13 avril 2020

Les gaietés de l’infanterie (1927) de Fred Guiol

Titre original : « With Love and Hisses »

Les gaietés de l'infanterie (With Love and Hisses)Départ de soldats pour un camp d’entrainement. Le soldat un peu simplet Cuthbert Hope (Laurel) donne du fil à retordre à son sergent Banner (Hardy) sous l’autorité du capitaine Bustle (James Finlayson)…
With Love and Hisses fait partie des tous premiers court métrages muets de Laurel et Hardy en duo. Les gags s’enchainent bien. Après un début sur le quai de la gare et des scènes dans le train bien réussies, le clou du film est la séquence centrale du passage des soldats en revue qui est vraiment excellente. La dernière partie (une marche forcée) est moins réussie si ce n’est l’utilisation originale d’un panneau d’affichage pour un film de Cecil B. de Mille, Le Batelier de la Volga, qui avait triomphé sur les écrans l’année précédente. Stan Laurel assure la grande majorité des gags et James Finlayson campe un capitaine séducteur et colérique pas banal…
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Stan Laurel, Oliver Hardy, James Finlayson, Anita Garvin
Voir la fiche du film et la filmographie de Fred Guiol sur le site IMDB.

Les gaietés de l'infanterie (With Love and Hisses)Stan Laurel, Oliver Hardy, James Finlayson et Anita Garvin
dans Les gaietés de l’infanterie (With Love and Hisses) de Fred Guiol.

12 avril 2020

Têtes de pioche (1938) de John G. Blystone

Titre original : « Block-Heads »

Têtes de pioche (Block-Heads)A la fin de Première Guerre mondiale, le soldat Stanley reçoit l’ordre de garder une tranchée pendant que tous partent à l’assaut des lignes ennemies. Survient l’Armistice et vingt ans plus tard, Stanley est découvert… toujours à son poste. On le ramène au pays et on le fête comme un héros. Son ami Hardy, marié depuis un an, apprend la nouvelle dans un journal et rend visite à son ami…
Après un prologue reprenant des images de guerre tournées pour La Grande Parade de King Vidor (1925), nous revenons à 1938 pour assister aux retrouvailles des deux compères et leur trajet (passablement mouvementé) jusqu’à l’appartement d’Oliver. Comme souvent avec le duo, il n’y a que peu d’histoire mais un enchaînement de gags assez variés. Le niveau général est excellent. La dernière partie reprend exactement le déroulé d’un court métrage de 1929, Unaccustomed As We Are, de façon plus fluide.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Stan Laurel, Oliver Hardy, Patricia Ellis, Minna Gombell
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Remarques :
* Block-Heads est le premier des quatre films de Laurel et Hardy co-écrit par Harry Langdon, grand comique de l’époque du muet. Harry Langdon avait déjà développé l’idée du soldat qui ignore que la guerre est finie dans un court métrage muet de 3 bobines : Soldier Man (1926).

Têtes de pioche (Block-Heads)Oliver Hardy et Stan Laurel dans Têtes de pioche (Block-Heads) de John G. Blystone.

12 avril 2020

On n’a pas l’habitude (1929) de Lewis R. Foster

Titre original : « Unaccustomed As We Are »

On n'a pas l'habitude (Unaccustomed As We Are)Oliver Hardy a invité sans prévenir un des amis (Stanley Laurel) pour un « bon dîner ». Mais sa femme n’apprécie guère la « surprise »…
Unaccustomed As We Are est le premier film parlant de Laurel & Hardy, dans le sens  tourné entièrement comme un parlant (et non sonorisé). Plusieurs gags reposent ainsi sur le dialogue ou sur les bruits (par exemple, une chute dans l’escalier est juste entendue, sans être montrée). Basée sur les tracas de la vie matrimoniale, l’histoire n’est pas très originale en soi, le développement est très classique. On a souvent l’impression de pouvoir prédire les gags à l’avance. Le duo comique reprendra le même thème quelques années plus tard dans la dernière partie de leur long métrage Block-Heads (1938).
Elle:
Lui : 2 étoiles

Acteurs: Stan Laurel, Oliver Hardy, Edgar Kennedy, Mae Busch, Thelma Todd
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Remarques :
* Stan Laurel ne parle que très peu car il craignait que son léger zézaiement passe mal à l’écran.
* Le titre est un jeu de mots avec un début de phrase alors très employé par les gens de cinéma dans ces premières années du parlant : « Unaccustomed as we are to public speaking… » (= « Comme nous ne sommes vraiment pas habitués à parler au public… »). C’est donc une façon de dire que le film est parlant.

 On n'a pas l'habitude (Unaccustomed As We Are)Stan Laurel et Oliver Hardy dans On n’a pas l’habitude (Unaccustomed As We Are) de Lewis R. Foster

9 avril 2020

Le Septième Voyage de Sinbad (1958) de Nathan Juran

Titre original : « The 7th Voyage of Sinbad »

Le Septième voyage de Sinbad (The 7th Voyage of Sinbad)Voguant vers Bagdad, en compagnie de sa fiancée, la princesse Parisa, Sinbad fait escale sur l’île de Colossa. Il parvient à sauver le magicien Sokurah des griffes d’un géant cyclope, qui récupère néanmoins la lampe magique volée par le sorcier. Dès lors, Sokurah n’a plus qu’une idée en tête : contraindre Sinbad à retourner sur l’île pour reprendre possession de la lampe…
Basé sur les aventures de Sinbad le Marin des contes Les Milles et Une Nuits (1), Le Septième Voyage de Sinbad est un film remarquable, pour la richesse de son scénario, délicieusement oriental avec un soupçon de mythologie grecque, pour la qualité du Technicolor et de la musique Bernard Herrmann, et pour les effets spéciaux de Ray Harryhausen. Les animations en stop-motion ont demandé onze mois au brillant animateur qui, pour la première fois, a travaillé en couleurs. Ses créatures sont créatives et réussies, l’effet produit est vraiment époustouflant pour l’époque. L’interprétation des deux acteurs principaux est excellente et l’humour vient ajouter à notre plaisir. Le Septième Voyage de Sinbad n’est pas seulement historiquement important pour ses effets spéciaux, c’est aussi un merveilleux film d’aventures.
Elle:
Lui : 4 étoiles

Acteurs: Kerwin Mathews, Kathryn Grant, Richard Eyer, Torin Thatcher
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Remarques :
* Le combat avec le squelette préfigure certaines scènes de Jason et les Argonautes que Ray Harryhausen animera cinq ans plus tard (en 1963).
* Deux suites directes, également produites par Ray Harryhausen :
Le Voyage fantastique de Sinbad (The Golden Voyage of Sinbad) de Gordon Hessler (1974)
Sinbad et l’oeil du tigre (Sinbad and the Eye of the Tiger) de Sam Wanamaker (1977)

(1) Bien que le titre fasse référence au septième voyage, le récit est en réalité surtout basé sur les troisième et cinquième voyages de Sinbad.

Le Septième voyage de Sinbad (The 7th Voyage of Sinbad)Kerwin Mathews et Kathryn Grant dans Le Septième voyage de Sinbad (The 7th Voyage of Sinbad) de Nathan Juran.

1 avril 2020

Green Book: Sur les routes du sud (2018) de Peter Farrelly

Titre original : « Green Book »

Green Book: Sur les routes du sud (Green Book)En 1962, à New York, Frank Vallelonga, un videur italo-américain, est embauché comme chauffeur et garde du corps par le pianiste noir Don Shirley, pour une tournée de huit semaines à travers le Midwest et le Sud profond…
Avant Green Book, Peter Farrelly avait surtout tourné avec son frère Bobby des comédies d’humour potache. Il fait ici une incursion dans un registre plus dramatique, réussissant un bel équilibre pour aborder un sujet grave avec une certaine légèreté de ton et humour mais sans caricature. Cette cohabitation forcée entre un américain beauf et xénophobe et son patron noir raffiné nous réserve en effet des moments très drôles tout en nous rappelant les aberrations de cette période pas si lointaine. L’histoire est véridique. Viggo Mortensen fait une superbe prestation. Le film a connu un grand succès.
Elle: 4 étoiles
Lui : 4 étoiles

Acteurs: Viggo Mortensen, Mahershala Ali, Linda Cardellini
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Remarques :
* Les lois ségrégationnistes (les Lois Jim Crow) n’ont été abolies qu’en 1964-1965.
* Le Negro Motorist Green-Book était un guide destiné aux Afro-Américains, publié annuellement de 1936 à 1966 par un postier noir de New York, Victor Hugo Green. Le guide listait les lieux qui ne discriminait pas les Noirs : les hôtels, les restaurants, mais aussi les garages et autres commerces.
* Les sundown towns étaient des villes pratiquant un couvre-feu envers les Noirs après le coucher du soleil.
* Le vrai Frank Vallelonga a fait un peu cinéma par la suite, dans des rôles de figuration (Le Parrain, L’année du Dragon, Les Affranchis, … et aussi dans la série Les Soprano) sous son pseudonyme, Tony Lip.

Green Book: Sur les routes du sud (Green Book)Mahershala Ali et Viggo Mortensen dans Green Book: Sur les routes du sud (Green Book) de Peter Farrelly.

30 mars 2020

Olivier le huitième (1934) de Lloyd French

Titre original : « Oliver the Eighth »

Olivier le huitième (Oliver the Eighth)(Court métrage de 27 min) Stan et Oliver tiennent une boutique de barbier/coiffeur. Après avoir répondu à l’annonce d’une riche veuve se cherchant un mari, Oliver arrive dans une bien étrange demeure…
Si le point de départ de Oliver the Eighth peut sembler assez proche de celui de The Laurel-Hardy Murder Case (1930), le développement est très différent car l’accent est mis sur l’étrange et l’onirisme plutôt que sur l’horreur. Nous sommes surpris en permanence par la tournure des évènements qui sont particulièrement inhabituels. Le film est bien équilibré, sans étirements de gags. Une réussite.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Stan Laurel, Oliver Hardy, Mae Busch
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Voir les livres sur Laurel et Hardy

Remarque :
En Angleterre (et même ailleurs en Europe comme en témoigne l’affiche allemande ci-dessus), le film a été distribué sous le titre The Private Life of Oliver the Eighth, probable clin d’œil au film anglais The Private Life of Henry VIII d’Alexandre Korda qui avait triomphé sur les écrans l’année précédente avec Charles Laughton.

Olivier le huitième (Oliver the Eighth)Jack Barty, Oliver Hardy et Stan Laurel dans Olivier le huitième (Oliver the Eighth) de Lloyd French.

29 mars 2020

Laurel et Hardy en wagon-lit (1929) de Lewis R. Foster

Titre original : « Berth Marks »

Laurel et Hardy en wagon-lit (Berth Marks)(Court métrage de 19 minutes) Stan et Oliver sont artistes de cabaret. Pour se rendre à leur prochain engagement à Pottsville, ils doivent prendre le train avec leur instrument (de la taille d’un violoncelle)…
Berth Marks existe en deux versions, l’une muette et l’autre parlante, cette dernière constituant le deuxième film parlant de Laurel et Hardy. La recherche à tout prix d’effets sonores burlesques alourdit l’ensemble et certains gags, pourtant excellents à la base, sont étirés au point de paraître laborieux. Par manque de rythme, Berth Marks semble ainsi bien inférieur aux autres courts métrages du duo. Le passage du muet au parlant était une affaire bien délicate. A noter que Paulette Goddard fait ici sa première apparition au cinéma (la passagère dans la couchette du bas quand Stan s’emmêle dans le rideau avec son instrument).
Elle:
Lui : 2 étoiles

Acteurs: Stan Laurel, Oliver Hardy
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Laurel et Hardy en wagon-lit (Berth Marks)Oliver Hardy et Stan Laurel dans Laurel et Hardy en wagon-lit (Berth Marks) de Lewis R. Foster.

24 mars 2020

L’arnaque (1973) de George Roy Hill

Titre original : « The Sting »

L'arnaque (The Sting)A Chicago, en 1936, Johnny Hooker et son acolyte Coleman volent sans le savoir le convoyeur de fonds de Doyle Lonnegan, un dangereux gangster de New York. Coleman est aussitôt abattu par le gang de ce dernier et Hooker se réfugie chez Henry Gondorff, un spécialiste de L’arnaque. Ceux-ci décident alors de venger la mort de Coleman en montant une escroquerie de grande ampleur pour mettre Lonnegan sur la paille…
Après le grand succès de Butch Cassidy et le Kid du même George Roy Hill (1969), la tentation fut grande pour les studios de réunir à nouveau le même tandem d’acteurs, les deux plus grands charmeurs d’Hollywood en ce début des années soixante dix, Paul Newman et Robert Redford. Ils se retrouvent parachuté de nouveau dans un contexte historique, cette fois plus récent, celui de la Grande Dépression. L’histoire est si alambiquée que le scénariste David S. Ward a choisi de détailler méthodiquement chaque phase de cette arnaque assez démesurée, ce qui a également pour effet de renforcer la notion de spectacle et le plaisir du spectateur. La reconstitution est soignée et le monde des gangsters est à la fois réaliste et onirique. L’ensemble est assez long, un peu ennuyeux et plutôt froid avec un beau twist final toutefois. L’énorme succès populaire de ce film commercial fut salué par sept Oscars.
Elle:
Lui : 2 étoiles

Acteurs: Paul Newman, Robert Redford, Robert Shaw, Charles Durning, Ray Walston, Eileen Brennan
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Remarques :
* La musique, avec le célèbre morceau de Scott Joplin The Entertainer, déclencha la redécouverte du ragtime. A noter que la popularité première du ragtime (1900-1920) ne correspond pas vraiment à la période du film (1936).
* 11 000 dollars de 1936 (la somme dérobée au convoyeur de fonds) sont équivalents à 200 000 dollars de 2020. Et les 50 000 dollars de l’arnaque sont équivalents à près de 1 million de dollars actuels.
* Le nom du personnage de Robert Redford (Johnny Hooker) aurait été donné afin de rendre hommage au chanteur de blues John Lee Hooker. Les personnages de Henry Gondorff, J. J. Singleton, Kid Twist et Eddie Niles sont ceux de véritables escrocs américains du premier quart du XXe siècle : le film est en fait basé sur la vie des frères Charles et Fred Gondorff qui ont tenté une escroquerie similaire à celle montrée dans le film mais qui, elle, a échoué (1914) (dixit Wikipedia) .
* Le film a connu une suite :
L’arnaque 2 (The Sting II) de Jeremy Kagan avec Jackie Gleason et Mac Davis, jugé généralement très mauvais par ceux qui l’ont vu.

 L'arnaque (The Sting)Robert Redford dans L’arnaque (The Sting) de George Roy Hill.

 L'arnaque (The Sting)Paul Newman dans L’arnaque (The Sting) de George Roy Hill.

20 mars 2020

Une femme d’affaires (1981) de Alan J. Pakula

Titre original : « Rollover »

Une femme d'affaires (Rollover)Le dirigeant d’une grande entreprise chimique est assassiné pour une raison inconnue. Forte de toutes les parts dont elle a héritées, sa jeune veuve projette de prendre la direction du conglomérat et de racheter une autre entreprise. Au même moment, pour redresser une banque en difficulté, un brillant financier recherche un client qui aurait besoin d’un prêt important…
Les films principaux d’Alan J. Pakula des années soixante dix ont pour thème les machinations occultes du monde politique (Klute, A cause d’un assassinat , Les hommes du Président). C’est encore le cas pour ce Rollover qui alerte sur les manœuvres financières, incompréhensibles pour beaucoup mais susceptibles de créer des dommages importants. Que les basses manœuvres décrites (1) soient un peu farfelues n’est pas si important car Pakula se situe dans l’exploration des possibles : le film a été parfois décrit comme un des rares exemples de « science-fiction financière », terme qui le décrit parfaitement. On peut aussi considérer qu’il préfigure les scandales financiers des décennies à venir. Dans sa forme et ses décors, Rollover est un film élégant. Le réalisateur mêle au propos un volet romantique qui vient un peu l’obscurcir, toutefois, et il montre une étrange fascination pour ses deux personnages et le monde de l’argent dans lequel ils vivent (2). Le film devient dès lors quelque peu ambigu. Est-ce pour cette raison que le film a été si mal reçu ?
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Jane Fonda, Kris Kristofferson, Hume Cronyn, Josef Sommer
Voir la fiche du film et la filmographie de Alan J. Pakula sur le site IMDB.

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Remarques :
* Rollover est un terme financier qui désigne le renouvellement d’un dépôt à terme.

(1) Le complot se concentre sur les marchés des changes : faire chuter le dollar en privant les grandes banques de liquidités et en transformant les dépots saoudiens en dollars en or.
(2) Outre les robes affriolantes de Jane Fonda, on pourra admirer les nombreuses peintures modernes dans les décors.

Une femme d'affaires (Rollover)Jane Fonda et Kris Kristofferson dans Une femme d’affaires (Rollover) de Alan J. Pakula.

19 mars 2020

Salt (2010) de Phillip Noyce

SaltEvelyn Salt est un agent de premier ordre au sein de la CIA. Elle est chargée d’interroger un nouveau transfuge des services secrets russes. A la surprise générale, ce dernier la dénonce comme agent double à la solde de la Russie, chargée d’un assassinat politique pour le jour suivant…
Sur un scénario écrit par le scénariste et réalisateur Kurt Wimmer, Salt est un thriller politique d’action assez enlevé. Si l’histoire n’est pas d’une originalité extrême, la tension s’installe rapidement et les évènements s’enchaînent de façon fluide. Les scènes d’action, spectaculaires mais sans excès, se succèdent sans temps mort. Angelina Jolie est assez surprenante de crédibilité en agent surentraînée et pleine de ressources. Pas franchement mémorable mais divertissant.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Angelina Jolie, Liev Schreiber, Chiwetel Ejiofor, Daniel Olbrychski, August Diehl
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Remarques :
Le film existe en trois versions différentes :
– la version cinéma de 100 mn
– une version Director’s cut de 104 mn
– une « version longue » de 101 mn qui présente un déroulé des évènements finaux assez différents (Wikipedia en donne le détail).

SaltLiev Schreiber, Chiwetel Ejiofor et Angelina Jolie dans Salt de Phillip Noyce.