21 décembre 2019

The Skin Game (1931) de Alfred Hitchcock

The Skin GameDans la campagne anglaise, les Hillcrist voient d’un mauvais œil l’expansion d’un industriel, M. Hornblower, qui bouleverse le calme bucolique de la région avec ses usines. La vente d’une belle propriété proche va exacerber les tensions…
The Skin Game (littéralement « marché de dupes ») est l’adaptation d’une pièce de John Galsworthy dont l’intrigue se double d’un regard social sur les mutations en ce début de XXe siècle. L’histoire est bâti sur l’opposition entre la « vieille » aristocratie anglaise et les « nouveaux » industriels. Les premiers sont hautains et méprisants tandis que les seconds sont des parvenus qui manquent d’humanité. Aucun n’est vraiment estimable. La scène la plus remarquable est celle de la vente aux enchères où Hitchcock se montre inventif, notamment dans les mouvements de caméra. Edmund Gwenn montre une belle présence dans son jeu ; cet excellent acteur britannique qui vient du théâtre jouera dans trois autres films d’Alfred Hitchcock.
Elle:
Lui : 2 étoiles

Acteurs: Edmund Gwenn, Helen Haye, Jill Esmond, Edward Chapman
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Remarques :
* Il n’y a pas de caméo d’Alfred Hitchcock dans ce film (il faut attendre le milieu des années trente pour que le réalisateur le fasse systématiquement).
* La pièce de John Galsworthy avait déjà été portée à l’écran en muet par l’anglais B.E. Doxat-Pratt : The Skin Game (1921). Edmund Gwenn (Mr. Hornblower) et Helen Haye (Mrs Hillcrist) y tenaient déjà les mêmes rôles.

The Skin GameEdmund Gwenn (au centre, levant le doigt) dans The Skin Game de Alfred Hitchcock (photo publicitaire)
Sur le banc à droite : Helen Haye, C.V. France et Jill Esmond

Homonyme :
Skin Game de Paul Bogart et Gordon Douglas (1971) avec James Garner et Louis Gossett Jr.

19 décembre 2019

Livre : L’Aurore de Murnau

de Yannick Le Vaillant – Editions Conspiration 2019 – broché 112 pages – 20,00 €

L'Aurore de Yannick Le VaillantTourné en 1927 à Hollywood, le film L’Aurore de l’allemand Friedrich Wilhelm Murnau est bien connu de tous les cinéphiles et considéré comme l’un des plus grands films de tous les temps. Ce nous livre nous propose de l’aborder d’une façon originale.
Yannick Le Vaillant  a reconstitué tout le fil narratif de cette grande histoire d’amour à partir de photogrammes (images) du film. Cet ensemble forme en quelque sorte un roman-photo muet car tous les intertitres sont conservés (tout en sachant qu’ils ne sont pas nombreux dans L’Aurore). L’auteur s’est concentré sur l’histoire en elle-même. Ce n’est pas un découpage plan par plan ni un scénario à proprement parler : le montage de Murnau est parfois trop riche et certaines séquences difficiles à transcrire, par exemple la scène hilarante des bretelles tombantes de la robe pendant la danse, ont été écartées. La qualité des photogrammes n’est hélas pas optimale, bien en deçà des restaurations récentes, mais elle est suffisante.
Cet ouvrage nous offre une façon agréable de nous replonger dans l’atmosphère de ce grand classique et de revivre cette grande histoire d’amour, atemporelle et, tout simplement, humaine.

>> Le livre sur le site internet des Editions Conspiration

>> Fiche du livre sur livres-cinema.info

Remarque :
Il faut saluer l’originalité de cette approche, peu courante. Dans les années soixante dix, aux Etats-Unis, l’éditeur Darien House avait édité plusieurs grands classiques (Casablanca, Ninotchka, Maltese Falcon, The General, …) sous la forme d’une série de photogrammes. A la même époque, en France, l’éditeur Balland avait ainsi édité six classiques du cinéma français dans sa collection Bibliothèque des classiques du cinéma et la Cinémathèque universitaire Université de Paris III avait édité un livre sur Octobre d’Eisenstein (avec concept différent : une image par plan).

18 décembre 2019

Brooklyn Village (2016) de Ira Sachs

Titre original : « Little Men »

Brooklyn Village (Little Men)Après le décès du grand-père, les parents de Jake déménagent de Manhattan dans sa maison à Brooklyn. Le rez-de-chaussée est occupé par la boutique de Leonor, une couturière latino-américaine qui a un fils, Tony. Les deux garçons deviennent vite inséparables…
Ira Sachs est un réalisateur discret de la scène indépendante new-yorkaise. Cette petite chronique familiale s’articule autour d’une situation délicate à gérer laissée par un parent défunt. Elle est vue en partie par les yeux des enfants mais pas seulement, car la question de la parenté est l’un des thèmes majeurs du récit. Ira Sachs ne cherche pas à apporter une solution parfaite : « Les parents se retrouvent parfois dans des circonstances où il est difficile de rester fidèle aux valeurs que l’on souhaite inculquer à ses enfants. » La mise en scène est remarquable ; le cinéaste définit ses personnages avec une grande délicatesse, il a de la tendresse pour tous ses personnages. Le film est empreint d’une grande douceur.
Elle: 4 étoiles
Lui : 4 étoiles

Acteurs: Greg Kinnear, Jennifer Ehle, Paulina García, Theo Taplitz, Michael Barbieri, Alfred Molina
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Brooklyn Village (Little Men)Michael Barbieri (Tony) et Theo Taplitz (Jake) dans Brooklyn Village (Little Men) de Ira Sachs.

Brooklyn Village (Little Men)Greg Kinnear et Paulina García dans Brooklyn Village (Little Men) de Ira Sachs.

17 décembre 2019

Le Gros Lot (1940) de Preston Sturges

Titre original : « Christmas in July »

Le Gros lot (Christmas in July)Un modeste employé de bureau espère gagner le concours de création de slogan publicitaire organisé par une grande marque de café. Ses collègues décident de lui faire une blague en fabriquant un faux télégramme de félicitations lui annonçant qu’il remporte le premier prix…
Le Gros lot (Christmas in July) est un film écrit et réalisé par Preston Sturges, adaptation d’une pièce, A Cup of Coffee, qu’il avait écrite dès 1931 mais qui n’avait jamais été montée sur les planches (1). Il s’agit d’une comédie enlevée, vraiment très bien écrite et dotée de dialogues brillants. Pour son deuxième long métrage, Preston Sturges confirme ses capacités d’homme à tout faire : il crée une histoire aussi bien qu’il la scénarise et qu’il la réalise. Le thème est celui du pouvoir d’attraction de l’argent, tout à fait dans l’esprit du rêve américain avec la publicité comme moyen d’y parvenir en brulant les étapes. Le film a connu un certain succès à sa sortie mais reste très mal connu aujourd’hui par rapport aux autres films de Preston Sturges. C’est pourtant une excellente et très amusante comédie.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Dick Powell, Ellen Drew, Raymond Walburn, William Demarest, Franklin Pangborn
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Remarques :
* Le grand prix de 25 000 dollars est équivalent à 400 000 de nos euros actuels.
* Caméo : Preston Sturges apparaît dans les premières minutes du film au moment où le speaker de la radio annonce les prix du concours. Il est l’un des hommes écoutant la radio, celui qui se fait cirer les chaussures.

(1) La pièce ne sera montée qu’en 1988 à New York, 29 ans après la mort de Preston Sturges…

Le Gros lot (Christmas in July)Ellen Drew et Dick Powell dans Le Gros lot (Christmas in July) de Preston Sturges.

16 décembre 2019

The Square (2017) de Ruben Östlund

The SquareChristian est conservateur d’un musée d’art moderne à Stockholm, il prépare sa prochaine exposition intitulée The Square autour d’une installation incitant les visiteurs à l’altruisme et leur rappelant leur devoir à l’égard des autres…
Le réalisateur quarantenaire suédois Ruben Östlund a écrit et réalisé The Square, une satire grinçante sur la difficulté de mettre en pratique ses idées et ses sentiments humanistes. Son personnage principal, bien que pétri de bonnes intentions, se retrouve, par maladresse, constamment dans des situations embarrassantes. Le film ne suit pas vraiment une trame scénaristique forte, il est construit comme une suite de (longues) saynètes sans liaison entre elles. Le réalisateur a visiblement cherché à créer un certain malaise chez le spectateur et il y parvient. Il n’hésite pas à aller aux frontières du grotesque et la scène emblématique du diner de gala (voir l’affiche) est un bel exemple de scène aussi racoleuse que les vidéos virales de YouTube qu’il raille. L’analyse sociologique donne dans la facilité et la critique de l’art conceptuel est caricaturale, presque puérile. L’image est soignée, léchée pourrait-on dire, mais la mise en scène, tout élaborée qu’elle puisse être, est très froide. The Square est un film qui génère des sentiments très différents selon les spectateurs : certains semblent l’apprécier bien plus que moi, à commencer par le jury du festival de Cannes qui l’a gratifié d’une Palme d’or.
Elle:
Lui : 1 étoile

Acteurs: Claes Bang, Elisabeth Moss, Dominic West, Terry Notary
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The SquareClaes Bang dans The Square de Ruben Östlund.

15 décembre 2019

Rien ne va plus (1997) de Claude Chabrol

Rien ne va plusVictor et Betty forment un couple d’escrocs. Ils fréquentent les hôtels lors de congrès professionnels où ils trouvent des proies faciles. Mais lorsque Betty décide de partir seule pour un congrès de dentistes en Suisse, les choses deviennent vite différentes…
Pour son cinquantième film, Claude Chabrol se permet une petite plaisanterie. L’histoire en elle-même n’a pas grande importance, elle est juste là pour permettre la mise en place d’une atmosphère à la Lubitsch, un style de comédie que Chabrol affectionne tout particulièrement. Il mâtine le tout d’un zeste d’humour noir à la Hitchcock, autre cinéaste qu’il adore. La sauce prend bien grâce au couple d’acteurs principaux, Isabelle Huppert et Michel Serrault, qui semblent beaucoup s’amuser en nous gratifiant de dialogues savoureux. Tout serait merveilleux si toute la dernière partie (dans les Antilles) n’était pas franchement ratée, l’humour perdant alors toute sa légèreté pour devenir vraiment macabre. Elle nous met mal à l’aise plus qu’elle nous amuse. Tout le monde s’accorde à considérer Rien ne va plus comme un film mineur dans la longue et belle filmographie de Claude Chabrol.
Elle: 3 étoiles
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Isabelle Huppert, Michel Serrault, François Cluzet, Jean-François Balmer, Jackie Berroyer
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Rien ne va plusMichel Serrault, Isabelle Huppert et François Cluzet dans Rien ne va plus de Claude Chabrol.

14 décembre 2019

Portrait d’une enfant déchue (1970) de Jerry Schatzberg

Titre original : « Puzzle of a Downfall Child »

Portrait d'une enfant déchue (Puzzle of a Downfall Child)Dans une maison au bord de la mer, une femme très belle mais perturbée vit seule. Ancienne mannequin célèbre, elle raconte sa vie à l’un des ses anciens amis photographe qui voudrait faire un film sur elle…
Portrait d’une enfant déchue est le premier long métrage de Jerry Schatzberg qui était photographe de mode (1). Basé en partie sur des enregistrements faits par le cinéaste d’un top model, le scénario est signé par Carole Eastman (sous le pseudonyme Adrian Joyce) qui a écrit la même année Five Easy Pieces pour Bob Rafelson. Il s’agit d’un portrait de femme qui se trouve prise dans une spirale qui la fait tomber de la célébrité dans la dépression. Son statut de mannequin très demandé amplifie ses difficultés à la sociabilité qui remontent à son adolescence et sa propension à nouer des relations amoureuses bancales. Faye Dunaway fait une interprétation magnifique de ce personnage complexe. L’actrice est alors auréolée du succès de Bonnie and Clyde. La mise en scène est sobre. Jerry Schatzberg a su éviter tous les écueils et signe un film très mesuré, sans aucun excès. Portrait d’une enfant déchue a été dédaigné par la critique américaine à sa sortie et le film n’a été que peu distribué. Il est encore temps de le découvrir aujourd’hui…
Elle: 3 étoiles
Lui : 4 étoiles

Acteurs: Faye Dunaway, Barry Primus, Viveca Lindfors, Barry Morse, Roy Scheider
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Remarque :
* Le film a été récemment porté sur les planches par Elisabeth Bouchaud sous le titre Puzzle en 2017 au théâtre La Reine blanche à Paris.

(1) Une des photos les plus connues de Jerry Schatzberg est la pochette de l’album Blonde on Blonde de Bob Dylan (1966).

Portrait d'une enfant déchue (Puzzle of a Downfall Child)Faye Dunaway dans Portrait d’une enfant déchue (Puzzle of a Downfall Child) de Jerry Schatzberg.

13 décembre 2019

L’Héritage des 500 000 (1963) de Toshirô Mifune

Titre original : « Gojuman-nin no isan »

L'héritage des 500 000 (Gojuman-nin no isan)Quinze ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale, l’ex-commandant Matsuo est contacté par un riche homme d’affaires pour partir à la recherche d’un trésor de milliers de pièces d’or qu’il avait enterré dans une île des Philippines pendant la guerre…
Si l’on connaît Toshirô Mifune en tant que l’un des plus grands acteurs japonais, notamment dans les films de Kurosawa, on connaît moins son unique réalisation : L’héritage des 500 000. Il s’est entouré d’habituels collaborateurs de Kurosawa, ce dernier ayant même aidé au montage. L’histoire écrite par Ryûzô Kikushima s’inspire d’un fait authentique pour former un film d’aventures qui aborde les thèmes de la mémoire (les 500 000 du titre sont les soldats japonais morts lors des combats sur les îles) et de la lutte entre cupidité et humanité. Le récit acquiert ainsi une certaine profondeur. Sans être remarquable, l’ensemble est de bonne facture. Le film fut un succès au Japon mais n’a jamais été distribué en Europe avant que Carlotta ne l’édite en DVD en 2019.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Toshirô Mifune, Tatsuya Mihashi, Tsutomu Yamazaki, Tatsuya Nakadai
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L'héritage des 500 000 (Gojuman-nin no isan)Tatsuya Mihashi et Toshirô Mifune dans L’héritage des 500 000 (Gojuman-nin no isan) de Toshirô Mifune.

12 décembre 2019

Le Choix des armes (1981) de Alain Corneau

Le Choix des armesUn jeune et impulsif truand en cavale se réfugie chez un ancien du milieu, aujourd’hui rangé et à la tête d’un haras. Un malentendu va les opposer dans une lutte à mort…
Sur un scénario d’Alain Corneau et Michel Grisolia, Le Choix des armes est un film sur l’affrontement entre deux générations de gangsters : l’ancien (Montand) montre une grande maitrise de soi alors que le plus jeune (Depardieu) est dans une violence incontrôlée et brute. A cette opposition des deux truands répond celle des deux policiers qui les traquent, un jeune impétueux (Lanvin) et un ancien plus réfléchi (Galabru, ici dans un des ses rares rôles purement dramatiques). Sur toute cette histoire vient planer la fatalité, un engrenage dont les deux truands ne pourront s’échapper. La mise en scène d’Alain Corneau est précise et nerveuse. L’interprétation est hors-pair avec un trio d’acteurs principaux qui ont une forte présence à l’écran. Même si l’histoire peut ne pas passionner, le traitement d’Alain Corneau rend le film assez remarquable.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Yves Montand, Gérard Depardieu, Catherine Deneuve, Michel Galabru, Gérard Lanvin, Jean-Claude Dauphin
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 Le Choix des armesCatrherine Deneuve et Gérard Depardieu dans Le Choix des armes de Alain Corneau.

 Le Choix des armesJean-Claude Dauphin et Yves Montand dans Le Choix des armes de Alain Corneau.

11 décembre 2019

Cold War (2018) de Pawel Pawlikowski

Titre original : « Zimna wojna »

Cold War (Zimna wojna)Dans les années 50, Wiktor, pianiste, parcourt la campagne polonaise à la recherche de voix et de chansons authentiques pour former un groupe folklorique. Il tombe amoureux de Zula, jeune femme au caractère affirmé et ils jurent de ne plus se quitter…
Cinq ans après le remarqué Ida, Pawel Pawlikowski revient avec cette histoire très forte d’amour impossible, en partie inspirée de la relation chaotique de ses propres parents et de l’histoire du groupe folklorique polonais Mazowsze (Chœur Ballet et Orchestre National de chants et danses populaires de Pologne). Il mêle subtilement à son histoire des éléments qui évoquent l’omniprésence de la surveillance et la pesanteur du joug soviétique. Outre le récit qui s’étale sur une quinzaine d’années, le film séduit aussi par sa forme : la photographie en noir et blanc format 4:3 est très belle, avec des compositions vraiment remarquables et la musique très présente est superbe. Enorme succès en Pologne, le film a été très remarqué à l’international. Prix de la mise en scène à Cannes 2018.
Elle: 4 étoiles
Lui : 4 étoiles

Acteurs: Joanna Kulig, Tomasz Kot, Borys Szyc, Agata Kulesza, Cédric Kahn, Jeanne Balibar
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Remarques :
* Lorsque Wiktor travaille sur la musique d’un film à Paris, le film montré est Les Vampires (I Vampiri, 1957) de Riccardo Freda avec Gian Maria Canale.
* Le titre original signifie bien « Guerre froide ». A noter que le film a été distribué dans toute l’Europe sous le titre en anglais.

Cold War (Zimna wojna)Joanna Kulig dans Cold War (Zimna wojna) de Pawel Pawlikowski.

Cold War (Zimna wojna)Tomasz Kot dans Cold War (Zimna wojna) de Pawel Pawlikowski.