17 novembre 2024

New York Melody (2013) de John Carney

Titre original : « Begin Again »

New York Melody (Begin Again)A New York, un producteur au chômage et porté sur la boisson prend sous son aile une jeune chanteuse anglaise, abandonnée par son petit ami, future pop star…
New York Melody est une comédie américaine écrite et réalisée par l’irlandais John Carney. L’histoire se déroule dans le milieu de la musique. John Carney a été lui-même musicien avant d’être cinéaste ; il a écrit la plupart des chansons du film. Il s’agit d’une gentille histoire, agréablement positive, plaisante bien que très formatée et prévisible. Keira Knightley montre d’étonnantes qualités de chanteuse et Adam Levine (qui joue l’ex-petit ami), chanteur du groupe Maroon 5 dans la vraie vie, montre d’étonnantes qualités d’acteur. Mark Ruffalo, quant à lui, fait une excellente prestation. La musique est plutôt bonne. Tout cela est bien sympathique.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Keira Knightley, Mark Ruffalo, Hailee Steinfeld, Yasiin Bey, Adam Levine
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Mark Ruffalo et Keira Knightley dans New York Melody (Begin Again) de John Carney.

3 novembre 2024

French Connection (1971) de William Friedkin

Titre original : « The French Connection »

French Connection (The French Connection)À New York, deux policiers du service des stupéfiants, Jimmy « Popeye » Doyle (Gene Hackman) et Buddy « Cloudy » Russo (Roy Scheider), mènent une enquête sous couverture à Brooklyn. Ils apprennent qu’une grosse quantité d’héroïne doit arriver prochainement…
French Connection est un film américain réalisé par William Friedkin. Le scénario s’inspire d’un livre de Robin Moore, paru en 1969, qui retrace l’enquête de policiers sur un trafic de drogue qui se révèlera être en provenance de Marseille. Cette longue traque est filmée de façon presque documentaire, montrant les longues heures de filature et d’attente sur de bien maigres indices. Friedkin a affirmé avoir été influencé par Z de Costa-Gavras pour se situer ainsi au bord du documentaire. Le film fut réalisé avec un petit budget qui empêcha le réalisateur d’engager des acteurs de premier plan mais il eut la main heureuse avec Gene Hackman qui se montre très crédible en policier pugnace aux méthodes brusques. La scène la plus célèbre est celle de la poursuite automobile d’un métro aérien hors de contrôle, l’une des courses-poursuites les plus célèbres du cinéma. L’ensemble est très prenant. Le succès commercial fut très important. Après un demi-siècle, le film n’a rien perdu de sa force.
Elle:
Lui : 4 étoiles

Acteurs: Gene Hackman, Fernando Rey, Roy Scheider, Tony Lo Bianco, Marcel Bozzuffi
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Remarque :
• Le personnage de l’acteur français qui fait passer la Lincoln Continental chargée de drogue est basé sur Jacques Angelvin, acteur et présentateur de télévision, dont l’arrestation en 1962 a fait grand bruit à l’époque. Sa mésaventure a également inspiré Gérard Oury pour son film Le Corniaud (1965).

Roy Scheider (à l’extrême gauche) et Gene Hackman dans French Connection de William Friedkin.

9 janvier 2023

L’Année du dragon (1985) de Michael Cimino

Titre original : « Year of the Dragon »

L'année du dragon (Year of the Dragon)New York. Une vague mystérieuse de violence vient de s’abattre sur Chinatown. Récemment muté dans le quartier, le capitaine Stanley White, un vétéran du Vietnam au tempérament bien trempé, penche pour la théorie du développement d’une mafia chinoise…
L’année du dragon est un film américain réalisé par Michael Cimino. C’est l’adaptation du roman Year of the Dragon de Robert Daley, avec un scénario écrit conjointement par Cimino et Oliver Stone. Cinq ans après le périlleux (mais brillant) La Porte du paradis, Michael Cimino retrouve le chemin de la réalisation avec cette plongée fascinante et anxiogène dans les méandres du Chinatown new-yorkais. Michael Cimino explore une nouvelle facette de l’Amérique : le melting-pot et la place des communautés. Le film fut taxé de racisme à sa sortie alors que le cinéaste dénonce les stéréotypes : il souligne (avec insistance) le manque de reconnaissance envers la communauté chinoise qui a aidé à construire les Etats-Unis.  Michael Cimino a été impressionné par le Scarface de Brian de Palma (1982), ce qui le pousse à placer des scènes de déchaînement de violence comme celle du restaurant. Mickey Rourke fait une belle prestation, avec une grande présence à l’écran. Il est rare de le voir si bien utilisé. Les rôles secondaires sont en revanche un peu ternes. Le happy-end final peut paraitre bien conventionnel et révèle les intentions commerciales. Le film n’a pas la brillance des réalisations précédentes de Cimino mais il est doté d’une indéniable force.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Mickey Rourke, John Lone, Ariane Koizumi, Raymond J. Barry, Caroline Kava, Victor Wong
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L'année du dragon (Year of the Dragon)Hon-Lam Pau, Mickey Rourke, John Lone et Victor Wong
dans L’année du dragon (Year of the Dragon) de Michael Cimino.

27 février 2022

It Must Be Heaven (2019) de Elia Suleiman

It Must Be HeavenA Nazareth puis à Paris et à New York, Elia Suleiman observe et découvre des parallèles inattendus…
Le réalisateur palestinien Elia Suleiman tourne peu. Dix ans après Le temps qu’il reste, il se met en scène pour nous livrer sa vision du monde à travers une série de petites saynètes. Il ne parle pas (il prononce en tout et pour tout deux mots), il observe dans une position attentive et circonspecte, sans intervenir, avec son habituelle impassibilité apparente. Comme toujours avec Suleiman, l’humour et le saugrenu tiennent une grande place mais, cette fois, sans éviter parfois une certaine artificialité. Hormis le thème de l’appartenance à un peuple et de l’identité palestinienne, le fond de son propos est de pointer certains travers de notre société : il fustige ainsi l’individualisme, les dogmes religieux, le besoin sécuritaire, l’omniprésence de la police. Parfois, Elia Suleiman manque de finesse (les armes à New York par exemple) mais c’est assez rare. A l’opposé, certaines allégories sont un peu difficiles à décrypter (la femme aux deux cruchons par exemple). Inévitablement, l’ensemble manque un peu d’unité et de liant. Un peu décevant à sa vision, It Must Be Heaven est un film que l’on apprécie plus en y repensant…
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Elia Suleiman, Tarik Kopty, Ali Suliman, Grégoire Colin
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 It Must Be HeavenElia Suleiman dans It Must Be Heaven de Elia Suleiman.

 It Must Be HeavenElia Suleiman dans It Must Be Heaven de Elia Suleiman
(dans toute une série d’étonnants plans de Paris vidé de ses habitants)

10 mai 2021

Delirious (2006) de Tom DiCillo

DeliriousLes Galantine (Steve Buscemi) est paparazzi à New York. Toujours à l’affut d’un cliché vendeur, il rencontre Toby Grace (Michael Pitt), un SDF qui, à la recherche d’un toit et d’un peu de compagnie, lui propose de travailler gratuitement comme assistant…
Delirious est un film américain écrit et réalisé par Tom DiCillo. Il s’agit d’un regard satirique sur le monde des stars et de toux ceux qui les entourent. La première heure du film tient toutes ses promesses avec des situations assez réjouissantes et un Steve Buscemi qui nous gratifie d’un beau numéro. Son personnage est haut en couleur, désabusé mais inaltérable optimiste, ayant toujours des phrases toutes faites sur sa philosophie de vie. Face à lui, Michael Pitt a souvent du mal à se frayer une place avec son personnage prêt à tout encaisser et son charme naturel. Les dialogues sont savoureux. Hélas, après un passage à vide, l’histoire se termine avec une bluette sentimentale très convenue bien moins intéressante. Un film un peu délirant effectivement qui fait passer un bon moment.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Steve Buscemi, Michael Pitt, Alison Lohman, Gina Gershon
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DeliriousSteve Buscemi et Michael Pitt dans Delirious de Tom DiCillo.

Homonyme :
Delirious de Tom Mankiewicz (1991) avec John Candy et Mariel Hemingway

7 avril 2021

I Need a Ride to California (1968) de Morris Engel

I Need a Ride to CaliforniaLilly, jeune californienne attirée par Greenwich Village, vient s’installer à New York. Vivant dans l’esprit du flower power, elle marche pieds nus et offre des fleurs aux passants. Elle fait aussi des rencontres et annonce à ses amis que l’on va tourner un film sur elle…
I Need a Ride to California est le quatrième long métrage de Morris Engel, son premier et unique film en couleurs 35mm, dix ans après Weddings and Babies. Tourné en 1968, le film n’est jamais sorti et il a fallu attendre 2019 pour le voir. Il nous fait suivre cette jeune hippie naïve et idéaliste, pleine de joie de vivre. C’est aussi une mise en abyme du cinéma, puisque l’on tourne un film sur elle et Morris Engels se montre même à quelques occasions avec son équipe de tournage (nous pouvons ainsi vérifier qu’il utilise cette fois une caméra sur pied, tout au moins pour les scènes d’intérieurs). Le film est loin d’être parfait. Est-ce pour cette raison que le réalisateur a choisi de ne pas le sortir ? Le portrait dressé de la jeune femme est vraiment peu étoffé et n’embrasse aucunement le contexte social et politique (hormis un plan très court d’une manifestation contre la Guerre du Vietnam). De plus, son désenchantement apparaît très soudainement, occasionné par le décalage entre ce qu’elle idéalise et une réalité qui se montre parfois cruelle à l’excès comme dans l’épilogue. Enfin, la mise en abyme du cinéma et de la photographie (un de ses amis est photographe et elle-même prend des clichés ou semble en prendre) est juste posée sans être vraiment développée. I Need a Ride to California est une curiosité, le film évoque l’esprit de ces années de contre-culture.
Elle:
Lui : 2 étoiles

Acteurs: Lilly Shell, Rod Perry
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I Need a Ride to CaliforniaLilly Shell dans I Need a Ride to California de Morris Engel.

12 février 2021

Un jour de pluie à New York (2019) de Woody Allen

Titre original : « A Rainy Day in New York »

Un jour de pluie à New York (A Rainy Day in New York)Deux étudiants, Gatsby et Ashleigh, envisagent de passer un week-end en amoureux à New York. Ashleigh a en effet obtenu de pouvoir interviewer un réalisateur en vue pour le journal de son université. Gatsby, originaire de la ville, a prévu de l’emmener dans plein d’endroits mais rien ne va se passer comme prévu…
A plus de quatre-vingts ans, Woody Allen n’a rien perdu de son talent pour écrire des comédies romantiques douces et élégantes. Celle-ci a beaucoup de légèreté et, indéniablement, moins de profondeur que la plupart de ses films récents. Elle est marquée d’une certaine candeur. Bien entendu, le cinéaste s’en donne à cœur joie pour trouver les lieux qui rendent sa ville de prédilection la plus plaisante de toutes. Un jour de pluie à New York est un petit délice bien agréable.
Elle: 4 étoiles
Lui : 4 étoiles

Acteurs: Timothée Chalamet, Elle Fanning, Liev Schreiber, Selena Gomez, Jude Law, Diego Luna
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Remarque :
* Un jour de pluie à New York est le troisième film de Woody Allen produit avec Amazon studios. Amazon a décidé de ne pas distribuer le film aux Etats-Unis en raison des accusations portées par la fille adoptive de Woody Allen et Mia Farrow. Néanmoins, le long-métrage est sorti dans le reste du monde.

Un jour de pluie à New York (A Rainy Day in New York)Timothée Chalamet et Elle Fanning dans Un jour de pluie à New York (A Rainy Day in New York) de Woody Allen.

23 décembre 2020

Brooklyn Affairs (2019) de Edward Norton

Titre original : « Motherless Brooklyn »

Brooklyn Affairs (Motherless Brooklyn)New York, dans les années 1950, Lionel Essrog est un détective privé atteint du syndrome de Gilles de La Tourette. Lorsque que son patron, mentor et unique ami Frank Minna se fait tuer, il décide de poursuite son enquête pour retrouver ses meurtriers. Grâce à quelques indices et à son esprit obsessionnel, il va découvrir des secrets qui ont des conséquences sur l’urbanisation de la ville…
Second long métrage de l’acteur Edward Norton, Brooklyn Affairs est l’adaptation du roman Les Orphelins de Brooklyn (Motherless Brooklyn) de Jonathan Lethem. Le film se place dans la droite ligne des films de détective des années quarante avec une particularité de taille : le détective privé n’a pas du tout le profil habituel puisqu’il est atteint du syndrome de Gilles de La Tourette, un trouble neurologique caractérisé par des tics moteurs et surtout vocaux. Il peut ainsi prononcer compulsivement des mots qui trahissent sa pensée. Ce handicap est partiellement compensé par une mémoire hors du commun. Le résultat donne un personnage très humain, bien plus humain que les détectives privés habituels, souvent bravaches et blasés. Edward Norton a préféré transposer l’histoire du roman de 1999 aux années cinquante, ce qui lui donne une touche de classicisme mais a le défaut de rendre le propos moins actuel. La reconstitution est soignée et la musique jazzy de Daniel Pemberton et Thom Yorke est de toute beauté.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Edward Norton, Gugu Mbatha-Raw, Alec Baldwin, Willem Dafoe, Bruce Willis
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Remarque :
* Le personnage de Moses Randolph (interprété par Alec Baldwin) est basé sur l’urbaniste américain Robert Moss, artisan de la rénovation de New York entre 1930 et 1970 et personnalité controversée. On le compare parfois au Baron Haussman du Paris du Second Empire. Page Wikipédia.

Brooklyn Affairs (Motherless Brooklyn)Gugu Mbatha-Raw et Edward Norton dans Brooklyn Affairs (Motherless Brooklyn) de Edward Norton.

14 décembre 2020

Si Beale Street pouvait parler (2018) de Barry Jenkins

Titre original : « If Beale Street Could Talk »

Si Beale Street pouvait parler (If Beale Street Could Talk)Harlem, dans les années 70. Tish et Fonny se connaissent depuis qu’ils sont enfants. Arrivés à l’âge adulte, ils entament une relation amoureuse et envisagent de se marier. Accusé d’un viol, le jeune homme est arrêté et incarcéré malgré les impossibilités évidentes. Avec l’aide de sa famille, Tish s’engage dans un combat acharné pour prouver l’innocence de Fonny et le faire libérer…
Ecrit en 1974 par James Baldwin, le roman Si Beale Street pouvait parler avait déjà été adapté très librement en 1998 par Robert Guédiguian qui en avait transposé l’action à Marseille. Ce film de Barry Jenkins est donc la première adaptation assez fidèle d’une œuvre de ce grand romancier du peuple noir. La construction du récit est bâtie sur des flashbacks successifs ; ce qui nous apparaît au départ être une histoire d’amour se transforme en une dénonciation du racisme dans l’accès à une justice équitable. Il est bien entendu difficile de ne pas adhérer au propos qui est, hélas, toujours actuel cinquante ans plus tard. En revanche, la forme pourra rebuter : le film est beaucoup trop long, Barry Jenkins étire ses scènes et semble se perdre dans une recherche d’esthétisme au risque d’amoindrir son sujet. L’ensemble pourra ainsi paraître un peu mièvre alors qu’il devrait être plutôt révoltant.
Elle: 3 étoiles
Lui : 2 étoiles

Acteurs: KiKi Layne, Stephan James, Regina King, Teyonah Parris, Colman Domingo
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Remarque :
* « Beale Street est une rue de la Nouvelle-Orléans, où mon père, où Louis Armstrong et le jazz sont nés… »
Cette citation en ouverture peut surprendre : si Beale Street est célèbre pour être le « Berceau du blues » (c’est même entériné par une loi votée par le Congrès), cette rue est située à Memphis et non à la Nouvelle-Orléans. Une simple vérification avec Google Maps permet de vérifier qu’il n’y a d’ailleurs aucune rue du nom de Beale Street à la Nouvelle-Orléans. Pourtant, la citation de James Baldwin est retranscrite sans erreur. En fait, l’écrivain l’utilise comme symbole. La suite de la citation nous l’indique clairement : « Chaque personne noire née en Amérique est née sur Beale Street, née dans le quartier arrière d’une ville américaine, que ce soit à Jackson, Mississippi, ou à Harlem, New York. Beale Street est notre héritage. Ce roman traite de l’impossibilité et de la possibilité, une nécessité absolue, de pouvoir exprimer cet héritage. »

Si Beale Street pouvait parler (If Beale Street Could Talk)KiKi Layne et Stephan James dans Si Beale Street pouvait parler (If Beale Street Could Talk) de Barry Jenkins.

Précédente adaptation :
À la place du cœur de Robert Guédiguian (1998) avec Ariane Ascaride et Jean-Pierre Darroussin.

1 septembre 2020

2 Days in New York (2012) de Julie Delpy

2 Days in New YorkAprès son divorce, Marion est désormais installée à New York, où elle vit avec Mingus, un journaliste de radio, et leurs deux enfants qu’ils ont eus de relations antérieures. Marion est photographe et prépare son exposition. Son père, sa sœur et son petit copain (qui est en fait un ex de Marion et qui n’était pas prévu du tout) débarquent à New York pour le vernissage. Les personnalités débridées des trois arrivants vont provoquer des tensions au sein du couple…
Ecrit et réalisé par Julie Delpy, 2 Days in New York est la suite de son très réussi 2 Days in Paris (2007). Hélas, il ne montre pas du tout les mêmes qualités. La réalisatrice dit avoir voulu jouer sur l’absurde pour créer l’humour mais, en réalité, on est surtout frappés par la très grande bêtise des trois visiteurs du couple. Les personnages ne sont pas pittoresques, ils ne sont pas loufoques… non, ils sont consternants. De ce fait, le ton si original que la réalisatrice avait su trouver dans le précédent opus n’est plus là, tout paraît forcé et le film donne l’impression d’être une très mauvaise copie de Woody Allen.
Elle: pas d'étoile
Lui : 1 étoile

Acteurs: Chris Rock, Julie Delpy, Albert Delpy, Alexia Landeau, Alexandre Nahon
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Julie Delpy, Chris Rock et Albert Delpy dans 2 Days in New York de Julie Delpy.