25 février 2022

A la recherche de Vivian Maier (2013) de John Maloof et Charlie Siskel

Titre original : « Finding Vivian Maier »

À la recherche de Vivian Maier (Finding Vivian Maier)(Documentaire) Cette histoire étonnante ressemble à un fantasme… un fantasme de collectionneur de photographies. En 2007, le collectionneur John Maloof achète aux enchères un lot de photographies dont l’auteur n’est pas identifié. Il les laisse d’abord de côté car elles ne traitent pas du sujet qui l’intéressait alors. Deux ans plus tard, il les réexamine. Intrigué par la qualité de ces photographies, il trouve le nom de l’auteur, Vivian Maier, et découvre qu’elle vient de décéder quelques mois plus tôt, sans famille et sans héritier. Il acquiert un important lot supplémentaire de pellicules non développées, l’équivalent d’une centaine de milliers de clichés. A partir de là, il se lance dans un long travail de recherches sur la vie de Vivian Maier dans le but de montrer son travail au monde entier…
Il nous raconte avec talent sa quête dans ce documentaire qui devient ainsi une ébauche de biographie. Il a réussi à retrouver les principaux témoins de son existence, notamment les personnes dont elle fut la nounou (son travail toute sa vie durant) et les parents qui l’ont employée et hébergée. Son enquête l’emmènera jusqu’en France. Il reste une grande part de mystère mais les recherches ont continué après la réalisation de ce documentaire et on en sait un peu plus aujourd’hui (voir Wikipédia). Vivian Maier est maintenant célèbre dans le monde entier, faisant l’objet d’expositions et de nombreux ouvrages, ce qui soulève un problème toutefois puisque la sélection des clichés exposés (qui constitue une bonne partie du travail d’un artiste et crée sa personnalité en tant qu’auteur)  n’a pas été faite par l’artiste mais par son découvreur.
Elle: 4 étoiles
Lui : 4 étoiles

Acteurs:
Voir la fiche du film et la filmographie de John Maloof et Charlie Siskel sur le site IMDB.

À la recherche de Vivian Maier (Finding Vivian Maier)À la recherche de Vivian Maier (Finding Vivian Maier) de John Maloof & Charlie Siskel.

Autoportrait de Vivian Maier
À la recherche de Vivian Maier (Finding Vivian Maier) de John Maloof & Charlie Siskel.

7 juillet 2021

Les Coeurs verts (1966) de Édouard Luntz

Les Coeurs vertsÀ Nanterre, une bande de jeunes « blousons noirs » désœuvrés et incompris de la société « comme il faut » : petits larcins, drague, jeux encore enfantins. Deux destins parallèles, Zim et Jean-Pierre, à leur sortie de prison, ils retrouvent leur famille et la bande. Ils tentent de se reconstruire une vie « normale » avec plus ou moins de réussite…
De 1959 à 1974, Edouard Luntz a signé une poignée de films sur le thème de la banlieue. Ses films sont très proches du documentaire, des courts métrages le plus souvent mais aussi trois longs métrages. Les Cœurs verts est le premier d’entre eux. Il porte son regard sur la sortie de l’adolescence en donnant la parole à ses personnages ; le film est une véritable étude sociologique. Le plus étonnant aujourd’hui est de voir la persistance de certains problèmes : difficultés économiques, chômage, oisiveté et aussi rivalités entre quartiers. Edouard Luntz n’a pas utilisé d’acteurs professionnels, chacun joue son rôle. Le décor a une grande importance et les images de tours sur la musique style free-jazz renforcent la singularité du lieu : si, à l’époque, les grands ensembles n’étaient pas encore incriminés comme responsables d’un certain mal-être, le réalisateur campe le décor avec force.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Gérard Zimmermann, Eric Penet
Voir la fiche du film et la filmographie de Édouard Luntz sur le site IMDB.

Remarque :
* Serge Gainsbourg reprendra l’une des musiques qu’il a composées pour la scène du bal une année plus tard lorsque Brigitte Bardot lui demandera de lui écrire « la plus belle chanson d’amour qu’il puisse imaginer ». Avec des paroles très suggestives, elle deviendra Je t’aime… moi non plus.
Le disque ne sortira pas car le mari de Bardot menace de poursuites. Gainsbourg la ré-enregistrera fin 1968 avec Jane Birkin, provoquant un grand scandale, une condamnation du Vatican lui offrant une grande notoriété.

Les Coeurs vertsGérard Zimmermann et Eric Penet dans Les Coeurs verts de Édouard Luntz.

10 novembre 2020

Buñuel après l’âge d’or (2018) de Salvador Simó

Titre original : « Buñuel en el laberinto de las tortugas »

Buñuel après l'âge d'or (Buñuel en el laberinto de las tortugas)Après le scandale de son film surréaliste L’Âge d’or (1930), Luis Buñuel ne peut trouver de financement pour son prochain film. Se basant sur une thèse de Maurice Legendre, il a pour projet de tourner un court-métrage documentaire sur Les Hurdes, une région proche de la frontière portugaise, l’une des plus pauvres et les moins développées d’Espagne. Il ne peut le financer que grâce à un de ses amis qui a gagné à la loterie et ils partent à quatre pour filmer dans cette région peu accessible…
Le film d’animation Buñuel après l’âge d’or est une adaptation du roman graphique de Fermín Solís, Buñuel dans le labyrinthe des tortues sorti en 2011. C’est un récit à la fois surprenant et passionnant qui permet de saisir l’état d’esprit du jeune Luis Buñuel, alors qu’il cherchait encore sa voie cinématographique. Du surréalisme au documentaire social, le pas est grand. De toute évidence, il ne peut se satisfaire d’un regard neutre, il désire exprimer quelque chose même s’il doit forcer la réalité à se conformer à ce qu’il cherche. On le voit ainsi mettre en scène certains plans en payant les habitants. Ce récit traite essentiellement du processus de création. L’animation est sommaire, certes, mais le dessin est beau tout en restant simple. Des extraits de quelques secondes du court métrage réel sont parfois insérés lorsque certaines scènes sont reconstituées. Buñuel après l’âge d’or est bien intéressant. C’est un moyen très original de nous raconter cet épisode du parcours du cinéaste.
Elle:
Lui : 4 étoiles

Acteurs:
Voir la fiche du film et la filmographie de Salvador Simó sur le site IMDB.
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Voir les livres sur Luis Buñuel

Remarques :
* Les quatre membres de l’expédition :
– Luis Buñuel
– Ramon Acin, sculpteur anarchiste qui sera fusillé en 1936 par les franquistes. Il est le producteur puisqu’il finance le tournage avec ses gains à la loterie.
– Le photographe Eli Lotar qui tient la caméra.
– Le poète Pierre Unik qui est assistant.

* Après un montage fait sans argent et peu de matériel sur une table de cuisine, Luis Buñuel aura toutes les difficultés pour montrer son court métrage de 27 minutes titré Terre sans Pain (Las Hurdes, tierra sin pan). En 1935, Pierre Braunberger donnera au cinéaste l’argent nécessaire pour le sonoriser (commentaire en voix-off sur la  Symphonie nº 4 de Brahms). Interdit dans un premier temps par la censure car montrant une mauvaise image de l’Espagne, il ne pourra sortir sur les écrans espagnols qu’en 1937, après la suppression de Ramon Acin du générique. Son nom ne sera rétabli que lors de sa ressortie dans les années soixante. Luis Buñuel raconte dans ses mémoires avoir pu rendre l’argent investi aux deux filles de Ramon Acin.

Buñuel après l'âge d'or (Buñuel en el laberinto de las tortugas)Buñuel après l’âge d’or (Buñuel en el laberinto de las tortugas) de Salvador Simó.

21 février 2020

Une année polaire (2018) de Samuel Collardey

Une année polaireAnders Hvidegaard, jeune instituteur danois attiré par l’aventure et les voyages, aspire à une nouvelle vie avant de reprendre la ferme familiale. Il postule pour aller enseigner au Groenland et choisit un petit hameau isolé d’une centaine d’habitants nommé Tiniteqilaaq…
La genèse de ce film est étonnante : le français Samuel Collardey avait choisi de réaliser un long métrage se situant au Groenland et avait finalement jeté son dévolu sur ce petit village. Apprenant que l’institutrice proche de la retraite allait être remplacé par un jeune venu du Danemark, il l’a mis au centre de son film pour observer son intégration. Une année polaire tient ainsi autant du récit scénarisé que du documentaire ; il n’y a aucun acteur professionnel, chacun tient son propre rôle. Le récit est très intéressant car nous découvrons certains aspects de la culture Inuit. L’instituteur, dans un premier temps trop sûr de sa supériorité, aura quelque difficulté à bien la comprendre. Samuel Collardey a soigné ses images, beaucoup de plans sont superbes, notamment ceux pris à l’aide de drones.
Elle: 4 étoiles
Lui : 4 étoiles

Acteurs: Anders Hvidegaard
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Une année polaireAnders Hvidegaard et Asser Boassen dans Une année polaire de Samuel Collardey.

25 décembre 2018

Les Saisons (2015) de Jacques Perrin

Les saisonsLe titre est un peu trompeur, il n’est pas vraiment question de saisons. En réalité, Jacques Perrin et Jacques Cluzaud nous convient à un voyage à travers le temps pour découvrir comment la place des animaux dans nos contrées européennes a évolué depuis le dernier âge glaciaire jusqu’à nos jours. Une fois encore, leurs images sont superbes et étonnantes grâce à la technique de l’imprégnation qui permet d’habituer l’animal à la proximité de l’homme. Nous sommes ainsi placés au plus près des animaux, des plus gros aux plus petits. On est charmé par la beauté des images, émerveillés par ces visions. Bien entendu, Jacques Perrin clôt ce nouvel opus en soulignant que l’homme doit savoir laisser une place suffisante à cette faune qui fait la richesse de notre planète.
Elle: 4 étoiles
Lui : 4 étoiles

Acteurs:
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Les Saisons
Les saisons de Jacques Perrin et Jacques Cluzaud.

29 octobre 2018

L’Opéra (2017) de Jean-Stéphane Bron

L'OpéraUne saison dans les coulisses de l’Opéra de Paris à la Bastille…
Le réalisateur suisse Jean-Stéphane Bron dit avoir été intéressé de filmer une grande institution avec un foisonnement de personnages. Le directeur Stéphane Lissner qui venait d’être nommé a été un peu difficile à convaincre mais le tournage a finalement eu lieu entre janvier 2015 et juillet 2016. Le résultat n’est pas un documentaire classique, ni même un reportage sur la création du début à la fin d’un opéra, mais plutôt un kaléidoscope des multiples talents et des savoir-faire à l’œuvre au sein de cette institution entièrement dédiée à la création. Le film nous immerge totalement : à aucun moment, on ne sent le caractère intrusif de la caméra. Nous assistons aussi bien à des répétitions qu’à des réunions de direction. Le montage est parfait. Jean-Stéphane Bron a réussi à rendre son film captivant ; il n’est pas nécessaire d’être passionné d’opéra pour l’apprécier, il suffit d’être attiré par la création.
Elle: 4 étoiles
Lui : 4 étoiles

Acteurs:
Voir la fiche du film et la filmographie de Jean-Stéphane Bron sur le site IMDB.

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L'Opéra
Stéphane Lissner dans L’Opéra de Jean-Stéphane Bron.

15 septembre 2018

Le Concours (2016) de Claire Simon

Le ConcoursCe documentaire de Claire Simon nous montre les coulisses du concours d’entrée à la Femis, l’École nationale supérieure des métiers de l’image et du son (littéralement Fondation Européenne pour les Métiers de l’Image et du Son), qui a pris la succession de la prestigieuse IDHEC (Institut des Hautes Etudes Cinématographiques). Ce film de deux heures n’est pas un documentaire sur la Femis, on ne saura rien sur l’école. Il s’agit d’un documentaire sur le principe de sélection par concours, celui de la Femis étant souvent décrit comme l’un des plus difficiles de France (40 élus pour 1200 postulants, le concours s’étalant sur cinq mois). Mais il ne faut pas compter sur le documentaire pour apprendre cela : l’approche est « moderne », dans le style « docu-vérité », c’est-à-dire qu’il n’y a aucune explication, aucun commentaire, aucune interview. Nous voyons simplement des bribes d’exposés de candidats et les délibérations qui suivent. Il n’y a pas d’approche rigoureuse. Bien entendu, certaines pistes de réflexion s’auto-génèrent (la subjectivité du jugement, la crainte de la normalisation, …) mais il n’y a là rien d’inattendu. L’absence d’angle d’approche, de véritable étude,  rend le film finalement assez ennuyeux.
Elle:
Lui : 2 étoiles

Acteurs:
Voir la fiche du film et la filmographie de Claire Simon sur le site IMDB.
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Le Concours
Nota : La réalisatrice Laetitia Masson (à droite) était cette année-là (2014) présidente du jury.

15 mai 2018

Police judiciaire (1958) de Maurice de Canonge

Police judiciaireAu 36 Quai des Orfèvres, le commissaire Frédéric enquête sur une affaire criminelle tandis que le commissaire Dupuis traque l’assassin d’un de leurs inspecteurs, tué en service plusieurs mois auparavant…
Si ce Police judiciaire de Maurice de Canonge repose bien sur un scénario écrit, le film se place entre le film d’enquête et le documentaire tant il décrit avec précision les méthodes utilisées en insistant tout particulièrement sur leur modernité. Bien entendu, le modernisme de certaines, telles les cartes perforées, peut faire sourire aujourd’hui mais le film montre bien la minutie et l’expertise nécessaires pour venir à bout des enquêtes. Les commissaires ne sont ainsi pas présentés comme des êtres au flair exceptionnel mais comme de grands professionnels qui utilisent toute une panoplie d’outils modernes pour les aider à avancer. Le scénario mêle habilement quatre histoires, les deux principales se révélant assez prenantes ; l’une d’entre elles permet d’ailleurs de démasquer un ripou. Hormis Anne Vernon, les acteurs ne sont guère connus mais tous les rôles sont bien tenus. Robert Manuel n’a qu’un petit second rôle et Jean Tissier fait une apparition (en mondain aviné, ce qui est très classique pour lui). Au delà de son indéniable aspect historique, ce film policier très réaliste  se regarde toujours sans déplaisir aujourd’hui.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Anne Vernon, Henri Vilbert, Robert Manuel, Yves Vincent, Jean Tissier, Daniel Cauchy
Voir la fiche du film et la filmographie de Maurice de Canonge sur le site IMDB.

Remarque :
* Le scénario est basé sur une histoire écrite par Marcel Rivet, adaptée par Pierre Léaud (le père de Jean-Pierre Léaud) et Maurice de Canonge. Les dialogues sont de Jean Frank.

Police judiciaire
Yves Vincent, Daniel Cauchy, Albert Rémy et Henri Vilbert dans Police judiciaire de Maurice de Canonge.

Police judiciaire
Jean Lara et Anne Vernon dans Police judiciaire de Maurice de Canonge.

14 mai 2017

Voyage à travers le cinéma français (2016) de Bertrand Tavernier

Voyage à travers le cinéma françaisComme on le sait, Bertrand Tavernier est non seulement un grand réalisateur mais aussi un grand cinéphile. Il a déjà merveilleusement écrit sur le cinéma américain mais, avec ce documentaire de plus de 3 heures, c’est sa passion pour le cinéma français des années 30, 40, 50 et 60 qu’il nous fait partager. Loin d’être un pensum austère ou professoral, son récit est chaleureux et vivant : il mêle avec bonheur des éléments autobiographiques, ses premiers émois au cinéma ou ses expériences d’assistant-réalisateur, ou encore ses relations avec certains réalisateurs. Il nous fait découvrir (ou nous remet en mémoire) toute la richesse du cinéma français et ses grands créateurs parmi lesquels il classe non seulement les Renoir, Carné et autres Becker, mais aussi Jean Gabin ou encore un grand musicien comme Maurice Jaubert. Il aborde avec la même passion, et toujours sans idée préconçue, la Nouvelle Vague et des cinéastes comme Melville ou Sautet. Par son récit, par des témoignages, par des anecdotes, Tavernier nous permet presque de nous glisser dans la peau, ou au moins dans l’univers, de ces grands créateurs et il démontre avec brio que le cinéma français dit « classique » est loin d’être rébarbatif. Ce documentaire lui a demandé plus de six ans de travail pendant lequel il a vu et revu un bon millier de films. Sa présentation n’est pas exhaustive, on pourra regretter tel ou tel oubli, c’est en tous cas un film de passion qui se regarde avec un immense plaisir. Une merveille.
Elle: 5 étoiles
Lui : 5 étoiles

Acteurs:
Voir la fiche du film et la filmographie de Bertrand Tavernier sur le site IMDB.
Voir la fiche du film sur AlloCiné.

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Voyage à travers le cinéma français

Remarques :
* On peut penser au film similaire que Scorsese a réalisé sur le cinéma américain, Un voyage avec Martin Scorsese à travers le cinéma américain (1995) de Martin Scorsese et Michael Henry Wilson (qui ressort en DVD dans quelques jours d’ailleurs). Par rapport à ce dernier, Tavernier passe beaucoup plus de temps sur chaque créateur, il va beaucoup plus en profondeur.

* Le film est sorti dans de nombreux pays, y compris aux Etats-Unis ce qui a permis de faire découvrir tout un pan du cinéma français aux cinéphiles qui pensent souvent que le cinéma français est né avec la Nouvelle Vague.

* Une mini-série pour France 5 est prévue en prolongement. Elle serait terminée.

Voyage à travers le cinéma français
Voyage à travers le cinéma français
Voyage à travers le cinéma français
Voyage à travers le cinéma français

10 novembre 2016

Documentaire : 120 ans d’inventions au cinéma (2016) de Stan Neumann

Pour faire écho à l’exposition La Machine cinéma : De Méliès à la 3D à la Cinémathèque française à Paris jusqu’au 29/01/2017, ce documentaire retrace les évolutions techniques qui ont marqué les 120 ans de l’Histoire du cinéma, des premiers projecteurs des frères Lumière jusqu’à l’avènement du cinéma numérique. Ce sont bien entendu les cinquante premières années qui sont les plus riches en inventions. Les fonctionnements sont décrits rapidement mais avec suffisamment de précision. Le rythme est assez vif, on ne voit pas les 55 minutes passer. Passionnant.

Voir le livre qui accompagne l’exposition :
La Machine cinéma : de Méliès à la 3D (2016) de Laurent Mannoni

Marion Davies
Marion Davies se filme elle-même avec une Bell & Howell (ca. 1925)

Laurent Mannoni
Laurent Mannoni nous vante les vertus de la caméra Technicolor trichrome dans 120 ans d’inventions au cinéma (2016) un documentaire de Stan Neumann.