11 avril 2015

Livres nouvelles parutions (10 avril 2015)

Livres sur le cinéma – Les sorties de la semaine :

En tête à tête avec OrsonTITRE : En tête à tête avec Orson
AUTEUR : Henry Jaglom
EDITEUR : Robert Laffont
SORTIE : 09 avril 2015
SUJET : Réalisateur > Orson Welles
C’est le bilan de son incroyable vie que va raconter Orson Welles, de 1983 à 1985, à Henry Jaglom, réalisateur et ami très proche du cinéaste, en déjeunant chaque semaine avec lui au restaurant Ma Maison, à Hollywood…


AntonioniTITRE : Antonioni
AUTEUR : Collectif dir. Dominique Païni
EDITEUR : Flammarion
SORTIE : 08 avril 2015
SUJET : Réalisateur > Michelangelo Antonioni
Une rétrospective de l’oeuvre de M. Antonioni qui présente son travail dans ses aspects les plus divers : cinématographie, photographie, peinture, littérature…


Louise WimmerTITRE : Louise Wimmer
AUTEUR : Cyril Mennegun
EDITEUR : Lettmotif
SORTIE : 10 avril 2015
SUJET : Un Film > Louise Wimmer
Scénario complet et dialogues du film. Introduction et interview de Cyril Mennegun.


Pierre SchoendoerfferTITRE : Pierre Schoendoerffer
AUTEUR : Bénédicte Chéron
EDITEUR : CNRS
SORTIE : 09 avril 2015
SUJET : Réalisateur > Pierre Schoendoerffer
L’aventure, les guerres de décolonisation, tel est l’univers du grand cinéaste, cameraman de l’armée mêlé au conflit indochinois. Né en 1928, Pierre Schoendoerffer appartient à cette génération marquée par la défaite de 1940, la guerre froide, les luttes pour l’indépendance…


Vous aimez les séries, ce livre est pour vous : Breaking bad, Game of thrones, Girls, les Soprano...TITRE : Vous aimez les séries, ce livre est pour vous
… Breaking bad, Game of thrones, Girls, les Soprano…
AUTEUR : Charlotte Blum
EDITEUR : Editions de la Martinière
SORTIE : 09 avril 2015
SUJET : Genre > Série TV
L’auteure guide les séries parmi toutes celles qui sortent. Elle analyse et décrypte une quinzaine de celles qu’elle préfère, et en dévoile les coulisses. Elle propose également une trentaine d’oeuvres moins connues…


Mon frèreTITRE : Mon frère
AUTEUR : Alain Depardieu
EDITEUR : L’Archipel
SORTIE : 08 avril 2015
SUJET : Acteur > Gérard Depardieu
Qui se cache derrière l’un des plus grands acteurs français, à la riche filmographie et à la réputation sulfureuse ? Derrière l’acteur mythique, c’est l’homme Depardieu qui fait surface sous la plume de son frère Alain…


Game of Thrones série noireTITRE : Game of Thrones série noire
AUTEUR : Collectif dir. Mathieu Potte-Bonneville
EDITEUR : Les Prairies Ordinaires
SORTIE : 08 avril 2015
SUJET : Genre > Série TV
Cet ouvrage collectif réunit critiques, historiens, philosophes, écrivains français et étrangers pour resituer Game of Thrones dans l’histoire de l’heroic fantasy, genre réputé mineur à la conquête d’une audience de masse, pour décrire sa matérialité visuelle et sonore, pour interroger, à travers les raisons qui font de cette série un événement, la manière dont elle éclaire l’état contemporain du monde et celui de la fiction…


Fantômas sous les tropiques :Aller au cinéma en Afrique colonialeTITRE : Fantômas sous les tropiques
… Aller au cinéma en Afrique coloniale
AUTEUR : Odile Goerg
EDITEUR : Vendémiaire
SORTIE : 02 avril 2015
SUJET : Sociologie
La réception du cinéma produit en Europe dans les colonies françaises et européennes d’Afrique à partir des années 1920 est étudiée d’un point de vue culturel, social, économique et politique…


En route !TITRE : En route !
AUTEUR : Adam Rex
EDITEUR : Michel Lafon
SORTIE : 26 mars 2015
SUJET : Un Film > En route !
Le livre qui a inspiré le film : Gratuity a 12 ans, un nom très étrange et surtout un objectif : retrouver sa mère enlevée par les aliens. Et lorsqu’on habite, comme elle, dans un pays envahi par les Boov, d’étranges extraterrestres à huit pattes, c’est plus facile à dire qu’à faire…

9 avril 2015

Mondwest (1973) de Michael Crichton

Titre original : « Westworld »

MondwestDans le futur, deux américains se rendent dans un parc d’attractions qui recrée des mondes du passé : une bourgade du Far-West, un château médiéval ou une demeure de la Rome Antique. Ces mondes sont peuplés de robots humanoïdes ce qui permet aux visiteurs de laisser libre cours à tous leurs penchants… Mondwest est le premier long métrage de Michael Crichton qui en a, bien entendu, écrit le scénario. Depuis Asimov (et même avant), le thème du robot qui se retourne contre son créateur est l’un des thèmes majeurs de la science-fiction et Crichton en propose ici une variation intéressante car il la double d’une réflexion sur la violence. Il met en opposition (ou est-ce un parallèle ?) l’obéissance à des pulsions instinctives de violence du robot au désir civilisé de divertissement des humains où pointe une certaine fascination pour cette même violence. Yul Brynner est assez étonnant dans ce rôle d’androïde. Il utilise le costume qu’il a utilisé pour Les 7 Mercenaires, ce qui donne une dimension particulière à son personnage. Tourné avec un petit budget, Mondwest connut un beau succès alors que le projet avait été refusé par plusieurs studios.
Elle:
Lui : 4 étoiles

Acteurs: Yul Brynner, Richard Benjamin, James Brolin
Voir la fiche du film et la filmographie de Michael Crichton sur le site IMDB.

Mondwest
Yul Brynner, l’étonnant androïde de Mondwest par Michael Crichton.

Remarques :
* Michael Crichton aurait eu l’idée du scénario après une visite à Disneyland où il avait vu une reconstitution du monde des pirates des Caraïbes avec des automates animés.

* Mondwest est le premier film à inclure des images retouchées par ordinateur : pour simuler la vision de l’androïde, l’image est pixélisée. Sans scanner couleur (qui n’existait pas encore), il fallut scanner trois films, les couleurs de base étant séparées optiquement au tirage. Lire un article sur le sujet… (en anglais)
L'image pixelisée de Mondwest

* Mondwest est l’une des toutes premières évocations de la possibilité d’apparition de virus informatiques (il s’agit toutefois de virus en génération spontanée alors que les virus, tels que nous les connaissons aujourd’hui, ont toujours une origine humaine et délictuelle).

* Mondwest a eu une suite (moins intéressante et à laquelle Crichton n’a pas participé) :
Les rescapés du futur (Futureworld) de Richard T. Heffron (1976) avec Peter Fonda.
Il faut aussi mentionner Beyond Westworld (1980), cinq épisodes d’une série télévisée utilisant les mêmes robots à la solde d’un créateur qui rêve d’une société entièrement robotisée.

8 avril 2015

Mississippi (1935) de A. Edward Sutherland

MississippiUn jeune homme du Nord (Bing Crosby), fiancé à la fille d’une famille du Sud, refuse de se battre en duel avec l’un des anciens prétendants de sa fiancée. Il est chassé de la famille et s’engage comme chanteur sur le bateau du pittoresque Commodore Jackson (W.C. Fields)… Mississippi est la version musicale d’une pièce de Booth Tarkington, Magnolia, déjà portée par deux fois à l’écran par la Paramount. Le film était conçu pour plaire, en joignant à une star montante, Bing Crosby, une bonne dose d’humour avec l’inénarrable W.C. Fields. Ce dernier est hélas moins débridé qu’à son habitude, il semble relégué ici à jouer les faire-valoir, le meilleur étant certainement dans une amusante partie de poker aux multiples as où il fait preuve d’une belle dextérité. Mississippi pourra ravir les amateurs de Bing Crosby, qui déploie beaucoup de charme dans les chansons qu’il interprète, mais les autres pourront être aussi déçus que je le fus…
Elle:
Lui : 1 étoile

Acteurs: Bing Crosby, W.C. Fields, Joan Bennett
Voir la fiche du film et la filmographie de A. Edward Sutherland sur le site IMDB.

Voir les autres films de A. Edward Sutherland chroniqués sur ce blog…

Mississippi
Bing Crosby, Joan Bennett et W.C. Fields dans Mississippi d’Edward Sutherland

Remarques :
* Précédentes adaptations de la pièce Magnolia :
Le Capitaine Blake (The Fighting Coward) de James Cruze (1924) avec Mary Astor
River of Romance de Richard Wallace (1929) avec Charles Rodgers et Mary Brian

* Fred Kohler interprétait déjà le Capitaine Blackie dans la version de 1929.

* Wesley Ruggles a réalisé certaines scènes lorsque Edward Sutherland était absent.

* L’une des amies écolières de Joan Bennett est jouée par la jeune Ann Sheridan qui a même une ou deux lignes de texte.

7 avril 2015

La Maison de la Radio (2013) de Nicolas Philibert

La Maison de la radioLa Maison de la radio n’est pas un documentaire classique. Il peut donc dérouter car il ne dresse pas un portrait de cette grande maison, ni n’en dévoile vraiment les coulisses, ni n’apporte d’éléments pour comprendre (par exemple) les crises qu’elle traverse comme c’est le cas au moment où ces lignes sont écrites. Nicolas Philibert, dont Etre et avoir est resté dans tous les esprits, nous propose ici un collage plus sonore que visuel, avec des fragments grappillés ici et là et dont la seule structure semble être de suivre le fil d’une journée. Dans la veine du cinéma direct, il s’est totalement immergé avec une caméra légère, ne pratique aucune intervention sur le milieu, le tout avec une totale absence de commentaires ou d’indications. Son approche du documentaire est ainsi très originale et personnelle, ce qui lui permet de relever le défi de faire des images sur un media purement sonore. Cette déambulation n’est pas dénuée d’humour et se regarde (et s’écoute) avec plaisir.
Elle:
Lui : 4 étoiles

Acteurs:
Voir la fiche du film et la filmographie de Nicolas Philibert sur le site IMDB.

Voir les autres films de Nicolas Philibert chroniqués sur ce blog…

Nicolas Philibert
Nicolas Philibert et sa caméra –  La Maison de la Radio

4 avril 2015

La Cible humaine (1950) de Henry King

Titre original : « The Gunfighter »

La cible humaineJimmy Ringo est connu pour être le tireur le plus rapide de l’Ouest mais cette réputation lui pèse. Constamment défié par de jeunes cowboys à la recherche de notoriété, il aspire maintenant à une vie plus calme et se rend dans la petite ville où se trouve la femme qu’il a aimée. Mais, comme partout où il se rend, son arrivée est loin de passer inaperçue et les ennuis arrivent vite… Basé sur une histoire d’André de Toth, The Gunfighter est un western assez peu traditionnel. Il n’y a que peu d’action dans ce portrait de héro fatigué. Du mythe, il nous montre le revers de la médaille. Le film se déroule quasiment en temps réel, presqu’en huis clos, deux points qui le rapprochent de High Noon (Le train sifflera trois fois) que Fred Zimmerman tournera deux ans plus tard. Henry King a tourné The Gunfighter avec une certaine simplicité et même une économie de moyens, sans musique. Gregory Peck y est affublé d’une moustache qui a, semble t-il, beaucoup dérouté à l’époque. Elle n’est pas très heureuse, il est vrai, mais lui attribuer l’échec commercial du film est certainement excessif. Celui-ci est certainement dû au manque d’action. The Gunfighter méritait mieux car c’est un film intéressant par son approche originale d’un des plus grands mythes de l’Ouest, celui du roi de la gâchette. Il est également, avec High Noon précédemment cité, l’un des premiers westerns à donner une grande place à la psychologie de ses personnages.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Gregory Peck, Helen Westcott, Millard Mitchell, Jean Parker, Karl Malden
Voir la fiche du film et la filmographie de Henry King sur le site IMDB.

The Gunfighter
Gregory Peck (et sa moustache) dans La Cible humaine d’Henry King

The Gunfighter
Gregory Peck, Karl Malden (à l’arrière plan) et Skip Homeier dans La Cible humaine d’Henry King

Remarques :
* Le film a été distribué sous plusieurs titres français : La cible humaine à sa sortie en France en 1952 puis L’Homme aux abois à sa ressortie en 1962. En Belgique, le titre fut L’Homme au revolver.

* Le personnage a bien existé, Johnny Ringo (1850-1882), un tueur hors-la-loi mort dans des conditions mystérieuses.

3 avril 2015

Livres nouvelles parutions (2 avril 2015)

Livres sur le cinéma – Les sorties de la semaine :

Cinéma, mode d'emploi :de l'argentique au numériqueTITRE : Cinéma, mode d’emploi
……… de l’argentique au numérique
DE Jean-Louis Comolli et Vincent Sorrel
EDITEUR : Verdier
SORTIE : 02 avril 2015
SUJET : Technique > Toutes les techniques
La numérisation du cinéma, de la prise de vues à la projection, menace de l’entraîner dans l’accélération générale du monde. Informations, spectacles, publicités, marchés, la pression monte…
(Lecture en cours… sera prochainement chroniqué ici).

Rêver les cinémas, demainTITRE : Rêver les cinémas, demain
………
DE Agnès Salson et Mikael Arnal
EDITEUR : Ateliers Henry Dougier
SORTIE : 02 avril 2015
SUJET : Economie
Guidés par une même passion, deux cinéphiles – Agnès Salson, étudiante en exploitation à La Fémis, et Mikael Arnal, réalisateur – se lancent pendant une année dans une aventure inédite : partir à la découverte d’une centaine de salles de cinéma indépendantes en France et rassembler sur une plateforme en ligne les initiatives innovantes qu’ils rencontrent sur la route…

De Scènes de vie à Scènes de ménagesTITRE : De Scènes de vie à Scènes de ménages
………
DE Gérard Hernandez
EDITEUR : Le Cherche Midi
SORTIE : 02 avril 2015
SUJET : Acteur > Gérard Hernandez
Même après soixante ans de carrière, de rencontres et d’amitiés avec les plus grands – de Jean Poiret à Bernard Giraudeau en passant par Jean Becker –, Gérard Hernandez n’est pas homme à raconter ses mémoires…

John Belushi : Folle et tragique vie d'un Blues BrotherTITRE : John Belushi
……… Folle et tragique vie d’un Blues Brother
DE Bob Woodward
EDITEUR : Capricci
SORTIE : 02 avril 2015
SUJET : Acteur > John Belushi
Enquête sur la vie de l’acteur comique, retrouvé mort d’une overdose au Château Marmont, à Los Angeles, en mars 1982. A partir de nombreux témoignages, son ascension fulgurante à Hollywood puis sa plongée dans l’enfer de la drogue sont retracées.

300 citations pour les amoureux de cinémaTITRE : 300 citations pour les amoureux de cinéma
………
DE Mélanie Carpentier et Alessandro Rizzo
EDITEUR : Dunod
SORTIE : 01 avril 2015
SUJET : Les Films > Répliques et dialogues
Cet ouvrage rassemble 300 citations sur le cinéma. Chacune d’elles émane d’un grand nom du cinéma, acteur ou réalisateur, qui a marqué son histoire…

2 avril 2015

Un pilote revient (1942) de Roberto Rossellini

Titre original : « Un pilota ritorna »

Un pilote revientUn jeune pilote italien effectue avec son escadrille des bombardements sur le Grèce. Lorsque son avion est abattu, il est fait prisonnier par les anglais et doit faire face à des conditions difficiles tout en gardant un fort désire d’évasion… Avant Rome, Ville ouverte, Roberto Rossellini a tourné trois longs métrages pendant la guerre, films qui ont souvent été classés comme des films de propagande. Il en effet difficile de qualifier autrement des films produits par Vittorio Mussolini, fils du Duce, qui a en outre fourni ici la base de l’histoire (rappelons que le fils du dictateur avait alors la main sur tout le cinéma italien). Dans cette optique, il est toutefois assez étonnant de voir que Un pilote revient n’est pas tant un film qui exalte l’esprit guerrier mais plutôt un film qui montre les conséquences de la guerre sous des aspects assez réalistes, même rebutants. Il met en relief les doutes et les souffrances. Le qualifier de film antimilitariste comme l’ont fait certains critiques est certainement aller un peu loin dans l’autre sens, cependant. Il faut sans doute y voir là quelques signes annonciateurs du néoréalisme mais rien de plus. La réalisation est assez classique. Rossellini n’était pas encore au stade de créer un nouveau style, il se définissait alors plus par rapport à ses maîtres (Eisenstein, Renoir, etc.)
Elle:
Lui : 2 étoiles

Acteurs: Massimo Girotti
Voir la fiche du film et la filmographie de Roberto Rossellini sur le site IMDB.

Voir les autres films de Roberto Rossellini chroniqués sur ce blog…

Voir les livres sur Roberto Rossellini

Un pilote revient de Roberto Rossellini
Massimo Girotti (à droite) dans Un pilote revient de Roberto Rossellini

Remarques :
* Vittorio Mussolini apparait au générique sous le nom de Tito Silvio Mursini
* Un pilote revient a été tourné très majoritairement avec des acteurs non professionnels, les soldats sont de vrais soldats, les pilotes sont des membres de l’aviation italienne, des prisonniers anglais ont été utilisés pour jouer des soldats anglais.

* Les trois premiers longs métrages de Rossellini réalisés sous le fascisme :
1. Le Navire blanc (La Nave bianca, 1941) consacré à la Marine
2. Un pilote revient (Un pilota ritorna, 1942) consacré à l’Aviation
3. L’Homme à la croix (L’Uomo dala croce, 1943) consacré à l’Armée de terre.

31 mars 2015

Sommaire de mars 2015

Peau d'âneÀ chaque aube je meursIndiscretStromboliHistoires extraordinairesBronco ApacheLa Flèche briséeL'impitoyable

Peau d’âne

(1970) de Jacques Demy

À chaque aube je meurs

(1939) de William Keighley

Indiscret

(1958) de Stanley Donen

Stromboli

(1950) de Roberto Rossellini

Histoires extraordinaires

(1968) de Federico Fellini, Louis Malle et Roger Vadim

Bronco Apache

(1954) de Robert Aldrich

La Flèche brisée

(1950) de Delmer Daves

L’impitoyable

(1948) de Edgar G. Ulmer

LooperFélicie NanteuilOn a volé un tramAllemagne année zéroL'Adieu aux armesMoby DickRue sans issueBlue Velvet

Looper

(2012) de Rian Johnson

Félicie Nanteuil

(1942) de Marc Allégret

On a volé un tram

(1954) de Luis Buñuel

Allemagne année zéro

(1948) de Roberto Rossellini

L’Adieu aux armes

(1932) de Frank Borzage

Moby Dick

(1956) de John Huston

Rue sans issue

(1937) de William Wyler

Blue Velvet

(1986) de David Lynch

Le Retour de l'abominable Dr. PhibesL'abominable Dr. PhibesLes EnchaînésLe labyrinthe de PanThelma et LouiseLivre : Helmut Berger autoportraitLe Choc des mondesPaïsa

Le Retour de l’abominable Dr. Phibes

(1972) de Robert Fuest

L’abominable Dr. Phibes

(1971) de Robert Fuest

Les Enchaînés

(1946) de Alfred Hitchcock

Le labyrinthe de Pan

(2006) de Guillermo del Toro

Thelma et Louise

(1991) de Ridley Scott

Livre : Helmut Berger autoportrait

(2015) Editions Séguier

Le Choc des mondes

(1951) de Rudolph Maté

Païsa

(1946) de Roberto Rossellini

Un crime dans la têteThe Unsuspected

Un crime dans la tête

(1962) de John Frankenheimer

The Unsuspected

(1947) de Michael Curtiz

Nombre de billets : 26

30 mars 2015

Peau d’âne (1970) de Jacques Demy

Peau d'âneMourante, une reine se fait promettre par le roi de ne prendre pour nouvelle épouse qu’une femme plus belle qu’elle. Mais la seule personne capable de rivaliser avec sa beauté n’est autre que sa propre fille, et le roi la demande en mariage. Pour échapper à cette union incestueuse et sur les conseils de sa marraine la Fée des Lilas, la princesse demande à son père des robes irréalisables, mais il parvient toujours à les lui offrir. Elle lui demande alors de sacrifier son âne qui produit des écus d’or et le roi s’exécute. La princesse s’enfuit alors dans la forêt, revêtue de la peau de l’âne et se fait passer pour une fille de ferme, une souillon… Dans sa version de Charles Perrault, le conte populaire Peau d’âne serait le premier conte de fées français jamais écrit. L’adaptation au cinéma qu’en a fait Jacques Demy est une féérie visuelle : les décors sont splendides, les costumes somptueux. Demy place quelques anachronismes savoureux dans cette histoire où tout est possible. Même pour une personne (comme moi) qui n’est pas un grand amateur des musiques de Michel Legrand, les chansons ne sont pas envahissantes et apportent de belles respirations. Peau d’âne forme un ensemble très réussi qui est loin de n’être qu’un film pour enfants. Le film a été restauré ce que permet de profiter pleinement de sa belle palette de couleurs.
Elle: 4 étoiles
Lui : 4 étoiles

Acteurs: Catherine Deneuve, Jean Marais, Jacques Perrin, Micheline Presle, Delphine Seyrig, Fernand Ledoux
Voir la fiche du film et la filmographie de Jacques Demy sur le site IMDB.
Voir les autres films de Jacques Demy chroniqués sur ce blog…

Voir les livres sur Jacques Demy… et le (très récent) livre sur Peau d’âne

Voir le mini-site dédiée à Peau d’âne sur le site de la Cinémathèque
(nombreux documents)

Peau d'âne
Catherine Deneuve dans Peau d’âne de Jacques Demy

Remarques :
* Peau d’âne a été tourné au château de Chambord (le château rouge) et au château du Plessis-Bourré au nord d’Angers (le château bleu). Les scènes de ferme et de forêt ont été tournées au château de Neuville dans les Yvelines et la scène finale au château de Pierrefonds dans l’Oise.

29 mars 2015

À chaque aube je meurs (1939) de William Keighley

Titre original : « Each Dawn I Die »

À chaque aube je meursPour avoir accusé de corruption le procureur général, un journaliste (James Cagney) est condamné pour un meurtre qu’il n’a pas commis et envoyé en prison pour une longue peine. Là, il fait la connaissance d’un gangster (George Raft)… Tourné à la fin des années trente, Each Dawn I Die est un film quelque peu surprenant : plus qu’un « film de gangster », genre qui a marqué la décennie, il s’agit plutôt d’un film dénonçant l’univers carcéral et la façon dont il endurcit et radicalise les comportements. L’histoire n’est guère crédible sans que cela n’entame sa force, grâce notamment à la formidable présence à l’écran de James Cagney, et aussi de George Raft, la mise en scène de William Keighley n’ayant en revanche rien de remarquable. Grâce à ces deux acteurs, Each Dawn I Die est particulièrement convaincant.
Lui : 3 étoiles

Acteurs: James Cagney, George Raft, Jane Bryan, George Bancroft
Voir la fiche du film et la filmographie de William Keighley sur le site IMDB.

Voir les autres films de William Keighley chroniqués sur ce blog…

James Cagney et George Raft dans Each Dawn I Die
James Cagney et George Raft dans Each Dawn I Die de William Keighley