7 octobre 2017

Coffy, la panthère noire de Harlem (1973) de Jack Hill

Titre original : « Coffy »

Coffy, la panthère noire de HarlemL’infirmière Coffy use de ses charmes pour attirer un dealer d’héroïne et son pourvoyeur dans un guet-apens. Elle veut ainsi venger la vie brisée de sa jeune sœur. Amie avec un policier intègre tabassé sous ses yeux, elle part ensuite en guerre contre les patrons de la drogue… Avant de rebondir magistralement avec le rôle-titre du Jackie Brown de Tarantino, l’actrice Pam Grier a été l’une des icones du genre blaxploitation  (films commerciaux à petit budget destinés au public noir) dans les années soixante-dix. Coffy est le film qui l’a fait exploser dans un rôle de justicière aussi séduisante qu’impitoyable. Elle fait face à la corruption qui gangrène aussi bien la police que le monde politique. C’est une femme libre qui n’hésite pas à utiliser son corps pour parvenir à ses fins. Comme dans tous les films de blaxploitation, les préjugés raciaux sont inversés (à noter toutefois que Jack Hill qui a écrit et réalisé Coffy est blanc) et la musique est superbe : ici, c’est le vibraphoniste Roy Ayers qui l’a composée. Coffy connut un très grand succès et Pam Grier sera de nouveau à l’affiche quelques mois plus tard dans Foxy Brown du même Jack Hill.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Pam Grier, Booker Bradshaw, Robert DoQui, William Elliott
Voir la fiche du film et la filmographie de Jack Hill sur le site IMDB.

Remarques :
* Le film a été tourné en seulement 18 jours.
* Le slogan sur l’affiche annonce : « Elle est leur marraine à tous » (le film de Coppola Le Parrain était sorti l’année précédente).
* Autre slogan avec un beau jeu de mots : « They call her Coffy and she’ll cream you! »   («cream» en argot signifie « mettre une raclée » ou même « descendre »).

Coffy
Pam Grier et Robert DoQui dans Coffy, la panthère noire de Harlem de Jack Hill.

Coffy
Pam Grier dans Coffy, la panthère noire de Harlem de Jack Hill.

6 octobre 2017

L’inquiétante dame en noir (1962) de Richard Quine

Titre original : « The Notorious Landlady »

L'inquiétante dame en noirUn jeune diplomate américain (Jack Lemmon) muté à Londres postule pour louer un appartement auprès d’une ravissante jeune femme (Kim Novak). Il ignore qu’elle est suspectée d’avoir assassiné son mari qui a disparu sans que l’on ait jamais retrouvé le corps… Blake Edwards a co-écrit le scénario de ce Notorious Landlady, une comédie qui rassemble Kim Novak et Jack Lemmon pour la troisième fois (après Phffft en 1954 et Bell, Book and Candle en 1958). Fred Astaire est le troisième larron sur l’affiche, ici dans un rôle non dansant qui apporte une petite touche de classicisme à l’ensemble. Jack Lemmon joue avec sa nonchalance habituelle et assure à lui seul tout l’humour. Le film peut être décrit comme une parodie des films de suspense à la Hitchcock. Cette amusante comédie n’eut bizarrement que peu de succès à sa sortie et c’est sans doute pour cette raison qu’il est très rarement cité dans les filmographies. Assez injustement.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Kim Novak, Jack Lemmon, Fred Astaire, Lionel Jeffries
Voir la fiche du film et la filmographie de Richard Quine sur le site IMDB.

Voir les autres films de Richard Quine chroniqués sur ce blog…

The Notorious Landlady
Jack Lemmon et Kim Novak (qui n’est à aucun moment habillée en noir) dans L’inquiétante dame en noir de Richard Quine.

The Notorious Landlady
Lionel Jeffries, Fred Astaire et Jack Lemmon dans L’inquiétante dame en noir de Richard Quine.

The Notorious Landlady
Jack Lemmon, Richard Quine et Kim Novak sur le tournage de L’inquiétante dame en noir de Richard Quine.

Remarque :
* A cette époque, Jack Lemmon aidait son père dont le cancer était dans un stade très avancé. John Uhler Lemmon II a un petit rôle de figuration. Lors du concert en plein air à la fin du film, il est l’un des hommes âgés en chaise roulante, on le voit dans un rapide gros plan. Il décèdera quelques semaines plus tard.

3 octobre 2017

The Assassin (2015) de Hou Hsiao-hsien

Titre original : « Cìkè Niè Yinniáng »

The AssassinChine, IX siècle. Nie Yinniang revient dans sa famille après de longues années d’exil. Son éducation a été confiée à une nonne qui l’a initiée dans le plus grand secret aux arts martiaux et lui a donné une mission : tuer son cousin Tian Ji’an, gouverneur d’une province frontalière susceptible de se dresser contre l’Empereur… Après huit ans, Hou Hsiao-hsien nous revient avec cette adaptation longuement mûrie d’une courte nouvelle qui fait partie des récits de la dynastie Tang. Ces récits traditionnels sont très populaires en Chine, le réalisateur les appréciait déjà lorsqu’il était enfant. Le titre peut prêter à confusion car le film ne répond en rien aux codes des films de sabre modernes avec des combats à la chorégraphie exubérante. Les rares combats sont sobrement et rapidement montrés. De plus, Hou Hsiao-hsien a choisi de ne pas développer toutes les méandres de l’intrigue ; les relations entre les personnages ne sont pas pleinement expliquées et il est inévitable qu’un spectateur occidental ne puisse percevoir toutes les implications de cette histoire. Mais cela importe finalement peu car nous sommes envahis par cette atmosphère de beauté et de contemplation, la lenteur des scènes finissant par nous envouter et nous transporter avec grande délicatesse. L’ensemble n’est pas sans rappeler certains films de Kurosawa comme Ran ou Rashomon. The Assassin mérite plus que tout autre d’être qualifié d’œuvre d’art.
Elle: 5 étoiles
Lui : 5 étoiles

Acteurs: Shu Qi, Chang Chen, Yun Zhou
Voir la fiche du film et la filmographie de Hou Hsiao-hsien sur le site IMDB.
Voir la fiche du film sur AlloCiné.

Voir les autres films de Hou Hsiao-hsien chroniqués sur ce blog…

Voir les livres sur Hou Hsiao-hsien

The Assassin
Shu Qi dans The Assassin de Hou Hsiao-hsien.

The Assassin

The Assassin

2 octobre 2017

Veillée d’amour (1939) de John M. Stahl

Titre original : « When Tomorrow Comes »

Veillée d'amourPhilip rencontre par hasard Helen dans le restaurant où est serveuse. Il est séduit par son charme et s’arrange pour la revoir… John M. Stahl est un réalisateur que l’on connait peu si ce n’est par le superbe Leave Her to Heaven (1945) avec Gene Tierney et par les remakes de certains de ses films par Douglas Sirk. Pour le reste, il est souvent qualifié péjorativement de faiseur de mélodrames mais l’essentiel de sa filmographie reste peu accessible. Ce When Tomorrow Comes laisse à penser que ses films méritent mieux que cela. Basé sur un roman de James M. Cain, le scénario est simple dans ses fondements mais finalement assez surprenant dans son assemblage d’éléments à priori disparates. L’ensemble fonctionne à merveille grâce au talent du couple d’acteurs que l’on venait de voir dans Love Affair de Leo McCarey : Irene Dunne donne beaucoup de corps à son personnage avec un jeu assez riche et Charles Boyer, avec son accent français, est toujours parfait dans ce genre de personnages qui allient délicatesse et élégance. Le rôle a été visiblement taillé pour lui. Bien que dialogues et mise en scènes restent assez conventionnels, on se laisse facilement happer par cette histoire d’amour impossible. Ce n’est pas un mélodrame qui va vous tirer des larmes, il y a d’ailleurs une bonne d’humour, ou au moins d’ironie ; il peut même être vu sous un angle social (plutôt évident mais, somme toute, peu développé). Le film n’eut aucun succès. Douglas Sirk en fera un remake vingt ans plus tard en appuyant sur l’aspect mélodramatique.
Elle: 3 étoiles
Lui : 4 étoiles

Acteurs: Irene Dunne, Charles Boyer, Barbara O’Neil
Voir la fiche du film et la filmographie de John M. Stahl sur le site IMDB.

Voir les autres films de John M. Stahl chroniqués sur ce blog…

Remarque :
* Les scènes de l’ouragan ont été inspirées par le Grand ouragan de Nouvelle-Angleterre de 1938 qui (après être passé au nord des Caraïbes) a frappé Long Island et Rhode Island, causant la mort de 600 personnes.

Remakes :
Les amants de Salzbourg (interlude) de Douglas Sirk (1957) avec June Allyson et Rossano Brazzi
Interlude (1968) de l’anglais Kevin Billington avec Oskar Werner et Barbara Ferris

When Tomorrow comes
Irene Dunne et Charles Boyer dans Veillée d’amour de John M. Stahl.

1 octobre 2017

Vampires en toute intimité (2014) de Jemaine Clement et Taika Waititi

Titre original : « What We Do in the Shadows »

Vampires en toute intimitéLa vie quotidienne n’est pas toujours facile pour quatre vampires en colocation dans une banlieue de Wellington…
Ecrit, joué et réalisé par les néo-zélandais Jemaine Clement et Taika Waititi, Vampires en toute intimité se présente comme un faux-documentaire sur la vie de tous les jours (ou plutôt : de toutes les nuits) d’un petit groupe de vampires aux tempéraments très différents. L’idée de départ est originale et amusante mais le véritable tour de force est de parvenir à tenir la longueur : de nouveaux personnages sont intelligemment introduits peu à peu et relancent bien notre intérêt. Il n’y a aucun excès de scènes d’épouvante ou sanguinolentes, l’humour jouant principalement sur le décalage et la dérision.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Jemaine Clement, Taika Waititi, Jonny Brugh
Voir la fiche du film et la filmographie de Jemaine Clement et Taika Waititi sur le site IMDB.

Remarques :
* Chaque personnage est directement inspiré d’un personnage de film :
Petyr est inspiré du Nosferatu de Murnau, Vladislav du Dracula de Coppola (joué par Gary Oldman), Deacon du Dracula de Tod Browning (joué par Bela Lugosi), Viago du vampire de Entretien avec un vampire de Neil Jordan (joué par Brad Pitt) et le jeune Nick d’un personnage de Twilight de Catherine Hardwicke (joué par Robert Pattinson).

* Le film est en bonne partie improvisé. Les auteurs/réalisateurs ont écrit un scénario de 150 pages qu’ils n’ont pas montré aux autres acteurs pour privilégier la spontanéité. Stu n’est pas un acteur, c’est un véritable informaticien qui s’appelle vraiment Stu.

Vampires en toute intimité

(de g. à d.) Jemaine Clement, Taika Waititi (debout), Ben Fransham, Jonny Brugh, Cori Gonzalez-Macuer, Stu Rutherford dans Vampires en toute intimité de Jemaine Clement et Taika Waititi.

30 septembre 2017

Sommaire de septembre 2017

Un fauteuil pour deuxShould Husbands Be Watched?Trois enterrementsRenaissancesLa Charrette fantômeLes Aventures de Marco PoloLe SauvageLe grand blond avec une chaussure noire

Un fauteuil pour deux

(1983) de John Landis

Should Husbands Be Watched?

(1925) de Leo McCarey

Trois enterrements

(2005) de Tommy Lee Jones

Renaissances

(2015) de Tarsem Singh

La Charrette fantôme

(1939) de Julien Duvivier

Les Aventures de Marco Polo

(1938) de Archie Mayo

Le Sauvage

(1975) de Jean-Paul Rappeneau

Le grand blond avec une chaussure noire

(1972) de Yves Robert

Le Voyage fantastiqueMiserySittin' PrettyOutdoor PajamasToo Many MammasLe Dernier NababMademoiselle et son bébéAgents très spéciaux: Code U.N.C.L.E.

Le Voyage fantastique

(1951) de Henry Koster

Misery

(1990) de Rob Reiner

Sittin’ Pretty

(1924) de Leo McCarey

Outdoor Pajamas

(1924) de Leo McCarey

Too Many Mammas

(1924) de Leo McCarey

Le Dernier Nabab

(1976) de Elia Kazan

Mademoiselle et son bébé

(1939) de Garson Kanin

Agents très spéciaux: Code U.N.C.L.E.

(2015) de Guy Ritchie

ChantageAlamoQuand la chair succombeRetour à l'aubeLes PatriotesLa Rose et la flèche

Chantage

(1929) de Alfred Hitchcock

Alamo

(1960) de John Wayne

Quand la chair succombe

(1962) de Mauro Bolognini

Retour à l’aube

(1938) de Henri Decoin

Les Patriotes

(1994) de Eric Rochant

La Rose et la flèche

(1976) de Richard Lester

Nombre de billets : 22

29 septembre 2017

Un fauteuil pour deux (1983) de John Landis

Titre original : « Trading Places »

Un fauteuil pour deuxLes Frères Duke, richissimes banquiers et grands spéculateurs, font un pari cruel : comme ils divergent sur l’idée de prépondérance de l’inné sur l’environnement, ils échangent les positions sociales de leur jeune directeur et d’un sans-abri arrêté par la Police. Ils ruinent le premier et mettent le second à sa place… Un fauteuil pour deux est une comédie de la meilleure veine. Cette histoire écrite par Timothy Harris et Herschel Weingrod est à la fois drôle et intelligente. Bien entendu il ne faut pas attendre de démonstration probante sur l’importance de l’acquis sur l’inné mais le film soulève plusieurs questions et, au passage, porte un regard assez acerbe sur le monde de la spéculation court-terme. L’humour est parfaitement dosé, les dialogues assez brillants. Beau parleur, Eddie Murphy n’est pas étranger à la réussite du film qui sera un tremplin pour sa carrière. Gros succès commercial, Un fauteuil pour deux se revoit avec toujours autant de plaisir.
Elle: 4 étoiles
Lui : 5 étoiles

Acteurs: Dan Aykroyd, Eddie Murphy, Jamie Lee Curtis, Ralph Bellamy, Don Ameche, Denholm Elliott
Voir la fiche du film et la filmographie de John Landis sur le site IMDB.

Remarque :
* Le thème de base est proche de celui du roman de Mark Twain Le Prince et le Pauvre (1882) porté plusieurs fois à l’écran. Il est aussi proche du thème de l’opéra de Mozart Le Mariage de Figaro dont l’ouverture illustre en partie le début du film.

Un fauteuil pour deux
Don Ameche, Eddie Murphy et Ralph Bellamy dans Un fauteuil pour deux de John Landis.

Un fauteuil pour deux
Jamie Lee Curtis et Dan Aykroyd dans Un fauteuil pour deux de John Landis. Jamie Lee Curtis est ici dans son premier rôle de comédie, elle n’avait tourné précédemment que des films d’horreur. Le film sera aussi pour elle un tremplin.

27 septembre 2017

Should Husbands Be Watched? (1925) de Leo McCarey

Should Husbands Be Watched?(Muet, 1 bobine, 9 mn env.) Ayant obtenu de l’avancement, Jimmy veut épargner les tâches ménagères à sa jeune épouse. Ils engagent une bonne mais ne savent pas bien comment se comporter devant elle. Ils modèlent leur comportement en fonction de sa présence… Si le physique trop ordinaire de Charley Chase l’a indéniablement empêché de percer, il lui a facilité l’accès à un domaine de choix : la comédie de mœurs. Le spectateur peut en effet facilement s’identifier à lui (alors qu’il est plutôt seulement en empathie avec Chaplin ou Keaton). Should Husband Be Watched? débute sur une vision aussi hilarante que pertinente des rapports entre maitres et domestiques et poursuit sur le thème de la guerre des sexes et de la jalousie. Il s’achève sur une punchline assez percutante, qui nous laisse stupéfait (pour que l’effet de surprise fonctionne pleinement, il faut toutefois éviter de lire les résumés qui prennent un malin plaisir à tout dévoiler à l’avance). Should Husband Be Watched? pourrait presque être qualifié de comédie screwball… il ne lui manque que la parole!
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Charley Chase, Katherine Grant, Olive Borden
Voir la fiche du film et la filmographie de Leo McCarey sur le site IMDB.

Voir les autres films de Leo McCarey chroniqués sur ce blog…

 

Should husbands be watched
Olive Borden et Charley Chase dans Should Husbands Be Watched? de Leo McCarey.

26 septembre 2017

Trois enterrements (2005) de Tommy Lee Jones

Titre original : « The Three Burials of Melquiades Estrada »

Trois enterrementsAu Texas, près de la frontière mexicaine, le vaquero Melquiades Estrada est tué par erreur par un jeune garde-frontière plutôt tête brulée. Son contremaître et ami n’accepte pas qu’il soit enterré rapidement sans aucune enquête, d’autant plus qu’il lui avait fait une promesse… Sur un scénario écrit par Guillermo Arriaga (scénariste de plusieurs films d’Iñárritu), ce premier long métrage du comédien Tommy Lee Jones ne manque pas d’intérêt. A la fois western moderne et fable humaniste, il prend place dans une région que l’acteur connaît bien : il y est né et y possède un ranch où certaines scènes du film ont été tournées. Il campe un personnage qui n’est pas sans rappeler ceux que personnifiait Clint Eastwood, c’est-à-dire un personnage avec de grandes valeurs morales, un grand sens de l’amitié et de la parole donnée. Son film démontre comment, dans ces régions qui paraissent si peu favorisées par la nature, ces valeurs humaines deviennent primordiales. Il souligne la différence de mentalités avec « ceux du nord » (le nord étant pris dans un sens très large, soit tout ce qui est au-dessus de la moitié sud du Texas). Débutant avec une construction habile en flashbacks, le déroulement devient ensuite plus linéaire dans un long cheminement. La belle photographie et l’excellente musique génèrent un certain envoutement. Un film d’une belle puissance.
Elle:
Lui : 4 étoiles

Acteurs: Tommy Lee Jones, Barry Pepper, Julio Cesar Cedillo, Dwight Yoakam, January Jones, Melissa Leo
Voir la fiche du film et la filmographie de Tommy Lee Jones sur le site IMDB.

Remarques :
* Tout le film (y compris la partie mexicaine) a été tourné dans le sud du Texas, notamment dans le Big Bend National Park qui jouxte la frontière mexicaine. La ville de Van Horn se situe à environ 40 kms de la frontière, non loin de El Paso, la ville la plus à l’ouest du Texas.
* Prix du meilleur acteur pour Tommy Lee Jones et Prix du meilleur scénario pour Guillermo Arriaga au Festival de Cannes 2005.

Trois enterrements
Barry Pepper et Tommy Lee Jones dans Trois enterrements de Tommy Lee Jones.

Levon Helm - Trois enterrements
Nota : Le vieil homme aveugle est interprété par Levon Helm, bien connu pour avoir été le batteur (et chanteur) du groupe The Band. A gauche, Levon Holm dans Trois enterrements de Tommy Lee Jones. A droite, Levon Helm dans les années soixante-dix. Levon Helm est certainement vieilli par maquillage puisqu’il n’avait que 65 ans au moment du tournage. Le musicien est décédé en 2012. 

25 septembre 2017

Renaissances (2015) de Tarsem Singh

Titre original : « Self/less »

RenaissancesAtteint d’une maladie incurable, un richissime homme d’affaire new-yorkais se voit proposer une opération aussi révolutionnaire que couteuse par une mystérieuse agence : transférer son esprit dans un nouveau corps jeune pour prolonger sa vie… Après une série de films sortant des sentiers battus, plutôt extravagants et axés sur l’esthétisme, le réalisateur d’origine indienne Tarsem Singh signe un film bien plus conventionnel avec Renaissances. Il s’agit essentiellement d’un film d’action, une course-poursuite qui ne s’attarde guère sur les éventuelles implications du scénario. L’histoire ne prend d’ailleurs même pas la peine d’être crédible ; la science-fiction ne sert ici que de cadre. Le film est efficacement réalisé, juste un peu trop long, et Ryan Reynolds est un acteur très photogénique. C’est avant tout un divertissement : Renaissances n’est pas déplaisant à regarder mais au final paraît un peu vide.
Elle:
Lui : 2 étoiles

Acteurs: Ryan Reynolds, Natalie Martinez, Matthew Goode, Ben Kingsley, Victor Garber
Voir la fiche du film et la filmographie de Tarsem Singh sur le site IMDB.
Voir la fiche du film sur AlloCiné.

Remarques :

Renaissances
Natalie Martinez et Ryan Reynolds dans Renaissances de Tarsem Singh.