5 avril 2017

Black Coal (2014) de Diao Yi’nan

Titre original : « Bai ri yan huo »

Black CoalBlessé lors d’une enquête sur un meurtre, l’inspecteur Zhang doit abandonner son poste de policier. Cinq ans plus tard, deux nouveaux meurtres similaires sont commis. Zhang, devenu agent de sécurité et plutôt à la dérive, décide de reprendre l’enquête à son compte en surveillant l’épouse de la première victime… Ecrit et réalisé par Diao Yi’nan, Black Coal est un film noir doté d’une forte substance sociale. Le réalisateur chinois souligne les transformations de son pays qui semble avoir perdu son âme et son passé (seule l’apparition inopinée d’un cheval de trait semble en témoigner). C’est une vision noire et déprimante. L’intrigue policière semble inutilement tortueuse et il faut se forcer pour s’y intéresser. Le titre original signifie « feu d’artifice en plein jour ». Le réalisateur a expliqué qu’il s’agit de l’artifice utilisé pour se préserver de la cruauté du monde. Voilà qui éclaire (un peu) cette étrange scène finale dont on a bien du mal à saisir le sens. Black Coal est un film plutôt inhabituel qui a été bien accueilli par la critique et a remporté plusieurs prix dont l’Ours d’or à Berlin.
Elle:
Lui : 2 étoiles

Acteurs: Fan Liao, Lun-mei Gwei, Xue-bing Wang, Jing-chun Wang
Voir la fiche du film et la filmographie de Diao Yi’nan sur le site IMDB.
Voir la fiche du film sur AlloCiné.

Black Coal
Fan Liao et Lun-mei Gwei dans Black Coal de Diao Yi’nan.

24 mars 2017

Un temps pour vivre, un temps pour mourir (1985) de Hou Hsiao-hsien

Titre original : « Tóngnián wangshì »

Un temps pour vivre, un temps pour mourirAu lendemain de la Seconde Guerre mondiale, la famille du jeune Ah-hsiao quitte la Chine continentale pour s’installer sur l’île de Taïwan. Le jeune garçon grandit dans une famille bientôt frappé par la maladie … Dans ce film semi-autobiographique, Hou Hsiao-hsien évoque deux périodes de son enfance : à l’âge de dix ans d’abord, période marquée par le décès de son père, puis à dix-sept ans, période où il est devenu un adolescent tourmenté. La grand-mère, qui cherche inlassablement un pont pour retourner sur le continent, symbolise le traumatisme de l’exil (1). C’est un récit très placide, duquel il ne faut pas attendre d’évènements exceptionnels, mais qui nous place très près des personnages. Hou Hsiao-hsien développe déjà son style, notamment ses longs plans fixes, un jeu très naturels des acteurs et une quasi-absence de gros plans.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Mei Fang, Tien Feng, Yu An-shun, Tang Ru-Yung
Voir la fiche du film et la filmographie de Hou Hsiao-hsien sur le site IMDB.

Voir les autres films de Hou Hsiao-hsien chroniqués sur ce blog…

Voir les livres sur Hou Hsiao-hsien

Remarque :
Un temps pour vivre, un temps pour mourir est également le titre d’un roman de Erich Maria Remarque publié en 1954 (aucun lien : il s’agit du récit d’un soldat allemand sur le front russe qui revient en permission chez lui).

(1) La famille est venue volontairement à Taïwan (le père acceptant un poste sur l’île) mais y restera bloquée par le nationalisme de Chang-Kai Cheikh, tout en étant heureuse d’avoir ainsi échappé au communisme.

Un temps pour vivre un temps pour mourir
Toto dans Un temps pour vivre, un temps pour mourir de Hou Hsiao-hsien.

27 février 2017

Hard Day (2014) de Kim Seong-hun

Titre original : « Kkeut-kka-ji-gan-da »

Hard DayDure journée pour le détective Go Geon-soo de la brigade criminelle : sa femme veut divorcer, il apprend qu’il est sous le coup d’une enquête pour corruption et il est en retard pour assister aux funérailles de sa mère. En route, il heurte un homme. Paniqué en le voyant mort sur la chaussée, il jette le cadavre dans son coffre… Ecrit et réalisé par le sud-coréen Kim Seong-hoon, Hard Day est un thriller qui nous réserve bien des surprises. Le thème du policier corrompu peut sembler banal mais les développements sont assez inattendus, le héros semblant en permanence tomber de Charybde en Scylla. Même si l’on éprouve une certaine empathie pour lui, il n’y pas de personnage auquel on peut s’identifier. En revanche, Kim Seong-hoon a su insuffler une bonne dose d’humour dans une histoire qui aurait pu être sordide. Cela donne un film très bien équilibré. Le rythme est enlevé, mais le dernier quart traîne un peu en longueur. Hard Day est un thriller sud-coréen plutôt original qui nous fait passer un bon moment.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Lee Sun-kyun, Jo Jin-woong
Voir la fiche du film et la filmographie de Kim Seong-hun sur le site IMDB.
Voir la fiche du film sur AlloCiné.

Hard Day
Lee Sun-kyun dans Hard Day de Kim Seong-hun.

22 octobre 2016

Détective Dee II: La légende du dragon des mers (2013) de Tsui Hark

Titre original : « Di Renjie: Shen du long wang »

Détective Dee II: La légende du dragon des mersChine, an 665. Alors qu’elle porte secours à un allié, l’armada de l’impératrice Wu est décimée par une mystérieuse créature surgie du fond des mers. Suspectant un complot, l’impératrice charge le Commissaire en chef du Temple Suprême d’enquêter. Au même moment, le jeune détective Dee Renjie arrive dans la capitale impériale pour rejoindre le Temple Suprême… Détective Dee II: La légende du dragon des mers est en fait une préquelle à Detective Dee: Le mystère de la flamme fantôme (2010). Il met en scène les débuts du détective Dee, personnage qui a réellement existé et que Tsui Hark veut rendre célèbre dans le monde pour être « le premier Sherlock Holmes de l’Histoire ». Le rythme est trépidant et ne laisse guère le temps de souffler. Film d’aventures mâtiné de fantastique, bourré d’action jusqu’à la limite de l’overdose, ce blockbuster se laisse regarder avec plaisir. Les images sont très belles avec une débauche d’effets visuels et d’acrobaties aériennes où l’ordinateur a visiblement été largement employé, avec beaucoup de réussite. C’est un beau spectacle empreint de cette magie du cinéma qui émerveille le spectateur.
Elle:
Lui : 4 étoiles

Acteurs: Carina Lau, Mark Chao, Angelababy, Shaofeng Feng
Voir la fiche du film et la filmographie de Tsui Hark sur le site IMDB.

Voir les autres films de Tsui Hark chroniqués sur ce blog…

Détective Dee 2
Mark Chao dans Détective Dee II: La légende du dragon des mers de Tsui Hark.

Détective Dee 2
Shaofeng Feng dans Détective Dee II: La légende du dragon des mers de Tsui hark.

4 octobre 2016

Le Château de Cagliostro (1979) de Hayao Miyazaki

Titre original : « Rupan sansei: Kariosutoro no shiro »

Le Château de CagliostroSur la trace de faux-monnayeurs, le gentleman-cambrioleur Edgar de la Cambriole (alias Lupin III, le petit fils d’Arsène Lupin) arrive dans la principauté de Cagliostro et vole au secours d’une jeune fille qui s’avère être une princesse séquestrée par un comte machiavélique…
Le Château de Cagliostro est le premier long métrage d’Hayao Miyazaki. Les aventures de Lupin III furent d’abord un manga adapté pour la télévision en une série coréalisée par Miyazaki, puis porté au cinéma avec Edgar de la Cambriole : Le Secret de Mamo réalisé par Sōji Yoshikawa (1978). Le succès de ce dernier incitera TMS à produire un second long métrage, cette fois réalisé par Miyazaki qui en a coécrit le scénario. Sous sa plume, Lupin III n’est plus un intrépide criminel mais un héros altruiste accomplissant des prouesses pour une noble cause. Miyazaki montre des influences multiples, littéraires et cinématographiques, ce qui enrichit considérablement le contenu. Sur le plan graphique, les paysages montrent beaucoup de détails et préfigurent son style. L’animation est hachée (conformément aux normes japonaises de cette époque) mais le rythme très enlevé compense aisément ce défaut. Les nombreuses cascades défient les lois de la physique et l’ensemble est sous-tendu d’un humour assez omniprésent.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs:
Voir la fiche du film et la filmographie de Hayao Miyazaki sur le site IMDB.

Voir les autres films de Hayao Miyazaki chroniqués sur ce blog…

Voir les livres sur Hayao Miyazaki

Le Château de Cagliostro
Le Château de Cagliostro de Hayao Miyazaki.

Le Château de Cagliostro

20 septembre 2016

A Touch of Zen (1971) de King Hu

Titre original : « Xia nü »

A Touch of ZenDans la Chine du XVIIe siècle, Gu Shengzai est écrivain public et portraitiste. Trentenaire, célibataire et sans ambition, il vit avec sa mère dans son village natal. Intrigué par la présence d’une jeune femme qui s’est installée dans le fort abandonné face à sa maison, il va se retrouver mêlé, malgré lui, à des rivalités politiques qui opposent le mouvement Donglin de Yang Lian et le Grand Eunuque Weï… A Touch of Zen est un film taïwanais qui a marqué le genre wu xia pian (film de sabre chinois). Il a été récemment restauré (en 2014). Originellement sorti en deux parties, il s’étale sur près de trois heures. Il faut bien avouer que la mise en place paraît bien longue, très longue même : il faut patienter une bonne heure avant d’avoir le sentiment d’être entré dans le vif du sujet. L’image est très belle : King Hu est un perfectionniste (le tournage a duré plus de deux ans) et cela se sent dans tous ses plans. Il exploite merveilleusement l’écran large par de superbes travelings. Les décors naturels en dehors du village sont superbes. La scène la plus célèbre est celle du combat dans la forêt des bambous verts : King Hu met en symbiose parfaite un décor inhabituel et une élégante chorégraphie bondissante. De façon générale, et en comparaison avec les films plus récents du genre, les scènes de combats sont très bien intégrées dans un ensemble harmonieux, un ensemble doté d’une dimension morale, voire spirituelle, forte.
Elle:
Lui : 4 étoiles

Acteurs: Hsu Feng, Shih Chun, Bai Ying
Voir la fiche du film et la filmographie de King Hu sur le site IMDB.

A Touch of Zen
Hsu Feng dans A Touch of Zen de King Hu.

26 août 2016

Le Château dans le ciel (1986) de Hayao Miyazaki

Titre original : « Tenkû no shiro Rapyuta »

Le Château dans le cielUne fillette nommée Sheeta possède une pierre magique également convoitée aussi bien par un mystérieux personnage officiel flanqué d’un bataillon militaire que par des pirates particulièrement intrépides. Cette pierre permettrait de retrouver Laputa, une île légendaire flottant dans le ciel. Pour échapper à ses poursuivants, Sheeta va être aidée par Pazu, un jeune garçon très débrouillard qui l’a recueillie… Tourné en 1986 mais découvert en Europe qu’en 2003, Le Château dans le ciel est la première production des Studios Ghibli. Hayao Miyazaki a déclaré qu’il s’agissait de son préféré. Le scénario est assez riche, on y trouve tous les thèmes chers au réalisateur : le monde de l’enfance, le fantastique, les machines volantes, la plénitude de la Nature, le rejet des armes et du totalitarisme. L’idée de l’île volante lui a été inspirée par un passage des Voyages de Gulliver de Jonathan Swift. Le rythme est très enlevé avec beaucoup de scènes d’action mais aussi de très belles scènes poétiques. Le Château dans le ciel est une petite perle de plus de la filmographie d’Hayao Miyazaki.
Elle:
Lui : 4 étoiles

Acteurs:
Voir la fiche du film et la filmographie de Hayao Miyazaki sur le site IMDB.

Voir les autres films de Hayao Miyazaki chroniqués sur ce blog…

Voir les livres sur Hayao Miyazaki

Le Château dans le cielSheeta et Pazu, les héros de Le Château dans le ciel de Hayao Miyazaki.

Le Château dans le cielLaputa, l’île volante dans Le Château dans le ciel de Hayao Miyazaki.

Le Château dans le cielDessin préparatoire pour Laputa, l’île volante dans Le Château dans le ciel de Hayao Miyazaki.
Laputa est dans son état initial ; l’arbre au sommet (qui a une grande importance par la suite) n’est pas encore présent.

12 août 2016

Mon voisin Totoro (1988) de Hayao Miyazaki

Titre original : « Tonari no Totoro »

Mon voisin TotoroDeux fillettes viennent s’installer avec leur père dans une petite maison à la campagne afin de se rapprocher de leur mère soignée dans un hôpital. Proche de la maison, une forêt avec de grands arbres très anciens va être une source de découvertes vraiment étonnantes pour les fillettes… Ecrit et réalisé par Hayao Miyazaki, au début de sa carrière, Mon voisin Totoro est un joli conte qui pourra être autant apprécié par un enfant de cinq ans que par un adulte. Le thème général est l’amour de la famille et l’harmonie avec la nature. Miyazaki réussit à mêler habilement la vie quotidienne avec un monde magique et féérique. La première analogie qui vient à l’esprit est bien entendu avec Alice au pays des merveilles. L’animation est parfaite. Le comportement des fillettes est vraiment très réaliste et les êtres magiques sont très originaux… et particulièrement attachants. De l’ensemble se dégagent une douceur et une harmonie que l’on ne peut trouver dans les productions américaines ; notons qu’il n’y a pas de « méchants ». Autre différence, il n’y a pas ces multiples références et clins d’œil à la culture populaire. A la place, il y a une histoire pleine de vie et de féérie qui nous illumine et nous charme.
Elle:
Lui : 4 étoiles

Acteurs:
Voir la fiche du film et la filmographie de Hayao Miyazaki sur le site IMDB.

Voir les autres films de Hayao Miyazaki chroniqués sur ce blog…

Voir les livres sur Hayao Miyazaki

Remarques :
* Totoro est devenue la mascotte des studios Ghibli et même leur logo.
* Le nom Totoro, donnée par la fillette à son gros ami à poils, est une mauvaise prononciation de sa part du mot « troll » (qui se prononce to-ro-ru en japonais).
* Mon voisin Totoro n’a eu qu’un succès limité à sa sortie au Japon. Il lui a fallu deux années pour vraiment se faire connaitre. Il a connu depuis un succès planétaire.
* L’histoire est en partie autobiographique puisque la mère de Hayao Miyazaki, qui souffrait de la tuberculose, a été longuement hospitalisée quand il était jeune. Le nom de la maladie n’est jamais prononcé dans le film.

Mon voisin Totoro
L’une des scènes de Mon voisin Totoro de Hayao Miyazaki qui évoquent le plus Alice au pays des merveilles.

1 août 2016

Still Walking (2008) de Hirokazu Koreeda

Titre original : « Aruitemo aruitemo »

Still walkingComme chaque année, la famille Yokoyama se réunit le jour anniversaire de la mort tragique du fils aîné, décédé quinze ans plutôt en sauvant un enfant de la noyade. Dans la maison familiale, qui fut autrefois aussi le cabinet médical du père, la mère prépare un petit festin pour ses enfants et ses petits-enfants. Malgré la permanence de certaines choses, l’action du temps montre ses effets : les uns et les autres ont imperceptiblement changé… Pour écrire Still Walking, Hirokazu Kore-eda s’est fortement inspiré de sa propre histoire familiale. Il est parvenu à en faire une chronique familiale très délicate, sans effet dramatique, un subtil mélange d’humour, de chagrin et de mélancolie où ici et là les secrets que chacun porte en lui-même apparaissent discrètement. Des réflexions sur le ressentiment et sur l’accomplissement viennent encore enrichir le film. La filiation avec Yasujirô Ozu est évidente, non seulement par le sujet (une chronique familiale) mais aussi, et surtout, dans la mise en scène et la façon de construire ses plans : caméra fixe et cette façon si élégante d’utiliser les portes et les murs de la maison pour créer un cadre dans le cadre. Le cinéaste cite également Mikio Naruse parmi ses sources d’inspiration. C’est donc dans ce très beau classicisme que l’on peut classer ce Still Walking.
Elle: 4 étoiles
Lui : 5 étoiles

Acteurs: Hiroshi Abe, Yui Natsukawa, You
Voir la fiche du film et la filmographie de Hirokazu Koreeda sur le site IMDB.

Voir les autres films de Hirokazu Koreeda chroniqués sur ce blog…

Remarques :
* Le film a été tourné à Yokosuka, petite ville au sud de Yokohama sur la baie de Tokyo.
* Hommage à Ozu :
Le premier plan du film montre la mère et la fille en train de peler des carottes et des radis. Or, lorsque Yasujirô Ozu est mort (en 1963), il travaillait sur le scénario d’un film intitulé Daikon to ninjin (littéralement : radis et carottes), projet qu’il n’a pu mener à terme. Le scénario sera finalement tourné par Minoru Shibuya en 1965 avec Chishû Ryû en acteur principal.

Still Walking
Yoshio Harada, You, Kirin Kiki, Shohei Tanaka, Yui Natsukawa et Hiroshi Abe (et un beau cadre dans le cadre) dans Still walking de Hirokazu Kore-eda.

Still Walking
Yoshio Harada, Shohei Tanaka et Kirin Kiki dans Still walking de Hirokazu Kore-eda.

Still Walking
Yui Natsukawa et Hiroshi Abe dans Still walking de Hirokazu Kore-eda.

12 juin 2016

Tel père, tel fils (2013) de Hirokazu Koreeda

Titre original : « Soshite chichi ni naru »

Tel père, tel filsRyoata est un architecte qui s’investit beaucoup dans son travail. Avec sa femme et le fils, ils semblent former la famille idéale et aisée mais tout s’écroule lorsque le couple apprend de la maternité que leur fils n’est pas le leur. Il y a eu échange de nourrissons et leur fils biologique a grandi dans une autre famille, plus modeste… Si la base de départ évoque celle de La vie est un long fleuve tranquille, le développement de Tel père, tel fils est totalement différent : ce n’est nullement une comédie mais plutôt une réflexion sur le sens de la filiation et de la transmission. Hirokazu Koreeda a écrit et mis en scène cette histoire de façon très délicate et épurée, évitant tous les clichés et tout pathos inutile. La différence de milieux sociaux ne l’intéresse pas en tant que telle, il se concentre plutôt sur la différence des rapports parents/enfants et sur la place de l’enfant. Hirokazu Koreeda signe là un film attachant et élégant, une belle source de réflexion.
Elle: 5 étoiles
Lui : 4 étoiles

Acteurs: Masaharu Fukuyama, Machiko Ono, Yôko Maki, Rirî Furankî
Voir la fiche du film et la filmographie de Hirokazu Koreeda sur le site IMDB.

Voir les autres films de Hirokazu Koreeda chroniqués sur ce blog…

Remarques :
* Masaharu Fukuyama est une très grande star au Japon : c’est un chanteur qui a vendu des millions de singles dans les années 90.
* Un remake américain est en cours de production, il serait dirigé par les frères Weitz, les réalisateurs d’American Pie, Pour un garçon, Mon beau-père et nous, … (si !)

Tel père, tel fils
Masaharu Fukuyama et Machiko Ono dans Tel père, tel fils de Hirokazu Koreeda.

Tel père, tel fils
Masaharu Fukuyama dans Tel père, tel fils de Hirokazu Koreeda.