Ce documentaire de Claire Simon nous montre les coulisses du concours d’entrée à la Femis, l’École nationale supérieure des métiers de l’image et du son (littéralement Fondation Européenne pour les Métiers de l’Image et du Son), qui a pris la succession de la prestigieuse IDHEC (Institut des Hautes Etudes Cinématographiques). Ce film de deux heures n’est pas un documentaire sur la Femis, on ne saura rien sur l’école. Il s’agit d’un documentaire sur le principe de sélection par concours, celui de la Femis étant souvent décrit comme l’un des plus difficiles de France (40 élus pour 1200 postulants, le concours s’étalant sur cinq mois). Mais il ne faut pas compter sur le documentaire pour apprendre cela : l’approche est « moderne », dans le style « docu-vérité », c’est-à-dire qu’il n’y a aucune explication, aucun commentaire, aucune interview. Nous voyons simplement des bribes d’exposés de candidats et les délibérations qui suivent. Il n’y a pas d’approche rigoureuse. Bien entendu, certaines pistes de réflexion s’auto-génèrent (la subjectivité du jugement, la crainte de la normalisation, …) mais il n’y a là rien d’inattendu. L’absence d’angle d’approche, de véritable étude, rend le film finalement assez ennuyeux.
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Acteurs:
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Nota : La réalisatrice Laetitia Masson (à droite) était cette année-là (2014) présidente du jury.


















(Film muet) Ce documentaire optimiste sur la ville de Berlin a été tourné à une époque où l’Allemagne se redressait : la page de l’Après-guerre marqué par la crise et l’hyperinflation était tournée et le moment était venu de retrouver une certaine joie de vivre. Berlin est ainsi montrée comme une ville foisonnante, riche de sa diversité autant économique que culturelle où la course effrénée des automobiles marque l’entrée de la ville dans la modernité. Le film met en avant les vertus du travail mais aussi celles des loisirs. La réalisation est soignée avec de beaux effets (fractionnement d’écran, surimpression). Hormis toutes les scènes « actuelles », le film illustre plusieurs moments d’Histoire par de petites mises en scènes en costumes et montre même une brève vision du Berlin de l’an 2000, 





