16 mars 2024

Gran Turismo (2023) de Neill Blomkamp

Gran TurismoJann Mardenborough, un jeune adulte vivant à Cardiff avec ses parents et son frère, passe le plus clair de son temps libre à jouer au jeu de simulation Gran Turismo où il est un pilote hors pair. Il participe à un concours initié par Nissan pour entrer à la GT Academy…
Gran Turismo est un film américain réalisé par Neill Blomkamp. Le récit est basé sur une histoire vraie, le projet assez fou de transformer un champion de jeu vidéo en vrai coureur automobile. Bien évidemment produit par Sony (le jeu est un titre exclusif de la PlayStation), le film débute comme une longue publicité pour le jeu vidéo éponyme et la suite n’est guère plus remarquable : les scènes de course sont très réussies mais le scénario utilise toutes les facilités et ficelles du genre. En outre, le récit est édulcoré et prend des libertés avec la chronologie des faits. Beau succès en salles.
Elle:
Lui : 2 étoiles

Acteurs: David Harbour, Orlando Bloom, Archie Madekwe
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Gran Turismo de Neill Blomkamp.

27 août 2022

Le Major galopant (1951) de Henry Cornelius

Titre original : « The Galloping Major »

Le Major galopant (The Galloping Major)Dans un paisible quartier de Londres, le major Arthur Hill tient une petite animalerie. Il a aussi une passion plutôt ruineuse pour les courses hippiques. Désireux d’acheter un cheval mais n’ayant pas l’argent nécessaire, il a l’idée de vendre des bons aux habitants du quartier valant propriété d’une fraction de l’animal…
Le Major galopant est un film britannique réalisé par Henry Cornelius, sur une idée de base de Basil Radford. Bien qu’il s’agisse d’une production indépendante, il faut la rapprocher de celles des Studios Ealing : réalisateur et producteur en viennent et y retourneront ensuite. L’histoire est amusante, il s’agit d’un conte sur le monde des courses hippiques et sur la vie de quartier, le cheval devenant presque un membre à part entière de cette communauté. Les réunions des copropriétaires réunis en syndicat sont hautes en couleur. La fin est rocambolesque. A noter que The Galloping Major est une chanson populaire datant du début du XXe siècle, très connue en Grande Bretagne (c’est pour cette raison que tout le monde se met spontanément à chanter quand ils choisissent ce nom pour le cheval). Le film fut un succès au Royaume-Uni.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Basil Radford, Jimmy Hanley, Janette Scott, A.E. Matthews, Rene Ray, Hugh Griffith
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Le Major galopant (The Galloping Major)Jimmy Hanley, Janette Scott, Rene Ray et Basil Radford dans Le Major galopant (The Galloping Major) de Henry Cornelius.

3 août 2021

Le destin est au tournant (1954) de Richard Quine

Titre original : « Drive a Crooked Road »

Le Destin est au tournant (Drive a Crooked Road)Mécanicien et pilote automobile cantonné aux courses locales, Eddie Shannon est timide avec les femmes du fait de sa petite taille. Lorsqu’il rencontre la belle Barbara, il ne se doute pas qu’il va mettre un doigt dans l’engrenage du crime…
Drive a Crooked Road est réalisé par Richard Quine qui en a coécrit le scénario avec Blake Edwards, alors au début de sa carrière. L’histoire est celle d’un film noir mais, visuellement parlant, le film ne correspond pas aux codes du genre : point d’éclairages travaillés, tout se déroule en plein jour, et la tentatrice est une jeune femme très simple. Mickey Rooney est au centre du film, il est de tous les plans ; il fait une très belle interprétation, assez complexe, démontrant une fois de plus l’étendue de son talent (souvent sous-estimé). Son personnage attire la sympathie tout comme celui de Dianne Foster, malgré son double jeu. Film à petit budget,  Drive a Crooked Road n’est jamais sorti en France et il aura fallu attendre 2020 pour le voir en DVD.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Mickey Rooney, Dianne Foster, Kevin McCarthy, Jack Kelly
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Le Destin est au tournant (Drive a Crooked Road)Dianne Foster et Mickey Rooney dans Le Destin est au tournant (Drive a Crooked Road) de Richard Quine.

Le Destin est au tournant (Drive a Crooked Road)Kevin McCarthy, Jack Kelly et Mickey Rooney dans Le Destin est au tournant (Drive a Crooked Road) de Richard Quine.

26 janvier 2021

Le Mans ’66 (2019) de James Mangold

Titre original : « Ford v Ferrari »

Le Mans '66 (Ford v Ferrari)Au début des années 1960, la Ford Motor Company connaît des problèmes financiers. Désireux de changer son image, Henry Ford II a le projet de battre Ferrari au 24 Heures du Mans. L’ex-pilote Carroll Shelby va ainsi développer la Ford GT40 Mk II avec l’aide de Ken Miles, un pilote britannique au caractère bien trempé qui ne plaît pas trop au sein de Ford…
Cette histoire tout à fait véridique avait tout pour séduire Hollywood, à tel point qu’elle parait très conventionnelle. L’image du visionnaire un peu excentrique qui parvient, non sans mal, à créer une avancée majeure dans son domaine est en effet assez récurrente dans le cinéma hollywoodien et souvent génératrice de succès. Le scénario joue beaucoup sur cet aspect think outside the box, de façon assez répétitive, insistant sur l’opposition des bureaucrates de Ford. Heureusement, les scènes de courses viennent couper ce qui aurait paru vraiment très long sans elles. Les vues prises de l’intérieur des voitures sont souvent époustouflantes. La course finale, les 24 Heures du Mans 1966, est particulièrement bien mise en scène avec un suspense intense et des images très prenantes. James Mangold a tenu à utiliser des images réelles, sans trucage numérique, pour mieux faire ressentir au spectateur les risques insensés que prenaient les pilotes à cette époque. Sur ce plan, il a vraiment réussi.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Matt Damon, Christian Bale, Jon Bernthal, Caitriona Balfe, Josh Lucas, Tracy Letts
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Le Mans '66 (Ford v Ferrari)Matt Damon et Christian Bale dans Le Mans ’66 (Ford v Ferrari) de James Mangold.

24 septembre 2019

Ces merveilleux fous volants dans leurs drôles de machines (1965) de Ken Annakin

Titre original : « Those Magnificent Men in Their Flying Machines or How I Flew from London to Paris in 25 hours and 11 minutes »

Ces merveilleux fous volants dans leurs drôles de machinesLondres 1910. Pour mettre l’Angleterre au premier plan du développement de l’aviation, le directeur d’un grand quotidien organise une course de Londres à Paris. La grosse récompense promise au vainqueur attire des concurrents de plusieurs pays…
Divertissement destiné à un public large et de tous âges, ce film britannique met en scène les périlleux débuts de l’aviation, une époque où elle était encore très aventureuse et risquée et demandait beaucoup d’ingéniosité pour faire voler des appareils brinquebalants. Pour le tournage, une vingtaine d’avions ont été reconstruits  d’après les plans originaux (en les dotant toutefois d’un moteur plus puissant). Les scènes qui les montrent au sol ou en vol sont les plus nombreuses. L’humour repose beaucoup sur les chutes et incidents divers qui ne manquent pas de survenir tôt ou tard et aussi sur les personnages qui sont vraiment très stéréotypés selon leur nationalité : le japonais (Yûjirô Ishihara) est kamikaze, l’italien (Alberto Sordi) traine une ribambelle d’enfants, l’allemand (Gert Fröbe) est militaire, le français (Jean-Pierre Cassel) court le jupon, l’américain (Stuart Whitman) est un cow-boy, l’anglais (James Fox) est guindé et fair-play… ! L’humour passe bien toutefois car c’est un humour sans méchanceté. A noter, un petit rôle de capitaine des pompiers tenu par un Benny Hill étonnamment retenu. Ces merveilleux fous volants dans leurs drôles de machines est divertissant.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Stuart Whitman, Sarah Miles, James Fox, Alberto Sordi, Robert Morley, Gert Fröbe, Jean-Pierre Cassel, Irina Demick, Yûjirô Ishihara
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Ces merveilleux fous volants dans leurs drôles de machinesJames Fox dans Ces merveilleux fous volants dans leurs drôles de machines de Ken Annakin.

Ces merveilleux fous volants dans leurs drôles de machines

Ces merveilleux fous volants dans leurs drôles de machinesJean-Pierre Cassel représente la France dans Ces merveilleux fous volants dans leurs drôles de machines de Ken Annakin.

6 janvier 2018

Bullitt (1968) de Peter Yates

BullittLe lieutenant de police Frank Bullitt est chargé par un sénateur de protéger un témoin prêt à témoigner contre la Mafia pendant un week-end…
Bullitt est un film que tout le monde connaît pour sa scène centrale de 10 minutes, une poursuite automobile qui a révolutionné le genre. Depuis ses tous débuts, le cinéma a bien moult fois montré des courses-poursuites motorisées de toutes natures mais jamais de façon si spectaculaire. Utilisant avec une certaine maestria la topologie si particulière de San Francisco, l’anglais Peter Yates transforme les bolides en animaux qui bondissent et rugissent de leurs huit cylindres. Il multiplie les angles de vue, adoptant même une vision subjective qui donne des haut-le-cœur dans les descentes, avec un montage particulièrement efficace. Toute cette scène fut tournée sans trucage, sur les lieux réels, comme le restant du film qui offre cependant beaucoup moins d’intérêt. L’histoire n’est guère passionnante.  Si Peter Yates sait créer de belles images, avec un certain style d’ailleurs (on le voit dès le générique), il se révèle totalement incapable de donner la moindre épaisseur à ses personnages. Il se contente de les filmer, in situ, parfois au plus près de leur quotidien, dans un esprit presque Nouvelle vague ! Gros succès commercial.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Steve McQueen, Robert Vaughn, Jacqueline Bisset, Don Gordon, Robert Duvall
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Bullitt
Course-poursuite dans les rues de San Francisco dans Bullitt de Peter Yates.

Bullitt
Steve McQueen pilote lui-même dans certaines scènes de Bullitt de Peter Yates, mais pas toutes. On peut le remarquer à la position du rétroviseur : quand il est plus haut et ne montre rien, c’est Bud Ekins qui pilote. Les vitesses réelles ont été jusqu’à 170 km/h. Pour en savoir plus sur les voitures

4 septembre 2016

Théodora, impératrice de Byzance (1954) de Riccardo Freda

Titre original : « Teodora, imperatrice di Bisanzio »

Théodora, impératrice de ByzanceAu VIe siècle, Justinien, l’empereur de Byzance tombe sous le charme d’une jeune femme audacieuse rencontrée dans la rue. Il la suit dans une taverne où il la voit danser et lui offre un pendentif avant qu’elle ne disparaisse. Accusée de vol, la jeune femme comparaît devant un tribunal présidé par Justinien… C’est principalement Riccardo Freda qui a relancé la vague du péplum italien dans les années cinquante avec son Spartacus (1952) et des films comme ce Théodora, impératrice de Byzance. Le scénario s’appuie sur des éléments historiques, Justinien et Théodora ont bien existé mais leur rencontre est bien entendu très romancée. Passion amoureuse et jalousie sont ici exploitées, ce cocktail ravageur si souvent utilisé au cinéma ; la soif du pouvoir vient pimenter l’ensemble. Le scénario ne paraît pas très original à nos yeux contemporains mais la mise en scène de Riccardo Freda est assez soignée : contrairement à Spartacus, qui était en noir et blanc, il utilise ici la couleur (Ferraniacolor) ce qui permet de mettre joliment en valeur les costumes. Les teintes sont lumineuses. Le clou du film est une course de chars assez spectaculaire. Comme souvent, Freda utilise le montage pour compenser les limitations du tournage (quitte à utiliser plusieurs fois la même scène) et donne ainsi beaucoup de rythme à ses scènes d’action. Parmi les acteurs, on remarquera la présence d’Irène Papas (la sœur perfide de Théodora) dans l’un de ses premiers rôles. Le film peut paraître anodin aujourd’hui, surtout du fait de son scénario très prévisible, mais le film n’est pas sans valeur. Loin de là.
Elle:
Lui : 2 étoiles

Acteurs: Georges Marchal, Gianna Maria Canale, Renato Baldini, Irene Papas
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Theodora
Gianna Maria Canale et Georges Marchal dans Théodora, impératrice de Byzance de Riccardo Freda.

16 octobre 2013

A Girl in Every Port (1952) de Chester Erskine

A Girl in Every PortBenny et Tim sont des marins qui sont souvent consignés pour leurs frasques. Cette fois, l’un deux achète un cheval de course après avoir appris qu’il héritait d’une vieille tante. Ils découvrent que ce cheval est boiteux mais qu’il a un jumeau que possède une jeune serveuse…
A Girl in Every Port est le troisième film de Groucho Marx sans ses frères (1). Le scénario est assez farfelu, il est adapté d’une histoire publiée par Frederick Hazlitt Brennan. Groucho forme ici un duo avec William Bendix dans le rôle du comparse un peu simplet et c’est Marie Wilson qui apporte une touche assez appuyée de charme féminin. Le résultat est tout de même un peu décevant, nous sommes loin des films des trois frères, Groucho n’a plus son habituel allant et son habituelle vivacité dans les jeux de mots. A Girl in Every Port a néanmoins de bons passages.
Elle:
Lui : 2 étoiles

Acteurs: Groucho Marx, Marie Wilson, William Bendix, Gene Lockhart
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Remarque :
Une particularité : Groucho Marx prend sa guitare pour interpréter My Bonnie en duo avec William Bendix à la mandoline. Tout comme Chico avec le piano et Harpo avec la harpe, Groucho était un instrumentiste expert à la guitare mais rares sont les scènes où il en joue dans ses films.

Homonyme (sans autre lien que le titre) :
A Girl in Every Port (Une fille dans chaque port) d’Howard Hawks (1928) avec Victor McLaglen et Louise Brooks.

(1) Les deux précédents films de Groucho en solo  :
Copacabana d’Alfred E. Green (1947) avec Goucho Marx et Carmen Miranda
Une veine de… (Double Dynamite) de Irving Cummings (1951) avec Groucho Marx, Jane Russell et Frank Sinatra.

13 septembre 2012

La chute de l’empire romain (1964) de Anthony Mann

Titre original : « The fall of the Roman Empire »

La chute de l'empire romainEn l’an 170 après Jésus Christ, Marc Aurèle règne sur l’Empire romain. Il affronte les Barbares au nord avec, à ses côtés, sa fille Lucilla, son fils Commode et Livius, un général de ses armées qu’il aimerait voir lui succéder… La chute de l’empire romain est l’une des plus fastueuses productions des années soixante mais aussi l’un des plus grands fiascos financiers. Le budget fut en effet colossal afin de créer des scènes d’une ampleur rare avec d’innombrables figurants. Décors et costumes sont magnifiques. Ces scènes grandioses sont le point fort du film qui pêche un peu par sa longueur. Sophia Loren, certes très belle notamment la scène d’ouverture, n’est guère convaincante (est-elle doublée? Il est probable que non) La chute de l'empire romain et les scènes entre elle et Stephen Boyd sont les plus faibles du film. Christopher Plummer fait en revanche une très belle prestation et les seconds rôles sont remarquablement bien tenus, par des acteurs de premier plan il est vrai. Anthony Mann contrôle parfaitement cette gigantesque production. Avec ses scènes de bataille, d’action (formidable course effrénée des deux chars), et ses scènes de foule, La chute de l’empire romain reste un beau et impressionnant spectacle.
Elle: 3 étoiles
Lui : 4 étoiles

Acteurs: Sophia Loren, Stephen Boyd, Alec Guinness, James Mason, Christopher Plummer, Anthony Quayle, Mel Ferrer, Omar Sharif
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Remarques :
* Le décor du Forum de Rome avait une taille gigantesque : 400 x 250 mètres. Il détient toujours le record du plus grand décor extérieur jamais construit pour un film. Plus de 1000 ouvriers travaillèrent pendant sept mois à sa construction.
* Suite à l’échec financier du film, le producteur Samuel Bronston (neveu de Trotski) dut fermer toutes ses installations en Espagne, un vaste complexe de studios près de Madrid où La chute de l’empire romain a été tourné.
* Variations par rapport à l’Histoire : Marc Aurèle n’a pas été assassiné. Marc Aurèle désirait que son fils Commode lui succède. Le personnage de Livius est imaginaire. Lucilla a été assassinée sur ordre de son frère Commode après qu’elle ait participé à un complot contre lui. Commode est mort étranglé dans son bain.
* La chute de l’empire romain a été une source d’inspiration pour Gladiator de Ridley Scott (2000). Lire une mise en parallèle des deux films sur Peplums.info.

10 mars 2012

Le braqueur – la dernière course (2010) de Benjamin Heisenberg

Titre original : « Der Räuber »

Le braqueur - la dernière courseA sa sortie de prison, Johann Rettenberger continue de s’entraîner longuement à la course de fond et gagne haut la main le marathon de Vienne. Il braque aussi des banques… Film allemand, Le braqueur – la dernière course est librement adapté d’un roman de Martin Priz basé sur une histoire vraie. Le film est assez original de par son atmosphère et son traitement. Le personnage du braqueur est assez étonnant, taciturne et totalement impénétrable, il semble agir comme un robot, sans âme ni sentiment. Pourquoi braque t-il des banques ? Il semble avoir une motivation profonde mais on ne la connaitra pas, hélas, à part n’avoir qu’un but : courir. Nous n’aurons pas plus d’indices sur son passé. Nous restons en surface. Dès lors, le film peut paraître un peu lassant et répétitif… On profitera toutefois de quelques belles prises de vue pendant les courses ; celles où on le suit dans un dédale de couloirs sont étonnantes.
Elle:
Lui : 2 étoiles

Acteurs: Andreas Lust, Franziska Weisz, Markus Schleinzer
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