20 mai 2014

La femme que j’ai le plus aimée (1942) de Robert Vernay

La femme que j'ai le plus aiméeUn jeune homme vient de voir la femme qu’il aime le quitter. Il rentre chez lui avec l’intention de se suicider. Mais c’est le jour où son oncle organise un repas avec ses cinq meilleurs amis, tous célibataires. Comprenant sa détresse, ils lui racontent tour à tour qu’eux aussi ont envisagé d’en finir avec la vie le jour où ils ont perdu la femme qu’ils ont le plus aimée… Réalisé sous l’Occupation (pour Regina Films), cette comédie légère tout à la glorification du célibat est composée de cinq sketches sur le thème de l’amour déçu. Ecrites par Yves Mirande, les histoires sont un peu trop prévisibles. A aucun moment, le film ne s’envole ; il comporte bien quelques bons dialogues mais ils sont un peu trop rares. Le film à sketches est l’occasion de réunir de nombreux acteurs connus sur un même plateau et c’est ici le cas, avec les limites des disponibilités sous l’Occupation.
Elle:
Lui : 2 étoiles

Acteurs: Arletty, Mireille Balin, Lucien Baroux, René Lefèvre, André Luguet, Noël-Noël, Raymond Rouleau, Jean Tissier, Michèle Alfa, Simone Berriau, Renée Devillers
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Détail des 5 histoires :
1. La première histoire (le chirurgien et la chanteuse) met Arletty et Noël-Noël face à face sans qu’il y ait de réelle alchimie entre les deux acteurs (notons qu’à l’instar de son personnage, Arletty n’a jamais voulu, dans la vie réelle, se laisser emprisonner par le mariage).
2. La seconde (l’industriel et la dactylo) voit une belle prestation de Raymond Lefèvre face à Renée Devillers et Charles Granval ; ce sketch est finalement terriblement noir dans son propos.
3. La troisième (la sculptrice et l’avocat) voit Michèle Alfa et André Luguet dans une histoire plutôt fade.
4. La quatrième est un triangle amoureux : Raymond Rouleau et Jean Tissier sont tous deux amoureux de Mireille Balin. L’idée de base est la plus originale du lot, bien développée mais trop terne dans son aboutissement.
5. Le cinquième sketch (le mort) est le plus amusant, avec Lucien Baroux et Simone Berriau (et Bernard Blier dans un petit rôle). Ce mort qui entend ce qu’on dit de lui est d’un humour assez jouissif. Il serait parfait avec une fin plus relevée.

15 mai 2014

Le drame de Shanghaï (1938) de Georg Wilhelm Pabst

Le drame de ShanghaïA Shanghai, l’émigrée russe Kay est chanteuse dans une boite de nuit. Elle sous l’emprise d’une organisation politique secrète, le Serpent noir, aux activités criminelles. Kay a une fille qu’elle a placée dans un pensionnat de Hong Kong. Ayant achevé ses études, elle vient rejoindre sa mère qu’elle n’a pas vue depuis sept ans… Film français, Le drame de Shanghaï est adapté d’un roman d’Oscar Paul Gilbert. L’espionnage et l’exotisme étaient, en ces années trente, tous deux très en vogue. Hélas, l’atmosphère manque d’intensité et le film peine à convaincre. Le jeu des acteurs paraît bien rigide, surtout celui de Christiane Mardayn, actrice autrichienne dont la grande beauté lui donne néanmoins une belle présence à l’écran. Louis Jouvet ne semble pas bien à son aise (ce qui toutefois va bien avec son personnage qui est, lui-même, très mal à l’aise avec le rôle qu’il doit jouer). Le drame de Shanghaï a cependant pour lui les dialogues d’Henri Jeanson et quelques belles scènes, et même de très belles comme celle de la mort de xxx(1) dans la foule à la fin du film, une scène franchement inoubliable.
Elle:
Lui : 2 étoiles

Acteurs: Christl Mardayn, Louis Jouvet, Raymond Rouleau, Elina Labourdette
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Remarque :
Dans les années trente, le grand réalisateur allemand Georg Wilhelm Pabst a réalisé plusieurs films en France et même un aux Etats-Unis. Ensuite, pendant la guerre, il est resté en Allemagne ce qui lui fut reproché.

(1) Ne comptez pas sur moi pour raconter les fins de films…

14 mai 2014

Impasse des Deux Anges (1948) de Maurice Tourneur

Impasse des Deux AngesActrice de music-hall, Marianne est sur le point d’abandonner sa carrière pour épouser le marquis Antoine de Fontaines qui lui confie un superbe collier de diamants pour la cérémonie. La veille du mariage, elle voit revenir Jean, l’un de ses anciens amours au passé trouble… Ultime réalisation de Maurice Tourneur, Impasse des Deux Anges n’est pas parfaitement représentatif du talent de ce réalisateur. L’histoire, écrite par Jean-Paul Le Chanois, entremêle une histoire d’amour sur une trame policière avec une peinture sociale, mais aucun de ces trois éléments n’est vraiment convaincant et l’ensemble peut paraître bancal. Le plus réussi est encore l’atmosphère, tout à fait dans la veine du réalisme poétique des années trente. Cette atmosphère est soulignée par un joli effet de double exposition dans les flashbacks qui rend les personnages transparents.
Elle:
Lui : 2 étoiles

Acteurs: Paul Meurisse, Simone Signoret, Marcel Herrand, Danièle Delorme, Jacques Baumer
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6 mai 2014

Main dans la main (2012) de Valérie Donzelli

Main dans la mainLorsqu’Hélène croise accidentellement Joachim, il se produit un étrange phénomène : ils sont liés l’un à l’autre par un sort qui les oblige à rester constamment l’un près de l’autre et à effectuer les mêmes gestes… Ecrit et réalisé par Valérie Donzelli, Main dans la main est un de ces films dont on aimerait qu’il soit plus réussi. En effet, sous des apparences de comédie sentimentale, il se présente comme une variation amusante sur le coup de foudre et sur l’amour fusionnel qui est ici retourné pour devenir une contrainte. C’est aussi une variation sur le thème du couple et même du « trouple » puisque chacun des deux siamois était précédemment en « faux couple », elle avec une amie fragile, lui avec une soeur possessive. Hélas, ces réflexions ne sont pas aussi poussées qu’on pourrait le souhaiter et, d’autre part, le film semble manquer quelque peu de cohérence. Main dans la main reste néanmoins assez amusant, même si le film ne réussit pas tous ses effets de fantaisie du fait d’une certaine faiblesse des dialogues. Valérie Lemercier fait une belle prestation.
Elle:
Lui : 2 étoiles

Acteurs: Valérie Lemercier, Jérémie Elkaïm, Béatrice de Staël, Valérie Donzelli
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Remarque :
* Jérémie Elkaïm interprète « The Man I love » de George Gershwin dans la langue des signes. Il s’agit en réalité d’une chorégraphie de la danseuse Pina Bausch.

29 avril 2014

Artémis, coeur d’artichaut (2013) de Hubert Viel

Artémis, coeur d'artichautArtémis est une jeune étudiante en lettres modernes à l’université de Caen, plutôt solitaire, préférant la compagnie des animaux. Elle se lie pourtant d’amitié avec Kalie Steaux (noter le jeu de mots) à qui elle propose de devenir sa colocataire. Elles prennent la voiture pour faire une virée dans le Nord-Cotentin… Moyen métrage de 60 minutes, Artémis, coeur d’artichaut est une amusante transposition dans notre monde moderne du mythe d’Artémis, déesse grecque de la chasse, et de sa nymphe Callisto. Ce portrait de deux jeunes filles a un très fort parfum de Nouvelle Vague (Rozier, Rohmer, Godard) par son style très libre, sa fraicheur et une grande spontanéité. Il nous montre deux caractères opposés qui s’attirent : comme dans la mythologie, Artémis est chaste et réservée alors que Kalie est plutôt dévergondée avec les garçons qu’elle rencontre. Le jeune réalisateur Hubert Viel interprète le rôle du « narrateur omniscient » (qui, tout omniscient qu’il est, se retrouve tout de même un peu dépassé par les évènements). L’image est en noir et blanc, granuleuse, cédant un peu à la vogue de l’effet « vintage » (filmé en super 8). Même s’il est bien entendu loin d’être parfait, Artémis, coeur d’artichaut retrouve une liberté de ton que l’on pouvait croire perdue et, comme pour la Nouvelle Vague, sait éviter tout élitisme et rester ainsi très accessible à un public large.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Frédérique Barré, Noémie Rosset
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Remarques :
* Hubert Viel dit s’être inspiré plus particulièrement des Hymnes de Callimaque. Callimaque de Cyrène est un poète grec (305-240 av. J.-C.) qui, outre ses poèmes et écrits sur la littérature, a écrit des Hymnes sur Apollon, Zeus, Artémis, … Dans la mythologie, c’est Actéon qui est transformé en cerf par Artémis parce qu’il l’avait aperçue nue au sortir du bain.
* Le film a obtenu le grand prix du festival du moyen métrage de Brive.

27 avril 2014

Vous n’avez encore rien vu (2012) de Alain Resnais

Vous n'avez encore rien vuUn dramaturge a laissé des instructions très précises à exécuter après sa mort. Il demande à une douzaine d’acteurs qui ont tous joué dans les versions successives de sa pièce Eurydice de venir dans sa maison. Là, une bande vidéo enregistrée du dramaturge leur demande de visionner une mise en scène de la même pièce par une jeune troupe de comédiens… Quel que soit le jugement que l’on porte sur Vous n’avez encore rien vu, il est indéniable qu’Alain Resnais avait encore, à 89 ans, les moyens de nous surprendre. L’idée est fondre en seul film plusieurs interprétations d’une même pièce de Jean Anouilh (1). Abolissant la frontière de l’écran, les acteurs présents interviennent pour donner leur propre version. Ce sont ainsi trois versions qui se s’entrecroisent et se superposent, Resnais ayant fait l’assemblage final qu’au moment du montage. Le début n’est pas tout à fait convaincant, le film étant alors presque irritant mais, alors qu’une version s’impose d’elle-même, le film gagne en intensité. On mesure alors tout le talent du couple formé par Pierre Arditi et Sabine Azéma qui nous font totalement oublier qu’ils ont trois fois l’âge de leurs personnages et rendent bien pâles les autres interprètes. Mais on se retrouve alors à regarder une pièce de Anouilh et c’est un peu la limite de l’exercice : l’assemblage des trois versions est un beau challenge de réalisation et surtout de montage mais cela apporte t-il au spectateur autre chose qu’une comparaison ? Certes, cela montre qu’une histoire forte peut s’affranchir du temps et même de l’espace mais on peut le prouver avec une seule mise en scène épurée. Surprenant et étonnant, Vous n’avez encore rien vu nous laisse sur des impressions un peu mitigées mais reste un plaisir à regarder.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Pierre Arditi, Sabine Azéma, Mathieu Amalric, Lambert Wilson, Anne Consigny, Anny Duperey, Hippolyte Girardot, Michel Piccoli, Denis Podalydès, Michel Robin, Michel Vuillermoz
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Remarque :
La jeune troupe est la Compagnie de la Colombe. Cette partie a été entièrement filmée et mise en scène par Bruno Podalydès de façon totalement indépendante. Alain Resnais n’en a vu les images qu’au moment du montage.

(1) Il s’agit de la pièce Eurydice, écrite par Jean Anouilh en 1942, sous l’Occupation. Le film s’inspire également de la pièce Cher Antoine ou l’amour raté (écrite en 1969) pour la partie du dramaturge mort qui réunit ses principaux acteurs dans sa demeure.

Vous n'avez encore rien vu
Lambert Wilson, Anne Consigny, Mathieu Amalric, Sabine Azéma et Pierre Arditi dans Vous n’avez encore rien vu de Alain Resnais.

24 avril 2014

Like Someone in Love (2012) de Abbas Kiarostami

Like Someone in LovePour payer ses études, Akiko se prostitue sans que son petit ami le sache. Fatiguée et en période d’examens, c’est à contrecoeur qu’elle accepte d’aller passer la nuit chez un client à l’autre bout de Tokyo… Abbas Kiarostami ne peut plus tourner dans son pays, l’Iran. Après avoir réalisé son film précédent en Italie, il tourne Like Someone in Love au Japon : ainsi on ne pourra l’accuser de s’être trop occidentalisé, dit-il. C’est un film plus profond qu’il n’en a l’air. On peut considérer que la clé est dans le titre car c’est un film sur les faux-semblants, sur l’illusion. Cela commence dès le début où Akiko parle au téléphone à son petit ami (belle scène en fausse caméra subjective) et reste ensuite une constante dans tous les rapports de la jeune fille avec les autres personnages. Le client, professeur âgé, est bien entendu lui aussi dans l’illusion. Le petit ami est le seul personnage incapable du moindre faux semblant, mais il est rétrograde. Il symbolise le Japon ancien dans cette opposition sous-jacente entre deux faces du Japon. La forme du film est assez remarquable. Kiarostami joue avec les trompe l’oeil et les reflets (quel plan superbe quand ils repartent le lendemain matin, les reflets de deux ponts sur le pare brise dévoilant tour à tour un personnage ou l’autre !) et utilise à merveille les lieux clos et étroits : une bonne partie du film se déroule à l’intérieur d’une voiture (lieu que Kiarostami affectionne et maitrise parfaitement, on peut même parler de virtuosité). Like Someone in Love est un très beau film, seule la fin paraît maladroite.
Elle:
Lui : 4 étoiles

Acteurs: Tadashi Okuno, Rin Takanashi, Ryô Kase
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Remarques :
* La chanson Like Someone in Love est un classique du jazz qui a été écrit par Jimmy van Heusen et Johnny Burke pour la comédie musicale Belle of the Yukon de William A. Seiter (1944) avec Randolph Scott. Quelques mois plus tard, Bing Crosby l’a reprise pour en faire un hit. Dans le film de Kiarostami, c’est la version d’Ella Fitzgerald (1957) que l’on entend (de l’album du même nom chez Verve).
Peinture de Chiyoji Yazaki
* Le choix du tableau, objet d’une discussion sur les ressemblances, n’est pas anodin : il s’agit d’une peinture de Chiyoji Yazaki de 1900 « Training a Parrot » (= leçon à un perroquet). Yazaki est un peintre japonais qui a voyagé en Europe et aux Amériques. Influencé par les impressionnistes, il a introduit le style occidental de la peinture à l’huile au Japon. Donc, le tableau se place bien dans les deux lignes directrices du film : l’illusion (le perroquet) et l’opposition entre deux mondes, deux cultures.

23 avril 2014

La Bandera (1935) de Julien Duvivier

La banderaAprès avoir tué un homme, Pierre Gilieth s’enfuit à Barcelone où on lui vole tout son argent et ses papiers. Il s’engage dans la Légion espagnole, là où on ne lui posera aucune question sur son passé… La bandera est adapté d’un roman de Pierre Mac Orlan. Le sujet peut paraître assez conventionnel mais il est admirablement traité par Duvivier qui dirige là deux de ses acteurs fétiches : Jean Gabin et Robert Le Vigan. Son film a un petit aspect documentaire, nous montrant la vie des légionnaires envoyés en Afrique du Nord. On pourra reprocher au film son côté colonialiste, sentiment qui était assez courant à cette époque et n’a donc pas entravé la popularité du film (1). Le succès doit beaucoup à la remarquable mise en scène de Duvivier et la formidable présence de Jean Gabin qui interprète une fois de plus et avec panache un homme qui a fait de mauvais choix et en voit sa vie marquée à jamais. Le jeu des acteurs donne au film une indéniable force.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Annabella, Jean Gabin, Robert Le Vigan, Raymond Aimos, Pierre Renoir
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Remarque :
Le film a été tourné dans l’ex-zone espagnole du Maroc et également en studio. Des figurants ont été prêtés par l’armée espagnole, c’est-à-dire par … le Général Franco. A sa sortie, le film comportait même une dédicace au Général Franco, dédicace qui fut retirée au moment de la Guerre Civile espagnole qui éclata peu après.

(1) En revanche, lorsque La Bandera est ressorti à la fin des années cinquante, le film fut vivement critiqué pour la mise en avant d’un certain colonialisme.

11 avril 2014

Möbius (2013) de Eric Rochant

MöbiusAlice réalise brillamment placements et autres montages financiers pour le compte d’une banque monégasque. Elle est approchée par une petite équipe russe qui désire la recruter pour obtenir des renseignements sur un oligarque russe… Eric Rochant est un cinéaste qui tourne bien trop peu. Vingt ans après Les Patriotes, il revient au film d’espionnage avec ce Möbius de fort belle facture dont il a écrit lui-même le scénario. Le scénario est bien ficelé, complexe juste ce qu’il faut, utilisant bien le climat actuel de luttes intestines dans les sphères du pouvoir russe et la mise à l’écart des oligarques sous Poutine. Son histoire est assez prenante. Evitant ainsi maniérisme et mimétisme, Eric Rochant fait montre ici d’une approche assez personnelle dans un genre très codifié : Möbius n’a pas cet aspect lisse des films calibrés et c’est très bien ainsi. Au chapitre des défauts : la gestion des langues n’est pas optimale, les américains par exemple sont affreusement doublés ce qui décrédibilise franchement certaines scènes.
Elle:
Lui : 4 étoiles

Acteurs: Jean Dujardin, Cécile De France, Tim Roth, Émilie Dequenne
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25 mars 2014

Pauline détective (2012) de Marc Fitoussi

Pauline détectivePlaquée par son petit ami, Pauline se laisse entraîner par sa soeur dans un palace de la Riviera italienne pour deux semaines de vacances. Rédactrice en chef d’un journal spécialisé dans le fait divers, elle décide de mener sa propre enquête lorsqu’une femme disparaît un peu soudainement… Ecrit et réalisé par Marc Fitoussi, Pauline détective est un divertissement tout à fait dans l’esprit Club des 5. C’est une comédie policière certes légère, mais plutôt bien faite, avec de bons personnages, à commencer par celui de Pauline fort bien interprété par une Sandrine Kiberlain très volubile qui montre beaucoup de maitrise dans l’exubérance. Les seconds rôles sont également très bien définis et interprétés. Dans ce genre de comédie farfelue, tout l’art est bien doser tous ses éléments et Marc Fitoussi y est parvenu. Pauline détective est ainsi très amusant et nous fait passer un bon moment.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Sandrine Kiberlain, Audrey Lamy, Claudio Santamaria, Antoine Chappey
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