31 octobre 2017

Sommaire d’octobre 2017

La Grande CombineOuragan sur le CaineStar Trek: NemesisFatty au villagePremier contactLe soleil brille pour tout le mondeJ'accuse!Greystoke, la légende de Tarzan

La Grande Combine

(1966) de Billy Wilder

Ouragan sur le Caine

(1954) de Edward Dmytryk

Star Trek: Nemesis

(2002) de Stuart Baird

Fatty au village

(1919) de Roscoe Arbuckle

Premier contact

(2016) de Denis Villeneuve

Le soleil brille pour tout le monde

(1953) de John Ford

J’accuse!

(1938) de Abel Gance

Greystoke, la légende de Tarzan

(1984) de Hugh Hudson

RollerballL'île mystérieuseTrois couleurs: RougeSicarioLe MiraculéCoffy, la panthère noire de HarlemL'inquiétante dame en noirThe Assassin

Rollerball

(1975) de Norman Jewison

L’île mystérieuse

(1961) de Cy Endfield

Trois couleurs: Rouge

(1994) de Krzysztof Kieslowski

Sicario

(2015) de Denis Villeneuve

Le Miraculé

(1987) de Jean-Pierre Mocky

Coffy, la panthère noire de Harlem

(1973) de Jack Hill

L’inquiétante dame en noir

(1962) de Richard Quine

The Assassin

(2015) de Hou Hsiao-hsien

Veillée d'amourVampires en toute intimité

Veillée d’amour

(1939) de John M. Stahl

Vampires en toute intimité

(2014) de Jemaine Clement et Taika Waititi

Nombre de billets : 18

30 octobre 2017

La Grande Combine (1966) de Billy Wilder

Titre original : « The Fortune Cookie »

La Grande combineLors d’un match de football américain, le caméraman Harry Hinkle est violemment heurté par le joueur Boom Boom Jackson. Le beau-frère d’Harry, un avocat peu scrupuleux, lui conseille de simuler la paralysie pour toucher l’assurance… Après le scandale de Kiss Me Stupid, Billy Wilder et I.A.L. Diamond se retrouvent comme « les parents d’un enfant à deux têtes qui n’osent plus avoir de rapports sexuels ». Les deux compères mettent finalement un terme à leur abstinence en écrivant cette comédie qui fustige cette fois, non plus la luxure, mais la cupidité. Dans ce portrait au vitriol, la vénalité est omniprésente, seul un personnage est épargné : le footballeur noir, dont la naïveté est toutefois trop excessive pour être crédible. L’équilibre entre la satire mordante et l’humour se révèle un peu délicat mais le film regorge de ces one-liners typiques de Wilder, le plus souvent de la bouche de Walter Matthau qui est vraiment le pilier de l’ensemble. L’acteur fut d’ailleurs récompensé par un Oscar. The Fortune Cookie n’est sans doute pas un grand Billy Wilder mais n’en est pas moins plus que plaisant.
Elle: 3 étoiles
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Jack Lemmon, Walter Matthau, Ron Rich, Judi West, Cliff Osmond
Voir la fiche du film et la filmographie de Billy Wilder sur le site IMDB.

Voir les autres films de Billy Wilder chroniqués sur ce blog…

Voir les livres sur Billy Wilder

Fortune Cookie
Ron Rich, Jack Lemmon et Walter Matthau dans La Grande Combine de Billy Wilder.

Remarques :
* Comme pour plusieurs de ses films des années soixante (The ApartmentOne, Two, ThreeKiss me Stupid), Billy Wilder reste fidèle au Cinémascope noir et blanc.
* Le tournage a du s’interrompre plusieurs semaines à la suite d’une crise cardiaque de Walter Matthau. Lorsqu’il fut en état de reprendre le tournage, l’acteur dut porter un gros manteau et autres rembourrages pour cacher sa perte de poids.
* Le premier de douze films avec le tandem Jack Lemmon / Walter Matthau.
* Aux Etats-Unis, on appelle « Fortune Cookie » le petit gâteau, servi à la fin du repas dans les restaurants chinois, dans lequel on trouve un morceau de papier où est écrit une maxime, une citation ou un « proverbe chinois ».
* Le film fut distribué au Royaume-Uni sous le titre Meet Whiplash Willie.
* 200 000 dollars de 1966 sont équivalents à 1 500 000 dollars d’aujourd’hui.

The Fortune Cookie
Jack Lemmon et Walter Matthau dans La Grande Combine de Billy Wilder (photo publicitaire).

The Fortune Cookie
Judi West, Jack Lemmon et Cliff Osmond dans La Grande Combine de Billy Wilder (photo publicitaire).

28 octobre 2017

Ouragan sur le Caine (1954) de Edward Dmytryk

Titre original : « The Caine Mutiny »

Ouragan sur le CaineEn 1944, le jeune enseigne Willis Keith est affecté sur le Caine, un navire à la discipline assez lâche. Un nouveau capitaine est nommé pour le reprendre en main. Pointilleux, perfectionniste au point de paraître maniaque, il est pris en grippe par ses officiers. L’un deux commence à insinuer que son comportement est celui d’un paranoïaque… Ouragan sur le Caine est adapté d’un best-seller d’Herman Wouk, prix Pulitzer en 1952. Sous l’impulsion du producteur Stanley Kramer, le scénario a amplifié la paranoïa du capitaine (dans le roman, il était surtout victime du stress des batailles) ce qui créa quelques difficultés pour avoir la coopération de la Navy, absolument nécessaire pour le tournage. Le scénario renvoie bizarrement les deux parties dos à dos et cache une charge assez virulente contre les intellectuels (qui prend une connotation particulière dans cette période de chasse aux sorcières). Humphrey Bogart trouve là un de ces rôles complexes qu’il recherchait dans les années cinquante. Il donne une interprétation assez appuyée, sans doute un peu trop, mais qui lui a valu une nomination aux Oscars. Le film ne donne pas dans la subtilité, assez caricatural, mais se révèle assez prenant tout de même. Ouragan sur le Caine fut un très gros succès et même l’un des plus gros succès de l’histoire de la Columbia.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Humphrey Bogart, José Ferrer, Van Johnson, Fred MacMurray, Robert Francis, Lee Marvin
Voir la fiche du film et la filmographie de Edward Dmytryk sur le site IMDB.

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Remarques :
* Le roman d’Herman Wouk fut également adapté en pièce, dont les représentations commencèrent quelques mois avant la sortie du film. La pièce ne montrait que le procès. Henry Fonda y tenait le rôle de l’avocat.
* Le film a inspiré un certain Maurice Micklewhite pour prendre comme nom d’artiste Michael Caine.
* Les cicatrices du visage de Van Johnson sont réelles, restes d’un grave accident automobile en 1943.
* Robert Francis s’est tué un an plus tard dans un accident d’avion (qu’il pilotait). Il n’avait que 25 ans et était considéré comme l’une des stars montantes. Il n’a tourné que 4 films (dont un John Ford).

Ouragan sur le Caine
Fred MacMurray, Humphrey Bogart, Robert Francis et Van Johnson dans Ouragan sur le Caine de Edward Dmytryk.

Ouragan sur le Caine

27 octobre 2017

Star Trek: Nemesis (2002) de Stuart Baird

Star Trek: Nemesis2379. Alors que Troi et Riker viennent de se marier, le capitaine Picard reçoit un message prioritaire de Starfleet qui lui confie la mission de se rendre sur Romulus afin de négocier les termes d’un traité avec le nouveau prêteur romulano-rémien… Sur un scénario écrit par John Logan avec l’aide de Brent Spinner (Data), Star Trek: Nemesis vient clore la série de quatre films Star Trek Next Generation. C’est le dixième long-métrage Star Trek. La réalisation est confiée à l’anglais Stuart Baird qui a débuté comme monteur. Le scénario met surtout en avant trois personnages : Data (tiens tiens…), Picard et le méchant de l’histoire interprété par l’anglais Tom Hardy. Les scénaristes ont su trouver des situations nouvelles, ce qui n’est pas si facile après tant de développements et de variations diverses. La bataille de vaisseaux dans l’espace est étonnamment originale. Le film n’eut que peu de succès. Il ne manque pourtant pas d’intérêt.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Patrick Stewart, Jonathan Frakes, Brent Spiner, Tom Hardy
Voir la fiche du film et la filmographie de Stuart Baird sur le site IMDB.
Voir la fiche du film sur AlloCiné.

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Star Trek Nemesis
Tom Hardy et Patrick Stewart dans Star Trek: Nemesis de Stuart Baird.

Star Trek Nemesis
Data et son « frère » : Brent Spiner et Brent Spiner dans Star Trek: Nemesis de Stuart Baird.

Star Trek Nemesis
Un face à face assez « percutant » : USS Enterprise vs Sciminar romulien dans Star Trek: Nemesis de Stuart Baird.

26 octobre 2017

Fatty au village (1919) de Roscoe Arbuckle

Titre original : « The Hayseed »
Autre titre français : « Un garçon séduisant »

Fatty au villageFatty et Buster travaillent au Grimes General Store, Fatty est aussi chargé de distribuer le courrier. Il est très épris d’une jeune fille qui est également courtisée par le shérif du village… The Hayseed est le treizième des quatorze films de la collaboration entre Fatty Arbuckle et Buster Keaton. Il est très réussi, non pas tant grâce à Buster Keaton qui n’a pas vraiment ici un très grand rôle, mais grâce à l’humour bien dosé de Fatty qui paraît ici un peu plus raffiné, moins gamin. Al St. John étant parti tenter une carrière en solo, c’est John Coogan (le père de Jackie Coogan, le gamin du futur The Kid) qui interprète le rôle du méchant. Il y a beaucoup de bons gags et le rythme est assez enlevé.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Roscoe ‘Fatty’ Arbuckle, Buster Keaton, Molly Malone, Jack Coogan Sr.
Voir la fiche du film et la filmographie de Roscoe Arbuckle sur le site IMDB.

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Un garçon séduisant
Fatty Arbuckle prépare le « fromage suisse » dans The Hayseed de Roscoe ‘Fatty’ Arbuckle.

Un garçon séduisant
Jack Coogan Sr. dans The Hayseed de Roscoe ‘Fatty’ Arbuckle.

25 octobre 2017

Premier contact (2016) de Denis Villeneuve

Titre original : « Arrival »

Premier contactAlors que douze mystérieux vaisseaux extraterrestres apparaissent à douze endroits différents du globe, l’experte en linguistique comparée Louise Banks est recrutée par l’armée américaine pour entrer en contact avec leurs occupants… Sachant que les comparaisons ne manqueront pas, marcher sur les traces d’un film comme Rencontres du troisième type est une entreprise périlleuse. Denis Villeneuve y parvient brillamment. Basée sur une nouvelle de Ted Chiang scénarisée par Eric Heisserer, Arrival est une belle histoire de communication qui met en avant l’importance du langage et sur ses liens avec notre perception du monde. Denis Villeneuve sait rester à l’écart des nombreux travers de la science-fiction moderne : aucune surenchère dans le spectaculaire ici. En revanche, le film est très inventif sur les extraterrestres, à la fois sur leur forme et sur leur langage. En outre, la construction est élégamment intégrée au scénario dont elle devient un élément-clé. Cinématographiquement, le cinéaste québécois montre une fois de plus de son habileté, sa mise en scène est efficace et maitrisée. Un très beau film.
Elle:
Lui : 5 étoiles

Acteurs: Amy Adams, Jeremy Renner, Forest Whitaker
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Arrival
Amy Adams dans Premier contact de Denis Villeneuve.

Remarques :
* Le mot « guerre » peut effectivement être traduit en sanskrit par un mot signifiant « désir de plus de vaches » (la vache ayant en Inde une symbolique bien particulière, notamment de pureté, de la mère, de la non-violence) mais cette interprétation dépend beaucoup du contexte. Lire… (en anglais)
* Le film d’apprendre (du moins en ce qui me concerne) l’existence de l’hypothèse de Sapir-Whorf… Wikipedia

Arrival
Amy Adams dans Premier contact de Denis Villeneuve.

24 octobre 2017

Le soleil brille pour tout le monde (1953) de John Ford

Titre original : « The Sun Shines Bright »

Le Soleil brille pour tout le mondeDébut du XXe siècle. Dans une petite bourgade du Kentucky, le juge Priest prépare sa candidature à sa réélection qui s’annonce délicate : il est accusé d’être alcoolique et s’oppose à la justice expéditive envers les noirs… Plutôt qu’un remake de Judge Priest (1934), Le soleil brille pour tout le monde est plutôt une suite car il en reprend le personnage central (et quelques personnages secondaires) pour les placer dans des situations différentes. John Ford a déclaré dans une interview que c’était son film préféré, ce que l’on peut comprendre car, plus que tout autre, il exprime l’idéologie et les aspirations du réalisateur. Il y a beaucoup d’humanisme dans cette histoire, le juge Priest/John Ford prend la défense de ceux qui vivent dans l’opprobre (les noirs, les prostituées). Cet humanisme peut paraître idéaliste et même naïf : il suffit d’entonner Dixie pour réconcilier tout le monde (!) On peut en tous cas regretter qu’il repose sur une nostalgie des temps anciens, d’un ordre social quasi militaire (cf. le final), et si le juge prend la défense des noirs, ceux-ci restent « à leur place » : des serviteurs, à l’intelligence nettement limitée. Certes, mais cet humanisme doublé d’un espoir de réconciliation est toutefois bienvenu dans une époque où les accusations tombent (nous sommes alors en plein maccarthysme). Le film est remarquable dans sa construction car il n’y a pas moins de quatre histoires enchevêtrées. L’utilisation du son est tout autant remarquable. Contrairement à Judge Priest, Le soleil brille pour tout le monde sera un échec commercial.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Charles Winninger, Arleen Whelan, John Russell, Stepin Fetchit, Russell Simpson, Francis Ford, Slim Pickens
Voir la fiche du film et la filmographie de John Ford sur le site IMDB.

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Remarques :
* Le titre reprend les premières paroles de la chanson anti-esclavagiste My Old Kentucky Home composée par Stephen Forster en 1852.
* Herbert J. Yates, patron de Republic Pictures, a coupé environ dix minutes de la version commerciale américaine sans l’assentiment de John Ford, qui avait pourtant par contrat la décision finale sur le montage. Ces dix minutes sont réapparues depuis.
* John Ford enfreint la fameuse règle des 180° à deux reprises : lorsque Lucy Lee remarque le portrait et lors de la procession funèbre.

Le soleil brille pour tout le monde
Stepin Fetchit et Charles Winninger dans Le Soleil brille pour tout le monde de John Ford.

le soleil brille pour tout le monde
Charles Winninger et Russell Simpson dans Le Soleil brille pour tout le monde de John Ford.

Le soleil brille pour tout le monde
Slim Pickens et Francis Ford dans Le Soleil brille pour tout le monde de John Ford. C’est le dernier film du frère ainé de John Ford, il décèdera quelques mois plus tard.

22 octobre 2017

J’accuse! (1938) de Abel Gance

J'accuse!1917. Les soldats Jean Diaz et François Laurin sont amoureux de la même femme, Edith. Tous deux désignés pour une mission dont on ne revient pas, Jean jure à François qu’Edith ne sera plus jamais rien pour lui. Seul Jean revient vivant de la guerre… Alors que l’on se bat déjà en Espagne et que le risque de guerre généralisée en Europe grandit, Abel Gance fait une nouvelle version de son J’accuse (1919), décidé à produire un grand film pacifiste pour tenter de conjurer l’inévitable. Le développement de l’histoire est différent, le réalisateur ne gardant de la première version que le triangle amoureux de base et l’impressionnante scène finale du réveil des morts. C’est un film très percutant où le spectateur est assailli par les images et les sons dans de nombreuses scènes, notamment dans la première demi-heure qui déroule en 1918, sous un déluge de feu. L’interprétation de Victor Francen dans la seconde partie est imposante, presque hallucinée. Le film prend alors l’allure d’un mélodrame baroque et fantastique. Le propos est virulent, prégnant. La célèbre scène finale du réveil des morts est encore plus impressionnante et magistrale que dans la version muette. C’est certainement l’une des plus grandes scènes du cinéma français. J’accuse n’est pas un film facile. Tout cela a profondément dérouté le public qui s’est détourné du film à sa sortie. Interdit en 1939 après la proclamation de la guerre (car jugé défaitiste), ce grand film désespérément pacifique ne ressortira qu’après la guerre en 1947.
Elle:
Lui : 4 étoiles

Acteurs: Victor Francen, Line Noro, Marcel Delaître, Renée Devillers
Voir la fiche du film et la filmographie de Abel Gance sur le site IMDB.

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Remarque :
* Durée des différentes versions :
– Version de 1938 : 165 minutes
– Version de 1947 : 100 minutes
– Version actuelle restaurée : 116 minutes

J'accuse
Victor Francen et Line Noro dans J’accuse! d’Abel Gance.

20 octobre 2017

Livres : nouvelles parutions

Livres sur le cinéma – Les sorties de la quinzaine :


Jean-Pierre Melville, une vieTITRE : Jean-Pierre Melville, une vie
AUTEUR : Antoine de Baecque
EDITEUR : Seuil
SORTIE : 12 octobre 2017
SUJET : Réalisateur > Jean-Pierre Melville
Le 20 octobre 1917 naissait Jean-Pierre Grumbach, alias Melville, l’un des plus grands cinéastes du xxe siècle… (lire la suite)


Les nuits blanches de MarcelloTITRE : Les nuits blanches de Marcello
AUTEUR : Élizabeth Gouslan
EDITEUR : Grasset
SORTIE : 18 octobre 2017
SUJET : Acteur > Marcello Mastroianni
Beau comme un ange, et fascinant sans rien faire pour l’être, Marcello Mastroianni fut, dès sa première apparition, le latin lover par excellence… (lire la suite)


Elle s'appelait Françoise...TITRE : Elle s’appelait Françoise…
AUTEUR : Catherine Deneuve et Patrick Modiano
EDITEUR : Michel Lafon
SORTIE : 12 octobre 2017
SUJET : Acteur > Françoise Dorléac
À travers ce livre, Catherine Deneuve se confie pour la seule et unique fois sur sa sœur, tragiquement emportée par un accident de la route en 1967. Il y a les photos riantes de Françoise Dorléac, piquante, posée, les cheveux en bataille, l’œil qui frise, et cette beauté inaltérable… (lire la suite)


Tarantino :RétrospectiveTITRE : Tarantino
… Rétrospective
AUTEUR : Tom Shone
EDITEUR : Gründ
SORTIE : 19 octobre 2017
SUJET : Réalisateur > Quentin Tarantino
 » Pour moi, réussir, c’est être considéré à la fin de ma carrière comme l’un des plus grands cinéastes de tous les temps. Un grand artiste, pas juste un réalisateur.  » Quentin Tarantino
(lire la suite)


Continental films : Cinéma français sous contrôle allemandTITRE : Continental films
… Cinéma français sous contrôle allemand
AUTEUR : Christine Leteux
EDITEUR : La Tour Verte
SORTIE : 16 octobre 2017
SUJET : Histoire du cinéma
Octobre 1940. Un producteur allemand, Alfred Greven, crée dans Paris occupé une société de production cinématographique, la Continental Films, où il enrôle les plus célèbres vedettes (Danielle Darrieux, Fernandel, Raimu, Harry Baur) et des cinéastes de renom (Marcel Carné, Maurice Tourneur, Henri Decoin, Henri-Georges Clouzot)… (lire la suite)


Le temps de voirTITRE : Le temps de voir
AUTEUR : Serge Toubiana
EDITEUR : Seuil
SORTIE : 19 octobre 2017
SUJET : Généralités
Le cinéma est intrinsèquement lié au partage dans la communauté éphémère et aléatoire des salles obscures. Serge Toubiana le sait mieux que quiconque, pour avoir dirigé Les Cahiers du Cinéma et plus tard la Cinémathèque française… (lire la suite)


Blade RunnerTITRE : Blade Runner
AUTEUR : Scott Bukatman
EDITEUR : Akileos
SORTIE : 12 octobre 2017
SUJET : Un Film > Blade Runner
Dans cet essai innovant et nuancé, Scott Bukatman détaille les coulisses de Blade Runner et sa longue ascension vers le succès depuis sa sortie en 1982… (lire la suite)


Star Wars - Sur le front:Le guide des grandes bataillesTITRE : Star Wars – Sur le front
… Le guide des grandes batailles
AUTEUR : Collectif
EDITEUR : Hors Collection
SORTIE : 19 octobre 2017
SUJET : Un Film > Star Wars
De la Guerre des Clone jusqu’aux conflits qui opposent La Rébellion avec Le Premier Ordre, la galaxie Star Wars se définit à travers ses guerres. Star Wars, Sur le Front est une chronique illustrée où l’on peut retrouver les tactiques, les armes et les armures utilisées pendant les différents combats. (lire la suite)


Georges Demenÿ, les origines sportives du cinémaTITRE : Georges Demenÿ, les origines sportives du cinéma
AUTEUR : Christophe Meunier
EDITEUR : Somogy
SORTIE : 18 octobre 2017
SUJET : Histoire du cinéma
Et si le cinéma puisait ses origines dans le sport ? C’est en tout cas dans le cadre de ses recherches sur les performances sportives que Georges Demenÿ fut amené à pousser la capture d’images plus loin que jamais… (lire la suite)


Affiches clandestines:Le cinéma revisité par les illustrateursTITRE : Affiches clandestines
… Le cinéma revisité par les illustrateurs
AUTEUR : Matthew Chojnacki
EDITEUR : Akileos
SORTIE : 19 octobre 2017
SUJET : Les Films > Affiches
Hyper créative jusqu’aux années 80, l’affiche de film s’est ensuite normalisée jusqu’à devenir aussi terne et dégueulasse qu’un producteur de cinéma. Des graphistes geeks redorent son blason en signant de petits chefs d’oeuvre d’érudition, visuellement ébouriffants mais non officiels…et c’est bien dommage ! (lire la suite)


L'Art des films d'horreurTITRE : L’Art des films d’horreur
AUTEUR : Stephen JONES
EDITEUR : Gründ
SORTIE : 19 octobre 2017
SUJET : Genre > Horreur
Une anthologie du film d’horreur, du début du XXe siècle aux derniers blockbusters. Revivez cent ans de ce genre cinématographique en suivant, décennie par décennie, son évolution au travers de plus de 600 visuels extraordinaires : affiches, cartes postales, photos promotionnelles, publicités, articles et couvertures de livres et de magazines spécialisés… (lire la suite)


Billy Wilder et la musique d'écran : Filmer l'invisibleTITRE : Billy Wilder et la musique d’écran
… Filmer l’invisible
AUTEUR : Julie Michot
EDITEUR : Presses Universitaires de Reims
SORTIE : 10 octobre 2017
SUJET : Réalisateur > Billy Wilder
Julie Michot relève le défi d’aborder Billy Wilder par le biais de la musique et nous ouvre une perspective passionnante en nous faisant réaliser à la fois l’abondance et la diversité de cette dimension dans l’oeuvre du cinéaste… (lire la suite)


Montages du sens:philosophie, cinéma et arts plastiquesTITRE : Montages du sens
… philosophie, cinéma et arts plastiques
AUTEUR : Pierre Rodrigo
EDITEUR : Circé
SORTIE : 19 octobre 2017
SUJET : Théorie
L’image peut-elle créer du sens ? Pour répondre à cette question le cinéma est un auxiliaire précieux, lui qui recueille, en le transformant, l’héritage formel et stylistique des arts qui l’ont précédé, y compris celui des arts voués aux seules formes statiques… (lire la suite)

18 octobre 2017

Greystoke, la légende de Tarzan (1984) de Hugh Hudson

Titre original : « Greystoke: The Legend of Tarzan, Lord of the Apes »

Greystoke, la légende de TarzanAu XIXe siècle, l’explorateur anglais Jack Clayton et son épouse, comte et comtesse de Greystoke, font naufrage au large de l’Afrique et tentent de survivre dans une jungle hostile, loin de toute civilisation. Quelques mois après la naissance de leur fils, ils meurent tous deux. Une guenon, qui vient de perdre son petit, recueille le tout jeune bébé… Les adaptations au cinéma du roman-mythe d’Edgar Rice Burroughs ne manquent pas, souvent nourries de nombreuses affabulations. Le Tarzan le plus célèbre au cinéma est incontestablement celui incarné par Johnny Weissmuller. Hugh Hudson nous propose de revenir plus près de l’esprit initial du roman et il y parvient brillamment, au moins dans toute sa partie africaine : il nous restitue bien à la fois les conditions de l’enfance en pleine jungle de « l’homme-singe » et la complexité du personnage une fois confronté à la civilisation. Christophe Lambert est totalement entré dans son personnage avec un élégant mélange de charme et d’animalité. Le film sera pour lui un tremplin. Greystoke est sans doute un peu plus conventionnel dans sa seconde partie mais l’ensemble reste remarquable, une adaptation fidèle et majestueuse du roman.
Elle:
Lui : 4 étoiles

Acteurs: Ralph Richardson, Ian Holm, James Fox, Christopher Lambert, Andie MacDowell
Voir la fiche du film et la filmographie de Hugh Hudson sur le site IMDB.
Voir la fiche du film sur AlloCiné.

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Remarques :
* Insatisfait des réécritures de Hugh Hudson, le scénariste Robert Towne utilisa le nom de son chien, P.H. Vazak, pour être crédité au générique. C’est la première fois qu’un chien se retrouva ainsi nominé à l’Oscar du meilleur scénario !
* Greystoke est situé au nord de l’Angleterre, non loin du sud de l’Ecosse. Le vaste et impressionnant château visible dans le film est en réalité Floors Castle qui, lui, est en Ecosse à Kelso.
* Ralph Richardson, qui interprète le patriarche de la famille, est décédé peu après la fin du tournage. Cet acteur anglais, l’un des plus grands de la scène anglaise, anobli en 1947, a tourné près de 85 films entre 1933 et 1983.
* Greystoke est le premier film d’Andie MacDowell.

Greystoke
Christophe Lambert dans Greystoke, la légende de Tarzan de Hugh Hudson.