Richard Wallace et F. Richard Jones

What's the World Coming ToDans un futur éloigné, les femmes dominent la société. Un homme au foyer, récemment marié, voit sa femme le tromper tandis qu’il doit subir les avances insistantes d’une autre femme…
What’s the World Coming To? est un court métrage muet burlesque réalisé par Richard Wallace et produit par Hal Roach. Parmi les trois auteurs du scénario, on remarque la présence de Stan Laurel (qui n’avait pas encore formé son duo avec Oliver Hardy). Le sujet est assez original pour l’époque puisqu’il s’agit d’inverser les sexes tout en gardant les mêmes stéréotypes : les hommes se comportent selon les clichés et préjugés sur les femmes, ce qui provoquait sans doute l’hilarité à l’époque. En fait, cette inversion n’est que peu exploitée, les gags restent très classiques et paraissent aujourd’hui bien pauvres (j’ai souri deux fois tout de même). On pourra à la rigueur s’amuser de la vision du futur avec ses aéronefs, scènes qui ont un petit parfum Georges Méliès. Clyde Cook est un acteur comique d’origine australienne qui connut un court moment de gloire chez Hal Roach au milieu des années vingt en jouant beaucoup avec ses mimiques faciales et sa moustache.
Elle:
Lui : 1 étoile

Acteurs: Clyde Cook, Katherine Grant, James Finlayson, Martha Sleeper
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Katherine Grant et Clyde Cook dans What’s the World Coming To? de Richard Wallace

19 février 2024

L’art d’être aimé (1963) de Wojciech Has

Titre original : « Jak byc kochana »

L'art d'être aimé (Jak byc kochana)Le temps d’un voyage en avion, une célèbre actrice de radio se remémore un amour douloureux pendant l’Occupation. Tout en travaillant comme serveuse pour survivre, elle avait caché un de ses collègues-acteurs dont elle était amoureuse et qui était accusé d’avoir tué un collaborateur. Elle est allé jusqu’à accepter de jouer dans un théâtre allemand pour le protéger…
L’art d’être aimée est un film polonais écrit par Kazimierz Brandys et réalisé par Wojciech Jerzy Has. Si le film se montre d’abord un peu hermétique, il se révèle de plus en puissant par la suite. C’est une histoire vraiment tragique, sur deux plans, celui d’un grand amour non partagé et celui d’une victime de la guerre, une de ces victimes invisibles non seulement pendant l’Occupation mais aussi à la Libération puisque cette femme se laissera accuser de collaboration pour préserver l’homme qu’elle aime. C’est assez terrible car, de toutes ces souffrances, elle ne retirera rien, sinon des désillusions et des espoirs déçus. L’histoire est très forte. Dans sa forme, si le film ne montre pas la perfection esthétique des films suivants du réalisateur, on ne peut que remarquer certains très beaux plans, dûs à sa façon de placer la caméra. Barbara Krafftówna fait une remarquable prestation.
Elle:
Lui : 4 étoiles

Acteurs: Barbara Krafftówna, Zbigniew Cybulski, Artur Mlodnicki, Wienczyslaw Glinski
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Barbara Krafftówna et Zbigniew Cybulski dans L’art d’être aimé (Jak byc kochana) de Wojciech Has.

Film visible sur le site de Cinémathèque polonaise (sous-titres en anglais ou en polonais uniquement)

18 février 2024

Des mains en or (2023) de Isabelle Mergault

Des mains en orFrançois est un écrivain réputé sur le point d’intégrer l’Académie française. Il est marié à Rose, une chirurgienne. Mais l’écrivain est rongé par un mal de dos terrible qui le fait souffrir au quotidien et le rend acariâtre. A la suite d’un concours de circonstances, il va croiser le chemin de Martha, une « guérisseuse », qui va parvenir à atténuer miraculeusement la douleur…
Des mains en or est une comédie française écrite et réalisée par Isabelle Mergault. L’humour repose sur la rencontre de deux milieux sociaux aux antipodes l’un de l’autre. Sur cette base rebattue, bien peu originale il faut bien l’avouer, la réalisatrice parvient à mettre en place une comédie amusante. Les personnages sont tous (très) caricaturaux mais l’ensemble fonctionne bien grâce à de bons dialogues et un humour bon enfant, sans méchanceté. Rien de très profond, mais Des mains en or est un film plaisant qui met de bonne humeur…
Elle: 3 étoiles
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Lambert Wilson, Josiane Balasko, Sylvie Testud
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Lambert Wilson et Josiane Balasko dans Des mains en or de Isabelle Mergault.

16 février 2024

Le Magicien d’Oz (1939) de Victor Fleming

Titre original : « The Wizard of Oz »

Le Magicien d'Oz (The Wizard of Oz)La jeune orpheline Dorothy Gale et son chien Toto sont emportés par une tornade jusqu’au pays merveilleux d’Oz. Accueillie par des lutins et une gentille fée, mais menacée par une vilaine sorcière, elle doit partir pour aller demander à un magicien le moyen de rentrer chez elle. En route, elle fait d’étranges rencontres…
Le Magicien d’Oz est un film musical américain réalisé par Victor Fleming. Il s’agit de l’adaptation d’un roman de Lyman Frank Baum, paru en 1900, devenu un grand classique de la littérature enfantine dans le monde anglophone (1). Envieuse du succès colossal de Blanche Neige et les sept nains de Walt Disney, la MGM a confié ce grand projet d’adaptation à Melvin LeRoy, qui ne sera que producteur, à son grand dam. Quatorze scénaristes se sont succédé. Pour la réalisation, après les passages éclairs de Richard Thorpe et de George Cukor, c’est Victor Fleming qui le réalisera avant d’aller secourir le tournage d’Autant en emporte le vent, laissant quelques scènes qui seront tournées par King Vidor (2). La séquence d’ouverture dans le monde réel du Kansas est en noir et blanc sépia mais toutes les scènes du pays d’Oz sont en Technicolor flamboyant (la transition est d’ailleurs superbe). Le film comporte des effets spéciaux audacieux pour l’époque (notamment la tornade) et des costumes très élaborés qui furent pénibles et même dangereux pour les acteurs.
Méconnu en France (en dehors des cinéphiles), Le Magicien d’Oz est un monument de la civilisation américaine, toutes générations confondues. Du fait de son succès et de ses innombrables passages à la télévision américaine, le film est considéré comme celui qui a été vu par le plus grand nombre de personnes de toute l’histoire du cinéma. Plusieurs de ses répliques sont passées dans le langage courant. La chanson Over the Rainbow (écrite « en une nuit » par Harold Arlen) est sans doute possible la plus connue des chansons de film. Très belle, elle est devenue un hymne pour exprimer aspirations et espoirs (sans parler de l’arc en ciel des homosexuels, à partir des années 70). Les chansons Follow the Yellow Brick Road et We’re off to see the wizard sont, elles aussi, particulièrement célèbres.
Le Magicien d’Oz n’est pas à proprement parler un grand film : c’est plutôt un film civilisationnel (américain du moins, car il n’a eu aucun impact en France). En tant que tel, il n’a pas d’équivalent (le plus proche serait peut-être Casablanca, mais ce dernier n’a pas eu la même longévité). Accessoirement, il apporta à Judy Garland le statut de star à 16 ans, mais aussi, hélas, l’addiction aux amphétamines (fournies par le studio pour tenir pendant les longues journées de tournage). Charmant conte pour enfants, le film se regarde toujours avec grand plaisir.
Elle: 4 étoiles
Lui : 4 étoiles

Acteurs: Judy Garland, Frank Morgan, Ray Bolger, Bert Lahr, Jack Haley, Billie Burke, Margaret Hamilton, Charley Grapewin
Voir la fiche du film et la filmographie de Victor Fleming sur le site IMDB.

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(1) Le roman n’est paru en France qu’en 1981.
(2) King Vidor a notamment réalisé la scène de la chanson « Over the Rainbow ». Il a refusé que son nom apparaisse au générique, estimant que tout le mérite revenait à Victor Fleming.

Ray Bolger, Bart Lahr, Judy Garland et Jack Haley dans Le Magicien d’Oz (The Wizard of Oz) de Victor Fleming.

Remarques :
• Le film est classé au Registre international Mémoire du monde de l’UNESCO (le seul film avec Metropolis).
• Le site IMDB liste plus de 5 000 références à Wizard of Oz dans d’autres films ! (sans aucun doute, le record absolu) lire…

Quelques répliques ou expressions passées dans le langage courant :
* « Toto, I’ve a feeling we’re not in Kansas anymore ». L’expression « not in Kansas anymore » est passée dans le langage courant pour signifier que l’on n’est plus dans un environnement normal et/ou confortable.
* « There’s no place like home ».
* « Over the rainbow ».
* « Yellow brick road ».

Autres répliques ultra célèbres :
* « Ding Dong, the witch is dead » (« Ding dong, la sorcière est morte ! »)
* « I’ll get you, my pretty, and your little dog too! » (« Je t’aurai, ma jolie, et ton petit chien aussi ! » ) (dit par la sorcière)
* « Lions? And tigers? And bears? Oh, my ! » (« Des lions, des tigres et des ours ?! Oh, mon Dieu ! ») –
… etc. Le site IMDB liste 123 répliques ou dialogues célèbres. Lire…

Liste des films sur le pays d’Oz (lire sur Wikipedia…)

« The Yellow Brick Road » dans Le Magicien d’Oz (The Wizard of Oz) de Victor Fleming.
Margaret Hamilton, Judy Garland et Billie Burke dans Le Magicien d’Oz (The Wizard of Oz) de Victor Fleming.
Somewheeeeere over the rainbow
Way up high
There’s a land that I heard of once in a lullaby
Somewhere over the rainbow
Skies are blue
And the dreams that you dare to dream
Really do come true.

15 février 2024

Itinéraire d’un enfant gâté (1988) de Claude Lelouch

Itinéraire d'un enfant gâtéEnfant trouvé, élevé dans le milieu du cirque, Sam Lion a dû faire une reconversion forcée après un accident de trapèze. Il se marie, deux fois, et a un enfant de chacune de ses deux femmes. Il devient aussi chef d’une entreprise prospère mais, la cinquantaine passée, il se lasse de ses responsabilités. Il décide alors de faire croire qu’il est mort en mer à l’occasion d’un tour du monde en voilier…
Itinéraire d’un enfant gâté est un film français écrit et réalisé par Claude Lelouch. Il y a presque deux parties dans ce film de plus de deux heures : la première partie est une interminable mise en place où le cinéaste donne l’impression de se faire plaisir, montrant une indéniable virtuosité dans ses plans pour, trois fois hélas, un résultat bien ennuyeux. Mais alors que personnellement je m’apprêtais à abandonner, le film bascule, ou plutôt démarre enfin. L’histoire se révèle alors étoffée, amusante avec même quelques moments de grâce. Pour ce qui sera son dernier grand succès, Jean-Paul Belmondo montre une facette différente de son jeu. Musique de Francis Lai, avec hélas des chansons de Nicole Croisille au-delà des limites du supportable.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Jean-Paul Belmondo, Richard Anconina, Daniel Gélin, Marie-Sophie L., Jean-Philippe Chatrier, Michel Beaune
Voir la fiche du film et la filmographie de Claude Lelouch sur le site IMDB.
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Jean-Paul Belmondo et Richard Anconina dans Itinéraire d’un enfant gâté de Claude Lelouch.