13 août 2022

Belles familles (2015) de Jean-Paul Rappeneau

Belles famillesJérôme Varenne, qui vit à Shanghai depuis plus de dix ans, est de passage à Paris. Il est stupéfait d’apprendre que la maison de famille d’Ambray où il a grandi est au cœur d’un conflit local et familial. Il décide de se rendre sur place…
Belles familles est un film français coécrit et réalisé par Jean-Paul Rappeneau qui n’a hélas réalisé que huit longs métrages en plus de cinquante ans de carrière. A 83 ans, il n’a rien perdu de son style très enlevé, de son goût pour les histoires aux personnages virevoltants et de son extraordinaire maitrise de l’art du montage. Le thème est actuel et courant, les difficultés des héritages suite à l’éclatement de couples, mais le grand art de Rappeneau est de parvenir à traiter ce sujet épineux en une comédie bondissante et légère sans rien enlever à sa gravité. Il a réuni un beau plateau d’acteurs qui doivent opter pour un jeu parfois exubérant mais sans excès. C’est toutefois un style qui semble ne pas plaire à tous, hélas car Belles familles est dans la meilleure veine des comédies françaises.
Elle: 4 étoiles
Lui : 4 étoiles

Acteurs: Mathieu Amalric, Marine Vacth, Gilles Lellouche, Nicole Garcia, Karin Viard, Guillaume de Tonquédec, André Dussollier, Gemma Chan, Claude Perron
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Belles famillesMathieu Amalric, Karin Viard, Gilles Lellouche et Marine Vacth dans Belles familles de Jean-Paul Rappeneau.

10 novembre 2021

Ce qui nous lie (2017) de Cédric Klapisch

Ce qui nous lieJean a quitté sa famille et sa Bourgogne natale il y a dix ans pour faire le tour du monde. Apprenant la mort imminente de son père, il revient dans la terre de son enfance. Il retrouve sa sœur, Juliette, et son frère, Jérémie. Leur père meurt juste avant le début des vendanges. Les trois enfants vont devoir réinventer leur fraternité face au problème des droits de succession qui les oblige à vendre une partie du domaine…
Ce qui nous lie est réalisé par Cédric Klapisch qui en a co-écrit le scénario avec Santiago Amigorena, son collaborateur de longue date. Le cinéaste dit bien connaitre le monde du vin auquel il a été initié à son père qui ne buvait que du bourgogne. Effectivement, sur ce plan, le récit est bien documenté, la vie d’un domaine viticole est montrée de façon juste. De plus, il souligne le problème des droits de succession qui réduisent les domaines familiaux. Mais le sujet principal, ce sont les relations humaines, au sein de la fratrie mais aussi au sein des couples ou encore avec les beaux-parents et voisins. Certains personnages (le beau-père notamment) sont caricaturaux et les sentiments sont parfois exprimés de façon excessive. Les flashbacks donnent une impression de lourdeur, l’ensemble manque un peu de subtilité. Et c’est aussi trop long. En revanche, la nature et les paysages de Bourgogne sont bien en valeur. Côté interprétation, c’est indéniablement Ana Girardot qui apporte le plus d’émotions. Plutôt plaisant à regarder, Ce qui nous lie manque toutefois de corps pour être mémorable.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Pio Marmaï, Ana Girardot, François Civil, Jean-Marc Roulot, María Valverde, Éric Caravaca
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Remarque :
* Une partie a été tournée au Domaine Jean-Marc Roulot (dont les vins sont très recherchés). Le même Jean-Marc Roulot tient le rôle du bras droit d’Ana Girardot (ce n’est pas son premier rôle, loin de là, IMDB  met 58 films à son actif… voir la liste…)

Ce qui nous lieAna Girardot dans Ce qui nous lie de Cédric Klapisch.

Ce qui nous lieFrançois Civil, Pio Marmaï et María Valverde dans Ce qui nous lie de Cédric Klapisch.

17 octobre 2021

Intrigo: Chère Agnès (2019) de Daniel Alfredson

Titre original : « Intrigo: Dear Agnes »

Intrigo: Chère Agnès (Intrigo: Dear Agnes)Lors des funérailles de son mari, Agnès retrouve sa meilleure amie, Henny, qu’elle a perdue de vue depuis 10 ans. Henny vit avec un homme qui ne l’aime plus et la trompe. De son côté, Agnès voudrait racheter la part de la maison qui revient aux enfants du premier mariage de son défunt mari mais elle manque d’argent. Henny va lui faire une surprenante proposition…
Intrigo : Chère Agnès est un thriller helvético-germano-américain coécrit et réalisé par le suédois Daniel Alfredson. Après Intrigo : Mort d’un auteur, il s’agit de la deuxième d’une série d’adaptations de nouvelles de l’auteur suédois de romans policiers Håkan Nesser. Il ne s’agit pas d’une suite, il n’y a aucun lien entre les deux histoires et elles sont même de styles très différents. Autant la première était tortueuse et complexe, autant celle-ci est simple. L’accent est mis sur la psychologie des deux personnages féminins principaux en dévoilant leur passé par petits morceaux, mais le récit peine vraiment à nous intéresser. Le coup de théâtre (figure obligatoire du genre) arrive bien trop tard, alors que l’on a décroché depuis longtemps, et il est de plus trop prévisible. Au final, Intrigo : Chère Agnès nous laisse une impression de totale invraisemblance. Comme le précédent, le film n’est pas sorti en salles en France.
Elle:
Lui : 2 étoiles

Acteurs: Carla Juri, Gemma Chan, Jamie Sives
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Intrigo: Chère Agnès (Intrigo: Dear Agnes)Carla Juri et Gemma Chan dans Intrigo: Chère Agnès (Intrigo: Dear Agnes) de Daniel Alfredson.

Les trois films Intrigo :
1. Intrigo : Mort d’un auteur de Daniel Alfredson (2018)
2. Intrigo: Chère Agnès de Daniel Alfredson (2019)
3. Intrigo: Samaria de Daniel Alfredson (2019)

4 septembre 2020

Le Bon filon (1930) de James W. Horne

Titre original : « Laughing Gravy »

Le Bon filon (Laughing Gravy)Oliver et Stanley ont adopté un chien alors que leur propriétaire, un homme irascible logeant juste en dessous, interdit la présence d’animaux. Hélas, en pleine nuit, alors qu’il neige au dehors, Stanley est pris de hoquet, ce qui fait aboyer l’animal…
Laughing Gravy reprend le thème du court muet Angora Love (1929) à ceci près que la chèvre est remplacée par un chien. La version initiale de Laughing Gravy était prévue pour durer 3 bobines soit 30 minutes environ. C’est cette version qui fut utilisée à l’export. Mais, le producteur Hal Roach faisait alors pression sur le duo pour qu’il reste sur le format de 2 bobines, soit 20 minutes environ. La seconde situation (Stanley apprend qu’il va recevoir un héritage à la condition de se séparer de son ami Oliver) fut ainsi écartée et une fin alternative (maison placée en quarantaine et suicide du propriétaire) fut tournée pour être distribuée aux Etats-Unis. La partie avec le chien est assez réussie avec de multiples variations autour du même thème et une utilisation astucieuse du froid et de la neige. Le titre anglais est une allusion à un alcool (les Etats-Unis sont alors en pleine Prohibition), le titre français est plus difficile à expliquer (quel est donc ce « filon » qui serait bon ?)
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Stan Laurel, Oliver Hardy
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Le Bon filon (Laughing Gravy)Oliver Hardy et Stan Laurel dans Le Bon filon (Laughing Gravy) de James W. Horne.

16 juillet 2020

Fête de famille (2019) de Cédric Kahn

Fête de familleAndréa se réjouit de voir ses enfants et petits-enfants rassemblés pour fêter son anniversaire. Même sa fille aînée, Claire, disparue depuis trois ans, fait une arrivée surprise. Mais la fête va réveiller toutes les rancoeurs familiales…
Cédric Kahn a écrit et réalisé Fête de famille, une tragi-comédie qu’il a structurée en trois actes et qui repose sur des dialogues abondants (ce sont ses propres termes). Le thème peut sembler classique mais son traitement est finalement assez original. Cédric Kahn joue beaucoup sur les ruptures de tons. Ainsi, tel personnage plutôt détestable nous apparaître plus aimable quelques minutes plus tard et inversement. Il est d’ailleurs très difficile de prendre parti ou de s’identifier à un personnage. On pourra trouver ce mélange d’amour et de dissensions très justement représenté ou alors trouver trop excessifs les explosions brutales de colère et de haine et la bipolarité de plusieurs personnages.
Elle: 4 étoiles
Lui : 2 étoiles

Acteurs: Catherine Deneuve, Emmanuelle Bercot, Vincent Macaigne, Cédric Kahn
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Fête de familleEmmanuelle Bercot, Isabel Aimé González-Sola, Catherine Deneuve, Vincent Macaigne, Alain Artur, Cédric Kahn et Laetitia Colombani dans Fête de famille de Cédric Kahn.

5 mai 2020

L’Héritage (1976) de Mauro Bolognini

Titre original : « L’eredità Ferramonti »

L'héritage (L'eredità Ferramonti)Rome, années 1880. Gregorio Ferramonti qui a fait fortune dans la boulangerie, méprise et rejette ses trois enfants qu’il accuse de ne pas l’aimer et de n’en vouloir qu’à son argent. Pippo, le plus jeune, est un faible qui se lance sans succès dans un négoce de quincaillerie. Il acquiert son fonds de commerce des époux Carelli, dont il épouse la fille, Irene…
L’Héritage est adapté d’un court roman d’un écrivain toscan peu connu, Gaetano Carlo Chelli. Dans cette histoire de conflit familial aggravé, l’attrait de l’argent fait naitre les pires machiavélismes. C’est aussi un portrait de l’Italie de la fin du XIXe siècle : le père représente la génération qui s’est enrichie par un dur labeur, ses enfants espèrent faire fortune avec moins d’efforts, mais tous seront balayés par une bourgeoisie moderne qui va savoir allier pouvoir politique et économie pour prendre les rênes de la société (c’est le sens de l’épilogue un peu surprenant). La photographie du grand Ennio Guarneri est hélas marquée par des effets de diffusion qui rendent les extérieurs un peu artificiels (et qui datent nettement le film dans les années 70). L’interprétation est dominée par la prestation de Dominique Sanda qui incarne admirablement cette femme machiavélique et sûre de ses charmes (Prix d’interprétation au festival de Cannes 1976). L’Héritage est un film assez puissant, il mérite de figurer parmi les meilleurs de Mauro Bolognini.
Elle: 3 étoiles
Lui : 4 étoiles

Acteurs: Anthony Quinn, Fabio Testi, Dominique Sanda, Gigi Proietti, Adriana Asti, Paolo Bonacelli
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L'héritage (L'eredità Ferramonti)Anthony Quinn et Dominique Sanda dans L’Héritage (L’eredità Ferramonti) de Mauro Bolognini.

15 mars 2020

La Maison de la peur (1930) de James Parrott

Titre original : « The Laurel-Hardy Murder Case »
Autre titre français : « Feu mon oncle! »

La Maison de la peur (The Laurel-Hardy Murder Case)Réduits à pêcher au bout d’une jetée pour se nourrir, Oliver voit dans un journal que l’oncle de Stanley est décédé, laissant beaucoup de biens. Les héritiers doivent se présenter à la maison du défunt pour la lecture du testament…
Ce court métrage The Laurel-Hardy Murder Case est une parodie des films d’épouvante (1). Les deux compères vont en effet se retrouver dans une inquiétante demeure. Les avis sont partagés sur ses qualités : Charles Barr, grand spécialiste du duo comique, le décrit comme l’un de leurs plus mauvais courts métrages alors que Roland Lacourbe (entre autres) le considère comme tout à fait excellent. Pour ma part, j’ai trouvé l’atmosphère créée assez amusante mais la plupart des gags bien prévisibles. Cette satire semble très appréciée des amateurs de films d’épouvante (ce qui peut expliquer mon manque d’intérêt, n’étant pas moi-même un grand amateur…)
Elle:
Lui : 2 étoiles

Acteurs: Stan Laurel, Oliver Hardy
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(1) L’intrigue n’est pas sans rappeler celle du fameux The Cat and the Canary de Paul Leni (1927).

La Maison de la peur (The Laurel-Hardy Murder Case)Oliver Hardy, Stan Laurel et  ? dans La Maison de la peur (The Laurel-Hardy Murder Case) de James Parrott.

18 décembre 2019

Brooklyn Village (2016) de Ira Sachs

Titre original : « Little Men »

Brooklyn Village (Little Men)Après le décès du grand-père, les parents de Jake déménagent de Manhattan dans sa maison à Brooklyn. Le rez-de-chaussée est occupé par la boutique de Leonor, une couturière latino-américaine qui a un fils, Tony. Les deux garçons deviennent vite inséparables…
Ira Sachs est un réalisateur discret de la scène indépendante new-yorkaise. Cette petite chronique familiale s’articule autour d’une situation délicate à gérer laissée par un parent défunt. Elle est vue en partie par les yeux des enfants mais pas seulement, car la question de la parenté est l’un des thèmes majeurs du récit. Ira Sachs ne cherche pas à apporter une solution parfaite : « Les parents se retrouvent parfois dans des circonstances où il est difficile de rester fidèle aux valeurs que l’on souhaite inculquer à ses enfants. » La mise en scène est remarquable ; le cinéaste définit ses personnages avec une grande délicatesse, il a de la tendresse pour tous ses personnages. Le film est empreint d’une grande douceur.
Elle: 4 étoiles
Lui : 4 étoiles

Acteurs: Greg Kinnear, Jennifer Ehle, Paulina García, Theo Taplitz, Michael Barbieri, Alfred Molina
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Brooklyn Village (Little Men)Michael Barbieri (Tony) et Theo Taplitz (Jake) dans Brooklyn Village (Little Men) de Ira Sachs.

Brooklyn Village (Little Men)Greg Kinnear et Paulina García dans Brooklyn Village (Little Men) de Ira Sachs.

11 novembre 2018

La Veuve noire (1987) de Bob Rafelson

Titre original : « Black Widow »

La Veuve noireUn industriel new-yorkais meurt brutalement, empoisonné habilement par sa jeune épouse qui hérite de toute sa fortune. L’attention de l’agent fédéral Alexandra Barnes est attirée par certaines étrangetés et, lorsqu’un autre cas similaire apparaît quelques semaines plus tard, elle n’a plus de doute sur les intentions criminelles de la jeune épouse…
Bob Rafelson nous avait déjà montré son attirance pour les sujets sulfureux avec son remake inutile d’Un facteur sonne toujours deux fois (1981). La Veuve noire n’est guère plus réussi, reposant sur un scénario paresseux avec une mise en place sans subtilités : nous savons tout tout de suite et le reste de l’histoire n’est qu’un jeu du chat et de la souris, totalement improbable. Les personnages sont particulièrement typés. Bob Rafelson ne parvient pas à installer de tension quelconque, il se contente d’installer une certaine sensualité qui ne fonctionne toutefois pas très bien… A noter tout de même la bonne prestation de Sami Frey. Quant à Dennis Hopper, son rôle est inférieur à une minute.
Elle:
Lui : 2 étoiles

Acteurs: Debra Winger, Theresa Russell, Sami Frey, Dennis Hopper
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Homonyme (sans relation) :
La Veuve noire (The Black Widow) de Nunnally Johnson (1954) avec Ginger Rodgers, Van Heflin et Gene Tierney

Black Widow
Sami Frey et Theresa Russell dans La Veuve noire de Bob Rafelson.

17 mai 2017

Pleins feux sur l’assassin (1961) de Georges Franju

Pleins feux sur l'assassinPersonne ne sait où le comte de Kerauden, vieil original solitaire, s’est caché dans son immense château pour mourir. Ses héritiers ne peuvent espérer toucher l’héritage avant cinq ans. Pour couvrir les frais d’entretiens du domaine, ils décident d’organiser un spectacle son et lumière. Mais, dès les répétitions, commence une série de morts mystérieuses… Ce Pleins feux sur l’assassin est hélas un film plutôt mineur dans la trop courte filmographie de George Franju. Le roman de Boileau et Narcejac, dont il est l’adaptation, ne présente déjà guère d’originalité et c’est donc plutôt du côté de l’atmosphère qu’il faut chercher les quelques atouts de ce film. Franju exploite bien les lieux, le château devenant un protagoniste à part entière. Deux personnages tranchent par rapport à la froideur des autres : celui, assez ambigu, joué par le jeune Jean-Louis Trintignant et celui, plus impertinent et volage, joué par Dany Saval qui apporte une légèreté bienvenue. Pierre Brasseur n’a ici qu’un tout petit rôle.
Elle:
Lui : 2 étoiles

Acteurs: Pierre Brasseur, Pascale Audret, Marianne Koch, Jean-Louis Trintignant, Dany Saval
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Remarque :
* Si le Château de Goulaine (Loire-Atlantique, 44) sert de cadre pour la plupart des plans, les vues plus éloignées (avec l’eau qui entoure le château) ont été tournées au Château de la Bretesche à Missillac (Loire-Atlantique, 44).


Jean-Louis Trintignant et Dany Saval dans Pleins feux sur l’assassin de Georges Franju.