10 décembre 2017

La Vache et le Prisonnier (1959) d’Henri Verneuil

La Vache et le prisonnierEn 1943, le prisonnier de guerre Charles Bailly décide de s’évader de la ferme où il est employé pour rejoindre la France. Sa ruse, assez folle, consiste à traverser l’Allemagne à pied vêtu de son manteau de prisonnier, avec une vache au bout d’une corde et un seau à la main…
Ecrit par Jacques Antoine en s’inspirant d’une histoire vraie, La Vache et le Prisonnier est l’un des films les plus connus du cinéma français. Près de neuf millions d’entrées et de multiples passages à la télévision, il est difficile de ne pas avoir déjà vu cette histoire aussi extraordinaire que rocambolesque. La guerre est finalement peu évoquée. Henri Verneuil, aidé des dialogues d’Henri Jeanson, a tiré le récit vers la farce parvenant ainsi à un mélange d’humour et de suspense. Les mini-épisodes qui composent le film sont un peu inégaux : certains semblent trainer en longueur mais les plus réussis finissent par emporter notre adhésion. Fernandel, qui manquait de grands rôles marquant en cette seconde moitié des années cinquante, retrouve avec La Vache et Prisonnier un grand succès populaire.
Elle: 3 étoiles
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Fernandel
Voir la fiche du film et la filmographie de Henri Verneuil sur le site IMDB.

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Voir les livres sur Henri Verneuil

Remarques :
* Le trajet de la Bavière jusqu’à Stuttgart fait plus de 200 kms.
* Les rapports entre Fernandel et Henri Verneuil ont été difficiles. Bertrand Tavernier a raconté que Verneuil s’était plaint que l’acteur refuse d’être filmé de dos et qu’il a dit regretter de ne pas avoir pu avoir Bourvil qui aurait été, selon lui, meilleur. De plus, Fernandel avait sa propre cuisinière marseillaise et invitait souvent le metteur en scène à manger avec lui pour lui donner la note à la fin du repas. Ce sera leur dernier film ensemble.

La vache et le Prisonnier
Fernandel et la vache Marguerite dans La Vache et le Prisonnier d’Henri Verneuil.

La vache et le prisonnier
La scène du pont est l’une des plus savoureuses de La Vache et le Prisonnier d’Henri Verneuil.

La vache et le prisonnier
La Vache et le Prisonnier a le triste record d’avoir été le premier film français à être colorisé en 1990.

8 décembre 2017

Braquage à l’italienne (2003) de F. Gary Gray

Titre original : « The Italian Job »

Braquage à l'italienne
A Venise, un groupe de six hommes, aux compétences complémentaires, réussit sans violence un coup très audacieux et font main basse sur quelque deux cents lingots d’or. Mais  la séparation du groupe ne se passe aussi bien que prévu…
Braquage à l’italienne est un remake de L’or se barre (The Italian Job) de Peter Collinson (1969), un film resté dans les esprits pour la folle cavalcade de trois Austin Mini dans des lieux les plus inattendus. Nous retrouvons bien entendu ces trois petits bolides dans cette version modernisée pour une course folle, nourrie d’une bonne dose de technologie en plus. Braquage à l’italienne se veut être un film de divertissement, au scénario volontairement simple où la vraisemblance n’est pas indispensable. Il est effectivement plaisant et se regarde sans déplaisir.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Mark Wahlberg, Charlize Theron, Donald Sutherland, Jason Statham, Seth Green, Yasiin Bey, Edward Norton
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The Italian Job
Mark Wahlberg et Charlize Theron dans Braquage à l’italienne de F. Gary Gray.

The Italian Job
Les trois Minis de Braquage à l’italienne de F. Gary Gray.

7 décembre 2017

Adorables créatures (1952) de Christian-Jaque

Adorables créaturesLe jour de son mariage, le jeune André Noblet se remémore les trois dernières aventures qu’il a eu avec des femmes plus âgées que lui… Ecrit par Charles Spaak, Christian-Jaque et Jacques Companéez (avec, semble t-il, une petite participation non créditée de Michel Audiard), Adorables créatures est un film à sketches, une comédie de mœurs d’un ton léger pour l’époque. Le premier sketch, avec Danielle Darrieux, est très fade et plutôt laborieux dans son déroulement. Le second sketch avec Martine Carol est un peu plus enlevé mais ne donne pas dans la finesse, loin de là. Le troisième sketch avec Edwige Feuillère est un peu plus intéressant par le portrait assez acide qu’il dresse de la haute bourgeoisie qui se donne bonne conscience dans les actions caritatives. Mais le gros problème du film est la pesanteur de l’humour, alimenté par une misogynie de tous les instants. C’est épouvantable ! Les femmes sont vénales (l’argent tient beaucoup de place dans les trois histoires), cyniques, menteuses et intrigantes ; en fait, elles ont tous les défauts.  Cette misogynie est tellement poussée qu’on pourrait la prendre aujourd’hui pour une caricature…
Elle:
Lui : 1 étoile

Acteurs: Danielle Darrieux, Martine Carol, Edwige Feuillère, Daniel Gélin, Antonella Lualdi, Renée Faure
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Adorables créatures
France Roche et Danielle Darrieux dans Adorables créatures de Christian-Jaque.

6 décembre 2017

Foxy Brown (1974) de Jack Hill

Foxy BrownLorsque son ami est tué par des truands, la belle Foxy Brown part en guerre contre une organisation de trafiquants de drogue…
Foxy Brown est l’un des films les plus emblématiques du genre blaxploitation (films commerciaux à petit budget destinés au public noir) des années soixante-dix. Il est aujourd’hui connu pour avoir inspiré Tarantino pour son Jackie Brown (1997). Foxy Brown était censé être une suite à Coffy sous le titre « Burn, Coffy, Burn! » mais American-International Pictures s’y opposa formellement. Jack Hill dut même insister fortement pour pouvoir reprendre Pam Grier ce qui montre à quel point le studio était mal à l’aise avec le succès de ce type de films. Le scénario n’est pas une merveille d’inventivité, copie presque conforme et plutôt simplifiée de Coffy, utilisant les mêmes ingrédients. Les préjugés racistes sont toujours très marqués (et inversés) : tous les hommes blancs sont soit gangsters soit corrompus et les femmes blanches ne sont en outre pas très gracieuses. Rien à voir avec la belle Pam Grier qui est particulièrement « foxy » (en argot américain, foxy = sexy) et qui doit faire le travail que ni la police ni la justice ne font : mettre les truands hors d’état de nuire. Mais le scénario paraît vraiment très simpliste et le tournage en 17 jours se ressent à l’image. La musique est de Willie Hutch. Ce fut une nouvelle fois un gros succès.
Elle:
Lui : 2 étoiles

Acteurs: Pam Grier, Antonio Fargas, Peter Brown
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Foxy Brown
Pam Grier dans Foxy Brown de Jack Hill.

Foxy Brown
Pam Grier et Terry Carter dans Foxy Brown de Jack Hill.

5 décembre 2017

Phffft (1954) de Mark Robson

Phffft!Après huit ans de vie commune, Nina et Robert se séparent. Ils sont tous deux très heureux de retrouver leur liberté. L’ami de Robert se fait fort de lui trouver une nouvelle amie… Phffft est une comédie sur le thème de la bataille des sexes, adaptée d’une pièce de George Axelrod, l’auteur de Sept ans de réflexion. Pour la Columbia, il s’agissait de mettre en avant le couple formé par Judy Holliday et le débutant Jack Lemmon qui avait si bien fonctionné quelques mois auparavant dans It Should Happen to You (1954). L’histoire est très conventionnelle, finalement assez peu développée, sans rebondissement. C’est surtout du côté de l’interprétation qu’il faut chercher des qualités à ce film. Judy Holliday a le défaut de cabotiner un peu mais Jack Lemmon, malgré un jeu pas encore totalement abouti, attire la sympathie. A noter, en second rôle, la présence de Kim Novak, autre belle trouvaille de la Columbia. L’actrice n’a alors que 21 ans. Phffft Se regarde sans ennui. Le film est plaisant mais n’est pas vraiment mémorable.
Elle: 3 étoiles
Lui : 2 étoiles

Acteurs: Judy Holliday, Jack Lemmon, Jack Carson, Kim Novak
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Remarques :
* Lorsque la Columbia a été trouvé George Axelrod pour lui acheter les droits de Seven Year Hitch (qui étaient déjà pris), l’auteur leur a vendu Phffft, une pièce un peu plus ancienne sur un sujet proche.

* Le titre vient de l’habitude d’un journaliste et chroniqueur mondain de l’époque, Walter Winchell, qui décrivait les séparations de couples célèbres en disant que leur mariage avait fait Phffft!

Phffft
Judy Holliday et Jack Lemmon dans Phffft de Mark Robson (photo publicitaire très proche d’une scène du film).

phffft
Kim Novak et Jack Lemmon dans Phffft de Mark Robson (photo publicitaire très proche d’une scène du film).

4 décembre 2017

A Girl’s Folly (1917) de Maurice Tourneur

A Girl's FollyAyant interrompu par inadvertance un tournage près de chez elle, une jeune fille quitte sa campagne pour tenter sa chance comme actrice…
A Girl’s Folly est un film absolument unique, pas tant par son histoire qui n’a rien de passionnant mais par le fait que Maurice Tourneur nous montre de l’intérieur le fonctionnement d’un studio en 1917. Il s’agit en l’occurrence de Paragon Studio dont nous nous pouvons voir les bâtiments aux toits de verre et les extérieurs. Le centre du cinéma était sur la côte est des Etats-Unis, à Fort Lee dans le New Jersey. Le film montre comment les décors sont assemblés en quelques minutes sur de grandes plaques tournantes (afin d’avoir le meilleur angle de vue), comment la scène est expliquée aux acteurs avant le tournage, etc. Il nous montre aussi d’autres aspects de la vie du studio. Tout cela est une petite mine d’or pour les historiens et les cinéphiles. A noter la présence de Maurice Tourneur dans son propre rôle de metteur en scène et (très probablement) du tout jeune Joseph von Sternberg.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Robert Warwick, Doris Kenyon
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Remarque :
* Le film durait initialement 65 minutes. Une version de 58 minutes figure sur certains DVD américains. La version vue ici est une version restaurée de 28 minutes (diffusée par Serge Bromberg) avec les passages les plus intéressants sur le plan historique.
* Fort Lee est situé juste en face de New York, de l’autre côté de l’Hudson au niveau du George Washington Bridge. Pour en savoir plus sur Fort Lee et la liste des compagnies de cinéma à Fort Lee… (Paragon fait partie de World Pictures)

Maurice Tourneur
Maurice Tourneur  dans son son propre rôle dans A Girl’s Folly de Maurice Tourneur.

A girl's folly
Pour aller visionner les rushes, les personnages traversent une salle de montage où des employées coupent et assemblent des films.

A girl's folly
Si l’on n’en pas la preuve formelle, tout laisse à penser que ce jeune caméramen n’est autre que Josef von Sternberg (âgé de 23 ans) qui faisait alors ses débuts à Paragon Studio .

3 décembre 2017

Boom (1968) de Joseph Losey

BoomChris Flanders, qui se dit poète et un peu gigolo, parvient à se rendre sur l’île que la milliardaire Flora Goforth possède au large de la Sardaigne. Il dit connaître cette femme excentrique et tyrannique, plusieurs fois divorcée. Entouré de ses domestiques et dictant ses mémoires, elle se sent actuellement sur le point de mourir… Boom est adapté d’une pièce de Tennessee Williams qui en a écrit lui-même l’adaptation. Le film est construit autour du couple formé par Elizabeth Taylor et Richard Burton alors que ni l’un ni l’autre n’ont vraiment l’âge requis : la femme est censée être bien plus âgée et l’homme plus bien plus jeune. Comme toujours chez Tennessee Williams, les caractères sont exacerbés pour mieux nous faire plonger au plus profond de la nature humaine. Comme on le sait, Elizabeth Taylor n’est pas une actrice qui donne dans la subtilité ; elle appuie le caractère tempétueux de son personnage mais peine à montrer sa vulnérabilité. Face à elle, Richard Burton a un jeu plus en retenue pour son personnage que Tennessee Williams a décrit comme étant « toujours à mi-chemin entre une sainteté presque sincère et une malhonnêteté également sincère ». En second rôle, Noël Coward fait une plaisante intervention. La photographie gorgée de soleil de Douglas Slocombe est très belle et on notera les petites notes d’influence indienne et orientale dans les décors et les costumes. Boom peut bloquer certains spectateurs du fait de l’outrance des personnages. Ce n’est pas un très grand film mais mérite notre intérêt. Ce fut un échec commercial.
Elle: 1 étoile
Lui : 4 étoiles

Acteurs: Elizabeth Taylor, Richard Burton, Noël Coward, Joanna Shimkus
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Remarques :
* La pièce de Tennessee Williams « The Milk Train Doesn’t Stop Here Anymore » (1963) fut également un échec commercial à Broadway.
* Tennessee Williams a déclaré qu’il considérait que Boom était la meilleure adaptation cinématographique d’une de ses pièces.
* Boom est le 8e des 11 films du couple Elizabeth Taylor et Richard Burton.

Boom
Elizabeth Taylor et Richard Burton dans Boom de Joseph Losey.

Boom
Elizabeth Taylor et Noël Coward dans Boom de Joseph Losey.

2 décembre 2017

La Plus Grande Histoire jamais contée (1965) de George Stevens

Titre original : « The Greatest Story Ever Told »

La Plus grande histoire jamais contéeLa vie de Jésus Christ…
Produit et réalisé par George Stevens, La Plus Grande Histoire jamais contée a bénéficié d’un budget important (20 millions de dollars soit 160 millions de 2017), d’une longue préparation et d’un plateau abondamment fourni en stars. Le résultat est épouvantable. Obsédé par l’idée de donner de la grandeur à son film, George Stevens n’a réussi à lui donner que de la lourdeur. Il n’y a là aucun souffle, aucune flamme. On s’ennuie même. Beaucoup de scènes ne sont d’ailleurs pas montrées mais racontées par des personnages (« on dit qu’il a multiplié les pains », « on dit qu’il a marché sur l’eau » …), astuce normalement plutôt utilisée par les films à petit budget ! Le défilé d’acteurs connus est presque grotesque et que le tournage ait été fait dans l’Ouest américain saute aux yeux ; on s’attend à tomber sur John Wayne à tout moment (en fait, il faut attendre la fin du film pour qu’il apparaisse et dise son unique réplique). De toute évidence, George Stevens n’est pas Cecil B. DeMille! L’âge d’or des péplums étant, de plus, révolu, le film fut un flop commercial, l’un des plus grands flops de l’histoire du cinéma.
Elle:
Lui : 1 étoile

Acteurs: Max von Sydow, Charlton Heston, Martin Landau, José Ferrer, Carroll Baker, Van Heflin, Telly Savalas, John Wayne
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Remarques :
* Le tournage fut terminé en 1963 et George Stevens mit plus d’un an à le monter. La première version distribuée totalisait 225 minutes. Devant le peu de succès auprès du public, la durée fut rapidement réduite à 127 minutes. Le film est ressorti sur DVD dans une version de 191 minutes en 2001 (version visionnée ici).

* Non crédités au générique, David Lean a dirigé quelques scènes d’intérieur avec Claude Rains et José Ferrer alors que Jean Negulesco a dirigé la scène de la Nativité.

* Sur l’unique réplique de John Wayne « Truly, this man was the Son of God », une légende (certainement fausse mais amusante) circule depuis la sortie. Après plusieurs prises peu convaincantes, Stevens lui dit « Duke, il nous faut quelque chose de plus. Lève les yeux vers lui et donne-nous de la crainte. » (« Duke, what we need in this line is something more. Look up at the man and give us some awe. ») Wayne acquiesce et, à la prise suivante, lève les yeux vers la croix et dit : « Awww, truly this man was the Son of God. »
A noter que la version finale de cette réplique n’est guère plus brillante, on se demande vraiment comment un metteur en scène peut laisser une réplique si mal dite dans un film. Elle est tellement mauvaise qu’elle est sur Youtube

La Plus Grande Histoire jamais contée
Max von Sydow (dont c’est le premier film américain) dans La Plus Grande Histoire jamais contée de George Stevens.

1 décembre 2017

Youth (2015) de Paolo Sorrentino

YouthDeux amis de longue date se retrouvent dans un grand hôtel des Alpes suisses. Fred, compositeur et chef d’orchestre, est à la retraite alors que Mick, réalisateur, s’efforce de terminer le scénario d’un dernier film…
Ecrit et réalisé par Paolo Sorrentino, Youth est un film plus enthousiasmant que son précédent long métrage, l’oscarisé La Grande Bellaza, qui manquait un peu de contenu. Cette fois, Youth a une substance qui le rend bien plus complet. Le film est avant tout une réflexion sur le temps : dans cet hôtel où le temps semble s’être arrêté, les deux octogénaires voudraient-ils conjurer la fatalité du temps qui passe, qui diminue physiquement, qui efface les souvenirs ? Il y a aussi une réflexion sur la célébrité, sur la passion, toujours exclusive, et la difficulté d’être un parent pour ses enfants.  Il n’y a là sans doute rien d’exceptionnellement éclairant, mais la forme lui donne une certaine dimension. Paolo Sorrentino n’abuse plus d’effets pour mieux se concentrer sur l’esthétisme. Il affectionne les cadrages larges, fait le vide autour de ses personnages, soigne ses compositions. Il parvient ainsi à créer une atmosphère assez forte, très zen, qui invite à porter un regard différent sur le monde qui nous entoure. C’est cette atmosphère qui rend le film remarquable.
Elle:
Lui : 5 étoiles

Acteurs: Michael Caine, Harvey Keitel, Rachel Weisz, Paul Dano, Alex Macqueen, Jane Fonda
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Remarque :
* L’hôtel utilisé pour les extérieurs est le Berghotel Schatzalp à Davos en Suisse, un imposant hôtel dans le style Art nouveau et construit en 1900.

Youth
Michael Caine (si si, il est dans l’image) dans Youth de Paolo Sorrentino.

Youth
Madalina Diana Ghenea, Michael Caine et Harvey Keitel dans Youth de Paolo Sorrentino.

youth
Michael Caine dans Youth de Paolo Sorrentino.

Youth

30 novembre 2017

Sommaire de novembre 2017

L'InvitéeVersailles Rive-GaucheIl était une fois? la révolutionL'Amour de Jeanne NeyLa Loi du silenceThe Informant!Combien tu m'aimes?Manèges

L’Invitée

(1969) de Vittorio De Seta

Versailles Rive-Gauche

(1992) de Bruno Podalydès

Il était une fois? la révolution

(1971) de Sergio Leone

L’Amour de Jeanne Ney

(1927) de Georg Wilhelm Pabst

La Loi du silence

(1953) de Alfred Hitchcock

The Informant!

(2009) de Steven Soderbergh

Combien tu m’aimes?

(2005) de Bertrand Blier

Manèges

(1950) de Yves Allégret

Vainqueur du destinOn a tué Sherlock HolmesLes Aventures fantastiques du baron MünchhausenL'Homme irrationnelLe Refroidisseur de damesKnockJ. EdgarJohn McCabe

Vainqueur du destin

(1942) de Sam Wood

On a tué Sherlock Holmes

(1937) de Karl Hartl

Les Aventures fantastiques du baron Münchhausen

(1943) de Josef von Báky

L’Homme irrationnel

(2015) de Woody Allen

Le Refroidisseur de dames

(1968) de Jack Smight

Knock

(1951) de Guy Lefranc

J. Edgar

(2011) de Clint Eastwood

John McCabe

(1971) de Robert Altman

L'AssautLifeLa MoucheMission: Impossible ? Rogue Nation

L’Assaut

(1936) de Pierre-Jean Ducis

Life

(2015) de Anton Corbijn

La Mouche

(1986) de David Cronenberg

Mission: Impossible ? Rogue Nation

(2015) de Christopher McQuarrie

Nombre de billets : 20