8 janvier 2012

La proie du vent (1927) de René Clair

La proie du ventPris dans une tempête au dessus d’une immense forêt slovène, un aviateur est contraint de faire un atterrissage hasardeux dans le parc d’un château isolé. Blessé, il est recueilli et soigné par la comtesse Elisabeth et son beau-frère. Peu à peu, il s’éprend de sa bienfaitrice. Mais un évènement va troubler l’idylle naissante… La proie du vent est le cinquième film de René Clair. Avec cette adaptation d’un roman d’Armand Mercier, il semble s’écarter un peu de l’avant-garde pour réaliser un film qui semble plus classique ou peut-être plus commercial. L’histoire en elle-même n’est pas très forte, c’est le traitement qu’en fait René Clair qui donne au film son intérêt. Charles Vanel en amoureux est ici à contre-emploi, puisqu’à cette époque il était spécialiste des rôles de durs. L’anglaise Lillian Hall-Davis (la comtesse) est une très belle actrice, bien mise en valeur par ce film (1). René Clair utilise habilement les objets : par exemple, pour exprimer le désarroi de son héros, au lieu de faire un gros plan sur son visage, il fait un gros plan sur ses mains qui triturent la lettre qu’il vient de lire ; ou encore, il parvient à exprimer le désir de l’aviateur au moyen d’une cigarette. La poursuite en voiture est très bien rythmée, assez haletante. Egalement très intéressante est la scène où Vanel laisse vagabonder son imagination : La proie du vent nous voyons ce qu’il pense (avec un très beau plan graphique de la chambre de la comtesse derrière un immense rideau, superbe image). Malgré tout cela, La proie du vent n’est pas à classer parmi les meilleurs films de René Clair, en grande partie à cause de la faiblesse de son scénario. Le film a été récemment restauré avec les teintes d’origine avec une musique de jazz plutôt dissociée du film.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Charles Vanel, Sandra Milovanoff, Jean Murat, Lillian Hall-Davis, Jim Gérald
Voir la fiche du film et la filmographie de René Clair sur le site IMDB.
Voir les autres films de René Clair chroniqués sur ce blog…

Remarques :
Lillian Hall-Davis jouera ensuite pour Hitchcock mais sa carrière sera courte, l’actrice souffrant de neurasthénie. Lillian Hall-Davis se suicidera en 1933 à l’âge de 35 ans.

7 janvier 2012

Les émotifs anonymes (2010) de Jean-Pierre Améris

Les émotifs anonymesAngélique est émotive : elle tombe dans les pommes dès qu’elle devient un centre d’attention. Jean-René est émotif : face aux autres, il a peur de se retrouver dans l’embarras et change de chemise pour calmer l’angoisse. Leur passion pour la confection de chocolats va-t-elle les rapprocher… ? Les émotifs anonymes est une comédie sentimentale qui traite de façon humoristique et légère de la timidité et de la phobie des autres. Isabelle Carré et Benoît Poelvoorde apportent beaucoup au film par un jeu très délicat. L’univers dans lequel ils évoluent est à l’image de celui d’Amélie Poulain : sans âge, désuet, avec des couleurs vives, il les baigne dans une atmosphère de conte de fées. Les émotifs anonymes se regarde sans déplaisir mais paraît plus anecdotique que les films précédents de Jean-Pierre Améris.
Elle:
Lui : 2 étoiles

Acteurs: Benoît Poelvoorde, Isabelle Carré
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Lire une intéressante interview de Jean-Pierre Améris sur le blog Mille et Une Bobines…

6 janvier 2012

Casanova, un adolescent à Venise (1969) de Luigi Comencini

Titre original : « Infanzia, vocazione e prime esperienze di Giacomo Casanova, veneziano »

Casanova, un adolescent à VeniseA Venise, le jeune Casanova est élevé par sa grand-mère puis reçoit une bonne éducation grâce à un protecteur abbé. Il se prépare à entrer dans les ordres… Luigi Comencini désirait tourner un film en costumes sur la vie et la société du XVIIIe siècle. Il choisit comme support un personnage bien connu du public et utilise les cinq premiers chapitres des « Mémoires de Casanova ». Mais, comme il le dit lui-même, le vrai thème du film, ce sont les conditions de vie, les coutumes, les rapports sociaux. Sur ce plan, le film est effectivement très riche, il fourmille de détails, offre un portrait très réaliste de la société (parfois même presque trop réaliste, comme dans cette scène assez effroyable de l’opération). C’est un portrait non édulcoré, Comencini nous montre une société proche de la décadence, sclérosée per ses contraintes sociales, où seuls les prêtres peuvent sortir de leur classe. Le film n’est pas dénué d’humour pour autant. Côté acteurs, seul Leonard Whiting, acteur beau mais terne, ne paraît pas à sa place. Les costumes sont à la fois beaux et réalistes. Casanova, un adolescent à Venise est aussi un spectacle, un spectacle instructif.
Elle:
Lui : 4 étoiles

Acteurs: Leonard Whiting, Maria Grazia Buccella, Lionel Stander, Raoul Grassilli, Wilfrid Brambell, Tina Aumont
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Remarques :
Pour Casanova, un adolescent à Venise, Comencini s’est également inspiré d’autres écrits de l’époque et de peintures. Par exemple, la scène du rhinocéros est tirée d’une peinture de Pietro Longhi, peintre vénitien qui a peint de nombreuses de la vie quotidienne.

5 janvier 2012

Macadam à deux voies (1971) de Monte Hellman

Titre original : « Two-Lane Blacktop »

Macadam à deux voiesAu volant d’une vieille Chevrolet au moteur surgonflé, un conducteur et son ami mécanicien traversent les Etats-Unis. Peu loquaces, ils sont passionnés par leur machine et participent à des courses sauvages pour gagner un peu d’argent. Ils font la rencontre d’un quarantenaire affabulateur au volant d’une Pontiac GTO neuve et décident que le premier arrivé à Washington DC gagnera la voiture de l’autre… Macadam à deux voies est un film hors-normes. Ce n’est pas franchement un film sur une course à travers les Etats-Unis, même si les voitures y tiennent une grande place. C’est plutôt un road-movie, étrangement taciturne, curieux mais finalement attirant. Les deux acteurs principaux ne sont pas des acteurs : le conducteur est interprété par le chanteur James Taylor et son mécanicien par Dennis Wilson, le batteur des Beach Boys. Ils n’ont (heureusement) que peu de textes mais il se dégage de leurs personnages quelque chose d’assez indéfinissable qui les rend attachants. Ces quatre personnages (une jeune fille s’invite de la partie) sont sans attache, engagés avec détermination dans une fuite en avant sans but, comme hors du temps, hors du monde. Tourné avec un bon budget, Two-Lane Blacktop fut un fiasco à l’époque, déroutant public et critiques. Il n’est ressorti que récemment et avec le recul, il apparaît comme un certain reflet de la société du début des années soixante-dix, soulignant un certain manque de but après avoir acquis une nouvelle liberté. En tous cas, la fin du film est à classer parmi les plus étranges de l’Histoire du cinéma…
Elle:
Lui : 4 étoiles

Acteurs: James Taylor, Warren Oates, Laurie Bird, Dennis Wilson
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Remarques :
* Macadam à deux voies est le seul long métrage tourné par James Taylor et par Dennis Wilson.
* Après Macadam à deux voies, Laurie Bird n’a tourné que deux longs métrages, dont Annie Hall de Woody Allen où elle joue la petite amie du personnage joué par Paul Simon (Tony Lacey). Elle était alors dans la vraie vie la petite amie d’Art Garfunkel. Elle s’est suicidée deux ans plus tard à l’âge de 25 ans. Art Garfunkel lui a dédicacé son album Scissors Cut.
* On remarquera la présence d’Harry Dean Stanton dans un petit rôle d’auto-stoppeur entreprenant.
* La ressortie du film en DVD aurait été bloquée pendant un certain temps à cause d’un problème de droits sur une musique des Doors qui passe en arrière-plan.

4 janvier 2012

Vive la liberté (1929) de Leo McCarey

Titre original : « Liberty »

Vive la liberté(Muet, 20 minutes) Evadés de prison, Laurel et Hardy tentent de trouver un endroit tranquille pour échanger leur pantalon. Ils finissent par se retrouver sur les poutrelles en haut d’un building en construction alors que l’un des deux a un crabe dans son pantalon… Liberty est l’un des derniers films muets de Laurel et Hardy. Les gags sont nombreux, assez simples mais efficaces. Toute la seconde partie en haut du building est assez effrayante (sur grand écran, on en a le cœur retourné). Cela évoque bien entendu certains films d’Harold Llyod, comme Safety Last ou  Feet First qui sera tourné l’année suivante non loin de là (1). Stan Laurel fait des choses étonnantes, ses jambes flageolantes dansent une gigue ahurissante. Liberty est assez remarquable dans la filmographie de Laurel et Hardy.
Elle:
Lui : 4 étoiles

Acteurs: Stan Laurel, Oliver Hardy, James Finlayson, Jean Harlow
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Remarques :
* La jeune femme qui arrive pour monter dans le taxi avec son mari est jouée par une jeune débutante de 18 ans : Jean Harlow.
Vive la liberté * Les scènes de hauteur ont été filmées en haut du Western Costume Building, 939 S. Broadway (voir l’emplacement exact avec Google Maps). C’est un immeuble de 10 étages sur lequel ils avaient construit un châssis de poutrelles, ce qui les mettait les acteurs à environ 50 mètres du sol. L’église que l’on voit en arrière-plan est St. Joseph, 218 East 12th, église qui fut détruite par incendie en 1983 et reconstruite différemment.
Note : A partir de la vue Google Maps, en tournant la tête d’un quart de tour à gauche, on peut voir un immeuble beige clair marqué Anjac Fashion qui est l’immeuble Western Pacific du film ; l’immeuble marron sur le trottoir d’en face est celui où il y avait la grosse publicité lumineuse Sunday Examiner.

(1) Certaines scènes de Feet First ont été tournées juste en face : dans les scènes de la partie basse de l’ascension, on voit clairement l’enseigne United Artists qui est l’immeuble d’à côté du Western Costume. Cela signifierait que ces scènes du film d’Harold LLoyd ont probablement été tournées sur le toit du bâtiment en triangle visible en contrebas de la photo ci-dessus (ce bâtiment est aujourd’hui détruit). La partie basse de l’ascension de Safety Last! a également été tournée de cet endroit alors que la partie haute de l’ascension du même film a été également tournée en haut du Western Costume building.

3 janvier 2012

Laurel et Hardy au Far-West (1937) de James W. Horne

Titre original : « Way Out West »

Laurel et Hardy au Far-WestLaurel et Hardy arrivent dans une petite ville de l’Ouest américain pour remettre à une jeune fille l’acte de propriété sur une mine d’or qui lui a été léguée par son père. Le tenancier du saloon où travaille la jeune fille fait passer sa femme pour l’héritière… Laurel et Hardy au Far-West est le seul western tourné par le duo comique. C’est un film bien construit, reposant sur un solide déroulement de scénario avec une bonne exploitation des différentes situations et des récurrences bien dosées. C’est certainement le dernier tiers du film qui est le plus réussi avec de nombreuses trouvailles de gags pour parvenir à pénétrer dans le saloon afin de cambrioler le coffre. Le film est assez complet : on notera par exemple un morceau musical étonnant (On the trail of the Lonesome Pine).
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Stan Laurel, Oliver Hardy, Sharon Lynn, James Finlayson
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Remarques :
La scène où Stan Laurel dévoile sa jambe pour faire de l’auto-stop est un clin d’œil au film de Frank Capra It happened one night (1934) qui remportait alors un énorme succès.

Homonyme :
Way out west de Fred Niblo (1930)

3 janvier 2012

Les as d’Oxford (1940) de Alfred J. Goulding

Titre original : « A Chump at Oxford »

Les as d'OxfordLaurel, déguisé en femme, et Hardy se font engager comme domestiques dans une maison bourgeoise où ils perturbent un grand diner mondain. Devenus balayeurs, ils aident à l’arrestation d’un voleur de banque. Pour les récompenser, le directeur les fait entrer à Oxford pour parfaire leur éducation. Pour les bizuter, les étudiants leur jouent des mauvais tours… Les as d’Oxford (A Chump at Oxford) est situé plutôt dans les derniers films tournés par Laurel & Hardy. L’ensemble est un peu décousu, on ne retrouve pas ici la rigueur de leurs meilleurs films. Il comporte néanmoins de bons moments comme ces étonnants jeux de mains dans le labyrinthe.
Elle:
Lui : 2 étoiles

Acteurs: Stan Laurel, Oliver Hardy, James Finlayson, Peter Cushing
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2 janvier 2012

The Green Hornet (2011) de Michel Gondry

The Green HornetA la mort de son père, le fils d’un magnat de la presse abandonne son oisiveté pour devenir justicier, à l’image des héros de son enfance. Il commence à s’attaquer au chef de la pègre locale… The Green Hornet est adaptée d’une série télévisée des années soixante, Le Frelon Vert. Avec cette adaptation qui figurait dans les cartons de la Columbia depuis des années, Michel Gondry entre de plein pied dans le cinéma commercial hollywoodien. Sans surprise, il perd au passage une partie de sa personnalité et réalise un film plutôt plaisant mais très codifié, malgré une certaine volonté de bousculer les conventions. Seth Rogen, acteur comique spécialiste des buddy-movies, cosigne le scénario et assure le rôle principal d’un fils à papa fêtard et imbécile. C’est donc un film comique d’action, dont la force principale réside dans l’étrange relation entre le héros et son chauffeur, bricoleur de génie et expert en arts martiaux. La forme est celle, assez banale, d’un film d’action super-vitaminé avec toutefois quelques bonnes trouvailles de gadgets. Juste plaisant.
Elle:
Lui : 2 étoiles

Acteurs: Seth Rogen, Jay Chou, Cameron Diaz, Tom Wilkinson, Christoph Waltz, David Harbour
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31 décembre 2011

Sommaire de décembre 2011

La poursuite infernaleLe miracle de la 34ème rueRaphaël ou le débauchéLaurel et Hardy constructeursQuatre-vingt-treizeThe tree of lifeMarchands de poissonSous les verrous

La poursuite infernale

(1946) de John Ford

Le miracle de la 34ème rue

(1947) de George Seaton

Raphaël ou le débauché

(1971) de Michel Deville

Laurel et Hardy constructeurs

(1928) de Clyde Bruckman

Quatre-vingt-treize

(1914/21) d’ Albert Capellani

The tree of life

(2011) de Terrence Malick

Marchands de poisson

(1932) de George Marshall

Sous les verrous

(1931) de James Parrott

La chance d'être femmeLola MontèsLes inconnus dans la villeL'enfer d'Henri-Georges ClouzotLe voleur de BagdadTillie and GusLa petite vendeuseLe chevalier de Maison-Rouge

La chance d’être femme

(1955) de Alessandro Blasetti

Lola Montès

(1955) de Max Ophüls

Les inconnus dans la ville

(1955) de Richard Fleischer

L’enfer d’Henri-Georges Clouzot

(2009) de Serge Bromberg

Le voleur de Bagdad

(1924) de Raoul Walsh

Tillie and Gus

(1933) de Francis Martin

La petite vendeuse

(1927) de Sam Taylor

Le chevalier de Maison-Rouge

(1914) de Albert Capellani

La jeune fille au carton à chapeauTire-au-flanc 62Le secret des chandeliersLa montée au cielF comme FairbanksThe CircleLa chevauchée des bannisMacadam cowboy

La jeune fille au carton à chapeau

(1927) de Boris Barnet

Tire-au-flanc 62

(1961) de Claude de Givray et François Truffaut

Le secret des chandeliers

(1937) de George Fitzmaurice

La montée au ciel

(1952) de Luis Buñuel

F comme Fairbanks

(1976) de Maurice Dugowson

The Circle

(1925) de Frank Borzage

La chevauchée des bannis

(1959) de André De Toth

Macadam cowboy

(1969) de John Schlesinger

Nombre de billets : 24

30 décembre 2011

La poursuite infernale (1946) de John Ford

Titre original : « My darling Clementine »

La poursuite infernaleAlors qu’ils convoient du bétail vers l’ouest, Wyatt Earp et ses trois frères arrivent à proximité de la bourgade de Tombstone. Le plus jeune frère est tué et le bétail volé. Earp décide de rester sur place pour traquer les assassins de son frère… My Darling Clementine est le troisième western parlant de John Ford qui, à partir de 1939, relance le genre en lui donnant une nouvelle noblesse. Inspiré du personnage historique de Wyatt Earp et du légendaire épisode de la fusillade à OK Corral, le film nous plonge dans une époque où la Loi parvient peu à peu à s’imposer : deux familles s’opposent, deux mentalités. L’une qui s’impose par la force et tue tous ceux qui se mettent en travers de leur chemin, l’autre qui installe l’ordre pour le respect de tous. Le personnage de Doc Holliday est entre les deux, oscillant de l’un à l’autre, comme le résultat d’une mauvaise mutation. La jeune Clementine incarne le renouveau, ce nouveau visage de l’Ouest (et on mesure là combien la traduction du titre My Darling Clementine en La poursuite infernale occulte le sens profond du film). John Ford a trouvé l’interprète idéal pour incarner Wyatt Earp : Henri Fonda lui donne une prestance, une solennité, une noblesse qui se transmet au film dans son ensemble. De son côté, Victor Mature donne au personnage de Doc Holliday toute sa complexité. Assisté de Joseph MacDonald, son directeur de la photographie, John Ford nous livre des images de toute beauté, les plans sont parfaits, toujours magnifiques que ce soit en extérieur ou dans un saloon enfumé avec toujours cette évidence, cette simplicité, cet absence d’artifice qui caractérise son cinéma. My Darling Clementine est un film parfait.
Elle: 5 étoiles
Lui : 5 étoiles

Acteurs: Henry Fonda, Linda Darnell, Victor Mature, Cathy Downs, Walter Brennan, Tim Ward Bond
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Remarques :
Le titre du film reprend le titre d’une chanson traditionnelle américaine Oh my darling, Clementine, créée à la fin du XIXe siècle et dont l’air illustre le générique.

La Poursuite infernaleHenri Fonda dans La Poursuite infernale de John Ford.

My darling ClementineSuperbe plan final : Cathy Downs dans La Poursuite infernale de John Ford.

Autres films centrés sur le personnage de Wyatt Earp :
Law and Order (1932) de Edward L. Cahn avec Walter Huston
Frontier Marshal (1934) de Lewis Seiler avec George O’Brien
Frontier Marshal (1939) d’Allan Dwan avec Randolph Scott
Tombstone: The Town Too Tough to Die (1942) de William C. McGann avec Richard Dix
Un jeu risqué (Wichita, 1955) de Jacques Tourneur avec Joel McCrea
Règlement de comptes à O.K. Corral (Gunfight at the O.K. Corral, 1957) De John Sturges avec Burt Lancaster et Kirk Douglas
Sept secondes en enfer (Hour of the Gun, 1967) de John Sturges avec James Garner
Doc Holliday (1971) de Frank Perry avec Stacy Keach
Tombstone (1993) de George Cosmatos avec Kurt Russell
Wyatt Earp (1994) de Lawrence Kasdan avec Kevin Costner