16 janvier 2020

Vacances sur ordonnance (1950) de Henry Cass

Titre original : « Last Holiday »

Vacances sur ordonnance (Last Holiday)Représentant en machines agricoles, George Bird apprend qu’il est atteint d’une maladie incurable et qu’il ne lui reste plus que quelques semaines à vivre. Etant seul et sans famille, il décide de profiter de ce qu’il lui reste et, muni de la totalité de ses économies, part vivre ses derniers jours dans un hôtel luxueux de la côte…
Vacances sur ordonnance est une comédie britannique peu connue, tout à fait dans l’esprit de celles des studios Ealing bien que n’en étant pas issu. Il met en scène Alec Guinness dans un de ces rôles où il excelle, celui d’un anglais moyen, sans signe distinctif particulier, un personnage auquel pouvait s’identifier un public large. Ce n’est pas une comédie où l’on s’esclaffe mais plutôt une comédie où l’on sourit souvent face à l’ironie des situations. Le flegme britannique tend plus que jamais vers un certain détachement. La très grande majorité du film se déroule dans l’hôtel et ses jardins, c’est donc un monde clos avec toute une galerie de personnages assez typés. Le propos se double ainsi d’une critique sociale, le scénariste J. B. Priestley est d’ailleurs un ancien journaliste radiophonique habitué aux chroniques de société. Tous les seconds rôles sont fort bien tenus. Vacances sur ordonnance est une fable assez remarquable.
Elle:
Lui : 4 étoiles

Acteurs: Alec Guinness, Beatrice Campbell, Kay Walsh, Grégoire Aslan
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Vacances sur ordonnance (Last Holiday)Beatrice Campbell et Alec Guinness dans Vacances sur ordonnance (Last Holiday) de Henry Cass.

Remake :
Vacances sur ordonnance (Last Holiday) film américain de Wayne Wang (2006) avec Queen Latifah et LL Cool J.

15 janvier 2020

Grâce à Dieu (2019) de François Ozon

Grâce à DieuCatholique pratiquant, Alexandre vit à Lyon avec sa femme et ses enfants. Un jour, il découvre par hasard que le prêtre qui a abusé de lui aux scouts officie toujours auprès d’enfants. Il décider d’alerter les autorités de l’Eglise qui recueille son témoignage…
Voir un film sortir sur les écrans sur une affaire pénale non encore jugée soulève un problème : le cinéma peut-il influencer, ou pire encore, se substituer à la justice ? François Ozon a su traiter l’affaire Preynat (dont le procès est en cours au moment où j’écris ces lignes) en écartant ce risque : d’une part, il se borne à relater des faits avérés et connus et, d’autre part, il se concentre sur la libération de la parole. Son film a ainsi une portée qui dépasse l’affaire de ce prêtre pédophile car le propos aurait la même pertinence dans le cadre du mouvement metoo : il montre pourquoi la parole a attendu tant d’années pour se libérer alors que les victimes restent marquées, souvent très durablement. Sur le plan cinématographique, sa mise en scène est parfaite, d’une grande fluidité, simple tout en étant travaillée, ne cherchant jamais à passer pour un documentaire. Il ne recherche pas les effets et Grâce à Dieu n’a rien d’un film-polémique. Il traite son sujet de façon sereine.
Elle: 4 étoiles
Lui : 4 étoiles

Acteurs: Melvil Poupaud, Denis Ménochet, Swann Arlaud, Éric Caravaca, François Marthouret, Bernard Verley, Josiane Balasko
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Remarques :
* Les noms des protagonistes du diocèse de Lyon ont été conservés mais ceux des victimes ont été changés.
* La phrase (qui a donné son titre au film) de Mgr Barbarin en conférence de presse est bien réelle, aussi incroyable qu’elle puisse paraître.

Grâce à DieuDenis Ménochet, Eric Caravaca, Swann Arlaud et Melvil Poupaud dans Grâce à Dieu de François Ozon.

14 janvier 2020

Amanda (2018) de Mikhaël Hers

AmandaA Paris, David, 24 ans, jongle entre différents petits boulots et recule, pour un temps encore, l’heure des choix plus engageants. Le cours tranquille des choses vole en éclats quand sa sœur aînée meurt brutalement dans un attentat. Il se retrouve alors en charge de sa nièce de sept ans…
Amanda est le troisième long métrage de Mikhaël Hers. Son sujet n’est pas l’attentat mais la disparition brutale et l’absence. L’approche du réalisateur de ce sujet difficile à traiter est à la fois simple, très délicate et surtout très humaine. Il n’y a aucun effet dramatique, aucune exubérance mais en revanche beaucoup de pudeur. Vincent Lacoste, qui a l’âge de son personnage, est étonnant par la simplicité et l’authenticité de son jeu. C’est incontestablement sa plus belle interprétation à ce jour. Amanda est un film humain et délicat.
Elle: 4 étoiles
Lui : 4 étoiles

Acteurs: Vincent Lacoste, Isaure Multrier, Stacy Martin, Ophélia Kolb, Marianne Basler, Greta Scacchi
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AmandaIsaure Multrier et Vincent Lacoste dans Amanda de Mikhaël Hers.

13 janvier 2020

La Chute de l’empire américain (2018) de Denys Arcand

La Chute de l'empire américainTitulaire d’un doctorat de philosophie, Pierre-Paul Daoust est chauffeur-livreur pour une société de messagerie de Montréal. Par pur hasard, il se retrouve sur les lieux d’un hold-up sanglant qui a mal tourné. Il profite de l’occasion et s’empare des sacs abandonnés par les voleurs…
La Chute de l’empire américain est présenté comme le troisième volet d’un cycle, après Le Déclin de l’empire américain (1986) et Les Invasions barbares (2003) mais, en réalité, il n’a que bien peu en commun avec ces deux films. Le titre initialement prévu était Le Triomphe de l’argent et c’est bien l’argent qui est au centre de cette histoire. Denys Arcand fustige l’attrait qu’il exerce et son pouvoir, mais son propos est vraiment très confus : il se résume finalement à un « tous pourris » simplificateur. Il donne l’impression de céder à la facilité. Il nous reste un film d’arnaque assez original, avec un personnage principal qui cite volontiers Wittgenstein ou Marc-Aurèle, un film doté d’une belle photographie, parfois assez amusant mais trop long.
Elle: 3 étoiles
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Alexandre Landry, Maripier Morin, Rémy Girard, Maxim Roy, Pierre Curzi
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La Chute de l'empire américainAlexandre Landry et Maripier Morin dans La Chute de l’empire américain de Denys Arcand.

12 janvier 2020

Shaun le mouton, le film (2015) de Mark Burton et Richard Starzak

Titre original : « Shaun the Sheep Movie »

Shaun le mouton, le film (Shaun the Sheep Movie)Shaun est un mouton malicieux qui est las du train-train quotidien de la ferme. Il trouve le moyen d’endormir le fermier et l’enfermer dans une caravane, afin d’avoir une journée de repos avec ses congénères. Mais les choses tournent mal : la caravane, mal calée, part à toute vitesse sur la route qui mène à la Grande Ville…
Le personnage de Shaun est apparu pour la première fois en 1995 dans une aventure du duo Wallace et Gromit créé par Nick Park, le court-métrage A Close Shave (Rasé de près). Il fut ensuite au centre d’une série télévisée d’animation britannique (Shaun The Sheep : 150 épisodes de 6 minutes de 2007 à 2016 sur la BBC). Shaun le mouton, le film, sorti lui aussi des studios Aardman Animations, est adapté de cette série. La technique utilisée est celle de l’animation en volume, à base de pâte à modeler. Le film ne comprend aucun dialogue articulé : les personnages s’expriment par cris d’animaux, par grognements ou syllabes inintelligibles pour les humains, ce qui implique la nécessité d’une plus grande variété et précision dans les postures et animations. La mise en place est un peu longue mais rapidement l’humour s’intensifie avec de belles trouvailles et des situations vraiment très variées. Le rythme est rapide, l’ensemble est enlevé et on ne s’ennuie pas une seconde. Shaun le mouton, le film nous fait passer un bon moment.
Elle:
Lui : 4 étoiles

Acteurs:
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Shaun le mouton, le film (Shaun the Sheep Movie)Shaun le mouton, le film (Shaun the Sheep Movie) de Mark Burton et Richard Starzak.

11 janvier 2020

Platoon (1986) de Oliver Stone

PlatoonEn 1967, le jeune Chris Taylor arrive au Viêt Nam. Contrairement aux autres soldats, tous issus de milieux pauvres, il s’est engagé volontairement, abandonnant pour cela ses études. Son enthousiasme s’évanouit rapidement alors qu’il effectue d’interminables patrouilles et se retrouve pris dans de durs combats…
Pour écrire Platoon, Oliver Stone s’est inspiré de sa propre expérience : il s’est en effet lui-même engagé comme volontaire pour partir au Viêt Nam et a été blessé à deux reprises. Son premier script de 1976 étant refusé partout, il a fini dix ans plus tard par accepter de tourner Salvador sans être payé à condition d’avoir le financement de Platoon. Dans ce film, Oliver Stone nous montre la réalité de la guerre comme aucun autre film hollywoodien ne l’avait fait auparavant, une réalité dure et éprouvante qui étouffe toute humanité. En outre, par le combat entre deux sergents, il symbolise l’opposition entre la force brute et la conscience morale. Au final, le propos est profondément anti-guerre. Le film connut un immense succès, salué l’année suivante par quatre Oscars.
Elle:
Lui : 4 étoiles

Acteurs: Charlie Sheen, Tom Berenger, Willem Dafoe, Forest Whitaker, Johnny Depp
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PlatoonCharlie Sheen dans Platoon de Oliver Stone.

Remarques :
Platoon est le premier film d’une trilogie d’Oliver Stone sur la guerre du Viêt Nam :
1. Platoon (1986)
2. Né un 4 juillet (Born on the Fourth of July) (1989)
3. Entre ciel et terre (Heaven and Earth) (1993).

10 janvier 2020

La Folle histoire de l’espace (1987) de Mel Brooks

Titre original : « Spaceballs »

La Folle histoire de l'espace (Spaceballs)Dans une galaxie lointaine, les Spaceballs, ayant épuisé l’oxygène de leur planète, décident de voler tout l’air respirable de Druidia, une planète voisine et pacifique. L’opération est dirigée par le seigneur Casque Noir. Pendant ce temps, sur Druida, la princesse Vespa refuse un mariage arrangé et s’enfuit dans l’espace avec sa droïde Dot Matrix…
La Folle histoire de l’espace est une parodie de la première trilogie Star Wars. On en retrouve les personnages, quelque peu modifiés bien entendu, sur une histoire différente, parfaitement loufoque mais qui tient debout tout de même, du moins dans ses grandes lignes. Plusieurs autres films de science-fiction sont au passage évoqués et parodiés (il apporte notamment une explication franchement inattendue à La Planète des Singes). L’humour de Mel Brooks est toujours assez appuyé mais sans être trop lourd. Il aime aussi jouer avec les codes et même avec le concept  du cinéma : il a par exemple une façon très particulière de « briser le quatrième mur » (le mur imaginaire au théâtre entre les acteurs et les spectateurs) dans la scène avec les cassettes vidéo. Il me semble que personne n’avait osé le faire comme cela avant lui. Le style d’humour déjanté et sans règles de Mel Brooks pourra ne pas plaire à tous, d’ailleurs le film reçut un accueil mitigé tout en se comportant plutôt bien en nombre d’entrées. George Lucas a déclaré avoir beaucoup ri. Moi aussi…
Elle:
Lui : 4 étoiles

Acteurs: John Candy, Rick Moranis, Bill Pullman, Daphne Zuniga
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La Folle histoire de l'espace (Spaceballs)John Candy, Joan Rivers (voix), Daphne Zuniga et Bill Pullman dans La Folle histoire de l’espace (Spaceballs) de Mel Brooks.

La Folle histoire de l'espace (Spaceballs)Rick Moranis et George Wyner dans La Folle histoire de l’espace (Spaceballs) de Mel Brooks.

9 janvier 2020

La Tour sombre (2017) de Nikolaj Arcel

Titre original : « The Dark Tower »

La Tour sombre (The Dark Tower)Un jeune adolescent new-yorkais dessine compulsivement des scènes qui arrivent dans son esprit sous la forme de visions ou de rêves. Il y voit régulièrement un mystérieux homme en noir. Evitant de peu d’être mis en observation dans une clinique psychiatrique, il parvient à emprunter une porte vers un autre monde…
La Tour sombre est l’adaptation d’une série de Stephen King, un ensemble de huit romans qui compte de très nombreux admirateurs, 30 millions d’exemplaires ont été vendus de par le monde. Croire que l’on peut adapter correctement 4 000 pages en un film de 90 minutes est certainement un excès d’optimisme ; assez logiquement, les fans de Stephen King ont été déçus et se sont arrangés pour le faire savoir. Le film a été largement massacré par la critique et le public. Pour une personne, comme moi-même, qui n’a pas lu le livre mais qui apprécie la science-fiction, le début est assez prometteur avec une mise en place qui intrigue. La suite paraît hélas plus conventionnelle. La réalisation est toutefois parfaite, avec une certaine retenue sur les effets spéciaux, et l’histoire nous maintient en haleine. Matthew McConaughey montre une belle présence en méchant doté d’une indéniable distinction. Si ce n’est pas la grande adaptation attendue par les lecteurs de Stephen King, La Tour sombre se révèle plutôt plaisant… mais je n’irais pas jusqu’à dire que cela donne envie de lire les romans…
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Matthew McConaughey, Idris Elba, Tom Taylor, Claudia Kim
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 La Tour sombre (The Dark Tower)Idris Elba et Tom Taylor dans La Tour sombre (The Dark Tower) de Nikolaj Arcel.

 La Tour sombre (The Dark Tower)Matthew McConaughey dans La Tour sombre (The Dark Tower) de Nikolaj Arcel.

8 janvier 2020

Les Frères Sisters (2018) de Jacques Audiard

Les frères SistersEn 1851, dans l’Oregon, les frères Eli et Charlie Sisters sont des tueurs à gages sans état d’âme travaillant pour le Commodore, un homme fort local. Celui-ci les lance sur la piste d’un certain Hermann Kermit Warm qui l’aurait volé. Ils sont aidés par le détective John Morris qui suit la trace de Warm, de l’Oregon à la Californie, afin de leur indiquer sa localisation. Après avoir passé du temps ensemble, Morris commence à apprécier Warm et remet en cause sa collaboration avec les tueurs…
Adaptation du roman homonyme du canadien Patrick deWitt, Les Frères Sisters est un western écrit et réalisé par le français Jacques Audiard, son premier long métrage franco-américain. L’histoire, assez riche et dotée d’une certaine profondeur, est centrée sur quatre personnages, en réalité deux tandems dont la confrontation est particulièrement originale. Le résultat est assez étonnant car Jacques Audiard semble maitriser aussi bien les codes du western moderne que la mise en scène et la direction d’acteurs américains. Les Frères Sisters peut se situer dans la ligne de True Grit des frères Coen. Le film a été tourné en Europe, principalement en Espagne et en Roumanie. Belle prestation des quatre acteurs principaux. Une indéniable réussite.
Elle:
Lui : 4 étoiles

Acteurs: John C. Reilly, Joaquin Phoenix, Jake Gyllenhaal, Riz Ahmed
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Les frères SistersJoaquin Phoenix et John C. Reilly dans Les Frères Sisters de Jacques Audiard.

Les frères SistersJake Gyllenhaal dans Les Frères Sisters de Jacques Audiard.

Les frères SistersJake Gyllenhaal et Riz Ahmed dans Les Frères Sisters de Jacques Audiard.

7 janvier 2020

Les Deux Légionnaires (1931) de James W. Horne

Titre original : « Beau Hunks »

Les deux légionnaires (Beau Hunks)Oliver est amoureux. Hélas, la belle lui écrit que c’est fini entre eux et les deux compères s’engagent dans la Légion étrangère (française !) pour noyer le chagrin d’Oliver…
A la suite du succès de Beau Geste (1926), les films de légionnaires ont été en vogue dans le début des années trente. Beau Hunks était prévu au départ pour être un « deux bobines » mais les scènes tournées furent si réussies que le producteur Hal Roach jugea bon de doubler sa durée, soit 40 minutes. Il fut exploité en salles comme un long métrage. Hormis une première scène dans l’appartement des compères, tout le film se déroule à Légion. Le scénario en lui-même est assez mince mais l’humour fonctionne bien, sans lourdeur, avec de bonnes trouvailles. Reflet de son époque, la représentation des rebelles autochtones est bien entendu primaire… Le tandem comique tournera à nouveau la même histoire en 1939, sous le titre Les Conscrits (The Flying Deuces).
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Stan Laurel, Oliver Hardy
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Remarques :
* La photo de la belle est une photo de Jean Harlow.
* Le réalisateur James W. Horne interprète le chef berbère, il est crédité au générique sous le nom Abul Kasim K’Horne.
* Le titre Beau Hunks est un jeu de mots avec bohunk (contraction de Bohemian et de Hungarian), terme utilisé à l’époque qui signifiait « homme de peine » avec une connotation péjorative.

Les deux légionnaires (Beau Hunks)Oliver Hardy, Stan Laurel et Broderick O’Farrell dans Les Deux Légionnaires (Beau Hunks) de James W. Horne.