4 décembre 2021

Sing Street (2016) de John Carney

Sing StreetDublin, en 1985, Conor Lawlor, un jeune lycéen de 15 ans, est contraint de changer de lycée et de rejoindre le lycée religieux « Synge Street ». Pour impressionner une jeune fille plus âgée, il forme un groupe de musique en s’inspirant des groupes que son grand frère adore tels que The Cure, Duran Duran ou A-ha…
Sing Street est écrit et réalisé par l’irlandais John Carney dont les précédents Once (2006) et New York Melody (2013) avaient été de beaux succès. Il s’agit à nouveau d’un film où la musique a une grande importance. Le récit nous replonge dans l’atmosphère des années quatre-vingt. Nous suivons les tâtonnements musicaux et amoureux de ce petit groupe de garçons. L’ensemble est charmant, bien équilibré avec son humour par petites touches tout en laissant entrevoir les difficultés économiques environnantes. Les chansons originales sont remarquablement bien écrites. Un film sympathique et positif.
Elle: 3 étoiles
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Ferdia Walsh-Peelo, Lucy Boynton, Jack Reynor, Mark McKenna
Voir la fiche du film et la filmographie de John Carney sur le site IMDB.
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Sing StreetMark McKenna et Ferdia Walsh-Peelo dans Sing Street de John Carney.

Sing StreetLucy Boynton dans Sing Street de John Carney.

3 décembre 2021

Un soupçon d’amour (2020) de Paul Vecchiali

Un soupçon d'amourGeneviève Garland, une célèbre comédienne, répète « Andromaque » de Racine, avec pour partenaire, son mari André. Elle ressent un malaise profond à interpréter ce personnage et cède son rôle à son amie Isabelle qui est aussi la maîtresse de son époux. Ne sachant quelle suite donner à sa carrière, Geneviève part avec son fils malade dans son village natal…
Un soupçon d’amour est un film français écrit et réalisé par Paul Vecchiali. Il s’agit de sa 57e réalisation (télévision et cinéma). Le réalisateur a fêté ses 90 ans en 2020, il est actuellement le doyen des réalisateurs français. On ne peut parler du thème principal du film sans dévoiler un élément-clé qui ne nous est révélé qu’à la toute fin. Disons donc simplement que le cinéaste cherche à explorer en profondeur les sentiments humains, y compris dans le cadre d’une relation amoureuse, qui paraît bancale dès les premières minutes. Hélas, il est difficile de ne pas rester extérieur du fait du style très déclamatoire et froid. Le film aurait été tourné en neuf jours seulement. Un soupçon d’amour a été très bien reçu par la critique qui a souligné l’élégance de la mise en scène et la constance du réalisateur à se placer en dehors des normes et des modes.
Elle:
Lui : 2 étoiles

Acteurs: Marianne Basler, Fabienne Babe, Jean-Philippe Puymartin
Voir la fiche du film et la filmographie de Paul Vecchiali sur le site IMDB.
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Voir les autres films de Paul Vecchiali chroniqués sur ce blog…
Voir les livres sur Paul Vecchiali

Remarque :
* Paul Vecchiali apparaît brièvement lors de la scène de danse sur la terrasse de l’hôtel, non sans humour : « C’est qui le vieux ? » demande une jeune femme.

Un soupçon d'amourMarianne Basler et Ferdinand Leclère dans Un soupçon d’amour de Paul Vecchiali.

2 décembre 2021

L’or se barre (1969) de Peter Collinson

Titre original : « The Italian Job »

L'or se barre (The Italian Job)A peine sorti de prison, l’anglais Charlie Croker prépare un gros coup : voler l’argent lors d’un transport de fonds qui part de l’aéroport de Turin en Italie. L’idée est de créer un gigantesque embouteillage dans la ville. Il demande l’aide d’un riche et influent voleur, alors en prison…
L’or se barre (The Italian Job) est un film britannique réalisé par Peter Collinson. Le scénario a été écrit par l’écossais Troy Kennedy Martin. Il s’agit d’un « film de casse » dont la partie préparation est centrée sur le personnage interprété par Michael Caine qui montre une belle présence. Le ton d’ensemble est très british avec une bonne dose d’humour. Le personnage du chef de la Mafia anglaise, interprété par Noël Coward, est pittoresque et sa façon de contrôler la prison où il est enfermé est vraiment amusante (et tout aussi british). Mais si le film a tant marqué les esprits, c’est avec le moyen utilisé pour s’échapper après le hold-up : trois Austin Mini qui parviennent à se faufiler partout, y compris dans les endroits les plus improbables. C’est une sorte de ballet permanent qui sait nous tenir en haleine et nous étonner. Cette fuite est ainsi devenue l’une des plus célèbres de l’histoire du cinéma. La fin est tout aussi surprenante. La musique est signée Quincy Jones.
Elle:
Lui : 4 étoiles

Acteurs: Michael Caine, Noël Coward, Benny Hill, Raf Vallone, Tony Beckley, Rossano Brazzi, Margaret Blye
Voir la fiche du film et la filmographie de Peter Collinson sur le site IMDB.

Remarques :
* Benny Hill était déjà très connu à cette époque, ce qui explique sa troisième position sur l’affiche alors qu’il n’a qu’un petit rôle.
* Rémy Julienne et son équipe ont réalisé les cascades.
* La fin en Cliffhanger (= fin où le personnage principal est dans une situation instable) a été conçue par le producteur Michael Deeley après avoir refusé quatre autres fins. En 2008, la Royal Society of Chemistry a organisé un concours pour trouver une solution à la situation (« sans utiliser un hélicoptère » était-il précisé). Le gagnant a proposé une solution qui semble viable sur le plan logique. (Je ne peux la donner sans dévoiler la fin mais elle est décrite sur Wikipédia anglais).
* Selon IMDB, lorsque la municipalité de Turin a refusé de fermer les rues pour le tournage, la Mafia italienne serait intervenue pour bloquer des portions de la ville. Les embouteillages visibles, et assez impressionnants sur les plans larges, sont donc réels. (Cette anecdote paraît tout de même bien surprenante…)

L'or se barre (The Italian Job)Michael Caine et Margaret Blye dans L’or se barre (The Italian Job) de Peter Collinson.

L'or se barre (The Italian Job)L’or se barre (The Italian Job) de Peter Collinson.

Remakes :
Braquage à l’italienne (The Italian Job) de F. Gary Gray (2003) avec Mark Wahlberg, Charlize Theron, Donald Sutherland.
Players de Abbas Alibhai BurmawallaMastan Alibhai Burmawalla (Inde, 2012)
+ Une série TV américaine est en préparation, ce serait une suite (avec les petits-enfants du personnage principal).

1 décembre 2021

Maryline (2017) de Guillaume Gallienne

MarylineMaryline a grandi dans un petit village. Ses parents ne recevaient jamais personne et vivaient les volets clos. À 20 ans, elle « monte à Paris » pour devenir comédienne. Mais, elle n’a pas les mots pour se défendre. Elle est confrontée à tout ce que ce métier et le monde peuvent avoir d’humiliant mais aussi de bienveillant…
Maryline est un film français écrit, coproduit et réalisé par Guillaume Gallienne. Il s’agit de son second long-métrage, après le remarqué Les Garçons et Guillaume, à table ! en 2013. Le scénario est inspiré d’une histoire qui lui a été racontée il y a 15 ans et qui l’habite depuis. « Ma mémoire en a fait autre chose » précise t-il. Le film est un portrait de femme qui n’a aucune aisance de la parole et qui a donc beaucoup de difficultés pour trouver sa place dans le milieu du cinéma. Hormis ce point, on ne saura que très peu de choses de Maryline. Le récit est globalement assez confus, avec des sautes abruptes de situations. Maryline est incarnée par Adeline D’Hermy, sociétaire de la Comédie Française, à l’instar de Guillaume Gallienne. Malgré tout son talent, l’actrice ne parvient jamais à nous faire croire à son personnage qui semble bien mal défini. Le même constat peut être fait pour d’autres personnages secondaires et l’ensemble paraît donc très artificiel. Le réalisateur/scénariste, qui désire de toute évidence montrer la supériorité du théâtre sur le cinéma, aurait certainement été plus convaincant en donnant un peu plus de consistance à son récit. Le film peut toutefois séduire par son originalité.
Elle: 3 étoiles
Lui : 1 étoiles

Acteurs: Adeline D’Hermy, Vanessa Paradis, Alice Pol, Eric Ruf, Xavier Beauvois
Voir la fiche du film et la filmographie de Guillaume Gallienne sur le site IMDB.
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MarylineAdeline D’Hermy dans Maryline de Guillaume Gallienne.

30 novembre 2021

Sommaire de novembre 2021

Heureux comme LazzaroTueurs de damesRangoLes Bêtes du Sud sauvageLéonEdge of the WorldDans la peau de John MalkovichExodus: Gods and Kings

Heureux comme Lazzaro

(2018) de Alice Rohrwacher

Tueurs de dames

(1955) de Alexander Mackendrick

Rango

(2011) de Gore Verbinski

Les Bêtes du Sud sauvage

(2012) de Benh Zeitlin

Léon

(1994) de Luc Besson

Edge of the World

(2021) de Michael Haussman

Dans la peau de John Malkovich

(1999) de Spike Jonze

Exodus: Gods and Kings

(2014) de Ridley Scott

The HomesmanVeuve, mais pas trop...CompañerosL’Homme du labyrintheLa Bonne ÉpouseLa Loi de la jungleHavanaLe Général de la Rovere

The Homesman

(2014) de Tommy Lee Jones

Veuve, mais pas trop…

(1988) de Jonathan Demme

Compañeros

(2018) de Álvaro Brechner

L’Homme du labyrinthe

(2019) de Donato Carrisi

La Bonne Épouse

(2020) de Martin Provost

La Loi de la jungle

(2016) de Antonin Peretjatko

Havana

(1990) de Sydney Pollack

Le Général de la Rovere

(1959) de Roberto Rossellini

ChainedBelovedCe qui nous liePension d’artistesLe LienUn homme pour l’éternitéBorderVictor et Célia

Chained

(2019) de Yaron Shani

Beloved

(2019) de Yaron Shani

Ce qui nous lie

(2017) de Cédric Klapisch

Pension d’artistes

(1937) de Gregory La Cava

Le Lien

(1971) de Ingmar Bergman

Un homme pour l’éternité

(1966) de Fred Zinnemann

Border

(2018) de Ali Abbasi

Victor et Célia

(2019) de Pierre Jolivet

L’argent de poche

L’argent de poche

(1976) de François Truffaut

Nombre de films présentés : 25

29 novembre 2021

Heureux comme Lazzaro (2018) de Alice Rohrwacher

Titre original : « Lazzaro felice »

Heureux comme Lazzaro (Lazzaro felice)Dans un hameau agricole du Latium resté à l’écart du monde et du modernisme, la marquise Alfonsina de Luna impose à une cinquantaine de paysans, hommes, femmes et enfants, un servage de type médiéval à la technologie rudimentaire. Lazzaro, un jeune paysan naïf et plein de bonté, aussi exploité par ses pairs, travaille dur sans jamais protester…
Heureux comme Lazzaro est un film italien écrit et réalisé par Alice Rohrwacher. La réalisatrice est partie d’un fait réel pour bâtir une histoire particulièrement originale. Avec un petit brin de surnaturel, elle fait accéder son personnage à un niveau proche de la sainteté. L’art de la cinéaste est de nous faire accepter cette élévation sans que cela paraisse ridicule à aucun instant. Personnage particulièrement attachant, Lazzaro est naturellement désintéressé, il aide constamment ceux qui vivent autour de lui sans même y réfléchir. Sur le fond, le propos souligne le passage d’une civilisation paysanne à la migration vers les villes. Sur ce plan, la cinéaste dresse un tableau plutôt pessimiste car son groupe de personnages, une fois émancipés, n’y gagne rien : ils passent d’un « Moyen Âge matériel à un Moyen Âge humain ». Les paysages rocailleux et montagneux sont très bien utilisés, même avec une image techniquement perfectible (16mm). Heureux comme Lazzaro est au final une fable assez attachante et vraiment originale.
Elle: 4 étoiles
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Adriano Tardiolo, Alba Rohrwacher, Luca Chikovani, Tommaso Ragno, Sergi López, Nicoletta Braschi
Voir la fiche du film et la filmographie de Alice Rohrwacher sur le site IMDB.
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Heureux comme Lazzaro (Lazzaro felice)Adriano Tardiolo dans Heureux comme Lazzaro (Lazzaro felice) de Alice Rohrwacher.

28 novembre 2021

Livre : 1001 films à voir avant de mourir

1001Je dois avouer avoir une méfiance instinctive vis-à-vis des listes « les plus grands films » que l’on peut voir fleurir ici et là. C’est surtout l’idée de classement qui m’inspire cette défiance. En revanche, dresser une liste de films remarquables à un titre ou à un autre est une démarche plus concevable et même naturelle. C’est ce que fait ce livre d’origine anglaise, « 1001 films à voir avant de mourir »,  qui est ici dans sa douzième édition depuis 2003. J’ai plutôt eu une bonne surprise en l’achetant.

Sa grande qualité est de ne pas simplement dresser une liste : outre les informations traditionnelles de production et de casting, chaque film est présenté avec un commentaire écrit par l’un des quelque 70 contributeurs internationaux, critiques pour la plupart. Ces commentaires sont bien écrits et intéressants. Les films sont présentés chronologiquement depuis Le Voyage dans le Lune de Méliès (1902) jusqu’à Nomadland de Chloé Zhao (2020). Chaque film est présenté soit sur une double page (avec affiche + photo pleine page), soit sur une page (avec affiche et photo quart de page), soit sur une demi-page (sans photo). Cela crée donc trois classes d’importance. L’impression est de grande qualité et l’ouvrage totalise 960 pages. Revers de la médaille, il est assez lourd à tenir en main mais on ne s’en plaindra pas…

Trouver que tel film ne devrait pas y figurer ou, à l’inverse, s’indigner de ne pas y trouver tel autre n’a que peu d’intérêt car c’est inévitable. L’approche à avoir est plutôt de puiser dans ces suggestions, de faire des découvertes. La liste me semble assez bien faite, plutôt classique jusqu’à 1970 (qui est approximativement à la moitié du livre). C’est dans la seconde moitié que l’on pourrait ergoter à propos de certains choix. Tous les genres sont représentés, y compris les films d’horreur (j’espère pouvoir mourir sans avoir vu certains des films listés :-)) Les Etats-Unis sont bien entendu les plus représentés (569 films) suivi de la France (155), de la Grande-Bretagne (95), de l’Italie (73), de l’Allemagne (61) et du Japon (30, ce qui est certainement trop peu) (1).
Note : 4 étoiles

Voir le livre sur Livres-cinema.info

Voir la liste des films cités…. (édition anglaise, toutes éditions confondues)

(1) Ces statistiques viennent de Wikipédia et concerne l’édition anglaise. Certains films français ont été ajoutés à l’édition française mais l’éditeur ne précise pas combien.

27 novembre 2021

Tueurs de dames (1955) de Alexander Mackendrick

Titre original : « The Ladykillers »

Tueurs de dames (The Ladykillers)Se faisant passer pour des musiciens, le « professeur » Marcus et ses complices louent une chambre chez la vieille madame Wilberforce. Leur but : le vol d’un transfert de fonds à la gare de King’s Cross voisine…
Tueurs de dames (The Ladykillers) est un film britannique réalisé par Alexander Mackendrick. Film en couleurs, il s’agit du dernier grand film produit par les Studios Ealing qui seront vendus à la BBC peu après. C’est aussi l’un des plus réussis. Le scénario a été écrit par William Rose, américain d’origine mais anglais d’adoption. L’interprétation de cette brillante fantaisie d’humour noir est menée par le facétieux Alec Guinness et cinq excellents acteurs dont Peter Sellers (c’est l’une des toutes premières apparitions au cinéma). Les cinq truands forment une équipe délicieusement hétéroclite. L’interprétation est pour beaucoup dans le fonctionnement de cet humour très british, les personnages sont placides, toujours (enfin presque toujours) maitres d’eux-mêmes, anxieux de sauver les apparences. On peut aussi voir cette histoire comme une allégorie d’une Angleterre sclérosée qui reste prisonnière de son passé (Mackendrick filera aux Etats-Unis après ce film). The Ladykillers se revoit avec délice, le fait d’en connaitre le déroulement n’enlève rien au plaisir… c’est même le contraire qui se produit.
Elle: 4 étoiles
Lui : 5 étoiles

Acteurs: Alec Guinness, Cecil Parker, Herbert Lom, Peter Sellers, Danny Green, Katie Johnson
Voir la fiche du film et la filmographie de Alexander Mackendrick sur le site IMDB.

Voir les autres films de Alexander Mackendrick chroniqués sur ce blog…

Voir les livres sur les studios Ealing

Remake :
Ladykillers (The Ladykillers) par Joel et Ethan Coen (2004) avec Tom Hanks (non vu, mais généralement considéré comme peu réussi).

Tueurs de dames (The Ladykillers)Alec Guinness et Katie Johnson dans Tueurs de dames (The Ladykillers) de Alexander Mackendrick.

Tueurs de dames (The Ladykillers)Peter Sellers, Danny Green et Herbert Lom dans Tueurs de dames (The Ladykillers) de Alexander Mackendrick.

Tueurs de dames (The Ladykillers)Alec Guinness et Danny Green dans Tueurs de dames (The Ladykillers) de Alexander Mackendrick.

26 novembre 2021

Rango (2011) de Gore Verbinski

RangoUn caméléon domestique, bavard et féru de théâtre, se retrouve par accident projeté en plein désert de Mojave. Il parvient à la ville de Dirt (Poussière) dont les habitants sont tentés de fuir car ils manquent cruellement d’eau. Le caméléon parvient à s’y rendre très populaire en s’inventant un personnage de justicier…
Après avoir tourné trois films de la série Pirates des Caraïbes, Gore Verbinski revient à l’un de ses anciens projets : faire un film d’animation inspiré des grands westerns. Le résultat est assez réussi avec un humour bien dosé et constant et de nombreux clins d’œil à des films marquants, western ou autre (1). Il s’est assuré d’un casting prestigieux pour donner de la voix à ses personnages. Selon la communication faite autour du film, une attention toute particulière aurait été donnée pour mettre ces acteurs dans leur rôle en les habillant, en les plaçant dans un décor proche de celui du film et surtout en les faisant jouer ensemble. L’animation est de grande qualité et l’inventivité dans les personnages assez présente. Divertissement assuré.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Johnny Depp, Isla Fisher, Abigail Breslin, Ned Beatty, Alfred Molina, Bill Nighy, Harry Dean Stanton
Voir la fiche du film et la filmographie de Gore Verbinski sur le site IMDB.
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RangoRango de Gore Verbinski.

(1) Le film contient de nombreuses références provenant de films, principalement des westerns, dont The Shakiest Gun in the West, Pour une poignée de dollars, Chinatown, Le Bon, la Brute et le Truand, Il était une fois dans l’Ouest, Cat Ballou, Mad Max, Arizona Junior, Las Vegas Parano et beaucoup d’autres. L’une des références les plus frappantes est le personnage de l’Esprit de l’Ouest sous la forme d’un sosie de Clint Eastwood vêtu d’un poncho comme dans les films de la Trilogie du dollar de Sergio Leone. Verbinski cite également El Topo comme influence.

RangoJames Ward Byrkit, Harry Dean Stanton et Ryan Hurst sur le doublage de Rango de Gore Verbinski.

Homonyme :
Rango (1931) de Ernest B. Schoedsack, film semi-documentaire qu’il a réalisé seul à Sumatra.

26 novembre 2021

Les Bêtes du Sud sauvage (2012) de Benh Zeitlin

Titre original : « Beasts of the Southern Wild »

Les bêtes du Sud sauvage (Beasts of the Southern Wild)Hushpuppy, une fillette de six ans, vit dans le bayou de Louisiane avec son père au milieu de la mangrove, dans une cabane délabrée et miséreuse avec d’autres abandonnés de la société américaine. Un jour, une violente tempête provoque la montée des eaux, mettant en péril leurs vies déjà fort précaires. Les changements climatiques ont libéré des aurochs — auparavant prisonniers des glaces polaires — qui migrent jusqu’en Louisiane…
Les Bêtes du sud sauvage est un film indépendant américain coécrit et réalisé par Benh Zeitlin, jeune réalisateur américain de trente ans dont c’est le premier long métrage. Il s’agit d’une fable (les éléments de nature fantastique viennent de la tête de l’enfant) très ancré dans un réel particulièrement miséreux mais aussi très original. Le réalisateur parvient à mettre cet univers en images de façon percutante. Mais ce qui frappe tout autant, c’est l’interprétation de Quvenzhané Wallis, la fillette joue avec un naturel et une richesse incroyable et Dwight Henry, qui interprète le père, montre une intensité rare dans son jeu. Il s’agit de leur première expérience d’acteur. Le film a été très remarqué et a connu un succès international.
Elle: 3 étoiles
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Quvenzhané Wallis, Dwight Henry
Voir la fiche du film et la filmographie de Benh Zeitlin sur le site IMDB.
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Remarque :
* Les animaux fantastiques sont appelés « aurochs » tout en ressemblant à des cochons. On peut penser qu’ils ont pris cette apparence dans la tête de la fillette en fonction des animaux qu’elle connaissait (elle n’avait vu les fameux aurochs que sur un tatouage).

Les bêtes du Sud sauvage (Beasts of the Southern Wild)Quvenzhané Wallis dans Les bêtes du Sud sauvage (Beasts of the Southern Wild) de Benh Zeitlin.