10 juin 2014

Veille d’armes (1935) de Marcel L’Herbier

Veille d'armesA Toulon, les officiers du navire de guerre « Alma » ont organisé une petite fête. Pendant la soirée, l’ordre d’appareiller pour une mission dangereuse tombe et les invités doivent quitter le navire. Mais tout le monde ignore que la jeune épouse du commandant est enfermée dans une cabine à la suite d’un enchaînement de circonstances… Veille d’armes est adapté d’une pièce de Claude Farrère et Lucien Nepoty qui avait déjà été portée par deux fois à l’écran. Pour Marcel L’Herbier, il s’agit plus d’une commande que d’un projet personnel et il en arrange le scénario avec Charles Spaak. Une bonne place est donnée à l’univers de la Marine de guerre et le film a ainsi quelques vertus documentaires, la production ayant même obtenu le concours actif de la Marine Nationale. Il exalte une certaine droiture d’esprit qui était bienvenue en cette période où le risque de guerre se faisait de plus en plus menaçant. Mais le coeur de l’histoire est un mélodrame de la fidélité et de la confiance dont le centre est la belle Annabella. Marcel L’Herbier a soigné la réalisation, l’éclairage est travaillé, certains plans d’intérieur sont vraiment superbes. Le film connut un très grand succès à sa sortie. Il mérite vraiment d’être redécouvert aujourd’hui.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Annabella, Victor Francen, Gabriel Signoret, Pierre Renoir, Roland Toutain
Voir la fiche du film et la filmographie de Marcel L’Herbier sur le site IMDB.

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Veille d'armes
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Remarque :
Veille d’armes vient de ressortir restauré en DVD dans une belle édition avec notamment une présentation très complète du film et de son contexte par Mireille Beaulieu (et une superbe pochette! Bel exemple soit dit en passant du travail sur les éclairages).

Précédentes adaptations :
Veille d’armes de Jacques de Baroncelli (1925) avec Maurice Schutz et Annette Benson (film apparemment perdu)
La Femme de Monte Carlo (The Woman from Monte Carlo) de Michael Curtiz avec Lil Dagover et Walter Huston (film plutôt rare).

7 juin 2014

Huit heures de sursis (1947) de Carol Reed

Titre original : « Odd Man Out »

Huit heures de sursisEn Irlande du Nord, peu après la guerre, un petit groupe membre d’une organisation politique s’apprête à commettre un hold-up dans une usine. A sa tête, Johnny McQueen, fraîchement évadé de prison, veut effectuer ce dernier coup avant de renoncer à la violence. Mais le hold-up tourne mal… Odd Man Out est un film britannique adapté d’un roman de F.L. Green (Frederick Laurence Green). Le propos n’est pas tant politique sur une situation précise, il est plus généralement sur l’engagement et surtout le désengagement. Le héros de cette histoire est las d’un certain type de combat pour la cause et désire ne plus avoir à constamment se cacher et fuir. Les évènements vont pourtant le placer dans la position d’un homme traqué et blessé pendant huit heures pendant lesquelles il va avoir une nouvelle vision de son parcours. Le personnage de Kathleen est quant à lui assez complexe, mélange d’amour et de (très) forte détermination comme en témoigne la fin, assez puissante. Une grande partie du film se déroule après la tombée de la nuit et Carol Reed soigne à l’extrême ses éclairages, jouant parfois très fortement avec les contrastes entre l’ombre et la lumière. Sur ce plan, le film préfigure ce qu’il fera peu après sur Le Troisième Homme et il parvient parfaitement à créer une atmosphère, parfois presque irréelle, dans laquelle la peinture qu’il fait de quelques marginaux (le clochard, le peintre, le médecin qui n’a pu finir ses études) prend une indéniable dimension.
Elle:
Lui : 4 étoiles

Acteurs: James Mason, Robert Newton, Cyril Cusack, Kathleen Ryan, Dan O’Herlihy
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Remarques :
* Bien que le nom ne soit jamais clairement cité, il ne fait nul doute que « l’organisation » dont font partie ces hommes est le Sinn Fein, ancêtre de l’IRA.
* En anglais, l’expression « odd man out » désigne une personne assez différente des autres dans un groupe. Sa traduction littérale pourrait être : « celui qui sort du lot ».

6 juin 2014

Ne nous fâchons pas (1966) de Georges Lautner

Ne nous fâchons pasAncien truand retiré des « affaires », Antoine Beretto dirige paisiblement sa petite entreprise de location de bateaux lorsque son passé ressurgit sous la forme de deux anciens comparses qui lui demandent son aide : il s’agit de récupérer une certaine somme auprès d’un petit escroc minable, Michalon. Cela va l’entraîner beaucoup plus loin qu’il ne le souhaitait… Réalisé deux ans après Les Tontons Flingueurs et Les Barbouzes, Ne nous fâchons pas joue sur le même registre de l’humour avec une partie de la même équipe. Malgré le titre, on se doute que Lino Ventura va avoir beaucoup de mal à garder son calme et le premier à en faire les frais sera Michalon / Jean Lefebvre qui, entre deux claques, prend son air de chien battu qui lui va si bien. Les dialogues sont de Michel Audiard qui distille ses belles réparties tout au long du film. Sans être aussi réussis que les deux films précités, Ne nous fâchons pas est un bon divertissement.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Lino Ventura, Mireille Darc, Jean Lefebvre, Michel Constantin
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Remarques :
* A la fin du film, le morceau qui ressemble comme deux gouttes d’eau au Gloria des Them (à ce niveau de ressemblance, on peut parler de plagiat) est chanté par… Graeme Allright !* La scène incroyable du pont a été tournée au viaduc de Malvan, détruit pendant un bombardement en 1944 et dont seul le pilier central avait résisté. Ce pilier fut détruit par le génie civil au printemps 1966, permettant à Lautner de mettre dans la boîte une scène assez unique en son genre.

5 juin 2014

Saya Zamuraï (2010) de Hitoshi Matsumoto

Saya ZamuraïAprès la mort de sa femme lors d’une épidémie, un samouraï a perdu le goût du combat et erre sans but, suivi par sa fille de 10 ans. Il est capturé par un seigneur qui le condamne à mort à moins qu’il ne parvienne à faire sourire son jeune fils triste qui s’est muré dans un mutisme complet. Pour cela, il a droit à un essai quotidien pendant 30 jours… Saya Zamurai est une comédie loufoque, mais très sérieusement réalisée, sur le thème et l’univers des samouraïs. Hitoshi Matsumoto fait montre d’une belle inventivité dans l’humour. Ayant animé un show télévisé d’humour dans les années 80, il est certes aguerri à la problématique de trouver un gag par jour, comme son héros. Outre les trouvailles de pitreries et d’exploits les plus absurdes, l’humour repose aussi beaucoup sur les seconds rôles qui sont très soignés : il y a d’abord la petite fille, merveilleuse dans son rôle d’insatisfaite qui houspille son père et le pousse à se ressaisir, et également les deux gardes, un malin et grand benêt qui se prennent au jeu, et aussi trois personnages rencontrés qui ponctuent l’action de dialogues inattendus. La fin est assez surprenante et Matsumoto se livre alors à un étonnant jeu d’équilibriste entre le drame et la comédie.
Elle:
Lui : 4 étoiles

Acteurs: Takaaki Nomi, Sea Kumada, Itsuji Itao, Tokio Emoto
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Remarques :
Saya Zamuraï est le troisième film de Hitoshi Matsumoto. Son premier, Big Man Japan (Dai Nipponjin), avait créé une certaine surprise à Cannes en 2007 car totalement inattendu et inclassable : il s’agit d’un homme qui se transforme en géant pour aller affronter des créatures géantes, un mélange étrange de films de monstres et de documentaire, véritable OVNI du cinéma mais qui m’a paru bien moins convaincant que celui-ci.

4 juin 2014

Les Bonnes Femmes (1960) de Claude Chabrol

Les bonnes femmesQuatre jeunes femmes, vendeuses dans un magasin d’appareils électriques, cherchent l’amour et occupent leurs soirées en espérant que quelque chose se passe… Quatrième film de Claude Chabrol, Les bonnes femmes a été très mal accueilli à sa sortie, aussi bien par la critique que par le public. Aujourd’hui, quelque cinquante ans plus tard, le recul nous en donne une image très différente. Etant donné que Chabrol observe et décrit sans porter de jugement, son film a maintenant des vertus documentaires sur l’état d’esprit de cette époque ; une vision certes partielle mais intéressante. Paradoxalement, alors que nous avons aujourd’hui une idée plutôt joyeuse, presqu’idyllique des années soixante, il nous présente une vision très désenchantée : ces jeunes femmes recherchent essentiellement l’Amour mais leurs aspirations ne pourront être que déçues, elles ne trouveront que la mesquinerie ou même pire. La noirceur du propos culmine dans la scène finale qui semble montrer que tout cela sera sans fin. Même si la vitalité de Bernadette Lafont et de ses consoeurs apporte une certaine joyeuseté et écarte toute austérité, le fond n’en est pas moins très sombre. Le style, bien entendu très Nouvelle vague, donne l’impression d’images prises sur le vif.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Bernadette Lafont, Clotilde Joano, Stéphane Audran, Lucile Saint-Simon, Pierre Bertin, Claude Berri, Mario David
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3 juin 2014

Les Troubles d’Adalen (1969) de Bo Widerberg

Titre original : Ådalen 31

Ådalen 31En 1931, alors qu’une grève dure depuis plusieurs semaines dans une petite ville au nord de Stockholm, un adolescent s’initie à la vie et à l’amour. Mais, lorsque les patrons font venir des ouvriers de l’extérieur, les grévistes se mobilisent pour repousser les « jaunes ». L’armée est alors appelée en renfort… Les Troubles d’Adalen est un film écrit et réalisé par le suédois Bo Widerberg qui s’inspire de faits historiques : un carton à la fin du film nous apprend que c’est à la suite des évènements d’Adalen et de l’émoi qu’ils suscitèrent que les sociaux-démocrates purent prendre le pouvoir et ajoute que la Suède est depuis cette date gouvernée par les sociaux-démocrates (ce qui est toujours vrai aujourd’hui). Ådalen 31 est réalisé à une époque où le socialisme suédois est en difficulté et Widerberg semble vouloir en rappeler les fondements. Mais son film n’est pas seulement un film politique car il commence comme une chronique sociale presque champêtre où Kjell, le fils d’un des grévistes, tombe amoureux de la fille du directeur. L’approche de Widerberg est pleine de délicatesse, il utilise la fraicheur et l’innocence pour mettre en relief les différences de classe, évoque des questions assez profondes par petites touches comme cette scène où la femme du directeur montre à Kjell un livre de peinture et lui apprend à prononcer « Pierre-Auguste Renoir » : cette façon très touchante de montrer le désir de s’élever et les vertus de l’éducation et de la connaissance est assez remarquable. Le contexte de la grève n’est alors qu’à peine présent et ce n’est qu’aux deux-tiers du film que les « évènements » prennent leur place. Le déroulement est alors plus percutant mais, même dans cette partie, Widerberg est indéniablement plus influencé par la Nouvelle Vague que par Eisenstein. Il ne joue pas la carte du lyrisme et de l’héroïsme mais préfère mettre en valeur la volonté de bâtir sur de nouvelles bases.
Elle:
Lui : 4 étoiles

Acteurs: Peter Schildt, Kerstin Tidelius, Roland Hedlund, Marie De Geer, Anita Björk
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2 juin 2014

Livre : Une renaissance américaine (2014)

par Michel Ciment (Editions Nouveau Monde)

Une Renaissance américaine de Michel Ciment Le terme de « Nouvel Hollywood » est souvent utilisé pour désigner cette émergence d’une nouvelle génération de réalisateurs depuis la fin des années soixante aux Etats-Unis. Michel Ciment trouve plus approprié de parler de « Renaissance américaine », Hollywood n’étant plus l’unique centre de la création cinématographique outre-Atlantique. Il a choisi trente réalisateurs pour illustrer cette renaissance, une sélection représentative et assez complète : on y trouve bien entendu les plus marquants (les Scorsese, Coppola, Altman, Woody Allen, Eastwood, Coen, Lynch, Tatantino, … la liste est longue) mais aussi quelques uns moins connus qui méritent d’être (re)découverts. Ce ne sont pas des entretiens récents (de 1970 à 2011) car l’idée n’est pas de faire une rétrospective du parcours de chacun mais de les entendre parler à un moment où ils sont en pleine création de ce nouveau style. C’est bien là tout l’intérêt de ce livre. Et comme Michel Ciment a un indéniable talent pour poser les questions qui vont en profondeur, nous avons l’impression de toucher du doigt le processus créatif de chacun de ces cinéastes majeurs et de percevoir leur univers, de mieux comprendre leur pensées. Avant chaque entretien, Michel Ciment synthétise en une page le parcours du cinéaste jusqu’à aujourd’hui ce qui permet de le replacer dans sa filmographie. Une renaissance américaine est passionnant à lire, sans conteste l’un des plus intéressants sur le cinéma américain des quarante dernières années.
Voir plus de détails sur ce livre…

Michel Ciment est directeur de la publication et membre du comité de rédaction de la revue Positif. Il est l’auteur d’une vingtaine de livres sur le cinéma.

1 juin 2014

Toto misère et noblesse (1954) de Mario Mattoli

Titre original : « Miseria e nobiltà »

Toto misère et noblesseA la fin XIXe siècle à Naples, deux familles vivent dans le même appartement. Ils n’ont rien mangé depuis trois jours. Un jeune marquis amoureux d’une danseuse leur demande de passer pour ses parents lors d’une visite au père de la belle. Ils acceptent avec empressement à la perspective de faire un bon repas… Adapté d’une pièce de théâtre du napolitain Eduardo Scarpetta, Toto misère et noblesse est réalisé par le napolitain Mario Mattoli et joué par le napolitain Totò, grand comique qui était alors immensément populaire en Italie. Toto misère et noblesse Inutile de dire qu’il tient une grande place dans le film mais il est bien secondé par Enzo Turco et par les seconds rôles, tous très bien tenus. L’humour joue sur la volonté de garder une certaine dignité dans la misère et sur la façon dont ils se prennent au jeu d’être des nobles. Sophia Loren n’a qu’un petit rôle, l’actrice n’était pas encore connue et tournait abondamment. Très amusant, le film connut un grand succès en Italie.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Totò, Enzo Turco, Sophia Loren
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Autres adaptations :
* La pièce Miseria e nobiltà avait déjà été adaptée par Corrado D’Errico en 1940 avec Vincenzo Scarpetta, le fils de l’auteur Eduardo Scarpetta, dans le rôle de Pasquale. Le film semble perdu.
* La pièce sera également adaptée par le français Marcel Bluwal pour l’ORTF en 1958 avec Rosy Varte, Jacques Fabbri… et un jeune garçon de 11 ans du nom de Patrick Maurin dans le rôle du petit Pepeniello, jeune acteur qui prendra plus tard le nom de Patrick Dewaere.

30 mai 2014

Sommaire de mai 2014

20 ans d'écartLettres d'Iwo JimaMafiosoAu bout du conteOslo, 31 aoûtDuel au soleilLincolnLivre : Musidora, la première vamp

20 ans d’écart

(2013) de David Moreau

Lettres d’Iwo Jima

(2006) de Clint Eastwood

Mafioso

(1962) de Alberto Lattuada

Au bout du conte

(2013) de Agnès Jaoui

Oslo, 31 août

(2011) de Joachim Trier

Duel au soleil

(1946) de King Vidor et William Dieterle

Lincoln

(2012) de Steven Spielberg

Livre : Musidora, la première vamp

La femme que j'ai le plus aiméeLes pionniers de la Western UnionLe retour de Frank JamesLe drame de ShanghaïImpasse des Deux AngesL'aveuMa femme est une sorcièreObsession

La femme que j’ai le plus aimée

(1942) de Robert Vernay

Les pionniers de la Western Union

(1941) de Fritz Lang

Le retour de Frank James

(1940) de Fritz Lang

Le drame de Shanghaï

(1938) de Georg Wilhelm Pabst

Impasse des Deux Anges

(1948) de Maurice Tourneur

L’aveu

(1944) de Douglas Sirk

Ma femme est une sorcière

(1942) de René Clair

Obsession

(1976) de Brian De Palma

5 cartes à abattreLivre : La Vie tumultueuse des producteursMain dans la mainLa Chasse au renardUn heureux mari

5 cartes à abattre

(1968) de Henry Hathaway

Livre : La Vie tumultueuse des producteurs

Main dans la main

(2012) de Valérie Donzelli

La Chasse au renard

(1921) de Fred C. Newmeyer

Un heureux mari

(1921) de Hal Roach

Nombre de billets : 21

29 mai 2014

20 ans d’écart (2013) de David Moreau

20 ans d'écartAlice a 38 ans, elle est chef de rubrique dans un magazine de mode. Elle a tout sacrifié pour sa carrière mais se rend compte que son image de femme trop sage et un peu coincée lui bloque toute nouvelle progression. Aussi, quand Balthazar, à peine 20 ans, se met à lui tourner autour, elle décide de se laisser faire… Ecrite par David Moreau et Amro Hamzawi, 20 ans d’écart est une comédie assez réussie sur le thème des cougars(1), thème qui est finalement peu abordé par le cinéma (hormis Le Lauréat bien entendu). Il y a une indéniable fraîcheur qui se dégage de l’ensemble et, si les personnages sont parfois très stéréotypés pour créer l’humour, le film sait sortir de sentiers battus en montrant le milieu de la mode sur un mode satirique. La belge Virginia Efira (qui n’a pas tout à fait l’âge de son personnage) montre beaucoup d’aplomb avec de belles pointes de sensualité et Pierre Niney (de la Comédie française) fait une très belle prestation. David Moreau a su trouver un bel équilibre pour cette amusante comédie.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Virginie Efira, Pierre Niney, Charles Berling, Gilles Cohen
Voir la fiche du film et la filmographie de David Moreau sur le site IMDB.
Voir la fiche du film sur AlloCiné.

Remarque :
20 ans d’écart a été tourné en 35mm Scope anamorphique qui donne une qualité d’image supérieure au numérique. Utilisé au cinéma depuis les années cinquante, l’anamorphose est un procédé qui consiste à déformer une image avec une lentille dite anamorphique afin de l’enregistrer sous un format de proportions différentes. En pratique, l’image est le plus souvent stockée étirée dans le sens de la hauteur ce qui permet de gagner en résolution. A la projection, une autre lentille anamorphique redonne à l’image ses dimensions.

(1) Cougar désigne une femme de plus de 35 ans qui cherche avoir une relation avec un homme bien plus jeune. Le terme est apparu en 2009 à la suite de la série TV Cougar Town, il a été ensuite répandu très largement par la presse féminine.