29 août 2012

Detective Dee: Le mystère de la flamme fantôme (2010) de Hark Tsui

Titre original : « Di Renjie zhi tongtian diguo »

Detective Dee: Le mystère de la flamme fantômeEn l’an 690, époque de la dynastie Tang, le couronnement imminent la première impératrice réveille les guerres de clans. Le juge Dee va enquêter sur une série de morts bien mystérieuses… Detective Dee: Le mystère de la flamme fantôme est un subtil mélange de film d’aventures à l’ancienne et de film d’arts martiaux. Tsui Hark fait preuve d’une belle maitrise et d’un certain perfectionnisme que ce soit dans la photographie et les couleurs ou dans la chorégraphie des combats. C’est un spectacle somptueux et divertissant mais on peut ressentir une certaine lassitude après un certain moment du fait de la répétition des combats. Certains critiques y ont vu une fable politique mais cela ne saute pas vraiment aux yeux.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Andy Lau, Tony Leung Ka Fai, Chao Deng, Carina Lau, Bingbing Li
Voir la fiche du film et la filmographie de Hark Tsui sur le site IMDB.

Voir les autres films de Hark Tsui chroniqués sur ce blog…

3 réflexions sur « Detective Dee: Le mystère de la flamme fantôme (2010) de Hark Tsui »

  1. Je vous trouve bizarrement sévère envers la « répétition des combats ».

    Tous les films chinois (ou hong-kongais) de cape et d’épée sont, par définition, basés sur l’enchaînement des combats. Mais pour autant ces derniers ne sont généralement pas du tout répétitifs, puisque la première qualité de ces cinéastes (et surtout de leurs chorégraphes, car ils ne le sont pas toujours eux-mêmes) est de varier formidablement les situations, les accessoires et les effets visuels.

    Comme dans Tigre & Dragon, comme dans Taï Chi Master, comme dans Hero, comme dans Le secret des poignards volants (titre français crétin et lourdingue, hélas), mais également comme dans des vieux classiques du genre, les combats ne sont vraiment PAS répétitifs ! Chacun fait appel à des armes différentes, à des contraintes géographiques ou architecturales différentes, à des techniques de combat différentes, etc. Leur diversité est au contraire admirable.

    Or, les chorégraphies des combats sont au cœur de ce genre de film. Dire que les combats y sont répétitifs, c’est un peu comme dire que les danses de Chantons sous la pluie ou d’Un Américain à Paris sont répétitives ;-).

    Bref, je ne suis vraiment pas d’accord avec cette remarque. Et comme le reste du film est réussi, avec des mystères emboîtés et une excellente ambigüité permanente dans les relations entre les principaux personnages, avec également une allégorie finale (et une scène finale) sublimes, je ne peux que le recommander chaudement.

    Allez, à la rigueur je suis d’accord sur le fait que, vers les deux-tiers ou les trois-quarts du film, les rebondissement deviennent un peu trop touffus et rapides. Le problème n’a rien à voir avec les combats, variés et bien chorégraphiés, mais simplement avec le rythme narratif général, qui aurait pu être légèrement mieux « posé » (mais cela aurait nécessité de rallonger le film pour installer plus posément quelques situations et évolutions, or il n’est déjà pas court).

  2. Je comprends très bien le sens de votre remarque et vous avez raison dans votre argumentation. Cette différence de perception est certainement due au fait de mon attirance personnelle vers l’aspect aventures plutôt que vers les combats, que j’apprécie pourtant mais sans doute pas assez…
    C’est tout à fait exact qu’ils sont ici très variés, c’est plus la répétition de leur survenance que j’ai ressentie.

  3. Oui, je comprends que vous puissiez être lassé par la fréquence des scènes de combat (qui est toutefois plus faible ici que dans beaucoup d’autres films du genre). Mais elle est un peu inévitable dans ce type d’œuvre (comme les danses dans les comédies musicales américaines)… Même en appréciant ces scènes, je reconnais que j’aurais préféré que le film accorde un peu plus de place à la dimension « enquête » — sans doute à cause de ma prédilection pour les romans de Van Gulik, où le Juge Ti (ou Dee) est plus raisonneur que combattant (même s’il est aussi un fin bretteur et lutteur).

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