21 mars 2013

Colors (1988) de Dennis Hopper

ColorsA Los Angeles, un policier expérimenté doit faire équipe avec un jeune plein de fougue. Ils patrouillent dans les quartiers infestés par de très nombreux gangs… Ce n’est pas tant la relation entre les deux policiers, qui peut paraître très classique, qui fait l’originalité de Colors mais plutôt le traitement très réaliste, du moins proche de la réalité, du quotidien des patrouilles de policiers face aux gangs. Il en découle une indéniable authenticité presque documentaire. Cela n’empêche pas les deux rôles principaux d’être merveilleux tenus, le tandem formé par Robert Duvall et Sean Penn montrant une certaine richesse et donnant de l’épaisseur à l’ensemble. Denis Hopper sait éviter tout sensationnalisme et tout sentimentalisme pour se concentrer sur son sujet. Il montre aussi beaucoup de maitrise dans les scènes d’action, avec des poursuites très prenantes. La violence est bien entendu omniprésente, paraissant aussi inutile qu’inéluctable. La musique donne une large place au rap avec également des morceaux originaux d’Herbie Hancock. Le style très réaliste de Colors a été, par la suite, largement copié par de très nombreux films et séries policières.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Sean Penn, Robert Duvall
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20 mars 2013

Les Gaîtés de l’escadron (1932) de Maurice Tourneur

Les gaîtés de l'escadronNous sommes en 1885, dans la caserne de l’escadron du 51e régiment de chasseurs à cheval. L’adjudant Flick tente de faire régner la discipline tandis que le capitaine Hurluret est bien plus bienveillant envers ses soldats… Maurice Tourneur reprend la pièce de Georges Courteline et Édouard Norès qu’il avait adaptée vingt ans plus tôt au début de sa carrière de cinéaste. Il s’agit d’une satire de la vie militaire, de ses aberrations et de ses illogismes. Comme la pièce, tout le film se déroule dans la caserne (à l’exception d’une scène dans un cabaret) et aucune histoire sentimentale ne vient se greffer sur cette caricature. Bien entendu, ce style d’humour amuse beaucoup moins aujourd’hui, l’armée n’ayant plus la même place dans notre société qu’il y a un siècle, mais le film reste remarquable pour sa distribution : si Raimu était déjà un acteur fort célèbre, Fernandel et Gabin n’étaient alors qu’au début de leur carrière et tous deux campent avec une certaine assurance des personnages hauts en couleur. Les Gaîtés de l’escadron est donc un film à voir avec un certain recul, son humour était dans les années trente bien plus corrosif et subversif qu’il ne paraît aujourd’hui. Le film a été fort bien restauré, certaines scènes sont en couleurs elles proviennent de fragments d’une copie coloriée au pochoir.
Elle: 2 étoiles
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Raimu, Jean Gabin, Fernandel, René Donnio, Charles Camus
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Précédente version :
Les Gaîtés de l’escadron de Joseph Faivre et Maurice Tourneur (1913) avec Edmond Duquesne, Henry Roussel et Henri Gouget (film perdu).

19 mars 2013

Les Joies de la famille (1935) de Clyde Bruckman

Titre original : « Man on the Flying Trapeze »
Autre Titre (U.K.) : « The Memory Expert »

Les joies de la familleLa vie d’Ambrose Wolfinger n’est pas rose : mal considéré par sa femme, il doit aussi supporter une belle-mère désagréable et un beau-frère oisif. Seule sa fille (issue d’un premier mariage) lui témoigne de l’affection. Il va devoir, en outre, affronter des cambrioleurs qui se sont introduits dans sa cave. Il est plutôt apprécié dans son travail mais une fausse excuse pour aller assister à un match de catch va avoir de fâcheuses conséquences…… En 1934, W.C. Fields est au sommet de sa carrière et Man on the Flying Trapeze est un bel exemple de son grand talent de comique. Après un démarrage un peu lent, il y a un bel enchainement de situations saugrenues et de gags. Certains sont des petites merveilles d’humour comme toute la scène de la contravention, les cambrioleurs chantants, … … Le film est souvent classé parmi les meilleurs de W.C. Fields.
Elle:
Lui : 4 étoiles

Acteurs: W.C. Fields, Mary Brian, Kathleen Howard, Walter Brennan
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Remarques :
Les joies de la familleClyde Bruckman (dont c’est ici le dernier film) étant toujours sous l’emprise de l’alcool, Man on the Flying Trapeze a été en grande partie dirigé par W.C. Fields lui-même.

On pourra remarquer que W.C. Fields a donné les deux rôles féminins les plus favorables à son personnage à deux actrices qui lui sont proches : sa fille est interprétée par Mary Brian, amie et voisine de Fields, qui avait déjà joué sa fille dans Running Wild (1927), une histoire assez proche de celle-ci. Sa secrétaire est interprétée par Carlotta Monti qui a été et sera la maitresse de W.C. Fields pendant quatorze années. Carlotta Monti a d’ailleurs  écrit un livre, W.C. Fields and Me, qui sera porté à l’écran sous ce nom en 1976 par Arthur Hiller.

18 mars 2013

L’Équipée sauvage (1953) de Laslo Benedek

Titre original : « The Wild One »
Autre titre (Belgique) : « Le gang descend sur la ville »

L'equipée sauvageUne bande de jeunes motards roule à toute allure sur les routes, perturbent une compétition de course de motos et arrivent dans une petite ville où l’un d’entre eux est renversé par un vieil homme en voiture. Ils restent sur place et la tension monte… A défaut d’être un grand film, L’Équipée sauvage est un film qui eut une grande influence sociétale. Il a établi durablement l’image du blouson noir et celle du rebelle. L’histoire est adaptée d’un roman de Frank Rooney qui est basé sur un fait réel (1). Le film oppose assez maladroitement le mal de vivre de la jeunesse à une population locale rétrograde pour ensuite développer un aspect mélodramatique trop appuyé et finir sur une note de tolérance bienveillante. C’est vraiment Marlon Brando qui donne au film toute sa force, absolument superbe dans ce personnage de rebelle, placide et déterminé, avec cette façon de laisser poindre sous la carapace une certaine fragilité. Plus qu’un personnage, Brando a créé un icone.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Marlon Brando, Mary Murphy, Robert Keith, Lee Marvin, Jay C. Flippen
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Remarques :
L'equipée sauvage* Une légende voudrait que John Lennon ait choisi le nom de son groupe d’après le nom de la bande adverse dans L’Équipée sauvage : the Beetles. Cette légende a toutefois toutes les chances d’être fausse. Le film a d’ailleurs été interdit pendant 13 ans au Royaume Uni où il n’est sorti qu’en 1967.
* En dehors de L’Équipée sauvage et de La Mort d’un commis voyageur (1951) (d’après Arthur Miller), Laslo Benedek, scénariste et monteur d’origine hongroise, n’a pas vraiment réalisé de films notables.

(1) The Cyclists Raid, court roman de Frank Rooney, est basé sur des incidents qui eurent lieu le 4 juillet 1947 à Hollister en Californie. Les festivités et les courses organisées ce jour-là attirèrent près de 4000 motards dans une petite ville qui ne comptaient guère plus d’habitants. Les quelques bars furent envahis, les motards éméchés parcourant bruyamment la ville sans qu’il y ait toutefois de réelles violences. Assez mineurs, ces incidents furent montés en épingle par la presse (locale et nationale) mais furent bien moins dramatiques que ceux du film de Laslo Benedek.

17 mars 2013

Un chien andalou (1929) de Luis Buñuel

Un chien andalouCe court métrage muet de 20 minutes, premier film de Luis Buñuel, est unique dans l’histoire du cinéma. Alors âgé de 28 ans, Buñuel en a écrit le scénario avec son ami Salvador Dali et l’a tourné avec très peu de moyens, en empruntant de l’argent à sa mère. Un chien andalou est fortement influencé par les surréalistes et c’est grâce à eux que le film sera vu très largement, plus précisément grâce à Man Ray et Aragon. En écrivant Un chien andalou, Buñuel et Dali se sont affranchis de toute règle narrative et ont même évité le sens direct pour se concentrer sur la création instinctive d’images fortes, qui perturbent et qui interpellent. Il ne faut pas pour autant le voir comme dénué de sens : le film est l’expression de la révolte d’une génération qui veut bousculer l’ordre établi et aspire à une certaine pureté des sentiments. Les images prennent alors un sens : l’homme qui peine à traîner son passé, les insectes dans le corps, etc. La force du film est telle qu’il est toujours aussi dérangeant aujourd’hui qu’un siècle auparavant : non seulement par certaines de ses images (l’oeil tranché par une lame de rasoir reste l’une des scènes les plus difficiles à supporter de toute l’histoire du cinéma) mais aussi par sa liberté totale, par sa forme qui s’écarte de toutes les règles et par la puissance des images ainsi créées.
Elle:
Lui : 4 étoiles

Acteurs: Simone Mareuil, Pierre Batcheff
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Remarque :
Dans son autobiographie, Mon dernier soupir, Luis Buñuel raconte ainsi l’écriture d’Un chien andalou : « Le scénario fut écrit en moins d’une semaine selon une règle très simple adoptée d’un commun accord : n’accepter aucune idée, aucune image qui pût donner lieu à une explication rationnelle, psychologique ou culturelle. Ouvrir les portes à l’irrationnel. N’accueillir que les images qui nous frappaient, sans chercher à savoir pourquoi. »

16 mars 2013

Evasion du Japon (1964) de Yoshishige Yoshida

Titre original : « Nihon dasshutsu »

Evasion du JaponLe jeune Tatsuo ne rêve que d’une chose : devenir chanteur et aller aux Etats-Unis. Un ancien batteur qu’il admire lui demande de participer à un cambriolage. Cette proposition ne l’enchante guère mais il n’ose refuser… Kijû Yoshida a écrit lui-même le scénario d’Evasion du Japon. C’est un film policier qui s’affranchit des règles classiques du genre, Yoshida préférant se concentrer sur son personnage principal, un anti-héros par excellence qui subit les évènements, qui les a toujours subis. Bousculant ainsi le genre, il s’inscrit pleinement dans la Nouvelle Vague japonaise. Si on le compare avec les films de Godard (par exemple), Evasion du Japon est toutefois beaucoup plus noir et pessimiste, son personnage principal n’a pas d’idéal, même diffus, il tente seulement de surnager alors que tout l’enfonce. Sa cavale n’a rien de joyeuse. Yoshida expérimente quelque peu dans ses plans, usant de beaucoup (trop peut-être) de plongées. Il joue avec les formes pour obtenir des cadrages originaux et utilise fort bien la couleur. Alors que le Japon accueille les jeux olympiques en montrant son meilleur jour, Evasion du Japon offre une vision plus noire et met en scène les frustrations de sa jeunesse face à l’Occident.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Yasushi Suzuki, Miyuki Kuwano, Kyôsuke Machida, Ryôhei Uchida, Sumiko Sakamoto
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15 mars 2013

18 jeunes gens à l’appel de l’orage (1963) de Yoshishige Yoshida

Titre original : « Arashi o yobu juhachi-nin »

18 jeunes gens à l'appel de l'orageSur un chantier naval, un sous-traitant assure les soudures avec une petite équipe de travailleurs. L’un d’entre eux, Shimazaki, se retrouve chargé de régenter un groupe de 18 jeunes un peu « difficiles » hébergés sommairement dans un ancien baraquement de l’armée américaine…
18 jeunes gens à l’appel de l’orage a été écrit par Yoshida et montre un caractère politique marqué. C’est un sous-prolétariat que forment ces travailleurs précaires, bien mal considérés qu’un rabatteur recrute selon les besoins. Yoshida choisit de ne pas individualiser les personnages des jeunes et c’est donc le groupe qui devient un personnage à part entière, face à Shimazaki qui est lui aussi un personnage en marge, itinérant et sans attache. Le propos montre de la subtilité et expose comment peut se gagner un soupçon de dignité et de maitrise de ses instincts, premier pas vers plus d’humanité. Du fait de son engagement politique, 18 jeunes gens à l’appel de l’orage ne serait resté que quatre jours en salles au Japon. Ce film méritait bien mieux que cela.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Tamotsu Hayakawa, Yoshiko Kayama, Eiji Matsui, Takenobu Wakamoto, Katsuyoshi Nishimura
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14 mars 2013

La fin d’une douce nuit (1961) de Yoshishige Yoshida

Titre original : « Amai yoru no hate »

La fin d'une douce nuitHumilié de devoir rompre avec sa fiancée qui a choisi un meilleur parti, le jeune Jirô n’a dès lors qu’une idée en tête : épouser une femme riche et gravir ainsi l’échelle sociale. Il utilise une jeune fille pour mieux s’introduire auprès de la fille de son patron qui tient un club… La fin d’une douce nuit est le troisième film réalisé par Yoshida. Pour en écrire le scénario, il dit s’être inspiré du Le Rouge et le Noir de Stendhal et son personnage est donc, dans son esprit, un Julien Sorel moderne. On pourrait ajouter qu’il évoque aussi le Valmont des Liaison Dangereuses, quoiqu’en moins élégant. Arriviste et cruel, Jirô n’a pour lui qu’une grande soif de vivre mais il est attiré par ce qui brille et rêve de vie facile. C’est un pur produit de la société où l’argent domine les rapports humains. Cet argent ne semble pas pourtant  apporter de bien-être pour autant car les personnages riches de cette histoire sont bien seuls ;  notons que ce sont les personnages féminins qui tirent le mieux leur épingle du jeu, même si la fin qu’a choisie Yoshida pour la jeune fille est quelque peu surprenante. Le film de Yoshida montre une belle énergie, nourrie de la vitalité des deux jeunes personnages. La fin d’une douce nuit est un très beau film.
Elle:
Lui : 4 étoiles

Acteurs: Masahiko Tsugawa, Michiko Saga, Teruyo Yamagami, Sumiko Hidaka
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10 mars 2013

Le Sang séché (1960) de Yoshishige Yoshida

Titre original : « Chi wa kawaiteru »

Le sang séchéPour sauver ses collègues d’un plan de licenciement soudain, Takashi Kiguchi tente de se suicider avec un pistolet. La médiatisation autour de cette tentative donne l’idée à une jeune publicitaire d’utiliser Takashi pour faire la promotion d’une assurance-vie…
Le Sang séché est le deuxième long métrage de Kijû Yoshida, tourné peu après son excellent premier film Bon à rien. Le réalisateur dresse un portrait peu flatteur de la société japonaise de ce début des années soixante : tout est bon pour gagner de l’audience ou pour accroitre le chiffre d’affaires de sa compagnie. La noblesse du geste de Takashi est exploitée sans scrupule. Le journaliste qui cherche à se mettre en travers n’est guère plus recommandable : c’est un paparazzi aux méthodes odieuses. De cet océan de cynisme n’émerge aucun humanisme et la sincérité a bien du mal à trouver une petite place. Yoshida signe là une satire vraiment mordante de la société moderne.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Keiji Sada, Kaneko Iwasaki, Shin’ichirô Mikami, Mari Yoshimura
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8 mars 2013

Livre : Un siècle de cinéma par Tay Garnett

Un siècle de cinéma par Tay GarnettRéalisateur américain dont on connait bien le merveilleux Le facteur sonne toujours deux fois (1946), Tay Garnett eut l’idée au début des années soixante-dix d’écrire un livre sur le métier de cinéaste, un livre qui regrouperait le savoir-faire des plus grands réalisateurs. Pour ce faire, il a envoyé un questionnaire à des cinéastes de premier plan. Beaucoup étaient ses amis. Le livre Un siècle de cinéma nous livre les réponses de quarante-deux d’entre eux : des américains (George Cukor, Raoul Walsh, Howard Hawks, Elia Kazan, King Vidor, Robert Wise, Samuel Fuller, Henry King, Alan Dwan, Steven Spielberg, Martin Scorcese, etc.), des européens (François Truffaut, Louis Malle, Federico Fellini, Luigi Comencini, Dino Risi, Jean Renoir, Alain Resnais, Milos Forman, etc.) et un peu du reste du monde (Satyajit Ray, Serge Youtkevitch). La liste est impressionnante.

Les questions sont particulièrement bien choisies, Tay Garnett a réussi à bien condenser l’essentiel en vingt trois questions depuis la naissance de l’idée, le travail avec les scénaristes, les acteurs, les producteurs, la façon de filmer, jusqu’au montage et l’insertion de la musique. Les réponses des cinéastes sont assez passionnantes à lire, elles permettent de voir comment chacun appréhende l’acte de création d’un film. Pouvoir les écouter parler de leur métier est assez fabuleux. En outre, il est intéressant de noter les différences de philosophie entre les américains et les européens ; ces différences sont, comme on s’en doute, très nettes sur la relation au scénario mais elles apparaissent également à bien d’autres niveaux.

Edité en 1982 par Hatier, le livre était depuis longtemps introuvable. Il est aujourd’hui réédité par TNVO dans un format facile à manier. Un siècle de cinéma passionnera tous les amoureux de cinéma car, en nous faisant partager le savoir-faire de ces grands cinéastes, il nous permet de mieux percevoir l’essence de la création d’un film.
( Editions TNVO 2013, 540 pages, 18 € )
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Remarque :
Simultanément à la réédition du livre Un siècle de cinéma, la Cinémathèque Française organise une Rétrospective Tay Garnett du 13 mars au 29 avril 2013 en projetant 43 films du réalisateur, c’est à dire la quasi totalité de sa filmographie, couvrant une période allant de 1928 à 1970. Voir la liste…